La scande de Gaza...

Dagobert a écrit:

Trop forte, la Witch

TiCi a écrit:

miss witch a écrit:

[Le problème, c'est qu'il me semble qu'en principe, le "de" de "aride" et le "i" de "ignorée" devraient former un seul pied

Je dirais d'instinct que, puisque aride et ignorée sont séparés par une virgule (donc une pause), il faut forcément les considérer comme deux syllabes (pieds?) distinctes.

Si c'est une césure, je crois que oui, faut les compter comme étant deux syllabes, mais le problème c'est qu'elle doit être à égalité 6/6 (pieds) pour ce vers-là, or ça fait 7/5, ça casse le truc. M'enfin bon, attendons l'avis de l'intéressé... D'autant que je suis pas sûre à 100% de ce que je viens d'avancer.

Catherine Robert a écrit:

Alors pour violence, je comptais vi-o-len...
mais après mes recherches, ça peut être ça ou comme Miss Witch compte,
au choix du poète. Donc, c'est bien 12 pieds.

Ben non, si on compte "vi/o/len/ce" ça fera 13... A moins que j'ai mal compris ce que t'as voulu dire.

Je veux dire qu'on peut compter le mot violence vi-o-len... ou vio-len... au choix du poète, donc ici pour avoir les 12 pieds, c'est vio-len...

miss witch a écrit:

TiCi a écrit:

Je dirais d'instinct que, puisque aride et ignorée sont séparés par une virgule (donc une pause), il faut forcément les considérer comme deux syllabes (pieds?) distinctes.

Si c'est une césure, je crois que oui

Après quelque vagues recherches, il ne s'agirait pas là d'une césure (qui obéit à des règles dont tu as cité un exemple), mais d'une "coupe", pause rythmique complètement libre et subjective.

Pour violence, je crois qu'on peut choisir de trouver deux pieds à "vio" si on a
besoin d'un pied supplémentaire pour arriver à 12, mais sinon on est pas obligés de le découper ainsi.

Pour "Sur cette terre aride, ignorée de Dieu…", je compte ainsi : Sur/ce/tte/te/rre a/ri/de,/igno/rée /de/Dieu (en faisant l'élision du "e" de terre car le mot qui le suit commence par une voyelle).
Rimbaud le fait par exemple dans le premier vers de son sonnet "le dormeur du val" : "C'est un trou de verdure où chante une rivière,"

Et comme le dit TiCi, je fait bien a/ri/de car il y a une virgule.

Mais franchement, quelle prise de tête ; et je ne suis même pas persuadé que ce soit correct ! Merci pour votre implication en tout cas

P.S : j'ai encore changé le vers, est-ce mieux ?

Ma parole, c'est que vous aimez vous prendre la tete !
Alors Max, je te le dis sans compter les pieds ou passer tes rimes au peigne fin : j'ai bcp apprecié ce poeme lol nan serieusement, poeme franchement bien ecrit, sur un thème tristement d'actualité, rien à dire, c'est réussi.
Après, je suis un peu d'accord sur l'emphase dont parlait Dago, mais contrairement à lui, c'est une des choses que j'ai aimé dans ce poeme
De toutes façons, je pense que c'est un peu obligé en prenant un thème comme celui-ci, il faut essayer de prendre un point de vue global, ici on ne peut pas faire dans l'intime et le personnel... donc oui, il y a de l'emphase et c'est une très bonne chose, vu le thème abordé.

Maintenant, vous pouvez retourner à vos comptages de pieds et compagnie lol moi je lis avant tout avec mon coeur et quand ça me parle, pas besoin de decortiquer la chose dans tous les sens pour en trouver la raison

Si je détaille, c'est parce qu'il me semble que Max veut travailler la poésie de façon classique.
Mais je lis d'abord sans m'occuper de rien d'autre, voir si le poème me touche. Après vient les comptages et autres analyses de rimes.

Je sais bien, c'etait juste pour vous titiller gentiment

Merci pour ton commentaire TAK, l'emphase ne t'a pas gêné, au contraire ; voila qui me rassure

Après quand on choisit de faire un sonnet il y a certaines règles à respecter, alors c'est un peu prise de tête en effet, mais quand tout fonctionne, quelle joie !
J'apprécie donc ces décorticages en règles, qui permettent d'avoir un poème qui n'est pas trop bancal ^^

c agréable à lire

C'est déja ça, lol.
Merci THIETMARO