LE MANOIR DU FANTASTIQUE
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Alan Bates
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Alan Bates
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MessageSujet: Re: LA VISITE   LA VISITE - Page 2 EmptySam 11 Fév 2006 - 9:08

Au passé

Un doux soleil éclairait la banlieue est de Londres. Au loin, Big Ben égrenait trois coups : quinze heures. Sur Kessington Street, un taxi roulait lentement et stoppa devant le numéro quinze. Un homme de stature imposante en descendit, régla sa course, puis se tourna vers la porte massive qui trônait en haut des quatre marches. Il poussa un soupir et s’engagea dans l’escalier tandis que, derrière lui, le taxi repartait doucement. Du coin de l’œil, il le devina disparaître à l’angle de la rue. Bientôt, le bruit de son moteur s’atténua puis disparut, laissant place à celui des corneilles qui piaillaient au-dessus des toits. L’homme jeta un rapide coup d’œil à la plaque dorée apposée près de l’entrée (simple confirmation visuelle, il savait pertinemment qu’il se trouvait à la bonne adresse) et appuya sur le bouton de la sonnette. A l’intérieur du bâtiment, une discrète sonnerie se fit entendre, presque immédiatement suivie du déblocage de la porte. L’homme poussa un nouveau soupir et pénétra dans le cabinet du docteur Edwards. La porte se referma lentement, aidée par un gond. La rue de ce quartier désert de la ville retrouva aussitôt son calme, à peine troublé par quelques corneilles qui prenaient leur envol, prescientes des évènements à venir. Au loin, le soleil se voila d’une discrète brume.

Le docteur Edwards s’apprêtait à quitter son cabinet lorsque le récepteur installé sur son bureau retentit. Il appuya brièvement sur le bouton d’écoute.
« Oui Carrie ?
- Docteur, j’ai ici un client pour vous.
- Un client ? Attendez (il feuilleta son carnet de rendez-vous). Non, je n’ai personne à cette heure-ci. Le prochain client est Monsieur Neville à dix-sept heures quinze. Vous êtes sûr qu’il ne s’agit pas d’une erreur ? Comment s’appelle t’il ?
- Johnson, docteur. Monsieur Franck Johnson. Il dit qu’il avait rendez-vous à quinze heures dix.
- Ah oui, Monsieur Johnson ! Bien sûr ! (il feuilleta à nouveau son agenda). Voilà, Monsieur Johnson, Franck, demeurant à Pittsburgh Station, rendez-vous à quinze heures dix le deux février.
- Je vois, reprit Carrie. Dois-je dire à ce monsieur que nous sommes le premier aujourd’hui ? »
Le docteur Edwards sembla réfléchir un instant.
« Non, faites le entrer, ce ne sera pas long. Ah ! Et téléphonez à la librairie Burton Book’s. Dites-leur que je passerai plus tard chercher… (il réfléchit encore). J’ai une meilleure idée. Prenez une petite heure et passez les voir. Ils vous remettront deux ouvrages réservés à mon nom. Cela vous fera une petite pause. Qu’en pensez-vous Carrie ?
- Merci Docteur. Je mets le répondeur automatique et je vais chercher votre commande. A tout à l’heure.
- C’est cela, à tout à l’heure. Et n’oubliez pas votre clef. »
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MessageSujet: Re: LA VISITE   LA VISITE - Page 2 EmptySam 11 Fév 2006 - 9:09

Au présent

Un doux soleil éclaire la banlieue est de Londres. Au loin, Big Ben égrène trois coups : quinze heures. Sur Kessington Street, un taxi roule lentement et stoppe devant le numéro quinze. Un homme de stature imposante en descend, règle sa course, puis se tourne vers la porte massive qui trône en haut des quatre marches. Il pousse un soupir et s’engage dans l’escalier tandis que, derrière lui, le taxi repart doucement. Du coin de l’œil, il le devine disparaître à l’angle de la rue. Bientôt, le bruit de son moteur s’atténue puis disparaît, laissant place à celui des corneilles qui piaillent au-dessus des toits. L’homme jette un rapide coup d’œil à la plaque dorée apposée près de l’entrée (simple confirmation visuelle, il sait pertinemment qu’il se trouve à la bonne adresse) et appuie sur le bouton de la sonnette. A l’intérieur du bâtiment, une discrète sonnerie se fait entendre, presque immédiatement suivie du déblocage de la porte. L’homme pousse un nouveau soupir et pénètre dans le cabinet du docteur Edwards. La porte se referme lentement, aidée par un gond. La rue de ce quartier désert de la ville retrouve aussitôt son calme, à peine troublé par quelques corneilles qui prennent leur envol, prescientes des évènements à venir. Au loin, le soleil se voile d’une discrète brume.

Le docteur Edwards s’apprête à quitter son cabinet lorsque le récepteur installé sur son bureau retentit. Il appuie brièvement sur le bouton d’écoute.
« Oui Carrie ?
- Docteur, j’ai ici un client pour vous.
- Un client ? Attendez (il feuillette son carnet de rendez-vous). Non, je n’ai personne à cette heure-ci. Le prochain client est Monsieur Neville à dix-sept heures quinze. Vous êtes sûr qu’il ne s’agit pas d’une erreur ? Comment s’appelle t’il ?
- Johnson, docteur. Monsieur Franck Johnson. Il dit qu’il avait rendez-vous à quinze heures dix.
- Ah oui, Monsieur Johnson ! Bien sûr ! (il feuillette à nouveau son agenda). Voilà, Monsieur Johnson, Franck, demeurant à Pittsburgh Station, rendez-vous à quinze heures dix le deux février.
- Je vois, reprend Carrie. Dois-je dire à ce monsieur que nous sommes le premier aujourd’hui ? »
Le docteur Edwards semble réfléchir un instant.
« Non, faites le entrer, ce ne sera pas long. Ah ! Et téléphonez à la librairie Burton Book’s. Dites-leur que je passerai plus tard chercher… (il réfléchit encore). J’ai une meilleure idée. Prenez une petite heure et passez les voir. Ils vous remettront deux ouvrages réservés à mon nom. Cela vous fera une petite pause. Qu’en pensez-vous Carrie ?
- Merci Docteur. Je mets le répondeur automatique et je vais chercher votre commande. A tout à l’heure.
- C’est cela, à tout à l’heure. Et n’oubliez pas votre clef. »
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MessageSujet: Re: LA VISITE   LA VISITE - Page 2 EmptySam 11 Fév 2006 - 9:11

Voilà, ça peut paraître minime comme demande, et si ça se trouve cela n'a aucune importance, mais bon, c'est pour un webzine quand même !!
Je continue néanmoins le travail dessus et je pense la poster mardi.

Merci encore à tous.

feelgood
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MessageSujet: Re: LA VISITE   LA VISITE - Page 2 EmptySam 11 Fév 2006 - 9:35

moi aussi j'ai longtemps hesité entre le présent et le passé lorsqu'il s'agit d'écrire.
Je te balance içi les régles que j'en ai conservé, ça vaut ce que ça vaut.
- le passé pour la description narative
- le présent pour la description narative à la première personne du singulier
- le présent pour les pensées personnelles des personnages
- le présent pour les dialogues

Sans hésitation, le temps de la narration est le passé (il marque le mouvement), le présent je le trouve plutôt maladroit et je ne l'utilise que pour la narration à la 1ere personne (dialogue entre le narrateur et le lecteur).

Donc la version que je préfére est la permière, au passé.

juste une truc sur une phrase du prologue que je trouve excellent :

Citation :
La rue de ce quartier désert de la ville retrouve aussitôt son calme, à peine troublé par quelques corneilles qui prennent leur envol, prescientes des évènements à venir.

le de la ville est en trop. Le lecteur sait déjà que l'action se situe dans une ville. De plus un quartier est obligatoirement dans une ville.

et l'histoire de préscience des évènements à venir me gène un tout petit peu (vraiment pas beaucoup). C'est juste que ça fait un peu roulement de tambour tatadam il va se passer quelque chose ! peut-être juste marquer leurs fuites par un vocabulaire lié à la fuite et la peur ?

[...] par quelques corneilles effrayées qui prirent la fuite, loin de cette maison isolée. (je sais pas si elle est isolé ou pas maison)

voila ! sinon le prologue est pas mal Smile
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MessageSujet: Re: LA VISITE   LA VISITE - Page 2 EmptySam 11 Fév 2006 - 14:33

Merci edd pour ta réponse. Tes règles vont beaucoup m'aider.

Je vais tenir compte de tes conseils et modifier le prologue en conséquence.

Quant au temps, j'avai continué au passé. Mon épouse trouvait le présent trop "sec" ! A deux avis contre un, je m'incline (bien bas !).

feelgood
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