poeme

je m'excuse je suis obligé de retirer mon texte.

il est sympa ton poème

Un peu classique peut-etre, mais agreable à lire néanmoins.
Enfin bon, ce n'est pas mon style de poemes preferé...

Lecture très agréable. C'est léger dans la forme, lourd dans le fond. On sent la mélancolie, le temps qui passe....
C'est vrai que c'est un peu scolaire, un peu linéaire mais ça se déguste comme un petit bonbon doux-amer

Dagobert a dit :

Citation :

C'est vrai que c'est un peu scolaire, un peu linéaire

C'est drôle mais c'est ce que je pense de ce poème, et je suis totalement okay avec toi, Dagobert et Tak aussi. Il est loin d'être mon préféré. En fait, je l'ai écrit exprès pour ce concours, et je n'ai pas eu l'impression de mettre de ma personne.
Je dirai qu'il est banal, sans personnalité en fait !!
En tout cas merci pour vos commentaires et bon réveillon à vous !!!

cela me fait penser à un poème classique de Prévert :
Le désespoir est assis sur un banc

Dans un square
sur un banc
Il y a un homme qui vous appelle quand on passe
Il a des binocles un vieux costume gris
Il fume un petit ninas il est assis
Et il vous appelle quand on passe
Ou simplement il vous fait signe
Il ne faut pas le regarder
Il ne faut pas l'écouter
Il faut passer
Faire comme si on ne le voyait pas
Comme si on ne l'entendait pas
Il faut passer et presser le pas
Si vous le regardez
Si vous l'écoutez
Il vous fait signe et rien personne
Ne peut vous empêcher d'aller vous asseoir près de lui
Alors il vous regarde et sourit
Et vous souffrez attrocement
Et l'homme continue de sourire
Et vous souriez du même sourire
Exactement
Plus vous souriez plus vous souffrez
Atrocement
Plus vous souffrez plus vous souriez
Irrémédiablement
Et vous restez là
Assis figé
Souriant sur le banc
Des enfants jouent tout près de vous
Des passants passent
Tranquillement
Des oiseaux s'envolent
Quittant un arbre
Pour un autre
Et vous restez là
Sur le banc
Et vous savez vous savez
Que jamais plus vous ne jouerez
Comme ces enfants
Vous savez que jamais plus vous ne passerez
Tranquillement
Comme ces passants
Que jamais plus vous ne vous envolerez
Quittant un arbre pour un autre
Comme ces oiseaux.

Merci je ne connaissais pas ce poème. Cela dit ton message ne me dis pas trop si tu as aimé le mien ?

Il recèle beaucoup de mélancolie comme l'a dit Dagobert, j'aime bien. Par contre, les rimes sont parfois plus que pauvres.

Neko Chris a écrit:

Merci je ne connaissais pas ce poème. Cela dit ton message ne me dis pas trop si tu as aimé le mien ?

Au fond, oui j'aime bien l'ensemble.
J'aime beaucoup le rythme global. Les rimes en é donnent un ton badin, qui s'obscurcit vers la fin.

Quelques petits détails m'accrochent un peu l'oreille.
Je vais tenter d'expliquer pourquoi.

L’homme romantique attend, désespérément, sa bien aimée.
je n'aime pas trop l'adjectif romantique.. trop galvaudé peut-être.


L’homme usé par ses échecs incessants,
Peut encore croire à ce regard intense,
Ce doux regard qui nous éprend,
Pour toute l’existence.

la ponctuation fait que la dernière partie de la phrase la fait tomber un peu.

Si tu permets, j'aurai mis quelque chose dans le genre.
L’homme usé par ses échecs incessants,
Peut-il encore croire à ce regard intense,
Ce doux regard qui pour toute l’existence
nous éprend et nous surprend?
en mettant un interrogatif, pour reprendre le sentiment de l'homme qui attend en vain.

Quelques larmes mouillent ses joues rosées,
Encore une fois l'adjectif ne me plaît pas trop. J'ai l'impression que c'est là juste pour la rime, et peut-être un vocabulaire un peu trop clair pour parler d'une déception.


Un autre classique de Prévert pour la route, sur l'attente :



Le Bouquet

Que fais-tu là petite fille
Avec ces fleurs fraîchement coupées
Que faites-vous là jeune fille
Avec ces fleurs ces fleurs séchées
Que faites-vous là jolie femme
Avec ces fleurs qui se fanent
Que faites-vous là vieille femme avec ces fleurs qui meurent
J’attends le vainqueur

Merci bien Pedro pour ta réponse, contente que mon poème te plait, pour tes remarques, je sais mon poème ne casse pas la baraque. C'était pour un concours, et j'ai voulu tellement être accessible à un large public, que j'ai oublié" ma part de personnalité, mon univers. Je reconnais que certaines rimes sont bateaux, et ne reflètent pas grand chose.