Pandore

Salut à tous ! ça faisais longtemps que je n'étais plus retourné au manoir, et en jetant un ptit coup d'œil ce matin, ça m'a donné l'envie de terminer une nouvelle...
Elle fait 5 pages, modestement. Je l'ai relue mais vite fait, donc je m'attends à ce que vous repériez des fautes... C'est pas très attrayant comme info, c'est pour ça que mes récits sont toujours recommandés aux lecteurs courageux lol





Pandore (Clique droit + Enregistrer la cible du lien sous...)

Ça faisait longtemps que je n'avais plus lu une histoire sur le forum. Ça fait un peu drôle d'essayer de refaire une critique.
Ce récit souffre de nombreux défauts. Une écriture scolaire un peu comme on parle, une syntaxe approximative et une conjugaison maladroite dans son emploi. Mais malgré cela, l'histoire a un certain charme et on la lit avec un certain plaisir. La fin laisse sur sa faim par contre et je ne saurais pas trop expliquer pourquoi.

Voilà, une critique pas très claire, mais ça fait longtemps.

C'est toujours ça ! Merci, Catherine.

L'écriture scolaire, je risque de ne pas la lâcher avant d'avoir quitté moi-même l'école ! Par contre je n'ai aucune excuse pour la syntaxe et la conjugaison... Si, peut-être pour la syntaxe, parce que j'ai essayé de la transformer "selon l'histoire" : j'ai essayé de faire en sorte que l'on ne sache pas si tout se passe en réalité ou en rêve, du début jusqu'après la fin de l'histoire (d'où peut-être la fin trop rapide, car faite avec un "faux dénouement"...)

L'impression de rêve est là, on a l'impression que tu racontes un rêve, donc si c'était voulu, ce côté là est réussi.

Cette nouvelle-là aussi, je l’avais lue y a longtemps sans jamais poster de commentaire…

Déjà, une question : « Sillencial-les-Vaures »… Est-ce que ça serait pas un vilain jeu de mots de « Silence y a les morts » ? xD

« et puis à un moment me voilà là, devant le curieux village, en plein centre de la route en terre. À ce moment-là, pourtant, j’étais tranquille, et je ne voyais rien d’étrange aux évènements… »
=> deux fois « moment » en deux lignes. D’ailleurs, le premier emploi est pas tip top. « Et soudain, je me suis retrouvé là, devant ce curieux village… »

« Depuis son balcon, une vieille dame s’arrêta de coudre pour me contempler. »
=> pourquoi pas simplement « me regarder » ? Parce que bon, une personne qui en contemple une autre… Faut vraiment qu’elle soit éblouissante !

« Mais bien que l’on ait parlé jusqu’au soir, il me serait incapable de dire de quoi nous parlions. »
=> « que l’on ait » : ici tu emploies le subjonctif passé alors que dans le premier paragraphe tu utilises (et bien, en plus ! Joie !) le subjonctif imparfait. Le subjonctif passé va avec le subjonctif présent, tandis que le subjonctif imparfait va avec le subjonctif plus-que-parfait (c’est pas pour rien qu’ils sont l’un à côté de l’autre dans le Bescherelle : y a la forme simple et sa forme composée). Donc, logiquement, ici tu dois utiliser du subjonctif plus-que-parfait (« que l’on eût parlé », donc).
=> « il me serait incapable de dire » : on dirait que tu as mixé deux expressions, « il me serait impossible de » et « je serais incapable de » ! J’opterais pour la deuxième.
=> « de quoi nous parlions » : « de quoi nous avions parlé »

« Tantôt argentée, tantôt dorée, elle était le point où allaient tous les regards. »
=> « où convergeaient tous les regards »

« Benedictat-le-Bon, notre image à tous, reçu ce cadeau des Cieux qui se trouve aujourd’hui devant moi. »
=> même si « se trouve » est au singulier, on a un peu l’impression que la subordonnée se rattache aux « Cieux »… Suffit d’inverser « ce cadeau » et « des Cieux » : « Benedictat le Bon, notre image à tous, reçut des Cieux ce cadeau qui se trouve aujourd’hui devant moi. »

« et les enferma dans la mystique boite que voici. »
=> Je suis pas sûre que « mystique » soit le mot à employer… D’autant que, même si on peut, c’est pas le genre à être dit à l’oral, en l’occurrence.

« et rentrant à Sillencial-les-Vaures, il annonça, mourant des efforts qu’il avait fourni, au peuple qu’était nos ancêtre que la souffrance avait été vaincue, que la mort était désormais cloîtrée, et que la peine étouffait dans un enfer dont elle ne percevait pas encore l’ampleur. »
=> employé comme tu l’as fait, « mourant » est un participe passé, donc ça veut dire qu’il meurt avant d’annoncer quoi que ce soit ! Si tu veux dire « mourant » au sens de nom commun, tu dois formuler autrement. En plus de ça, « mourant des efforts qu’il avait fourni » casse complètement la proposition « il annonça au peuple ». Vaudrait mieux que tu places cette info avant de le faire parler.
=> « au peuple qu’était nos ancêtre » : « au peuple qu’étaient nos ancêtres »

« car pendant un instant, seule l’eau de la fontaine coulant, et le feu des bois crépitant furent entendu. »
=> la virgule entre « l’eau de la fontaine coulant » (d’ailleurs il faudrait placer « coulant » derrière « eau ») et « et le feu de (et non des) bois crépitant » est de trop.

« ce qui n’aurait pas plu à la femme que j’épousais 2 ans plus tôt… »
=> « que j’avais épousée deux ans plus tôt »

À la fin de la page 2 et au début de la troisième (mais à d’autres moments du texte), tu es inexplicablement passé au passé composé avant de revenir au passé simple. D’une manière générale, la concordance des temps est à revoir.

« Ensuite, j’ai laissé sécher mes plaies, puis je suis laissé m’allonger sur les sièges arrière, cherchant à tout prix le repos… »
=> « puis je me suis allongé sur les sièges arrières »


Sur l’ensemble du texte :
− je vais répéter jusqu’à ce que tu le fasses : justifie le teeexte !
− toujours de gros problèmes de conjugaison, surtout au niveau du passé simple.



Ce texte-là est moins maladroit que Color Power, c’est un bon point. Mais y a toujours beaucoup de phrases qu’il faudrait modifier pour que la narration soit au top.
Sur l’histoire en elle-même, au final j’ai pas compris si le rêve était bien un rêve (et donc c’est la voiture qui a esquinté le mec) ou si c’était un cauchemar devenu réalité. Se battre pour trois fois rien, ça se fait depuis des milliers d’années, mais là c’était bien sauvage quand même. Est-ce que ça annonce des horreurs pires que celles qu’on a déjà commises ?
Ah, et aussi, que le gars puisse se déplacer sans trop de problèmes avec trois blessures de ce type-là, ça me paraît un peu gros, même si tu insistes sur le fait qu’il souffre, tout ça.

Oui, j'ai réfléchis qu'après coup aux coups (justement ^^) qu'il avait reçu et le fait qu'il marchait encore... J'ai essayé de masquer l'incohérence en montrant le plein de souffrance, mais c'est tout ce que je me suis senti capable de faire.
"Sillencial-les-Vaures" c'était au début de mes idées, lorsque j'imaginais encore une fin plus apocalyptique avec des hommes qui se mangent entre eux et tout un tralala. J'ai pensé donc au mot "carnivore", même si je ne sais pas s'il fallait l'employer à ce moment-là, et ça a donné le mot "Vaures" à la fin. Et le "Silence", en effet, également, je trouvais que ça donnait un nom sympatoche... En fait c'est un ptit cheminement de pensée arrêté en plein milieu pour trouver un nom de village ^^ Rien de vraiment concret à chercher...

Je suis toujours maladroit avec mes temps. Je le confirme car j'hésite souvent entre 3 formes différentes pour en placer une au pif au final... Je vais me prendre un Bescherelle, peut-être que ça se passera mieux ensuite. En attendant j'écris au présent (oui, on peut prendre ça pour de la triche ^^).
Pour la fin de l'histoire, cela m'a plut de tout laisser dans l'incompréhensible, une hypothèse pouvant être autant plausible que l'autre. Etant donné ce que je pense du fantastique, je me disais que c'était naturel de pouvoir laisser le lecteur sur ces deux possibilités. L'essentiel à retenir étant les histoire que l'on a cru voir : un village passant du blanc au noir à cause d'une boite qui s'est brisée, ou le mythe de Pandore revisité par Time2' ^^. Si on va plus loin, je signalais que la notion de réel n'a pas vraiment d'importance, après mon histoire sur Pandore ^^. Mais je suis d'accord qu'il fallait "justifier" tout cela beaucoup plus !! Merci en tout cas pour tes commentaires, Miss Witch. C'est sympa de prendre le temps de me lire de temps en temps ! A bientôt

Moi j'aime bien, l'ensemble se lit bien, et le texte est divertissant, le thème du prophète de mauvaise augure qui amène le pêché dans une petite communauté angélique est bien utilisé. Effectivement la fin est peut-être un peu abrupte, mais on peut se demander ce qui va se passer ensuite, si ce n'était qu'un rêve ou si le monde lui même va changer. Ce qui manque peut-être c'est un élément de comparaison, le monde du narrateur est-il angélique lui aussi ? Ou bien si c'est de notre monde qu'il s'agit, le fait que la boite soit brisée va-t-il y apporter encore plus de misère et de désolation ?

Voila en tout cas une histoire qui se suffit à elle même mais qui pourrait aussi facilement être intègrée dans un récit bien plus grand...

J'ai tendance à synthétiser un max' dans mes nouvelles, c'est cela qui m'empêche souvent de pouvoir écrire des romans entiers. Ici, par exemple, j'ai pensé que la simple idée de l'autoroute et de la voiture sans autre indication aurait signalé que c'est dans le monde réel que l'on se trouve.
Ensuite quant aux répercutions dans le monde réel, j'ai pensé qu'il ne devait rien arriver. Le narrateur a fait un cauchemar, il y a une leçon dans ce cauchemar, mais voilà tout. Cela peut parraitre simpliste comme solution, mais c'est comme ça que je voyais mon récit : une petite fable inavouée ^^.

Cela me fait plaisir que l'on aie lu à nouveau mes nouvelles. En ce moment je ne produit plus rien, et cela m'incite à reprendre le travail ! Merci une deuxième fois, Pikachu !