Et voilà un nouveau soir ;
Rien n’a changé depuis ;
Hier, toujours les mêmes déboires ;
À croire que la haine est infinie ;
Un jour, de tout cœur je l’espère ;
Le soleil se lèvera à l’horizon ;
Nous permettant enfin d’y voir clair ;
D’ouvrir nos yeux sur ce que nous vivons ;
Et maintenant la nuit noire ;
Le spleen envahit les artères ;
La folie intérieure, feuille exutoire ;
La raison, doucement, se libère ;
Les Mots s’enchaînent, comme ;
Nés d’eux-mêmes, sortis de leur inexistence ;
Parasites du Premier Homme, vers dans la Pomme ;
Assassins créateurs de leur propre existence.