Les muses de l’inspiration
Perdu dans les flots et l’écume de l’été,
Les alizés portent une douce mélopée.
Indolentes ou passionnées ; esseulées,
Nos âmes se prennent à cette fatalité.
Oh, mutines compagnes de nos mélodies,
Capricieuses fées de notre terne esprit.
Votre chant nous emporte et nous éblouit,
pour passer et laisser nos sombres symphonies.
Perdu dans les flots et l’écume de l’hiver,
les aquilons emportent notre rêve cher
Artistes ou interprètes ; solitaires,
Nos âmes se perdent dans cette atmosphère.
Oh, créatrices des songes et du monde,
l’univers résonne de vos cruelles ondes,
qui ceignent notre âme et la fécondent,
pour saigner notre corps en vos tombes.
Essai pour une poésie qui doit être intégrée dans une nouvelle.