Des petites remarques, comme ça (qui rejoignent celles de TiCi pour l'essentiel) :
(Je comprend pas trop comment tu comptes tes syllabes ; des fois tu comptes les "e" avant consonne, et des fois non.)
As-tu déjà vu l’ange
Qui marche sur tes pas
Ne trouv
es-tu pas étrange => 7 syllabes là, non ? D'autant que... *
Qu’il n’ait d’yeux que pour toi
As-tu déjà vu l’ange
Qui t’observ
e de loin => * ... ici tu comptes bien le e avant la consonne, pour 6 syllabes
Jamais aucun échange
Peut-êtr
e pour demain => (idem)
As-tu déjà vu l’ange
Ses airs d’amoureux fou
Ce curieux mélange => le fait de devoir prononcer cur / i / eux est un peu bizarre dans une chanson
De crainte et d’espoir doux
Il attend patiemment
Mais tu ne le vois pas => un peu "prosaïque et banal" dans l'écriture (spa très recherché quoi)
Il t’appell
e doucement => 7 syllabes + est-il nécessaire de répéter le mot douceur (après doux) ?
Mais tu ne l’entends pas
As-tu déjà vu l’ange
Il est là tous les jours
Et chante tes louanges
Alors que le temps court
Et que tu ferm
es les yeux => 7 syllabes
Sur ce qui est frappant => pas très joli
Et que vous seriez deux
Si tu n’hésitais tant (jolis ces deux vers, par contre - de "et que" à "tant")
As-tu déjà vu l’ange
Cette âme qui t’escorte
Et que l’envie démange
De frapper à ta porte => simples, mais jolis aussi ces 3 vers (de "cette âme" à "porte")
Pourquoi ne vois-tu pas
Cet ang
e qui tend la main => 7 syllabes
Qui t’ouvre grand les bras
Et passes-tu ton chemin => dernier vers qui sonne mal (et qui se heurte au précédant)
Une petite chanson simple, qui vole pas très haut, mais qui est mignonne (en dépit d'une certaine mélancolie) et sympathique, en effet.
Je m'imagine ce genre de décor en lisant : un intérieur chaleureux, une fenêtre embuée, et dehors l'hiver, un ciel bas, la neige...
Ça semble bien coller avec la musique, en tous cas