Nouvelle : Et la mort seule connaîtra mon nom !

Bonjour o/

Voila un petit texte écrit malheureusement trop vite entre deux heures de travail... Je l'ai un peu abandonné sans le fignoler comme je voulais mais ça donne déjà un aperçu du machin...
L'idée me trottait dans la tête depuis pas mal de temps... Mais je trouve que le résultat n'est pas a la hauteur de mes attentes... Ça se lit vite... Trop sûrement....

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J’ai froid et j’ai le souffle court, je ne sais pas trop ou je suis. Désorienté je marche, il fait noir le sol est dur, probablement du béton… Je marche a l’aveuglette depuis facilement 3 minutes, ça fait une belle taille pour une pièce… Probablement un hangar, je ne me souviens plus de rien, ou suis-je ? Lorsque je lève la tête je vois 2 points vert qui me fixent… Je ne fais plus aucun mouvement, c’est la peur qui prime. J’avance doucement vers eux, des yeux… Plus j’avance, plus ils reculent, dans un silence lugubre… Je tente de leurs parler, pas un mot… Je hurle, pas un écho… La pièce doit être énorme.
Je suis fasciné par les yeux, leurs balancement régulier me laisse a penser que eux me voient très bien, je n’essaie plus de leurs parler, c’est une pur perte de temps… La température monte quand un bruit assourdissant raisonne, les yeux deviennent rouge… Pris de panique, je cours dans le sens opposé, je hurle à plein poumons, j’ai l’impression que personne ne m’entend et les yeux continuent de me suivre… J’entends des murmures incompréhensibles, un charabia, une bouillie informe, une soupe de mots absurde, je ne suis pas seul… Mais ou sont-ils ? Je ne vois rien, pourquoi ne répondent ils pas ? La température monte, j’étouffe… Les murmures s’intensifient et les yeux deviennent blancs.

Mais ou suis-je bon sang ?

Il n’y a rien ici a part la peur. Je perds patience, je cours vers les yeux aussi vite que je peu mais rien… Ils reculent à la même vitesse…

- Mais qui êtes vous ?

Ma voix se perd dans le noir. Le bruit assourdissant revient… Il faut que je me calme… Je me m’assoie sur le béton devenue brulant et je réfléchis à ce qui m’a mené la… Je n’y arrive pas… Je ne sais plus qui je suis, la panique se fait plus présente, j’ai mal, comme une barre en travers de la poitrine, comme si mes poumons éclataient… Les yeux me fixent toujours… Comme des yeux de chats ils se balancent dans l’obscurité toujours avec la mène régularité. Je commence a me rappeler, la soirée, les rires… Non, je ne sais plus… Je frappe le sol avec violence, je veux que mes poings brisent cette foutue prison obscure, je hurle et rien ne bouge.
Il n’y a plus d’espoirs ici, justes moi, l’amnésie et les yeux.

Je commence a leurs parler, sans recevoir de réponse, mais je ne pense pas que ça soit important, j’ai juste besoin de vider mon sac. Je leurs raconte ce que je ressens… La solitude, la confusion, rien qui ne leurs semblent familier. Dans le noir la chose amusante c’est qu’il est toujours vide des choses que vous refusez d’y mettre.
Le temps passe, je ne sais pas vraiment combien de temps, j’ai perdu ma montre, je n’ai pas mon téléphone et j’ai couru quelque minutes dans toute les directions sans en voir le bout.
Les souvenirs lointains me reviennent petit a petit, je continue de parler dans le vide, je me sens idiot, mais au fond a part ça, je n’ai rien à faire… Leurs balancement c’est arrêté, je ne sais pas si c’est bon signe… Je pense qu’ils m’écoutent.

Tout ce qui me passe par la tête est bon à dire, je parle philosophie, l’état de la société actuelle, la politique, la religion. C’est impoli de parler de religion mais, il faut passer par la a un moment ou a un autre… Je meuble le silence, j’agrémente l’obscurité, je la comble de souvenirs joyeux, quelques-uns sont tristes… Plus je parle, plus j’ai l’impression de passer mon temps à m’écouter parler… La pièce s’éclaircis au fur et à mesure que je raconte mon histoire. Je recrache mes souvenirs d’enfance comme si je les avaient lu dans un mauvais roman de gare, j’arrive a mon adolescence ou l’histoire ressemble a un de ces soaps américain, bande d’amis, histoires d’amours, disputes, amours, amis… Mon meilleurs ami disait :’’ Les histoires de culs, ça sent toujours la merde’’
On arrive a l’âge adulte, la fin des études, le chômage, la dépression, le stresse… Le boulot, les factures, les impôts, la télé… Rien n’est jamais acquis, ma femme me quitte, je perds mon travail dans un plan ‘’social’’ comme ils l’appellent… Moi j’appel ça ‘’ne pas empêcher des licenciements massifs’’… Tout est une question de point de vus… J’arrive a la soirée, les rires, l’alcool et…
Je réalise enfin, mais il est trop tard… Quand les murmures reviennent, je les entends distinctement…

- Heure du décès 13 :37.

Pas très vendeur ta présentation.
Moi je préfère attendre une version qui ne sera pas faite à la va-vite.
Ne sois pas trop pressé. Bon courage !

C'est vrai que ma présentation n'est pas super vendeuse...
Mais en fait, je t'explique mon problème...
J'écris pas mal de nouvelles, je suis assez productif par moment... Certe, elles sont courtes (enfin, la plupart du temps...) mais je n'arrive jamais a me satisfaire... J'écris la nouvelles, je la relis, je l'agrémente et quelque chose me choque... Je n'arrive jamais a mettre le doigt dessus, ce qui me bloque dans l'éventualitée d'une nouvelle agrémentation/amélioration... D'ou mon air "pressé"...

J'ai trouvé une astuce pour résoudre une partie du problème... J'écris quelque chose de plus '' long'' et je ''coupe'' l'histoire a chaque fois que je rencontre se problème... Mais ça me laisse toujours tout un tas de nouvelles ''inachevées"...

(Mais merci d'avoir répondu déjà )

Du coup je me disais qu'une petite aide bien/pas bien parce que m'aiderait a "fignoler' tout ça :s

Constantine, dans ta présentation tu dis que tu lis énormément. Alors j'ai du mal à comprendre comment tu ne vois pas le gap non négligeable avec ce que tu nous as mis là.

Fais plus attention à la forme, à la construction des intrigues de ce que tu lis. Et prends-en de la graine.

Attends 1 semaine avant de te relire quand tu ne vois plus les défauts de tes textes. Tu devrais constater que :
- ton histoire manque d'intérêt et n'est pas très bien construite (la progression et les réactions de ton personnage sont chaotiques par exemple)
- ta chute est un cliché si facile que le lecteur peut se sentir insulté que ce soit tout ce qu'on lui serve.
- ton orthographe et ta ponctuation sont à revoir sérieusement.
- certaines formulations ne sont pas très bonnes et le ton manque de cohérence.

C'est sévère mais j'espère que tout ça va t'aider.
Continue à t'entrainer, mais sans céder à la facilité - ça tout le monde peut le faire.

Merci !

Je prends note !

(Je ne considère pas la ''sévérité'' comme une insulte... Et je te remercie d'avoir pris la peine de lire... ET c'est déjà pas mal...) Mais tu fais référence a ma présentation, je lis beaucoup... Mais je manque de recule sur ce que j'écris (et j'y dis même que c'est plutôt mauvais)... D'ou l’intérêt de la demande. Si je voyais les défauts, je ne demanderais rien a personne, j'écrirais dans mon coin et balancerais tout au premier éditeur qui passe...

Encore une fois, merci, j’améliorerais ça !

Salut,

Je m'attendais à pire en lisant le commentaire de TiCi, mais je partage complètement son avis. Prend le temps d'écrire un bon texte (avec une bonne idée), de le relire, de peaufiner tout ça. On ne propose pas un brouillon au lecteur, un truc écrit pendant la pause café ; il n'y a pas d'excuse. Autre chose : si tu veux vraiment t'améliorer dans l'écriture, c'est simple, il faut lire et écrire comme un porc pendant des années et des années. Si c'est juste une lubie passagère, alors c'est pas la peine... Juste par curiosité : tu comptes écrire beaucoup ? Écrire des romans peut-être ? Si oui, es-tu prêt à te consacrer à l'écriture comme il convient (c'est à dire dire y consacrer énormément de temps et d'efforts). En définitive, c'est la seule question qui compte.

Dans tous les cas, bonne continuation et bon courage