Concours Zombies - Arthur Surin, seul contre tous

Je dirais qu'en effet, on a du mal à entrer dans l'histoire au début à cause justement du style emphatique du début, qui gêne N. On se dit "il en fait trop" mais on comprend ensuite qu'il s'agit de second degré, environ ( en ce qui me concerne) vers la moitié du paragraphe "Papa".
Ensuite c'est carrement jouissif, ce décalage entre la situation "Nuit des morts-vivants" et les propos complétement a coté de la plaque d'Arthur.
La surprise finale tombe bien , là aussi, le style "ampoulé" se justifie quand on se rend compte que tout n'est que du cinéma qu'il s'est fait dans sa tête.
Si si, ca fonctionne bien!

thomas desmond a écrit:

Ok !
Pourtant je trouve que rapidement dans PAPA on voit qu'il est dingue attends... il flingue son père et gueule parcequ'il lui a foutu du sang sur la goule !!! Et la peinture sur porte ????

Disons que oui on le sent, mais personnellement je l'ai pas ressentis immédiatement... je ne saurais l'expliquer de façon claire c'est disons purement personnel et subjectif, la première partie m'a totalement bloquée, mais le reste valait très largement le jus !

J'ai adoré!!!
Je suis d'accord, au début, le côté un peu snob du personnage m'a gênée, j'ai pensé "oulala, il en fait trop...", mais après c'était carrément génial...

Hé bien on dirait que la plus jeune et le plus vieux ont à peu prés les mêmes avis sur les nouvelles de ce concours...

Une excellente histoire, pleine d'humour. J'ai retrouvé un peu l'ambiance "OSS 117" (pour ceux qui ont vu le film) avec cet espèce de suffisance du personnage à prendre au second degré qui ne s'explique que dans un twist final ingénieux et nostalgique.

Merci à toi !
Concernat ce twist, que je touve poussif et inutile, je pensais le virer, pour revenir à ma première version...

viniwow a écrit:

Je sais pas si c'est la fatigue mais j'ai pas vraiment saisi où tu voulais en venir à la fin...?
Sinon c'est pas mal du tout, j'ai bien aimé le découpage du texte et c'était très sympa à lire. Good!

Pour ta question , désolé mon coco, mais quelle fin as-tu-lu ? Là finalement je suis revenue à la fin initiale, qui en décevera sûrement certains mais qui corresponds à mon idée de base...

Salut Thomas ^_-
J'ai lu ton histoire. Elle se laisse lire, mais je lui trouve un ton pas très sérieux à mon goût, dans le sens ou elle n'impressionne pas du tout et ne m'inspire aucune émotion. Quand Arthur s'adresse aux zombies assoiffés de sang, c'est comme s'il n'était pas conscient que ces êtres étaient là pour le bouffer, quand son père apparait en haut des marches, Arthur ne parait pas surpris ni chagriné de son état... pire, il s'adresse à lui en lui parlant de cigarette et de pansements, idem quand il parle aux habitants du village... c'est incohérent je trouve, alors qu'il tire quand même sur ces êtres pour les arrêter. Sinon à part cela, ton histoire manque d'intêret, on suis le déroulement de ton histoire sans jamais s'attacher à ton personnage principal, alors que le titre le met en avant... ça manque de psychologie. La fin est ratée, c'est mon avis personnel, je trouve qu'elle est de trop, pas convainquante et peu inspirée.
Voilà, au plaisir de te lire à nouveau ^_-

Je signale que j'ai lu la version PDF

Je viens de lire les autres critiques, je comprends pourquoi c'est incohérent, dsl, tu n'as pas réussi à me faire comprendre le côté "second dégré" de ton histoire à travers ton écriture. J'ai pas compris qu'il fallait le prendre comme ça...

Lestat a écrit:

Salut Thomas ^_-
quand son père apparait en haut des marches, Arthur ne parait pas surpris ni chagriné de son état... pire, il s'adresse à lui en lui parlant de cigarette et de pansements, idem quand il parle aux habitants du village... c'est incohérent je trouve, alors qu'il tire quand même sur ces êtres

Je viens de lire les autres critiques, je comprends pourquoi c'est incohérent, dsl, tu n'as pas réussi à me faire comprendre le côté "second dégré" de ton histoire à travers ton écriture. J'ai pas compris qu'il fallait le prendre comme ça...

Quand même! Au début OK, ça reste ambigu, on a l'impression d'un texte trop emphatique, mais on comprend vite comment de quelle façon il faut le prendre: tu ne saisis pas le second degré dans un passage comme celui-ci? :

Citation :

...Je l'avertis que s'il ne manifestait pas un peu plus de retenue dans son avancée, j'allais devoir tirer. Il avait mauvaise mine, un œil dégoulinant sur sa joue mal rasée, les cheveux ébouriffés en dessous de bras, tout le bas de la mâchoire absent, et une moitié de langue ressemblant à un foie de volaille pendant sans grâce vers ses cordes vocales grossièrement mises à nu.
Têtu comme à son habitude, il persista dans sa lente escalade et je dus me résoudre à faire feu. Le plomb se planta en plein dans sa tête, avec forces éclaboussures. Je crois même avoir reçu quelques gouttelettes de son sang tiède sur le front.
Ecœuré par la saleté, et quelque peu contrarié d'avoir pu le blesser, je tournai les talons et filai droit vers la salle de bain où je me barricadai. Très vite, j'entendis papa gratter à la porte, en poussant de nouveaux soupirs atones, ridicules et ennuyeux.
Tout en me savonnant vigoureusement le visage avec un gant de crin, je l'admonestais copieusement sur son attitude délirante et immature, mais je ne crois pas qu'il m'entendit, à cause du bruit de l'eau coulant dans la vasque.

(...)

– Papa, je vais faire un tour, d'accord ? désolé pour le coup de fusil mais je t'ai pris pour un cambrioleur. Je reviens avec des pansements d'accord ?... (pas de réponse bien sûr) Et des cigarettes pour toi ok ? Allez...

...Le personnage voit son père sous forme de zombi avec un oeil arraché et sans machoire inférieure, il lui tire dessus, et "quelque peu contrarié d'avoir pu le blesser" il lui fait la morale sur son attitude "immature et délirante"...Soit Thomas est vraiment l'auteur le plus nul de ces dernières années, soit c'est du second degré habilement mené! La fin ne devrait pas laisser de doute, en plus!

A mon avis, j'étais pas dedans Paladin... y a des jours comme ça.

Je pense que je peux comprendre le second degrés, j'ai d'ailleurs écris une histoire dans ce sens (Une nuit sur la terre), mais dans le texte de Thomas, y a du avoir quelque chose qui m'a empêché de le prendre à la rigolade... est-ce le début ? Je ne sais pas... et puis tu sais, les goût et les couleurs, tout le monde ne réagi pas de la même façon à un texte.

Merci de m'avoir lu !
J'ai essayé de rendre le second degré omniprésent mais peut-être que ça n'est pas si clair pour toutes les sensibilités, tu en es la preuve !

Wi, la preuve vivante !! Pourtant j'avais pas fumé ni bu...

Je serais bien curieux de lire la fin alternative.
Parce que celle là, dans le genre "à la fin il se réveille et tout n'était qu'un rêve", c'est franchement décevant.

Sinon le chaud et froid entre délire décalé et situation de crise est une excellente idée. Je ne saurais pas dire pourquoi, mais il ne m'a pas convaincu dans sa concrétisation. Comme un manque de cohérence entre la lucidité, même limitée, du héros, et certaine de ces réactions.

Le passé simple à l'attaque de la seconde partie m'a un peu gêne aussi (la veille au soir (...) je l'entendis hurler). Et je crois que parfois le passé simple est mal conjugué (ais au lieu de ai).

Malgré ça, Thomas, ton texte a du style et est très plaisant à lire.

C'est vrai que cette fin est nulle, à la base j'avais prévu la suite, d'ailleurs ça serait marrant... Merci pour ta lecture TICI.

Un petit délice, cette nouvelle! Pleine d'humour décalé, c'est un régal!