Concours 7 (musée) : Autour de nous la bd

Merci mon brave Tak. Contente que ça t'aie plu. En fait, c'est le vieillard qui depuis le début tient les cordes, c'est lui dont on lit les pensées en italiques, mais on n'apprend son identité qu'à la fin. Peut-être que je ne l'ai pas assez utilisé.

Citation :

J'ai relevé juste une petite coquille de rien du tout, à la page 3 : Ils y courent et tente de se faire un passage...> au pluriel, Dame Catherine !

Citation :

Les references au monde de la bd sont très sympa, meme pour un néophyte comme moi et finalement, meme si tu respectes le sujet à la lettre, je trouve l'angle choisi très bien vu et plutot original.

C'est ce que je me suis dit aussi.

Catherine Robert a écrit:

Merci mon brave Tak. Contente que ça t'aie plu. En fait, c'est le vieillard qui depuis le début tient les cordes, c'est lui dont on lit les pensées en italiques, mais on n'apprend son identité qu'à la fin.

Bien sûr, ça je l'avais bien compris, c'est pour ça que je disais que finalement ça ne change pas grand chose. Je ne sais pas si ça aurait vraiment changé qqchose que tu l'utilises plus ou non... je crois qu'en fait c'etait juste une remarque pour faire mon chieur

Bin t'as réussi, corvée pluches, non mais, j'vais vous apprendre moi à obéir et ne pas faire vos malins bandes de larves atrophiées.

vous aller supplier
=> vous allez

la tension se fait plus vive. Le chariot que pousse Horace se fait plus lourd.
=> Répétition

C'est vrai que le silence est pesant, un véritable trou noir menaçant de les engloutir pour les recracher la raison effilochée comme une corde de violon trop utilisée.
=> pas très fluide à la lecture

Bien qu'inquiétantes, elles ne font rien, juste déambuler de long en large.
=> l'infinitif me semble ne pas bien passer là

Parmi les dessinateurs morts, et pourtant là,
=> Ce sont plutôt des entités, à ce niveau là.

Elles sont floues, entre réel et irréel, impalpables comme le souvenir d'un flirt d'été ou le vol d'un insecte sous les frondaisons
leur compte en banque ressemble à un bol de riz pour un asiatique, mais sans le riz dedans
=> des images étonnantes, mais pas forcément opportunes

Chacun leur tour, ils subissent l'agression, chacun leur tour, ils font connaissance du mal ultime.
Leur calvaire dure des heures, mais les créatures leur laissent des moments de répit, ne leur permettent pas de se réfugier dans la démence.
=> désordonné, et confus.

C'est une idée originale, la progression de l'intrigue est bien rendue. Sauf à la fin, malheureusement, ou tout devient du pur délire (dans le mauvais sens du terme), sans queue ni tête, ni autre explication que la magie noire.
Dommage.
A moins que je n'ai pas tout compris ?

Merci Tici de ton comm.
Tu relèves la qualité de mes images. En fait, j'ai essayé de travailler les images-métaphores puisque souvent on m'a reproché de ne pas le faire, mais j'avoue que je suis maladroite à ce niveau (faut que je progresse).
Tu relèves aussi la fin et tu n'es pas le seul, faut croire qu'elle est pas top alors. Mais c'est vrai que la fin n'a pas été facile à mettre en place.
Pffff !!! Je me demande quand j'arriverai à pondre un texte solide de bout en bout.

Il me semble pourtant que tu sais bien y faire dans tes poésies.
Maintenant, il y a une chose que je commence à comprendre et qui s'applique à tous ici, donc toi aussi : fais ton propre style, celui dans lequel tu es à l'aise. Si ton style ne fait pas appel aux images et métaphores, pourquoi te forcer ?
Tu y viendras naturellement si c'est ce vers quoi tu dois évoluer. Mais cela devrait venir tout seul.
Je crois que reprocher à un auteur de ne pas utiliser tel effet de style, c'est renier son authenticité, le mésestimer, vouloir en faire quelqu'un d'autre.
Mes termes sont un peu fumeux, je le réalise. Mais j'espère que tu comprends ce que je veux dire.
A + et bon courage pour le concours.

Citation :

Il me semble pourtant que tu sais bien y faire dans tes poésies.

Oui, c'est assez étonnant, j'y arrive dans mes poèmes (même si je ne suis pas la plus métaphorique qui soit) et pour mes nouvelles, je dois me forcer et du coup, c'est artificiel.

Citation :

Maintenant, il y a une chose que je commence à comprendre et qui s'applique à tous ici, donc toi aussi : fais ton propre style, celui dans lequel tu es à l'aise. Si ton style ne fait pas appel aux images et métaphores, pourquoi te forcer ?
Tu y viendras naturellement si c'est ce vers quoi tu dois évoluer. Mais cela devrait venir tout seul.
Je crois que reprocher à un auteur de ne pas utiliser tel effet de style, c'est renier son authenticité, le mésestimer, vouloir en faire quelqu'un d'autre.

Si je me force, ce n'est pas seulement parce que d'autres m'ont dit que ça manquait à mes textes, mais aussi parce que moi-même, j'ai toujours trouvé que le plus gros défaut de mes textes, c'était un manque de... force je dirais, de vie, peut-être.
J'ai un français correct, mes phrases sont en général bien construites, je foissonne d'idées (même si mes chutes ne sont pas toujours top), mais il manque quelque chose à mes textes.
Finalement, je préfèrerais avoir un français plus médiocre mais pondre des trucs vivants qui tiennent le lecteur en haleine. J'ai l'impression que j'aurais plus facile à m'améliorer.
Parce que savoir qu'il y a faiblesse n'est, en soi, pas trop grave, mais se rendre compte sur la longueur que jamais vous n'arriverez au talent de certains, c'est difficile à digérer. Ca ne m'empêche pas d'écrire, mais, par moment, c'est déprimant.

Catherine Robert a écrit:

Parce que savoir qu'il y a faiblesse n'est, en soi, pas trop grave, mais se rendre compte sur la longueur que jamais vous n'arriverez au talent de certains, c'est difficile à digérer. Ca ne m'empêche pas d'écrire, mais, par moment, c'est déprimant.

Tu n'as pas du tout saisir de mon post, puisque tu recommences à te comparer à d'autres.
Oui, on ne sera pas tous des Hugo, des Proust, des Werber, ou qui que ce soit que l'on idolâtre. On n'est pas à ce niveau là. On est simplement différent. Mais cela n'empêche pas d'écrire des textes d'une bonne qualité technique, et qui plaisent.
Alors inutile de se désespérer de ne pas figurer au milieu des étoiles.
L'important, c'est que l'on puisse quand même profiter de ta lueur.

Non, je n'ai pas fumé.

C'est quand même difficile de ne pas se comparer. Surtout quand on n'est jamais satisfait de ce que l'on produit. On ne se refait pas.
Mais j'ai très bien compris ce que tu voulais dire et je suis tout à fait d'accord. Mais comme on dit souvent, plus facile à dire qu'à faire.

J'ai pas trop aimé.

C'est bien écrit (même si c'est pas ta meilleure plume), et les références sont sympa la plupart du temps. Mais j'ai pas accroché à l'histoire, la mise en place ne m'a pas semblé géniale, je ne me suis pas attaché aux persos, et la fin m'a définitivement sorti du truc.

Mais je t'aime bien quand même.

Citation :

Mais je t'aime bien quand même.

Terminé comme ça, je ne peux même pas t'en vouloir.
Merci pour le comm.

Idem pour toi Catherine, j'ai édité ma critique à rallonge à la place de l'autre...

J'ai lu l'édition de ton comm.
Que dire si ce n'est que j'ai l'impression de stagner, de ne pas avancer, de ne pas progresser. Ce n'est pas une déception due aux résultats du concours parce que je ne m'attendais pas à autre chose. Non, c'est plus profond (et ce n'est pas d'aujourd'hui mais de quelques jours), une remise en question de ma capacité à écrire, de mon aptitude à offrir aux lecteurs un bon moment, de mon identité en tant qu'écrivain et de l'intérêt de continuer.
Je laisse la plume pour quelques temps.
Par contre, je ne laisse pas le forum, je reste pour vous lire et vous envahir de mes mess pas toujours utiles