LE MANOIR DU FANTASTIQUE
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 JESUS REVIENT - par Julien Dezecot

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thomas desmond
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thomas desmond


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MessageSujet: JESUS REVIENT - par Julien Dezecot   JESUS REVIENT - par Julien Dezecot EmptyLun 7 Fév 2005 - 10:44

Voici une nouvelle écrite par mon cousin !! J'espère q'il viendra rapidement nous rejoindre sur ce site...


Jésus revient !

- Allez Dany on se bouge, on soulève cette putain de bagnole et on la place au milieu de la voie, plus vite que ça !
- Crève les pneus de cet enculé Dany ! Lacère-les ! Mets-y tout ton cœur. Dépêche-toi quand même, il ne faudrait pas que les flics débarquent.
C’est alors qu’un énorme BANG retentit. Une onde de son tonitruante vibra dans tout le quartier. Longtemps après, madame martinez, la veuve du 72 de la rue Bretonneau aurait la conviction que cet incident n’était autre qu’un séisme d’une intensité inégalée. Les policiers auraient beau lui expliquer, il n’y aurait rien à faire… Elle était têtue comme une bourrique.
Le vent de l’Ouest couvrait les paroles vulgaires des deux voyous. La rue Bretonneau, jonchée de maisons de propriétaires friqués, était si sombre qu’on se serrait cru dans un cercueil. Un unique lampadaire tamisait cette chambre mortuaire. Ni lune, ni étoiles n’étaient visibles. Seules les ombres des deux bandits glissaient le long du mur adjacent à la voiture garée dans la rue. Après avoir forcé la portière arrière gauche, ils pénétrèrent d’un trait dans l’automobile.
- Eh Jo, t’as vu, y’a la photo d’un type dans la bagnole. Il me dit quelque chose…
- Fais voir cette image. On dirait Jésus ! s’exclama-il, interloqué.
- Christ ? Depuis quand t’es intime avec le bon Dieu…, se moqua Jo.
Jo avait un des ses rires dégueulasse qu’il est impossible d’imiter. Ses traits étaient tirés à tel point qu’on croyait en permanence qu’il avait passé une nuit blanche. La drogue avait sculpté son visage. La gueule ouverte d’une bête féroce croisée avec une fouine. En somme, il ressemblait à un ange déchu. Depuis toujours, il avait été un p’tit délinquant de quartier. De vol à la tire en casses de bagnoles, un parcours classique. Toute sa jeunesse mal rasée n’était qu’une mosaïque d’arnaques. Sa filiation militaire lui avait donné cet instinct du commandement, cette intonation pour l’ordre. A 35 ans, il était devenu un vrai p’tit chef.
- Oui, le Christ pardi, t’en connais d’autres qui se prénomment Jésus toi ?
- C’est la première fois que j’vois une image de ce genre dans une caisse. C’est très étrange non ? Son regard est si perçant, on dirait celui de la Joconde. Quelque soit l’endroit où je suis, il me regarde. Il me viole, bordel c’est flippant !
- Arrête de délirer Dany, fait une cure de desintox, faut qu’on en finisse avec cette caisse.
Pour mettre fin à l’obsession de Dany, Jo saisit l’icône des mains et la plia en deux violemment, avant de l’enfiler dans sa poche de jean graisseuse.
- Regarde Jo, t’as vu ce sac à dos était planqué sous le siège avant. J’l’ai fouillé sous toutes les coutures. Pas un sous, niet. Aucune trace de cabanis. Que des sapes de sports style années 20. Et merde…
Lorsqu’ils ne trouvaient rien dans une voiture, ces deux là prenaient un malin plaisir à la briser, soit les pneus, soit la carrosserie… Un genre de vengeance signée. Dany était passé expert en destruction. Une fonction qu’il honorait.
- Aide-moi à pousser cette bagnole Dany. Pousse aussi fort que t’es bête, héla Jo.
- T’es gentil mais j’fais ce que j’peux. C’est un gros bébé, ça ne se déplace pas comme ça...
Après avoir déchiré le sac, Dany égrena avec force les fringues sur l’asphalte. Deux raquettes de badminton dans leur étuis, un short de bain bariolé, un bas de jogging bleu nuit, un duvet bigarré, une boîte d’allumette familiale et une bouteille de Badoit aux trois quarts vides, recouvraient le tarmacadam encore humide. Le Renault espace gris métallisé trônait en biais au milieu de la route, portière droite entrouverte. Un tableau inattendu !
Dany était un artiste à sa façon. Il aimait faire de ses vols des oeuvres d’Art. Chacun de ses gestes était pensé. Il aimait se voir en artiste, c’était un rêveur. Tout le contraire de Jo en somme.
- N’oublie pas de prendre des clichés de notre oeuvre Jo, une fois brûlée y’aura plus rien, alors mieux vaut se la garder en mémoire !
- Si ça peut te faire plaisir…, grogna Jo qui connaissait le penchant de Dany pour la collection de photos. Il avait abandonné de le dissuader bien qu’il trouvait stupide son côté collectionneur. Dany était une tête de mule… Il se fichait de l’avais de Jo.
Un quart d’heure s’était écoulé. Aucune voiture n’était passée dans la rue depuis que les deux boyaux droits avaient été lacérés par Dany. Jo savait qu’il ne fallait pas perdre une seconde et décamper avant de se faire épingler par les poulets.
Dany eut envie d’incendier la bagnole pour les empreintes. En fait, c’était un prétexte. Sa soif de sensations fortes l’avait reprit. Il désirait s’imbiber des flammes autant que du whisky qu’il avait ingurgité à grandes lampées deux heures plus tôt.
Malheureusement pour lui, la sirène des policiers vint briser ses pensées pyromanes.
- On fout le camp, ordonna Jo.
Telles des flèches lancées à toute berzingue, ils disparurent à la vitesse de la lumière. Une vraie tornade s’ensuivit.
Quand l’adjudant Jouvenceau sortit de sa camionnette pour constater le carnage, la 206 rouge des deux compères était déjà loin sur les quais de la Loire, en direction de Langeais.
Le compteur flirtait avec les 150 km/h. Jo aurait préféré se tuer que de retourner au gnouf. « Plutôt crever », pensa-t-il. Elancé, la moustache frétillante, l’adjudant jouvenceau était en pleine force de l’âge. La quarantaine bien tassée, il avait une ossature impressionnante. Carrure qui faisait de lui un homme respecté par ses pairs pour sa bravoure et son honnêteté.
L’inspection de la voiture et des alentours ne servit à rien. Aucun indice en vue. « Un vol avec dégradation, rien de plus », constata l’adjudant.
Madame Martinez était déjà sortie sur le pas de sa porte. Elle était de ses femmes esseulées qui s’enivrent de la vie d’autrui, la sienne étant si insipide. En sueur, elle tremblotait, vent en proue. Elle adorait jouer ce rôle de flippée comme elle l’avait si bien fait un quart d’heure plus tôt au téléphone, lorsqu’elle avait alertée la patrouille. Parée d’un manteau marron désuet trop court, on pouvait entrevoir sa chemise de nuit répugnante. Comme si elle avait été rongée par une colonie de rats affamée.
- Je crois qu’ils étaient trois, balbutia la vielle dame. J’ai entendu un bruit horrible, j’ai vu leurs silhouettes à travers ma fenêtre. J’ai pris peur. Que s’est-il passé exactement ? S’enquit la veuve, aussi curieuse qu’une vieille chouette.
- Des voyous ont dégradé un véhicule m’dame. A priori, personne n’est blessé. Ne vous inquiétez pas. Recouchez-vous. Merci de nous avoir alerté. Bonne nuit m’dame. Nous vous tiendrons au courant dès que nous aurons de plus amples informations.
L’adjudant avait visiblement l’habitude d’éconduire poliment les témoins trop curieux.
Vexée d’avoir été si peu rencardée, l’aïeule assura à l’adjudant qu’elle ne téléphonerait plus jamais à la police. Elle n’avait rien dans la caboche. La lecture hebdomadaire de magazines people lui avait attaqué le cortex cérébral. Elle n’était plus que l’ombre d’elle-même. Elle mourrait un an plus tard d’une attaque cardiaque. Pas à cause de voyous, simplement en regardant la télévision. Mais cela, elle l’ignorait !
L’adjudant constata les faits. Il inscrivit des mots clés sur un bout de papier, prélude au traditionnel rapport sur ordinateur. « 00h06. Mercredi 05 janvier 2005. Affaires répandues sur le sol, véhicule immatriculé 2227TJ37, gris métal, au milieu de la route. Pneus latéraux droits crevés. Rue bretonneau. Aucun témoin oculaire. M’dame Martinez a entendu un bruit horrible». Le tour du quartier, autant que le questionnement des voisins, ne donna lieu à aucune arrestation bien entendu, mais cela l’adjudant l’ignorait aussi. Il avait envisagé un instant que des jeunes du quartier, ivres de surcroît, aient pu s’amuser en déglinguant cette caisse. Cette thèse ne tenu pas longtemps.
Sur ces entrefaites, son équipier l’adjudant Gaboreau, avait appelé le propriétaire du Renault Espace susnommé. Si ce dernier ne se manifestait pas dans le quart d’heure, alors l’automobile irait passer des vacances à la fourrière. Ainsi était la procédure qu’aucun gendarme n’aurait envisagé contester. Surtout pas cette cette jeune officier, fraîchement recrutée qui faisait du gringue à l’adjudant Jouvenceau. Il faut dire que ses atouts étaient loin d’être négligeables. Une vivacité d’esprit, un corps d’athlète : 1,75m, 55 Kg, 90 b, yeux bleus persans, des fesses rebondies... autant de points forts qui troublaient son collègue masculin.

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MessageSujet: Re: JESUS REVIENT - par Julien Dezecot   JESUS REVIENT - par Julien Dezecot EmptyLun 7 Fév 2005 - 10:45

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Revenons à notre affaire lugubre et à cette voiture dont le néman n’a pas été forcé. Fait important qui étonna la jeune Gaboreau, se demandant l’intérêt de pénétrer dans une voiture, de la dégrader si ce n’était pas pour la voler.
- A quoi ça rime cette histoire ? Y’a-t-il un sens à tout cela ?
- Peut-être ont-ils été surpris ou cherchaient-ils simplement à s’amuser. Parfois y’a pas de mobile, glapit Jouvenceau.
Au même instant, les propriétaires du véhicule arrivèrent en grande pompe. La peur que l’espace soit envoyé à la fourrière les avait fait sauter du lit. « ça risque de nous coûter bonbon si on se bouge pas rapidement le popotin », s’était écrié Pascal transi. Après avoir raccroché le combiné du téléphone, ce dernier se tourna vers sa femme, flanquée d’une grenouillère rouge à pois blancs, un modèle d’avant-guerre introuvable même en brocante. Il faut dire que se faire jeter du pieu par les flics n’est pas ce que l’on connaisse de plus agréable en ce bas monde. Surtout pour apprendre que les pneus de sa voiture ont été percés. Que son Espace est actuellement au milieu de la voie au niveau du 72 rue Bretonneau à Saint-Cyr-sur-Loire, à vingt bonnes minutes de chez soi. Et enfin que les affaires du sac à dos de son fils qui avait la responsabilité de l’auto ont été disséminées dans cette même rue. Pour sa mère -« mam » comme il avait l’habitude de l’appeler- ce coup de fil fit l’effet d’un coup de poignard dans le ventre.
« S’il lui est arrivé quelque chose ! S’il a été enlevé, ou pis encore tué ! » Injoignable, le fiston était en train d’écluser des gueuses entre amis au « Seven », l’un des bars branchés de la place Plum’ à Tours, quartier populaire de la cité, sans imaginer une seconde l’angoisse parentale. C’est ainsi que sur tout le trajet, Pascal et mam avaient spéculé autour des scenarii les plus tragiques. Durant ce trajet express, ils n’avaient même pas allumé la radio. Le stress prenait trop de place.
Une fois sur les lieux, l’adjudant leur demanda de déplacer le véhicule encombrant. Ainsi, ils débloquèrent le volant puis démarrèrent l’engin afin de le garer sur le trottoir. Histoire de libérer la voie.
Pendant ce temps, Jo et Dany filaient à tombeau ouvert sur Langeais, toujours sur les quais de Loire. Bientôt, ils arriveraient à bon port pour passer la nuit chez leur ami Sam. Il s’assailleraient dans le canapé du salon et dégusteraient une bonne bière Du moins, c’est ce leurs pensées imaginaient. Jo rompit cette évasion en tirant subrepticement de sa poche la photo du Christ.
- Putain Jo, T’entends cette voix. Elle vient de ta poche de jean. La voix dit être le messie !
- Tu blagues ou quoi Dany. Depuis quand tu veux qu’une photo se mette à parler.
- J’en sais rien moi. Tu l’entends ?
- Tu pètes les plombs Dany. C’est de pire en pire. Le whisky de Sam devrait te soigner.
Dany hocha la tête en grognant. Jo écarquilla les yeux.
- Il t’a parlé ?
- Oui. J’suis sur le cul Dany. T’avais raison Bordel. C’est fou ce machin, ça donne la chair de poule.
- Maintenant qu’il te parle, je ne l’entends plus. Qu’est ce qu’il te raconte ?
- Il veut qu’on se dénonce à la police et qu’on présente nos excuses aux propriétaires du Renault Espace au plus vite. Il dit qu’il est prêt à nous pardonner notre acte. Il veut également qu’on arrête de dire des gros mots.
- Ma mère m’avait bien dit que Dieu existait, soupirait Dany comme envoûté.
- Fermes la Dany. Arrête tes âneries.
- Tu te fourres le doigt dans l’œil Jésus. Si tu crois qu’on va avoir peur d’une simple image alors… Prouve nous ton identité. Qui nous dit que tu n’es pas une voix enregistrée sur un magnétophone bas de gamme. Jo avait vomi ses mots avec une force nouvelle, celle de la peur. Une goutte de sueur coulait sur sa tempe. Son maillot était trempé. Sa gorge serrée.
A ces mots, la 206 couleur feu s’arrêta net. Les freins s’étaient enclenchés projettant la 206 au milieu de la voie, sans que ni Jo ni Dany n’aient pu y voir la moindre objection. Ils ne contrôlaient plus rien ; la situation devenait burlesque.
Dany essaya bien de s’évader mais il s’aperçut que les portières étaient verrouillées. La bagnole démarra derechef. Sans que ni Dany ni Jo ne puissent la maîtriser.
- Casse un carreau Dany, fais qu’elle que chose.
- J’ne peux pas Jo. Les vitres sont bloquées. T’as vu la photo, il se met à nous sourire maintenant, c’est le pompon ! Il se paye notre tête.
- Depuis quand on se laisse enmerder par une image Dany, dis le moi !
Dany restait coi, le regard hagard. Son cerveau était déconnecté. Pour lui, tout était clair. Il venait d’avoir une révélation, à l’image de Bernadette Soubirous à Lourdes. Il ne fallait pas lutter. Sa rédemption était en marche. Les lèvres de Dany se pétrifièrent, sourire en coin. Jo éructait, il était seul dans cette lutte. Il avait beau se débattre comme une bête en cage dans la voiture, hurler contre la religion, insulter Jésus et tutti quanti, rien n’y faisait. La 206 se dirigeait bon an mal an vers le commissariat de Saint-Cyr en respectant les limitations de vitesse, sous les heurts de Jo et le silence de Dany béatifié. Lorsqu’il voulut briser la vitre pour s’échapper de ce traquenard, Jo fut comme paralysé. Il ne contrôlait plus son corps. Jésus en avait pris possession. Du moins, c’est ce que Dany pensa.
Quand Louis, le conducteur du Renault espace, revint de sa soirée arrosée, il était loin de se douter tout ce qui s’était déroulé autour de la voiture. Les vapeurs d’alcool embrumaient ses pensées vagabondes. A 2h du matin quand il inséra les clés dans la serrure, tout lui parut normal. La voiture était garée à sa place. Louis la mit en marche. Quelle fut sa surprise après avoir fait quelques mètres de s’apercevoir qu’il roulait sur les jantes. Ahuri, il alla jeter un coup d’œil à ses roues. Il avait compris que ses pneus étaient crevés. « Et merde », héla-t-il. Il avait comprit que la portière arrière avait été forcée et que ses affaires avaient été volées. « ça m’apprendra à laisser un sac dans la bagnole », pensa-t-il résigné. Il savait qu’il n’y avait rien à faire. Seulement attendre le lendemain. Appeler ses parents lui parut inutile, d’autant que la batterie de son portable était déchargée. « Rien ne sert de les déranger cette nuit, ça ne changera rien. » Il n’avait plus qu’à se coucher. C’est ainsi qu’il se dirigea vers la maison de son compère de soirée, à moins de 500 mètres de là. L’alcool le fit rapidement tomber dans les bras de Morphée. Quant à ses parents, ils ne fermèrent pas l’œil de la nuit. Les cauchemars les hantèrent. Pour se rassurer, ils avaient alerté tous les gens de leur connaissance résidant à Saint-Cyr-sur-Loire. Mais cela, il l’ignorait.
A onze heures, Louis se réveilla et se décida enfin à appeler ses parents. Au récit rocambolesque que sa mère lui raconta Louis fut sidéré. Son père était persuadé que cet acte de « barbarie », était l’oeuvre des gitans.
- Ces gens du voyage sont très croyants, ils n’ont pas de scrupule. Cette thèse explique qu’ils aient volé Jésus !
- On peut pas dire ça Pa’. On n’a pas tous les éléments.
- Peu importe, l’essentiel c’est que tu n’aies rien. Va vite au commissariat déposer plainte pour l’assurance. Demande l’adjudant Jouvenceau ou Gaboreau. C’est eux qui ont constaté les dégâts. Bises. Ciao.
Louis se rendit au plus vite au poste de police de l’avenue du Mans.
Sur ces entrefaites, l’adjudant Gaboreau reçu un coup de téléphone d’un dénommé Jésus.
- Bonjour, pourrais-je parler à l’adjudant Gaboreau ?
- Il est déjà en communication.
- Rappelez dans 10 minutes. Puis-je prendre un message ?
- Dites lui simplement que Jésus revient.
La standardiste du commissariat prit cela pour une plaisanterie. Sauf que quelques instants plus tard, elle entendit une voiture qui klaxonnait en rafale devant son bureau. Dehors, gisait la 206 couleur feu, légèrement égratignée, les deux complices mains dans le dos faisait face aux portières latérales droites de la bagnole, comme paralysés.
Le message suivant était gravé sur le pare-brise :
« Jésus revient ».
Ce à quoi l’adjudant répliqua sur le champ en s’esclaffant :
- « Encore un qui se prend pour le messie !

FIN
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Nad
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MessageSujet: Re: JESUS REVIENT - par Julien Dezecot   JESUS REVIENT - par Julien Dezecot EmptyLun 7 Fév 2005 - 21:51

Déjanté l'écrivain , comme la voiture. Et moi je suis crevée , comme les pneus!! Il faut du souffle pour lire ça , et je voulais aller au bout , ce qui prouve que j'ai été accrochée par cette histoire somme toute assez banale. Mais comme c'est raconté avec détachement et humour , c'est plaisant. Beaucoup d'aisance dans les dialogues là aussi. Je suppose que ce texte n'est pas un coup d'essai? J'ai aimé le "tarmacadam"! Bien trouvé. Par contre la rue "jonchée" de maisons , hum... le mot est mal choisi. Et puis l'horrible "assailleraient" pour le verbe asseoir, heu... Sinon ça coule bien comme récit , il y a du vocabulaire. Et surtout ça bouge beaucoup , pas de temps morts , pas d'ennui pendant la lecture. Bon texte. - Nad
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MessageSujet: Re: JESUS REVIENT - par Julien Dezecot   JESUS REVIENT - par Julien Dezecot EmptyMar 8 Fév 2005 - 7:23

Mon cousin a développé une histoire qui lui est réelement arrivé, il n'a changé que peu de choses... Et sinon c'est un journaliste, donc le voca suit...
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