Instinct de survie

Je poursuis pépère mon archivage de récits. Celui-ci est un ancien texte dépoussiéré et parlant de zombies. C'est court mais assez réussi. Dans mon univers imaginaire, je ne peux éviter de penser à Georges Romero, aux bouquins de John Russo (parus dans la collection GORE) et aux morts-vivants qui peuplent les livres de Stephen King (Simetierre, Cellulaire, Un tour sur le Bolid’…). Les zombies rendent systématiquement des sensations horribles et barbares. Certes, mais l’amour dans tout ça ? Perdure-t-il lorsque le corps n’est plus qu’une machine à bouffer de la cervelle ? Ce récit doit paraître dans le fanzine Nocturne numéro 17.

Euh, tu l'avais pas déjà posté ici ce texte ? Je dis ça parce que le titre me dit quelque chose et je pense l'avoir déjà lu...

Oui mais il est remanié entièrement. Je posterai les anciens récits supprimés de cet enculé de Zaroff une fois tous remaniés au fur et à mesure. Ainsi, je vais corriger tous mes trucs qui traînent et les oublier après.

Amok a écrit:

Je posterai les anciens récits supprimés de cet enculé de Zaroff une fois tous remaniés au fur et à mesure.

Euh ouais mais non, si t'as un texte déjà sur le forum et que tu veux en poster une version remaniée, je préfère encore que tu me l'envoies par mp et quad j'aurai le temps j'éditerais le sujet (vu que tu peux pas puisque t'as supprimé tes anciens comptes).

Mais pas de nouveau topic pour un texte déjà posté.

Ok. C'est pas grave. Je ne posterai que des récits inédits sous mon pseudo Amok. Tu peux quand même laisser celui-ci car il est vraiment entièrement remanié. Les trois autres déjà postés sont inédits.

Ok.

Me suis rendu compte que je l'avais déjà lu y'a 2 ans, en tombant sur : "Les ténèbres sont le linceul des téméraires". Comme quoi !

Il y a deux ans, je reprochais l'épisode du type qui vomit pour pas grand chose (ce qui me semblait incompatible avec un personnage endurci par la nécessité de la survie), mais finalement je vois les choses un peu différemment maintenant : cette fragilité apporte de l'originalité, dans le sens où le personnage principal n'est pas un simple "warrior" bourrin etc. Il est encore sensible, ce qui colle avec la remémoration des souvenirs liés à sa femme ; et ça participe d'un coté plus subtil/fin dans la nouvelle. Mais par contre, y'a un truc qui casse tout : "l’embrassa dans un grognement d’animal repu" ; du coup cet aspect "sauvage/brutal" ne correspond pas au personnage (si considéré comme je l'explique au dessus), surtout dans cette situation. Il faut de la "cohérence psychologique".

Pas grand chose à ajouter (je pourrais réitérer certaines remarques). Décidément c'est un texte sympa, maîtrisé, et la chute est excellente.

Merci Max. Ce récit doit paraître dans un fanzine canadien depuis deux ans je crois. J'attends toujours ! L'éditrice m'avait demandé de changer la fin trop abrupte. Il semblerait que ce texte plaise à beaucoup. Malgré la sensibilité du personnage que tu as remarqué, j'ai quand même gardé des zones "sauvages" pour intensifier la lecture.

Je ne l'avais pas lu il y a deux ans, mais voila qui est fait!

Toujours une aussi bonne écriture, une véritable ambiance rendue avec brio...Bon, il n'y a pas de grosse originalité dans le sens où elle retranscrit (bien) l'univers des histoires de zombis, avec les survivants, les hordes de morts-vivant qui rodent...Sauf ce petit quelque chose, en effet, comme tu l'annonces dans ta présentation: il reste dans ce corps mort mais animé par la faim de chair humaine encore une lueur de sentiment, d'amour, que même la victime finit par ressentir...Je trouve que tu pourrais même un jour développer ce thème!

paladin a écrit:

Je trouve que tu pourrais même un jour développer ce thème!

Je suis bien d'accord avec toi.

J'ai moi même, dans mes "Thèmes rangés dans un coin de mon cerveau", l'idée d'une histoire où les zombis ne seraient plus des monstres mais des exploités....Dans le fond c'est bien ça l'origine haïtienne du mythe: des morts qui servent d'esclaves!

Ou qui servent de nourriture pour une élite tandis que le peuple des bas fonds crève de faim !

Citation :

J'ai moi même, dans mes "Thèmes rangés dans un coin de mon cerveau", l'idée d'une histoire où les zombis ne seraient plus des monstres mais des exploités....Dans le fond c'est bien ça l'origine haïtienne du mythe: des morts qui servent d'esclaves!

T'es sérieux là ? Parce que moi aussi j'ai cette idée dans la tête, j'ai même commencé à écrire un truc y a deux mois et pour l'instant j'ai 4 pages sur un doc. Bon, ça sera peut-être pas traité de la même façon mais ça serait marrant de voir comment on voit les choses chacun de notre côté. Bon pour ma part c'est pas prêt d'être fait vu que je jongle entre 4 textes... à ce rythme là mes nouvelles seront prêtes en 2020...

Ce thème commun pourrait faire l'objet du prochain concours ! Le thème du zombie dans notre monde contemporain.

LOL, ouep ça pourrait... mais bon, y a déjà eu un thème sur les zombies donc je sais pas trop...