oui, bon, enfin, c'est mauvais, j'aime pas, ça revient au même, on va pas pinailler. moi, j'aime pas les épinards, et ça a beau être bourré de qualités, je trouves ça mauvais comme la mort.
en fait, ce qui se multiplie ces dernières decennies, c'est une méthode de construction narrative très inspirée par le cinéma (et maintenant la télévision), et dont la fantasy fait ses choux gras (surtout la fantasy mais en horreur/épouvante ils sont légion aussi) et qui consiste à raisonner en arcs narratifs, et à attribuer à chaque arc un personnage particulier.
mais, si tu as l'impression que ce procédé est omniprésent, c'est surtout parce que tu lis beaucoup de littérature de genre d'origine ricaine ; si tu lisais plus de romans généralistes français, tu aurais au contraire l'impression que c'est l'invasion du "je parle à la première personne de mes couilles qui grattent" ; en réalité les deux coexistent, je pense, dans le même équilibre que depuis toujours.
pour en revenir à mon bouquin, il n'est pas construit en arc mais plutôt en mosaïque. donc, je réitère. que tu n'aimes pas mon bouquin, très bien. par contre, tu ne peux pas le rattacher à ces autres bouquins que tu cites et que n'aimes pas non plus, parce qu'il n'est pas fabriqué pareil. et je suis pas en train de faire mal aux mouches, là. il diffère vraiment, sur des points très importants. il est évidemment construit en empruntant à des méthodes déjà existantes, je n'ai rien inventé, mais ce ne sont pas celles que dont tu parles.