LE MANOIR DU FANTASTIQUE
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 [Nouvelles] 1ere partie Skalhum ou la marche de nos dieux

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Salamandre
Sangsue mort-vivante
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Salamandre


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MessageSujet: [Nouvelles] 1ere partie Skalhum ou la marche de nos dieux   [Nouvelles] 1ere partie Skalhum ou la marche de nos dieux EmptyLun 27 Déc 2010 - 11:04

Petite nouvelle que je me tâte à étoffer. Elle ferait partie d'un recueil de nouvelles qui seraient liés par un fil commun. Commentaire plus que bienvenues.




Skalhum ou la marche de nos dieux..

Istar.
Tome II Chapitre 3 "us et coutumes" - extraits


[...] c'est ainsi que j'arpentais les rues étroites d'Istar à la recherche de Samalakopé, mon guide. Guide avec un G majuscule il me faut l'avouer. car ô combien précieux. Istar est une ville déroutante pour un homme aussi cartésien que moi. Une perle dans une auge où cohabitent le pur et l'impur, le sacré et le sacrilège; du moins à mes yeux.

Une perle souillée par le marasme ambiant mais dont le cœur, le noyau, reste immaculé. Le corps ici est soumis à toutes les tentations, à tous les péchés et les douleurs. C'est un sentier de perdition qui débouche sur une clairière fraîche et ensoleillée.

Je venais de pénétrer la neuvième enceinte par le porche ouest; celui de la confrontation entre Quarnapalak et son épouse Magdalaïa. Simulacre de guerre, de combat et de corps à corps qui donna naissance au monde tel qu'on le connait, du moins selon les rakmanes, les moines indigènes. Les bas-reliefs représentants ces scènes sont d'un incroyable réalisme. Les deux entités ont des corps difformes et seraient pour moi abjects si l'artiste-sculpteur n'avait su attiser, par ses courbes et ses délies, une harmonie esthétique. La beauté dans la souillure....

Plus je me rapprochai du centre d'Istar, plus la foule était compacte. Mais jamais, au grand jamais je ne fus bousculé; fus-je même une seule fois touché ?
Je fendis la foule colorée aux masques sombres et brillants. La tête haute, ils ne semblent pas porter sur leurs épaules cette misère que je vois pourtant à chaque fois que mon regard se fixe. Les femmes, hautes et élancées, sont drapées de couleurs vivent des chevilles à la tête. Leur port royal inspire un respect que leur regard pudique et naïf dénote. Elles portent sur leurs têtes jarres et corbeilles tandis que leurs enfants sont collés sur leurs hanches graciles. Les hommes sont fins, droits et agiles. Leur membres cuivrés les portent d'une manière nonchalante d'une besogne à une corvée.

De part et d'autre de la ruelle, les toits en tuiles rouges descendent jusqu'au niveau des épaules. Ceux-ci abritent des maisons sans meubles, sans portes ni fenêtres. Attention, les maisons sont pourvues d'ouvertures, mais rien pour les fermer. Les hommes et les femmes font leurs travaux accroupis dans la rue ou sur le seuil de leur maison.

J'aperçois maintenant le dernier portique, celui de la libération. La libération du corps, mais aussi de l'esprit. Le style est tout à fait différent du précédent. Sur ce portique trône Mortobeloch, dieu de la guerre et de la destruction qui mène le peuple des élus face à l'oppressant obscurantisme des anciens dieux. Kalon et Balakaruth, son avatar, siègent en dessous et au dessus, prenant la vie, recyclant la chair et les âmes dans un cycle de progression perpétuelle. Du portique pendent dix cloches de cuivre, de bronze et d'étain représentant les dix batailles des dieux. Chaque hommes et femmes passant sous ce portique caressent les carillons en souvenir de l'épique combat mené pour l'élévation de l'âme des hommes. Un son doux et cristallin qui se transforme en puissante cacophonie lorsque le nombre de fidèles est important. Ce qui est le cas aujourd'hui.

Samalakopé, mon guide, m'a laissé un message sur le puits qui perce en son centre le patio où nous "résidons". Un baragouinage mélangeant ma langue et la sienne me demandait de le rejoindre au plus tôt dans la dernière enceinte, le centre, le temple. Il y était précisé, et l'auteur insistait là dessus, que je devais faire mes ablutions avant.

L'enceinte axiale, celle autour de laquelle toute la ville tourne fait environ une centaine de toises de longueur pour une cinquantaine de toises de largeur. Quatre portiques, dont celui par lequel je venais d'entrer, coupent les murs en leurs milieux aux points cardinaux. Chaque angle est élevé par une petite tour sans fenêtre d'où part un long tuyau de cuivre évasé vers le bas. Bordée de thuya et d'eucalyptus, elle porte en son centre un temple, Le Temple. Une structure défiant les lois de l'optique tant par sa taille que par sa géométrie. En effet, le temple d'Istar est un cube de vingt-cinq toises de côté aux parois lisses comme du verre et blanches comme les premières dents d'un nourrisson. Du moins à sa base. En effet, le cube parfait se termine dans un dôme d'or parfait lui aussi. L'illusion est telle que l'on ne parvient pas à faire la distinction entre le cube et le dôme. Impossible de voir où commence l'un et où finit l'autre. Le temple, par son architecture, maîtrise la matière. Il maîtrise le solide et l'éthéré.

L'ambiance ici frôle la frénésie collective. L'air put. Non que l'endroit soit sale, bien au contraire. Mais les milliers de dévots portent sur eux leurs offrandes. Du beurre, des fleurs et du miel, la profusion est telle que l'odeur en devient entêtante, sourde et puissante. Comme les dix cloches de la libération.

Au milieu de cette foule bigarrée et chahutant, j'aperçus mon guide. Sombre et tout aussi exalté que ses congénères. Aussi étonnant que cela puisse paraitre, ma migration vers lui fût assez aisée. Les gens s'écartent au passage d'un blanc, non qu'ils le craignent ou le respectent mais plutôt qu'ils l'évitent comme un pestiféré. Samalakopé m'apprit qu'aujourd'hui était Skalhum, un jour de fête assez inhabituel. Une tradition séculaire que seul le peuple d'Istar a su conserver. Un aperçut des coutumes de ce peuple qui m'offrait l'opportunité d'en découvrir la substantifique moelle. Je vous retranscris aujourd'hui les faits, les propos échangés ainsi que ma réflexion qui en découla.

Le caquètement de la foule prit soudainement fin alors qu'un son profond et grave commençait à s'immiscer dans mes tripes. Plus une résonance qu'un son en lui même en fait. Une vibration qui donne chaud, qui fait pleurer et rire. Qui exalte l'émotivité et la perception des choses. Samalakopé m'expliqua qu'il s'agissait des cornes sur les tours. quelle qu'en soit l'origine, les effets en étaient ahurissants. Petit à petit, les cornes se sont tues remplacées par une foule qui chantait de concert. Une seule syllabe était prononcée, à mi chemin entre un raclement de gorge et le ronronnement du chat. Ce chœur dura un bon moment tant et si bien que je me laissais prendre au jeu sur les encouragements de mon guide. Cette syllabe comme je l'avais bêtement défini au début est une sorte de mot magique, une rune, qui a pour but de vider le corps de tout ce qui est impur. En effet, il me fallut bien peu de temps avant que mes poumons soient complètement vidés, à bout de souffle.

L'intonation, au début monocorde, s'éleva. Des cris épars fusèrent. des cris de déments aurais-je put dire. Je lançais vers mon guide des coups d'œil anxieux, en vain. Le chant montait en puissance et les cris devinrent plus nombreux. je vis une femme secouée de soubresauts à même le sol. Personne ne semblaient la voir et je feignis l'indifférence. Encore une fois, la rune qui paraissait apaisante devint une horrible litanie scandée par une foule dénuée de notions de confort acoustique. A son paroxysme [Je ne le sut qu'après NDL], une porte s'ouvrit dans la parois du temple. L'ouverture prenait un tiers de la largeur et deux de la hauteur. De ce gouffre obscur apparut une statue gigantesque dévoilée par la porte à deux battants.

Quinze pieds de haut, cinq de large. Posée sur un chariot dont les roues avaient la taille d'un homme. Une clameur s'éleva de la foule. Des cris de joie et de pleurs. Des larmes. Du sang. Une agitation surréaliste malmenait la foule qui agitait, à bout de bras, les présents pour les dieux. De cette masse, un grand nombre d'individus s'avancèrent vers la statue. C'est à ce moment que mon guide me proposa de le suivre. Il prit la direction opposée à l'imposante masse et nous nous plaçâmes aux abords du portique du côté sud. "Skalhum est un jour de fête" me dit-il en forçant sur la voix afin que je l'entende. " Mais c'est aussi ainsi que l'on appelle la procession des dieux vers l'Achèvement." "Quel achèvement ?" lui demandais-je. " Celui de la lumière sur l'ombre, celui de la foi sur l'hérésie. Celui de la diversité sur l'oligarchie. Les dieux ont combattus pour eux et pour nous. Ils sont un tout. Une marche contre la stagnation promis par les anciens dieux." C'est à partir de ce moment que je fis ma première corrélation. Il me revint en mémoire les dogmes de nos religions. Les titans face aux dieux fondateurs. une ressemblance sans nul doute issue d'un héritage colonial lointain. "Vos dieux ont combattus contre les dieux d'un autre peuple ?" "Notre soleil est-il différent du votre ?" m'a-t-il répondu avec une pointe de malice. Je trouvai la réponse puérile et au moment où j'allai répondre il m'intima l'ordre de me taire et de regarder. Alors que nous discutions, la foule s'était massée de part et d'autre du portique laissant libre le passage. Devant moi passa la statue tractée non pas par des bêtes de somme, mais bien par des hommes. Leurs corps nus, brillants et rougis par la corde rêche étaient en tension. Leur visage marqué par la souffrance étaient percés par un regard exalté. La statue, d'or et de pierres précieuses, devait bien peser ses deux-mil livres. Très lentement elle passa devant nous. Samalakopé me tendit une couronne de fleurs de coudrier très odorante et se tourna vers la statue pour y déposer du miel. Je posai donc ma guirlande fleurie sur une main saillante.

Le chariot, bien que très lent, venait de passer. L imposante masse de la statue ne m'avait pas permit de l'observer convenablement. Je fis part de mon embarras à mon guide. Il me proposa de le suivre. Encore une fois, nous partions dans une direction opposée mais je ne contestais pas. Il m'expliqua posément la signification pour eux de ce rite, de cette tradition. Les dieux ont combattu pour nous les hommes. Il y ont mis toute leur peine, leur sang et leur sueur. Certains perdirent bien plus que nous ne pourrions en perdre pauvres mortels. Skalhum est une marche dans la douleur. Il s'agit de sublimer la souffrance sous le regard de Laëlik, afin d'élever notre âme. Les hommes que j'ai vu tractant la statue sont les dieux d'aujourd'hui. Mais nulle gloire, nulle vanité n'entache leur piété.

Nous parvenions enfin, me semblait-il, au but de notre marche dans les ruelles d'Istar. Nous nous engouffrions entre un vannier tissant son osier détrempé et un aiguiseur de lame peu réclamé en cette saison. Une petite maison siégeait sur les hauteurs. Mon guide y pénétra comme s'il entrait dans sa propre demeure. Je le suivit. Après une volée de marche, nous débouchâmes au milieu d'une sorte de terrasse sur le toit. Là il s'accroupit et m'invita à le rejoindre.
"Ici, nous aurons une bonne vue sur le skalhum." Me dit-il avec un petit sourire.

Où que mon regard se posait, il y avaient foule, couleurs et liesse. De tout Istar montait à mes oreilles le tumulte de la fête. Et bientôt, je revis passer en contre-bas la fameuse statue et appris, par la bouche de mon guide, sa signification. La statue représente Quarnapalak et son épouse Magdalaïa. Le père et la mère de toute la création. Le couple divin. Les deux moities faisant un Tout. Unique. L'un portant un sceptre phallique l'autre une pomme, sceau de la fertilité. Derrière eux, un disque d'or, de platine et de bronze offrait le décor à notre couple. Celui-ci représentait trois astres enchevêtrés. Le soleil, la lune et la terre sont le théâtre des dieux. La scène où se joue leur représentation.
Main dans la main, ils trônent sur un siège mouvant où s'enchevêtrent là aussi, mains, jambes, cornes, langues et tentacules. Une orgie de corps d'hommes, d'animaux et bien sur de dieux. Certains sont très reconnaissable d'après mon guide. On y retrouve donc Mortorbeloch sur son chariot d'os piétinant hommes et dieux dans une fureur peu commune. Il est l'ombre noire qui plane sur les champs de bataille car il est aussi le Charognard aux plumes noir pétrole. Il est l'essaim de mouches qui bourdonne dans l'air moite des charniers. Colportant vérole, peste et lèpre. Mais l'herbe repoussant toujours. Par cet humus nous rendons grâce à la vie. Espérant un jour briser le cercle des non morts.

Arita Asana, le prince des vents, siège au côté de son frère. Entité effilée aux bras étonnamment longs et fins et le visage lisse. Nuls traits ni même orifices ne venaient à percer cette gangue de bronze. Samalakopé m'expliqua qu'Arita Asana était le dieu le plus populaire à Istar. Il est le trou sur la chaussée qui vous fait embroncher, la mauvaise pensée lorsque vous regardez quelqu'un ou la tentation à la quelle on succombe malgré la foi qui nous habite. Arita est le petit caillou dans la chaussure des hommes. La plupart des éterniens marchent pieds nus.

Abdel Toubka, l'écrin, la matrice, l'orgue sur lequel joue les hommes inconscients de leurs actes. Il est la matière. Qu'elle soit morte ou qu'elle pulse d'une vie délicieuse. La vie dans tout ! Et la colère....
Abdel est la base de notre vie. Il est la terre quand il devient Erbinateprius et le ciel quand il devient Kavpalataï. Il est l'eau et les fléaux aussi. Il est le support à toute vie.

Voilà, il est là le message de ce chariot, de ce rituel, de cette tradition. Au delà de la souffrance, au delà du pécher, au delà du destin et de l'infortune. Là règne un cœur pur. La peur engendre bien des abnégations devant la vérité. Mais il est une chose qu'elle ne peut atteindre. La foi


Votre serviteur,
Jung Heinrich


Dernière édition par Salamandre le Mer 5 Jan 2011 - 18:46, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [Nouvelles] 1ere partie Skalhum ou la marche de nos dieux   [Nouvelles] 1ere partie Skalhum ou la marche de nos dieux EmptyMer 5 Jan 2011 - 18:27

Un bon texte, bon, j'ai relevé quelques erreurs mais il n'y en a pas beaucoup :

"Leur visage marquait par la souffrance étaient percés par un regard exalté"

"De tout Istar montait à mes oreilles le tumulte de le fête"

Et quelques phrases commençant sans majuscules.

En tout cas, après l'avoir lu, j'ai eu envie de le relire encore, ce qui est assez rare pour être signalé.

C'est bien construit, et très travaillé bravo.

Mais, je me demande un truc, un petit détail, mais qui je pense à son importance, dans ton texte, cette civilisation à l'air bien primitive, et pourtant ils connaissent la forme de la Terre et apparemment savent que c'est une planète (terre lune et soleil enchevêtrés ce qui incite à penser à trois cercles enchevêtrées), bon, ce n'est pas un problème en soi, si on se réferre à l'histoire de la Terre, les grecs anciens avaient déjà une idée que la Terre était ronde et avaient même mesuré son rayon mais je crois que ce savoir était réservé à une élite, enfin peut-être que ton peuple a déjà fait ces découvertes, mais j'aurais bien voulu avoir ton avis sur la question ?
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Salamandre
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MessageSujet: Re: [Nouvelles] 1ere partie Skalhum ou la marche de nos dieux   [Nouvelles] 1ere partie Skalhum ou la marche de nos dieux EmptyMer 5 Jan 2011 - 18:42

Bonsoir et merci pour les corrections. Je vais corriger de ce pas. Je suis content que le texte t'ai plu. C'est vrai, c'est un texte qyu a été souvent qualifié de "difficile", sans avoir de véritable critique.

Pour ta question, je n'ai pas de réponse toute faite, mais il faut bien se rappeler que le narrateur n'est pas indigène. C'est un "touriste" ou un anthropo qui découvre une civilisation. Le narrateur décrit et analyse ce qu'il voit selon ses propres repères, ses propres connaissances. Afin de nuancer ce partie prit, j'ai fait intervenir un guide autochtone.

Mais tu as raison de souligner ce point. Lorsque l'on écrit sur des époques "anciennes" (ou en tout cas antérieures) , on fait attention à tous ce qui est technologique, mais on oubli souvent les sciences et les connaissances.

Merci encore et si vous avez des critiques à formuler, je suis preneur.

Savoir ce qui manque ou ce qui est en trop....
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MessageSujet: Re: [Nouvelles] 1ere partie Skalhum ou la marche de nos dieux   [Nouvelles] 1ere partie Skalhum ou la marche de nos dieux EmptyDim 16 Jan 2011 - 20:58

"En effet, le temple d'Istar est un cube de vingt-cinq toises de côté aux parois lisses comme du verre et blanches comme les premières dents d'un nourrisson. Du moins à sa base. En effet, le cube parfait se termine dans un dôme d'or parfait lui aussi."
=> Pas jolie jolie cette répétition. D'autant que la deuxième phrase sonne assez mal, à cause de la répétition de "fait" => effet, parfait, parfait.

"Arita est le petit caillou dans la chaussure des hommes. La plupart des éterniens marchent pieds nus."
=> Laughing

Des fautes se promènent un peu partout (même si ça reste plutôt correct) et il manque pas mal de virgules.

Ça m'ennuie parce qu'on voit que tu gères ton texte (la description de la ville et de ses habitants, de la mythologie), mais je trouve ce texte assez lourd. Et le fait qu'on sache pas qui est le narrateur et ce qu'il fait à Istar n'aide pas à s'immerger dans le texte. Ce qui fait que, à part la fin où tu parles des représentations divines et de leur symbolique, la lecture de ce texte a été laborieuse et j'en ai finalement pas retenu grand-chose. Au moment où le gars rejoint son guide, on comprend pas exactement ce qui se passe, les statues qui apparaissent, le bain de foule sanglant (pourquoi?)... L'écriture est hachée, aussi. Tu mets beaucoup de points, du coup y a pas mal de miniphrases qui coupent la lecture. Ça serait occasionnel, ça serait pas gênant, mais là c'est assez fréquent.

Bref, j'ai pas accroché...
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MessageSujet: Re: [Nouvelles] 1ere partie Skalhum ou la marche de nos dieux   [Nouvelles] 1ere partie Skalhum ou la marche de nos dieux EmptySam 5 Mar 2011 - 10:40

Holala, honte sur moi !

Pardon Miss switch, je n'avais pas vu ton message.

Merci pour ta lecture et tes commentaires. En effet, comme expliqué au début, pas mal de personnes ont trouvé ce texte lourd. J'en conviens tout à fait. Le fait que le narrateur soit directement placé dans un contexte étranger (par de point de repère temporel ni même spatial) était volontaire. Dans cette nouvelle, il ne s'agit pas forcément de comprendre ou d'attendre une action palpitante, mais juste de ressentir. JE n'y suis pas parvenu, c'est clair. Pour les fautes, je vais faire u ne autre relecture mais en ce qui concerne les virgules (et donc les points ) c'était aussi un effet de style dont j'ai apparemment abusé. Merci encore.

Pour information, ce texte sera poursuivit (il s'agirait donc d'une sorte d'introduction).

Bonne jopurnée
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Didier Fédou
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MessageSujet: Re: [Nouvelles] 1ere partie Skalhum ou la marche de nos dieux   [Nouvelles] 1ere partie Skalhum ou la marche de nos dieux EmptyDim 6 Mar 2011 - 10:33

Effectivement, c'est un texte lourd, mais pas à cause de ton style ou des fautes ou tout ça. C'est essentiellement parce qu'il y a beaucoup d'infos à gérer. Les détails de la population, de l'architecture, les rituels, toute la mythologie... ça se sent que tu as bien cogité ton truc et que pour toi c'est clair. Je suis même persuadé que tu as du te faire des fiches.

Le gros problême de la fantasy, surtout la fantasy "dure", c'est que plus on invente de trucs, plus c'est difficile de les faire imaginer aux lecteurs. Et quasiment impossible si le lecteur ne fait pas partie du public ciblé.

T'écris bien, c'est dèjà ça, mais là, tu as écrit trop. C'est une longue description, pas vraiment une histoire (pas de début ni de fin, de coups de théatre, d'action, etc...) et les longues descriptions, c'est pas facile.
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MessageSujet: Re: [Nouvelles] 1ere partie Skalhum ou la marche de nos dieux   [Nouvelles] 1ere partie Skalhum ou la marche de nos dieux EmptyLun 7 Mar 2011 - 18:29

Merci pour ton commentaire Didier,

Je pense que tu as raison sur bien des points. Il s'agit plus ici d'une énumération de constats (faits par le narrateur) qu'à une réelle nouvelle avec un début et une fin (ceux-ci sont en cours de réflexion).

Par contre, je n'ai pas fait de fiches a part pour les dieux (juste des ébauches de nom avec leur "spécificités"). En règle général, j'ai une vague idée d'histoire en tête lorsque je commence mais jamais de plan. 'Fin bref ^^

Merci encore pour tout vos commentaires. Ça me permet de prendre pas mal de recul !

Je vais poster un autre texte (peut être ce soir) qui changera de style.
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