Vous allez me faire rougir.
Je ne fais pas dans la science-fiction, ni dans le fantastique, et pourtant j'ai fini par y venir d'une certaine manière. Sur fond historique. Je fais plutôt dans le texte à réflexion, de ceux qui mire la bêtise humaine pour la faire voir. J'ai fait dans la poésie, dans le roman d'amour, comme toutes les filles. On tient un journal et, fleur bleue, on écrit des histoires qui sont un baume pour soi-même plus qu'agréables à lire pour les autres. On s'enferme dans un monde à soi que l'on construit à coups de mots, et là l'écriture nous aspire, ensuite on évolue encore et on se libère, on s'ouvre au monde plus que jamais, on s'en va dans les intrigues plus policières ou autres, et puis un jour... Quant à moi, je me suis dit : "Qu'est-ce que cette bêtise humaine ! Je ne vais pas rester sans me taire !" Et là, on monte des scènes en chapitres. Mieux vaut se taire que de défier les autres en disant ce que l'on pense. On présente un tel manuscrit, c'est sûr qu'il se fait bouder si les les lecteurs du commité de lecteure en prend plein dans la figure également ! L'idéal c'est de rajouter une couche ! ;o)) Alors il faut oeuvrer tout en diplomatie.
Je suis meilleure correctrice qu'écrivain. Je connais les défauts qui m'ont freinée, maintenant que je sais les voir, quand je les vois chez les autres, afin de leur éviter de traîner le pas, je leur dis dès que je les reconnais en eux aussi. Il n'y a pas de secret, un défaut, à force de le travailler pour le transformer en qualité, il devient un point fort et positif ensuite.
Pour ce qui me concerne, j'ai plusieurs styles, selon que j'entre dans la peau d'un homme ou d'une femme, selon l'âge, selon l'époque. C'est ça qu'il faut que vous appreniez aussi, à pouvoir être polyvalent d'un claquement de doigt, et ça vous donnera plus d'ampleur, au niveau de vos personnages, mais à vous en tant qu'auteur.