le sommeil du faune

Un éclair de lucidité traversa son esprit. Son coeur se mit à battre plus vite, son souffle se fit plus bref. Le jeune Jonas osa un regard vers le conducteur qui fixait la route un sourire en coin, ses mains glissèrent le long du volant, la gauche activa le clignotant et la voiture s'engagea sur un sentier caillouteux. Les ombres des arbres jouaient sur leur visages une histoire silencieuse. L'air s'emplit de l'odeur des pins; le calme du sous bois était prenant, rassurant, presque bon.S'il n'y avait pas eu ce truc, entre eux....


-Jonas? Qu'est ce qu'il y a bonhomme?


-Rien! , rien du tout.... quand est ce qu'on arrive?


-Bientot, bientot...

la Journée était belle ,le soleil se répandait généreusement, accompagné d'une brise rafraichissante et du chant des grillons.
Tandis que le véhicule les emmenait vers leur destination ,Jonas repensa à son enfance dans ces bois. Les jeux interminable de poursuite à courir entre les arbres; cette odeur d'humus lorsque la terre était humide. Le soleil! le soleil qui brillait et son regard qui dévorait ce paysage, ces odeurs et tout ces instants qui avaient fait de ce lieu son cocon . Et maintenant, le voici de retour dans le lieu des origines. Dans ce lieu si familier. Il le savait , cette fois ci il n'y aurait plus de rire, plus de joie,plus d'innocence, mais de la tristesse ,de la peur ,de l'inquietude qui déjà envahissait son ventre.
IL ne parvenait pas à définir ce malaise qui l'envahissait, cet angoisse sourde qui accompagnait son souffle tandis que la voiture débouchait sur une clairière ou l'herbe haute brulées par le soleil, s'agitaient sous la force du vent. Pendant un instant il fut absorber par ce ciel immense, flamboyant qui s'offrait à lui le soleil rasait les reliefs ondulant de la franche comté et ses derniers rayons mouraient sur la prairie et sur le visage du conducteur et de jonas.La voiture poursuivait sa route sillonant le paysage, magnifique , éclatant de couleurs et qui serait absorbés, dévorés par la nuit dans peu de temps.




[size=9]Alors qu'il descendait du vehicule l' âme en proix à une curieuse agitation; jonas ne put retenir sa main qui s'approchait de la poignée de la porte arrière, mais l'homme le prit de vitesse et ouvrit la portière avec énérvement.
Le corps inconscient, au longue boucle brune gisait sur la banquette arrière. Il la traina dehors et la hissa sur son épaule gauche. Jonas les regarda s'éloignaient en direction d'une cabane en bois jaune au volet clos. L'homme s'engouffra dans la maisonnette et avant de refermer la porte regarda jonas avec affection lui offrant son sourire,qu'il accepta et rendit
L'homme haussa les sourcils et d'une voix douce demanda” pourquoi tu n'irais pas jouer un peu plus loin il ya des chevaux dans le coin” jonas hocha la tête en signe de soumission. La porte se referma sur l'homme et la jeune fille inconsciente.


Pendant un court laps de temps , il eut un frisson, qui prit naissance au bas du dos et mourut sur sa nuque. Un cri s'échapa de la maisonnette, son coeur se mit a battre plus fort ,sa respiration se fit plus bruyante, ce qu'il avait refoulé émergeait a nouveau et le son de sa propre voix l'etonna lorsqu'il cria . Son crie devint hurlement mais il ne parvenait pas à attenuer son inquietude et le poid de sa culpabilité. Immobile à quelque mètre de la maisonnette jaune l'herbe jaunie chatouillant ses molets jonas hurla de plus belle. Hurler, il fallait hurler, immobile les poings serrés, hurler la peur au ventre, les yeux écarquillés, hurler pour échaper à la peur de le mettre en colère. La porte s'ouvrit avec grand fracas .

Jonas cessa de hurler son esprit en pleine ébullition se demandait quelle position adopté; hésitation, doute, peur. Immobile, dans cette lumière crépusculaire; jonas vit l'homme émergeait le regard chargé de colère, fou, débraillé. Jonas déglutit. Ils s'afrontèrent du regard “ ferme là !!! fout le camp” hurla-t-il. Le son de sa voix claqua comme un coup de fouet. Jonas sursauta et se remit à hurler de plus belle ; il ne reconnut pas sa voix. L'homme se précipita sur lui et jonas prit la fuite ses petites jambes ne répondaient plus à sa conscience, mais il avait cessé de reflechir, de se poser des questions . Seul la peur occupait son coeur; et le besoin de fuir, loin de cet homme, qu'il aimait tant et qui lui faisait peur tout autant. il ne courut pas longtemps. L'homme le ratrappa rapidement et le jetta à terre. La douleur sur sa joue, les coups qui pleuvaient sur son dos, ses fesses et son visage. La brulure de la haine . Jonas n'était plus que peau ecorchée et nerf à fleur de peau, son visage maculé de larmes et son corps tremblotant furent transporté dans la maisonnette obscure , sales et puantes .


Il fut jeté dans un coin, menacé . L'amour de lhomme pour lui se sentait et son désir d'être aimé reprit le dessus. Il le cajola lui sourit. Sa main s'égara, sur les formes, jeune, trop jeune de jonas. Son corps ne put réprimer, son désir; suite à ses caresses insistantes .
Pourquoi jonas se sentait- il si dégoutant? Pourquoi cet amour le rendait -il si triste. L'homme l'embrassa et le couvrit de baiser. La respiration rauque de l'homme, une énergie qu'il ne connaissait pas, possedait cet être chèr. A qui il devait tant! Comment y répondre? comment y échaper? Ce regard humide de désir . Jonas se laissa aller, oubliant la peur , l'amour , le dégout ,la douleur; il devint sourd, aveugle, insensible.
Il ne ressentait plus rien. Il ne percevait plus rien, si ce n'est le battement insistant, sourd de son coeur boumboum... boumboum .


Ce coeur qui lui tira les larmes . Pourquoi souffrait- il autant? pourquoi était- il si déchiré, si abimé. Son innocence foulée au pied, sa pureté avilie par cet amour trop pesant, trop sinistre . En lui arrachant un hoquet de stupeur ,la violence du rapport le ramena à lui même, à la conscience de son corps ainsi outrée, à celui de la petite fille dont le regard étrangement fixe et l'angle bizarre de sa nuque lui firent penser à une jolie marionnette désarticulée . Jonas avait quitté son corps de nouveau, les râles de l'homme se poursuivaient plus ératiques, plus précipités, tandis qu'il continuait à serré son petit cou, le plaisir le douleur tout ça, il ne le ressentait plus . tout ce calma enfin ses yeux se fermèrent un instant, son coeur s'apaisa.et dans son corps le silence se fît . Un silence de mort.
L'homme repus s'écarta.


Jonas garda les yeux fermés, son coeur brulait dans sa poitrine, comme si , on l'avait marqué au fer rouge. Il resta allongé tandis que lhomme s'affairait dans la maisonnette; allumant un feu dans l'atre, préparant un repas. Il enjambait de temps a autre le corps de la jeune fille, comme si, elle n'avait été qu'un tapis. Lorsqu'il eu pris un café et fumé sa cigarette il prit une pelle et une pioche et sortit. Il faisait maintenant nuit, la lune était pleine ses doux rayons laiteux se posèrent quelque instants sur les pied nues de la jeune fille.
Tout notion du temps avait quitté jonas. Il resta étendu sans esquisser le moindre mouvement. Même seul il ne pouvait bouger son esprit étrangement calme.
Il ouvrit les yeux et cru apercevoir une silhouette dans le coin obscure de la maisonnette .
Depuis combien de temps était- il allongé ? La silhouette qu'il avait cru apercevoir, et il en était sûr, n'était pas réel. Mais déjà elle n'était plus. Que faisait -elle déjà?
Ah oui elle regardait par la fenêtre close. Jonas se releva les cheveux en bataille, le corps engourdi et douloureu, le regard un peu perdu et le coeur froid . Son regard se posa sur les boucles brune qui jonchaient le sol .Il s'approcha, se mit à genou et contempla le visage de la petit fille : le corps tumefié, son visage ne portait pas de trace,si ce n'est une entaille à l'arcade sourcillière,la bouche entreouverte avec une légère expression de surprise. Ele était toujours belle.
Il lui caressa les cheveux et la joue . Jonas connaissait bien veronique pour l'avoir aimé comme une amie, la meilleur, sa confidente, veronique, l'avait elle cru lorsqu'il disait qu'il connaissait des creatures fantastiques; qu'il devait garder le secret, mais qu'il avait confiance en elle! Et maintenant, elle était là. Lorsque plutôt dans la voiture, elle respirait encore, qu'avait elle ressentit? Qu'avait-elle pensé? Veronique l'avait suivi jusqu'à la voiture son sourire et ses yeux brillant, une petite tête perdu dans une chevelure brune.
Il avait cru qu'elle était comme lui et pourtant malgré leur amitié, malgré son affection. Il n'avait pû l'aider. Il n'avait pû changer sa nature profonde et véronique était morte .
Un corps qu'on a poussé aux bouts de ses limites et qui cède sous la tension.
Jonas se releva soudain ; un bruit annoncait le retour de l'homme et déjà il ressentait cette pression dans son coeur. Pourquoi cette fois là il paniquait autant? Quelque chose avait changé chez l'homme .
Les yeux rivés sur le cadavre de veronique ; l'esprit tourmenté par milles et une pensée contradictoire . Les choses lui avaient échapé depuis longtemps. Avait-il jamais maitrisé quelquechose ? Etre soumis à cet homme; il avait grandi avec cette idée comme allant de soi et l'idée d'être à la hauteur;de lui faire plaisir et de l'aimer lui avait été inculqué comme autant de devoir et le but était la recompense. Et il y était parvenu à aimer. Mais ce soir c'était different quelquechose avait été rompu . La récompense aurait un goût aigre si jamais il y avait droit. Veronique couché sur le sol! Elle n'aurait jamais dû se trouver là! ce n'était pas la première, encore moin la derniere ..
la porte s'ouvrit lentement et les yeux bleus de l'homme rencontrèrent ceux de jonas. Il lui sourit, ce geste tellement incongrue, tellement surprenant alors que jonas prenait conscience de lui même et de la mort qui rôdait encore autour de lui. L'homme caressa de sa paume le joue de jonas et le souvenir violent de leur rapport lui revint en mémoire pourtant il ne bougea pas. Il l'enlaça et jonas gardait le regard rivé sur le cadavre au boucle brune. La mort rôdait non loin de là
“ tend ton bras poussin je vais t'emmennait dans le monde magique où vivent les créatures de nos rêves les plus fou”
Jonas tendit le bras et du coin de l'oeil il vit!
Une presence, évanescente mais immuable. Jonas sentit une odeur de transpiration et d'humus .efrayante et magnetique la silhouette se faufila derrière eux .Jonas ne pouvait pas bouger la seringue distillant son élixir magique . Contre la peau froide de sa nuque Jonas sentit une souffle fraie des lèvres vinrent se poser contre sa peau . Ses paupières devinrent soudain lourde il sentait toujours se souffle mais entre deux battement de paupière il aperçut l'homme qui trainait le corps de véronique vers la sortie.
Il sentit des doigts rugeux se refermer sur sa gorge et un gémissement en sortit . l'homme se figea sur le seuil de la maisonnette.
Il fut projeté au sol, il se retourna faisant front de frayeur et de surprise à son assayant “qu'est ce que tu as? Demanda l'homme inquiet il s'approcha et jonas les regardait successivement l'homme et la creature, inhumaine, imberbe si ce n'est de long poils noir dans le dos .
Jonas haletait.
L'homme fit un pas. Et la creature montra ses dents et de long doigt aux griffes aiguisées
la créature s'approcha de l'homme qui ne la voyait pas.elle lui tourna autour .et se jeta sur lui. il tomba à genou.
l'homme si faible maintenant les yeux écarquillés. l'homme s'effondra son visage convulsé sa main cherchant déseperement quelquechose sur son dos qui entrait en lui.
Jonas n'osa s'approcher même lorsque les derniers soubresauts qui agitèrent l'homme cessèrent définitivement .
Un silence pesant s'abatti dans la maisonnette jaune la mort regnait en maître ici .
et cette présence aerienne, impalpable qui vibrait. Elle se faisait deplus en plus présente l'atmosphere était a tiré au couteau et le feu dans la cheminée mourait doucement. Une faible lueur eclairée encore les yeux vitreux de l'homme et des mouvements étrange venait agitaient les coins de la pièce ,la peur.
Jonas expira bruyament cette odeur lanscinante qui lui vrillait la tête. il se precipita dehors se tenant la tête à deux mains, courant ver le chemin, qui l'avait emmené jusqu'ici.
Une chose étrange se produisit des lueurs blanches se cachaient derrière les arbres, des visages lumineux des mains lumineuses qui se faufilaient evitant contournant les arbres.
la lumière devint aveuglante et la foret entière s'illumina; jonas courait toujours mais chacun de ses pas semblaient deplus en plus leger. il avait presque l'impression que l'air le portait et que sa respiration devenait de plus en plus calme la terreur fit place a une serénité, l'air vrombissait,l'odeur d'humus impregnait son corps les lumières qui éclairaient les bois s'estompèrent et disparurent.
Sauf une, au bout du chemin, une lumière ou plutôt une femme nue qui arborait le plus beau des sourires, sa nudité simple rayonnait. Il courait toujours mais ne semblait pas s'approcher de cette apparition qui se faufila derrière un tronc avant de disparaître. Jonas s'arreta sur le bord du chemin les battements de son coeur tambourinaient à ses oreilles, la bouche entreouverte la respiration haletante, Le charme était rompu, il se sentait bien.[/center]

une petite nouvelle un peu strange que j'ai pondu j'aimerai avoir vos avis sur sa qualité: ses défauts , ou bien ses atouts....
merci

Je n'ai pas trés bien compris ton histoire...Il est question de pédophilie, de meutre, de drogue et d'être surnaturel mais...Peux tu m'aider à comprendre?

Aï !!! ça commence bien lol

ben visiblement tu as compris que ça traité de pédophilie de meurtre de drogue et de truc bizare
j'ai volontairement laissé beaucoup de non dit peut etre trop visiblement

Mais bizarement j'ai l'impression que j'ai bien cristallisé ce qui me trotait dans la tête , cependant il est vrai que le texte peu paraitre un peu obscure mais est ce un défaut .

je pense que certain texte demande plus d'effort de la part du lecteur et certain en vaux le coup ( je ne dis pas que ça concerne ma nouvelle je parle en générale)

En général, je trouve l'écriture bien rythmée et le vocabulaire très enrichi. Pas de lourdeur... continue à t'exercer, ça en vaut la peine.

Amicalement.

ok je vais y réflechir