Coucou voici une 2e nouvelle qui je l'espere vous plaira. J'attend avec impatience vos commentaires. Bonne lecture.
LE CAMELEON
D’un geste sûr, il sortit son portefeuille de la poche droite de sa veste, c’est là qu’il se trouvait, c’était toujours là qu’il se trouvait.
« Tom Mills, 1880 Creston Road » pouvait-on lire sur la carte d’identité, mais cet homme n’était pas Tom Mills, Tom Mills était mort quelques secondes plus tôt, à son entrée, ils mouraient tous à son entrée. Il fit quelques pas quand il sentit une gêne au niveau de son pied droit.
« Six milliard de pékin, et il a fallut que je tombe sur un crack de la bourse avec un ongle incarné…C’est pas croyable… »
Les cracks de la bourse, les pontes, c’était ça sa mission, jamais un chômeur ou un ouvrier, ni même un médecin ou un commerçant, non, seulement les influents, ceux qui comptaient vraiment.
Il se rendit à l’adresse indiquée sur la carte d’identité, 1880 Creston Road. Il sortit les clefs de son attaché-case.
« Comme toujours… »
L’intérieur de la maison était sans surprise pour lui, elles se ressemblaient toutes, les maisons des pontes, ce qui le surprit, c’est que celui-la était marié.
« C’est toi, Tom ? Tu rentres déjà ?
-Oui, chérie, c’est moi ton mari !!!
-Qu’est ce qu’il se passe ? Un problème au bureau ?
-Non, un petit changement de programme, j’avais besoin de documents qui sont dans la pièce où je travaille quand je suis à la maison.
Sa femme lui lança un regard plein d’inquiétude.
-Tu es sur que tu vas bien ? Tu t’exprimes bizarrement…
-Oui, oui, tout va bien, mais qu’on ne me dérange absolument sous aucune raison, ni aucun prétexte. »
Il s’enferma dans le bureau. Il était en colère, une fois de plus il avait faillit tout faire rater.
« Quelle méthode barbare pour s’exprimer, je sais qu’il ne sont pas assez évolués pour utiliser la télépathie, de toute façon ils n’en auront jamais besoin, mais tout de même, je n’arriverai jamais à utiliser ces borborygmes »
Pourtant, ces borborygmes étaient au centre de sa mission.
A l’intérieur du bureau, il s’installa, et, d’un geste toujours aussi sur, il fouilla un à un les tiroirs du bureau, à la recherche de l’inévitable répertoire. Une fois qu’il eut trouvé les numéros dont il avait besoin, il se dirigea vers le téléphone. Sa mission était très claire, on l’avait formé à ce que ces « terriens » appelaient « la finance », et lui devait y semer la pagaille.
Leur but était très simple : éviter l’émergence de nouvelles technologies et donc l’évolution des esclaves, ils devaient resté dociles et bien encadrés pour qu’ils croient encore à leur liberté. Et pour ce faire, il n’y avait qu’un endroit où frapper : les finances.
Tom Mills passa ces coups de fils, puis attendit. Ils avaient découvert cette planète il y à une centaine d’années, et découvert comment les manipuler une trentaine d’années plus tard.
« Le jeudi noir… » pensait-il avec nostalgie, quand il sentit le changement se produire, un picotement désagréable quand il quitta cette enveloppe vide et morte.
D’un geste sur, il sortit son portefeuille de la poche droite de sa veste, c’est là qu’il se trouvait, c’était toujours là qu’il se trouvait…