Bon d'accord ce n'est pas vraiment de la poèsie mais je me posait la question suivante :
A quoi est égal un poème en vers libre non rimé ?
Et devant l'évidence de la réponse je me suis dit un texte.
Bon peu importe après tout ce qui compte pour moi c'est le potentiel poètique, de belles images donc, des phrases évocatrices et un certain travail sur le style.
Enfin à vous de juger.
Note à la base je voulais le traduire aussi en allemand mais bon, flemme et puis par rapport à mon précédent "poème" que j'avais écrit d'abord en anglais, celui ci a été composé direct en français, donc mes condoléances les plus sincères pour la langue de Goete mais petit allemands, europe obligeant il va falloir vous mettre au français, que dis-je, je serais président dictateur général Européen et ça ne ferai pas de pli, français pour tous enfin voila le texte.
Kaddath
Au coeur de Kaddath la titanesque
Cité perdue des montagnes hallucinées du Pôle Nord
Au milieu des Shoggoth errants gardiens de l'immémorielle forteresse
Palais où règnèrent en des temps que l'homme ne connut pas
les Grands Anciens
Il est resté un être en cette solitude glacée
Depuis cent mille ans il vit
Sa tâche confiée par les Anciens est simple
De l'histoire humaine le narrateur il est
servi par des créatures aux allures de pterodactyles, grasses comme des autruches et ne pouvant voler
L'alilmentant constament en papier et en nourriture
Il n'a jamais bougé de son siège contant inlassablement depuis les balbutiements de l'humanité
les premières paroles des singes fraichement descendus des arbres
Jusqu'à notre ère atomique et plus loin encore
Au coeur de la cité qui ne peut être trouvée s'il ne le désire
L'être a déjà rempli une incommensurable bibliothèque
Des chroniques de l'humanité
Continuellement il écoute, les vents lui ramenant le moindre bruissement de feuille
Le moindre pas d'insecte, la moindre parole humaine
Continuellement il scrute de son esprit les âmes mêmes de ceux qu'il a la charge de surveiller
Les âmes étant toutes liées dans l'intangible, toutes connectées en de longues chaines enchevêtrées que sa conscience balaye
A la recherche d'images, de concepts nouveaux qu'il consigne alors
De sa longue calame effilée, parcourant les parchemins que ses créatures relient en tomes
Et rangeront dans sa bibliothèque
Bibliothèque du genre humain, de ses espoirs, de ses échecs
Inlassablement il attend la fin
La fin de l'expérience humaine voulue par ses maîtres.