Une fleur
Une fleur aujourd'hui s'est fanée
Sur elle même elle s'est refermée
Ne permettant plus au monde de la contempler
Elle s'est retirée du paysage coloré,
De ce doux printemps, qui viens de commencer
Elle n'ouvrira plus ses pétales, c'est décidé
Elle a trop souffert, de ce vent gelé
Des pieds, qui l'ont écrasée
Elle a été si effrayée
Par ce milieu où elle a évolué
Qu'elle a préférée se dessécher
Les seules traces qu'elle a laissé
Sont des graines éparpillées.
Changé en ange
J'ai senti ce souffle qui m'a refroidit,
Puis j'ai senti, dans mon dos, des picotis
Peu à peu mes sens se sont affaiblis
Puis finalement, plus rien je ne senti.
Mon corps sanglant, devint transparent
J’ai résisté pendant un bon moment
Mais en vain. Je ne suis plus vivant.
Il n’y a pas lieu de paniquer cependant.
Mes ailes ont poussé et se sont déployées
Je peux désormais, dans le ciel naviguer
La vie dans les cieux, c’est si merveilleux.
Sur Terre on ne peut, être aussi heureux.
Je ne regrette pas cette transformation
Pour moi c’est une bénédiction
Ce nouveau monde est parfait
C’est un véritable havre de paix.
Chagrin d'amour
On était bien installé
Sur notre petite île
Un peu isolé
Mais bien tranquille
Pour le retenir
Je me suis mise a courir
Des ailes lui ont poussées
Je ne sais plus aimer
Je regarde le vent
Et les eaux s'accompagner
Je serres les dents
Pour ne pas pleurer
Pour le retrouver
Je dois sauter
Je sais qu'en bas
La mort m'attend déjà
Amour éternel
J'avais chassé de mon esprit, cet être qui habitait au fond de moi
Mais j’entends à nouveau dans ma tête, résonner sa voix.
Comment ai-je pu penser l'oublier, lui si fort
Je me voilais la face, j’avais peur d'avoir tort
Mais un amour si fort laisse forcement des traces
Jamais on ne l'oublie, au mieux on croit qu'il s'efface.
Pourquoi est-ce si dur
De retourner à la raison
C'est comme heurter un mur
Un changement de saison
Comment fermer cette blessure sui ressurgit de l'ombre?
Le rêve de se reconstruire est à présent si sombre
Je rêve parfois qu'il est à nouveau près de moi
Lui qui me tenait contre lui lorsqu'il faisait froid
Il réconfortait mon âme, qui se perdait parfois
Je dois vivre avec cette plaie, il est loin de moi
Pourquoi est-ce si dur
De retourner à la raison
C'est comme heurter un mur
Un changement de saison
Tout est fini, je dois réussir à lui dire adieu
Je dois me résoudre, je ne verrai plus ses yeux
Cet amour éternel que tout le monde veut connaître
Il est toujours là, au plus profond de mon être.
Il me manque ....
Il me manque
Le son de ta voix,
La chaleur de ton regard
Posé sur moi
Il me manque
Un signe du destin
Que je cherche en vain
Dans les lignes de ma main
Il me manque, toi
Pour me donner la main.
Pour ne pas perdre le chemin
De mes lendemains
Il me manque
Tes caresses
Pleines de tendresse
Je lance un appel de détresse
Il me manque
Ton sens de l'humour
Qui me fait tant rire
J'appel au secours
Il me manque toi
Blessure
Une pierre tombe, un mur s'écroule
Une larme coule, un sanglot éclate.
On ne voit pas de sang qui coule
C'est à l'intérieur qu'est l'impact
C'est plus douloureux qu'une fracture
On ne referme pas une telle blessure
Tout espoir s'évapore
Quand on est frappé
Par un tel météore
C'est d'une telle cruauté
Comment pouvoir oublier
Tu m'avais dis que tu m'aimais
Je ne pourrais oublier
Je ne pourrais te pardonner
Tu es parti
Tu savais les risques que tu prenais, mais tu as continué. Tu disais qu'il te semblait pouvoir toucher les oiseaux et t'envoler avec eux, mais tu es allé plus haut qu'ils ne le peuvent.
J'ai versé tant de larme pour que tu me reviennes, que mes yeux en sont aveugles. Mais au fond de moi je sais que tu es mieux là-bas. Alors je retrouve le sourire en pensant à nos souvenirs, nos délires et à nos fous rires.
Maintenant j'ai la force d'aller te voir, je t’emmène des fleurs et je te raconte les choses de ma vie.
Je te racontes tout je te décris mon mari, notre amour.
Tu reste mon confident malgré ces mondes qui nous sépare tu reste mon ami de toujours, mon premier amours, Mon frère.