Un monde vraiment pourri...

Bonjour à tous!

Parce que je ne lache pas l'affaire je poste une nouvelle que je viens de finir et qui je l'espère, vous plaira cette fois.

Voilà, j'attends vos critiques avec inpatience.

http://nofxfan.free.fr/pourri.pdf

Salut gangstacop.
Bon autant le dire tout de suite, ta nouvelle n'est pas d'un genre que j'apprécie.
Je n'ai pas bien compris la fin, en quoi consiste le prix à payer (est-ce pour une fois ou pour l'éternité ?).
Du coup la chûte tombe un peu à plat en ce qui me concerne. Mais l'idée est interessante.

A part ça, je trouve que l'histoire est trop rapide, et qu'elle souffre d'un manque de psychologie pour expliquer les actions et réactions de chacun, en particulier en ce qui concerne le père.


Sur la forme, ça me semble bien meilleur que la précédente nouvelle que j'ai lu de toi.
Le vocabulaire est interessant, certaines tournures aussi.
Ce n'est pas exempt de défauts, mais ça n'a rien à voir avec "Ratée".

Pour les défauts, en voici certains que j'ai relevés :
> Elle fit semblant de pleurer et simula une chute pour donner l’impression à son père qu’il cognait fort
j'aurais inversé.
> Il continuait inlassablement de la pénétrer
Il faut être dehors pour pouvoir pénétrer, donc on ne peut pas 'continuer' de pénétrer
> mais son moignon avait déjà cicatrisé
Pas normal. Si c'est parce qu'elle est transformée, il faudrait rajouter au moins un "miraculeusement"
> « Il ne mérite pas de vivre après…
Il manque quelque chose pour finir la phrase.
> passa la lame émoussée sur son ventre adipeux.
A mon avis, ça ne traverse pas les chairs si on n'appuie pas.
> tout ce qui était métallique, tranchant ou piquant. / tous les objets tranchants, piquants et pointus
Répétition
> éructa à la surface.
eructer déja utilisé et me semble impropre ici
> se bandèrent et palpitaient
pb de temps
> que lui-même avait engendrer.
engendré
> Un flot de d’hémoglobine jaillit de la bouche meurtrie dont il ne sortait à présent que de pathétiques gémissements.
Contradiction : l'hémoglobine sort aussi de la bouche
> Hurla son esprit.
Ce n'est pas une phrase.
> Mais même là il était présent.
Ambiguïté sur le il (univers/mal)
Et aussi...
Chute de 5 metres + corps frèle = rien de cassé pas crédible
Le titre de cette histoire est, comment dire, vraiment pourri (tu le fais exprès, en fait, de titrer tes nouvelles de façon à ce qu'on s'en serve pour te critiquer ?).

Tu progresses, continue comme ça !
Enfin, essaye de changer un peu de sujet quand même...

Salut Tici et merci d'avoir lu mon texte.

Concernant tes critiques,

la chute : pour répondre à ta question, elle a assouvi son désir mais par la même occasion, à basculé du mauvais côté de la barrière. Elle en paie le prix...

histoire trop rapide : en fait c'est une question de choix qui peut ne pas plaire, mais je ne vois pas l'intérêt de s'éterniser sur le père...

Sur le terme pénétré : je suis d'accord avec toi

le moignon cicatrisé : Si tu as remarqué, après sa rencontre avec l'homme , elle ne s'étonne plus de rien. Elle passe devant son père en sachant déjà qu'il ne pourra pas bouger...Cela ne l'étonne donc pas d'avoir déjà cicatrisée...C'est vrai, peut être aurai-je du le préciser...

Il ne mérite pas de vivre après... : Elle ne peut finir la phrase, rien que d'y penser la révolte, c'était ma façon de la traduire.

Eructer : d'accord avec toi.

Se bandèrent et palpitaient... : Si j'ai employé le passé simple pour le verbe bander, c'est que l'action n'arrive qu'une fois, contrairement à la palpitation qui elle, dure dans le temps.

Pour le reste je prends note, et encore une fois merci.

gangstacop a écrit:

Elle en paie le prix...

J'ai bien compris le principe. Ce que je n'ai pas compris, c'est QUEL prix ?

gangstacop a écrit:

histoire trop rapide : en fait c'est une question de choix qui peut ne pas plaire, mais je ne vois pas l'intérêt de s'éterniser sur le père...

D'une part, ce n'est pas comme ça qu'agit un père 'normal'. Donc un peu d'explication ne serait pas superflu.
D'autre part, je n'ai pas compris à la première lecture s'il y avait un basculement (avant il la battait, là il la viole), ou si ça avait toujours été comme ça. Je crois avoir compris ensuite qu'il y avait un basculement, mais pourquoi là...?

gangstacop a écrit:

Si tu as remarqué, après sa rencontre avec l'homme , elle ne s'étonne plus de rien. Elle passe devant son père en sachant déjà qu'il ne pourra pas bouger...

Non, je n'ai pas remarqué. A ce moment on ne sait pas trop dans quel état elle est mais à part ça...
Cependant, ce n'est pas elle la narratrice. Même si elle n'est pas étonnée, le narrateur devrait.
Enfin pour le père non plus, je n'avais pas compris qu'il ne pouvait pas bouger.
Tout ça me confirme que l'histoire est trop rapide : certaines choses devraient peut-être être plus explicitées.

gangstacop a écrit:

Elle ne peut finir la phrase, rien que d'y penser la révolte

Je croyais que c'était lui qui parlait. Encore une fois, il faudrait expliciter. Trois petits points, c'est pratique, mais ça ne fait pas tout.

gangstacop a écrit:

Se bandèrent et palpitaient... : Si j'ai employé le passé simple pour le verbe bander, c'est que l'action n'arrive qu'une fois, contrairement à la palpitation qui elle, dure dans le temps.

Elle dure dans le temps, mais à partir de quand ?
Si c'est depuis que les muscles sont bandés, l'imparfait n'est pas correct.
Si c'est depuis avant, c'est la place du verbe dans la phrase qui n'est pas correcte.

gangstacop a écrit:

et encore une fois merci.

De rien.
En espérant t'aider à améliorer ton écriture !

Je rattrape peu à peu mes lectures sur le manoir et pour ce qui est des nouvelles, ça tombe sur toi, gangsta !
Alors, pour ce qui est de la forme, je suis asez d'accord avec TiCi sur le fait qu'il manque qques precisions et que tout se passe un peu vite à mon gout. Certaines choses meriteraient d'etre mieux expliquées et traitées avec un peu plus de psychologie, plus proche des personnages...
Quant à la fin, je n'ai pas vraiment compris non plus, il faudrait essayer de rendre cette conclusion un peu plus claire.

Sinon, je dois bien avouer que cette histoire m'a laissé un gout un peu nauséeux dans la bouche. Il y a de bonnes idées (notamment cette creature "magique" qui aide Sarah avant de la damner, si j'ai bien compris), mais j'ai eu un peu de mal à rentrer dedans, quand meme. Ceci dit, il y a de belles tournures et qques passages très bien ecrits, qui laissent augurer de bonnes choses pour le futur, si tu continues dans cette voie Gangsta.
Bonne continuation donc, et au plaisir de te relire !

Salut Tak!

Hé bien content que ton rattrapage passe par moi et merci pour toutes ces remarques.

Salut Gangsta, pas grandchose à rajouter aux critiques qu'on émis Tak et TiCi. Une fin un peu rapide et un manque d'explications m'ont un peu plombé la lecture. Par contre, sur le deroulé, je suis conquis par ton style fluide et ta manière originale de traiter l'histoire. Ton écriture est très évocatrice et en peu de mots, tu arrives poser une ambiance et des personnages. Tout comme Tak, des passages m'ont revulsé (la description de Sarah, le viol par le père...) et je ne peux t'encourager à continuer à travailler tes textes !

Beurk ! Ce qui veut dire que le texte provoque le malaise par le thème traité. Autrement, je n'ai pas grand chose à rajouter aux précédentes remarques quoique j'aime bien la fin (enfin aimer est une façon de parler hein, pauvre gamine), le prix à payer que je comprends comme une répétition du viol pour l'éternité et plus d'espoir d'être sauvée. En retravaillant le tout, ça pourrait être pas mal du tout.