J'exume un poème qui fait partie des survivants à mes attentats réguliers, en espérant quelques avis, remarques constructives, etc.
Arpège
Mon cœur hèle la clef, bat les bémols aigris,
Compose la portée d’accords que je susurre.
Harmonie passionnée, c’est toi, que je séduis ;
Jouons la mélodie, tous les deux en mesure.
J‘écris la partition, chantée avec ardeur,
Esquissons la liaison entre notes aimantes.
Orchestre d‘émotion, puis se joignent les chœurs;
Vive modulation, le rythme, exquis, augmente.
Pesante altération, thème illustrant la fresque
D’un noble mouvement aux douces pulsations.
La fugue de tes sons, lent refrain romanesque,
Un octave asservit nos corps à l’unisson.
Tes mains montent la gamme au gré de mes souffrances,
Les dièses sifflent, les bécarres huent l’œuvre ;
La symphonie larmoie, hurlent les dissonances,
Un silence est posé. La fin du requiem …