j'ai essayé de rattraper ce que j'avais fait pour ce même atelier. mais ce n'est pas du tout le même thème, ni les mêmes personnages ni la même Histoire...
Je m'excuse d'avance si j'ai laissé passé quelques fautes ^^
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Le Céleste approchait de la planète. C'était une parfaite réplique d'un de ces trois mats, qui écumaient jadis les mers terrestres. Les panneaux solaires avaient remplacé les voiles, tandis que la coque était parsemée d'appareils anti-gravité. Une cloche en verre habillait le pont, permettant ainsi à l'équipage de respirer une atmosphère saine. Une tête de mort ornait la coque noire du navire, signe de reconnaissance des « bateaux pirates » comme ils continuaient de s'appeler. Ils venaient de traverser les galaxies, empruntant les couloirs de l'hyperespace, qui étaient maintenant contrôlés par diverses sociétés privées qui exigeaient des droits de passage exorbitants, pour accoster sur cette étrange planète jusqu'ici jamais explorée. Le Capitaine Malo Cortez, scrutait le vide stellaire à travers le verre protecteur du pont. Il espérait bien trouver quelques gisements de pierres précieuses, où au pire une civilisation à piller. Cela faisait plusieurs mois qu'ils n'avaient pas rencontré de « navires » à piller, le temps où les vaisseaux transgénérationnels voguaient dans l'espace sont bien loin, leurs nouvelles technologies tuent le métier, comme il le répétait souvent. Il ne leur restait plus qu'a se rabattre sur les planètes isolées pour espérer renflouer les cales du Céleste. Le capitaine était l'un des rares à descendre d'une véritable lignée de pirates, il avait ça dans le sang. Il portait son uniforme traditionnel dans des tons bleus, qui n'avait pas tellement évolué depuis des millénaires, si ce n'est le fait que le sabre était composé d'énergie pure et non d'acier. Une sorte d'écran d'ordinateur cachait son oeil droit, lui permettant d'obtenir de nombreuses informations sur l’environnement, que lui transmettait l’ordinateur principal du vaisseau, ainsi qu’a une base de donnés bien remplie.
Le vaisseau venait d’atterrir, l’ancre , qui était en fait une sorte de champs magnétique qui maintenant le vaisseau au sol, était en place.
Un paysage désertique s'étendait à présent devant ses yeux. Quelques silhouettes squelettiques d'arbres se détachaient sur le ciel rouge qui surmontait cette désolation. Mais comme le métier le lui avait appris, c'est sur les terres les plus arides que se cachent les meilleurs trésors.
- Faites-moi une analyse atmosphérique, déclara Malo, et dépêchez-vous.
Je veux pouvoir explorer la surface le plus vite possible.
- Bien mon capitaine.
Le jeune homme parti en courant vers la trappe qui conduisait au laboratoire embarqué. Malo se rendit dans ses appartements se situant à l'arrière du navire. La technologie côtoyait le pittoresque. Ainsi, des moniteurs ornaient les reconstitutions des tables de l'époque pirate. Au fond, des fenêtres fournissaient une vue sur les étoiles, ou sur les couloirs spatiaux, pendant les voyages. Il s'allongea sur sa couche, imaginant les richesses que pouvait cacher cette planète à l'aspect hostile. Quelques minutes plus tard il somnolait.
Des coups à la porte de sa cabine le tirèrent de son sommeil.
- Le professeur Dienzish vous attends Capitaine.
- Dites lui que j'arrive dans quelques minutes. maugréât Malo.
Celui-ci se leva et se dirigea vers la salle de bain, remplit la vasque d'eau et s'en aspergea le visage. Cela lui remit un peu les idées en place. Il sortit et se mit en route pour le laboratoire.
Il traversa le couloir, passant devant les portes des diverses cabine d'équipage et descendit un escalier en bois qui déboucha sur une porte en métal, qui s'ouvrit à l'instant même où il s'en approcha. Le capitaine se retrouva dans une pièce aux murs d'un blanc immaculé, ou déambulait des scientifiques, aux blouses de la même couleur, entre les divers appareils qui remplissaient la salle. Un homme chauve, de taille moyenne se tenait au-dessus d'une paillasse et examinait un morceau de matière que Malo ne put identifier. L’individu se retourna quand il se rendit compte de la présence du capitaine.
- Ah, Malo vous voilà.
Le professeur et toute son équipe n'étaient pas sous ses ordres, ils n’étaient que des Scientifiques mercenaires, qui collaboraient avec les plus offrants.
- L'analyse est elle terminée ?
- Oui l'air parait sain, je pense qu'il n'y a aucun risque à sortir.
- Parfait. Je vais préparer l'équipage.
- Je voulais juste vous montrer une chose. Nous l'avons trouvé alors que nous prélevions des échantillons d'air.
Dienzish fit signe à un de ses collègue, qui apporta un plateau sur lequel reposait la même matière qu'il avait aperçu en entrant.
- C'est un être vivant, expliqua le professeur qui tenait maintenant le plateau.
- Une espèce inoffensive je présume ? demanda Malo.
- Pas tout à fait, en fait elles réagissent très mal aux phéromones humaines. Regardez.
Il plaça la chose dans une cage en plexiglas, qu'il referma avec beaucoup de précaution.
- Je vais lui envoyer un cocktail de phéromones vous allez voir. Il introduisit une seringue par une fente de la cage.
L'animal qui jusque là semblait presque mort se mit à gigoter, puis des sortes de paupières s'ouvrirent, à l'extrémité de ce qui ressemblait vaguement à une grosse limace. Des yeux rouges scrutèrent les alentours, alors qu'une gueule s'ouvrit, laissant apparaître des crocs acérés. La bête doubla presque de volume en quelques secondes et rempli bientôt presque toute la cage. Le professeur réintroduisit une seringue et l'animal retrouva son calme en quelques minutes.
- Impressionnant. Souffla Malo.
- C'est à peu près ce qu'ont dit mes hommes quand ils se sont retrouvés face à ça à l'extérieur. Ils en ont abattu au moins une dizaine. Nous sommes ressortis en combinaisons étanches pour en prendre trois spécimens.
- L'exploration va être plus dure que prévu alors.
- j’ai concocté un produit, à partir de ce que l’on fait pour réduire l’activité sexuelle des animaux, vous n’aurez qu’a vous l’injecter , ainsi qu'à toute votre équipe, de façon à stopper l'émission de phéromones. Vous ne devriez courir aucun risque.
Malo saisi les flacons et les seringues que lui tendait Dienzish.
- Vous en avez assez pour cinq personnes. déclara le professeur.
- Ça suffira largement, en combien de temps fait il effet ?
- Immédiatement. Injectez le juste avant de sortir, pour que cela dure le plus longtemps possible. Comptez douze heures, au-delà je ne garanti pas les effets.
* *
Trois solides gaillards et une charmante jeune fille entouraient le capitaine sur la passerelle. Ils allaient enfin poser un pied sur cette planète qui s'offrait à eux comme une jeune vierge à son amant. Quand ils posèrent les pieds sur le sol désertique, ils furent surpris pas la chaleur presque étouffante de l'air. On pouvait apercevoir un immense soleil dont heureusement, la plupart des rayons étaient retenus par les épais nuages rouges qui composaient le ciel. Des ombres mouvantes se déplaçait haut en l'air, comme des aigles, ou tout autre oiseau de proie. Un rugissement déchira le silence qui les entourait. Malo ne put réprimer un frisson en pensant au monstre qui avait pu émettre un tel cri. Il fallait pourtant qu'ils avancent, ils ne pouvaient se permettre de délaisser une planète à cause d'un vulgaire frousse. Il arma son fusil à impulsion et fit signe à son équipe de le suivre. Il avait pris les meilleurs, trois armoires à glace, qui n'étaient pas pour autant dépourvues d'intelligence et une jeune scientifique que lui avait envoyé le professeur. Cela pourrait s'avérer utile s'ils découvraient un gisement de quelque pierre précieuse. Ils avançaient, soulevant à chaque pas des gerbes de poussière blanche, composant l'essentiel du sol, qui était par endroit recouvert de plaques de roche rouge. Ils croisèrent plusieurs des limaces que lui avait montré le professeur, mais elles ne semblaient pas affectées de leur présence, elles continuaient à ramper, laissant derrière elle des traces de bave verdâtres. Tout à coup, le capitaine fit signe de stopper la marche, il désigna quelque chose à l'horizon. Une ombre gigantesque se déplaçait entre les parodies d'arbres qui restaient encore debout. Cela ressemblait vaguement à un tigre, mais possédait deux grandes cornes sur l'avant du crâne et son pelage était aussi blanc que le sol et barré de rayures d'un rouge écarlate. Il ne semblait pas avoir remarqué leur présence, trop occupé à dévorer le cadavre d'un autre animal. Puis le sol se mit à trembler, le fauve releva la tête humant l'air et se mit à courir abandonnant son repas. Qu'est ce qui avait bien pu effrayer un animal de cette taille ? Puis la raison de cette affolement apparu au dessus de l'horizon. Une silhouette humaine d'une taille inimaginable se détacha sur le ciel rouge. Elle avait des allures d'homme préhistorique, mais ses mains se terminaient par de longues griffes et son crâne chauve s'ornait d'une crête d'écailles. De ses yeux jaunes il fixa la bête qui s’enfuyait à toute vitesse. Il arma son bras qui tenait un immense pic et le lança en direction de l'animal qui fut transpercé de part en part et cloué au sol tel un vulgaire insecte. Le Chasseur émit un rugissement qui rappela celui qu'ils avaient entendu en descendant du vaisseau. La scientifique ne put retenir un hurlement. Les yeux sauvages se fixaient maintenant en direction du petit groupe, qui ne devait pas représenter guère plus que des puces à l'échelle du monstre. Mais par-dessus tout c'était des intrus.
- Fuyez ! hurla Malo
L'équipe partit en courant, fuite dérisoire face au pas de géant du monstre. Ils se dirigèrent vers une sorte de caverne faite de la même roche rouge que le sol. Ils s'engouffrèrent à l'intérieur, l'air était plus frais et plus humide. Il flottait aussi une odeur atroce, comme de chair en décomposition. Mais en tout cas le chasseur ne les avait pas poursuivi, sûrement à cause du fait que la grotte, bien qu'immense, n'était pas assez grande pour lui.
- On l'a échappé belle, déclara un des hommes qui s'était accroupi pour reprendre son souffle.
- Comment allons nous faire pour rentrer ? demanda un autre.
- Calmez vous, nous sortirons quand tout sera de nouveau calme. Malo parlait d'une voix posée, il n'était pas à sa première exploration, mais il n'avait jamais connu ça pour autant.
- Malo ! appela la jeune scientifique. Vous devriez venir voir ça.
Le capitaine s'approcha d'elle et il regarda le mur qu'elle lui désignait. Il remarqua plusieurs fragments brillants dans la roche rouge.
- Du diamant ? demanda-t-il.
- Oh bien plus que ça, de la diamantine pour être exact, la forme la plus pure du diamant.
- J'imagine que ça doit valoir des millions un gisement comme ça.
- Vous êtes léger, il y a des siècles que les gisements connus ont été exploités jusqu'au dernier fragment.
Malo porta son regard plus loin vers le fond de la grotte, alluma la vision nocturne de son moniteur et contempla le spectacle qui s'offrait à lui. Il pouvait percevoir des millions voir des milliards de petits éclats de diamant qui allaient en s'intensifiant plus il plongeait son regard au loin. Cette fois, il avait touché le gros lot. Il désigna deux de ses collègues.
- Vous venez avec moi. Nous allons voir les surprises que renferme cette mine.
- Bien mon capitaine. Répondirent-t-ils d'une même voix.
- Vous voulez venir ? demanda-t-il à la jeune scientifique.
Elle pris son sac à dos et avança vers Malo. Les deux hommes marchèrent derrière le capitaine suivi de près par la jeune femme qui s'émerveillait devant chaque paroi de la grotte. Ils s'enfoncèrent dans le mince couloir qui semblait pénétrer de plus en plus profondément dans le sol. L'odeur nauséabonde s'intensifiait au fur et à mesure qu'ils avançaient. L'air était aussi plus humide. Au bout de quelques minutes ils se retrouvèrent face à un mur, la grotte n'allait pas plus loin. Ils s'apprêtèrent à rebrousser chemin quand soudain la paroi se mis à bouger. Un immense oeil s'ouvrit en plein milieu, aussi rouge que le sang et vrillant d'une lueur sauvage et affamée. Une gueule béante s'ouvrit, alors que des tentacules jaillissaient de tous les cotés. Un des membres de la bête s'empara d'un des hommes de l'équipe, le transperçant des pics qui hérissaient le tentacule. Son cri raisonna dans l'espace réduit du couloir. Malo dégaina son fusil alors que l'homme était attiré vers les crocs acérés de la bête. Il visa l'oeil, mais à peine l'avait t'il dans le viseur que celui se braqua sur lui et un tentacule l'envoya contre le mur. Il se cogna l'épaule contre la roche rouge et s'affala sonné sur le sol. Comment lutter contre une telle force de la nature ? Ils étaient tombés dans son piège. Malo regarda sa jambe, un morceau de son tibia ressortait. Toute fuite était impossible. Il entendit la scientifique hurler alors qu'un autre tentacule l'attrapait. Voilà comment aller se terminer sa carrière de Pirate. cela aurait put être pire. Il n'y avait plus qu'à attendre le dessert.
Sujet: Atelier 7 
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