LE MANOIR DU FANTASTIQUE
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

LE MANOIR DU FANTASTIQUE

Inscrivez-vous, présentez-vous, Firmin prépare votre suite...
 
AccueilRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
Le deal à ne pas rater :
Réassort du coffret Pokémon 151 Électhor-ex : où l’acheter ?
Voir le deal

 

 Docteur Saltzman

Aller en bas 
5 participants
AuteurMessage
Hellebore
Vampire de campagne
Vampire de campagne
Hellebore


Masculin
Nombre de messages : 123
Age : 32
Date Naissance : 1991 ap. J.C
Date d'inscription : 25/06/2007

Docteur Saltzman Empty
MessageSujet: Docteur Saltzman   Docteur Saltzman EmptyMer 27 Juin 2007 - 19:14

La première nouvelle policière que j'ai écrit il y a déjà quelques temps...



DOCTEUR SALTZMAN


-Tout va bien docteur?
Absorbé par ses réflexions, le docteur Saltzman ne réagit pas.
-Docteur?
-Ah? Euh, oui, ça va... répondit-il. comme tiré d’un rêve.
-Vous avez l’air épuisé, docteur. Peut-être devriez vous rentrer chez vous. La journée a été particulièrement chargée aujourd’hui.
-Oui, oui. Vous avez raison Mireille. Je suis littéralement vanné. Je vais suivre votre conseil.
-Ce serait un comble, pour un docteur comme vous, de tomber malade!
Le docteur Saltzman la regarda et lui adressa un sourire nébuleux. Il mit ses affaires en ordre, rangea sa blouse après l’avoir soigneusement pliée, enfila son veston et quitta le Benedicte hospital. Saltzman monta dans le premier taxi qui le ramena chez lui, une jolie petite maison sur la Grüne Strasse.
-Je suis de retour chérie, annonça-t-il une fois le palier franchit.

***
Voilà plusieurs jours que la veuve Altberg recevait des lettres anonymes. Oh, rien de bien méchant, au contraire. C’étaient plutôt de galantes invitations: des lettres d’amour. Toutes les lettres était identiques, mais la sexagénaire ne s’en souciait guère, il y avait si longtemps qu’elle n’avait pas goûté à l’amour.
Un matin, vendredi, elle reçut sa sixième lettre qui, comme toutes les autres, la pressait de rejoindre l’auteur à dix heures du soir devant un petit restaurant: le Käser. L’auteur disait aussi que ses poumons se gonflaient d’amour pour elle chaque fois qu’il l’observait de loin et qu’il brûlait de lui voler son cœur.
Ce jour là, elle se résolut, elle allait rencontrer le mystérieux anonyme et vivrait peut être une nouvelle histoire. “Oui, se dit-elle. J’irai.”
Huit heures et demi approchaient et Mme Altberg était déjà fin prête. Pomponnée du bout des doigts au bout du nez, elle paraissait dix ans de moins. Elle commanda un taxi pour dix heures moins le quart et partit à son galant rendez-vous.

***
Une nouvelle semaine allait débuter pour le docteur Saltzman. Comme à son habitude, dès qu’il fut arrivé dans son bureau, il demanda à Mireille de lui apporter sa tasse de café matinal, qui selon lui était un ingrédient primordial pour bien commencer la journée.
-Avez-vous lu le journal avant de venir? le questionna Mireille, posant la tasse de café bouillant sur le bureau.
-Non, pas eu le temps.
Il sortit le quotidien de sa mallette.
-On signale encore une disparition. Selon moi elle est identique à celle de la semaine passée. Les deux personnes se ressemblent assez étrangement. Deux femmes ayant à peu près la soixantaine, d’après les photos... Vous savez docteur, j’adore les enquêtes policières. J’ai tous les Sherlok Holmes, les Hercule Poirot, les Lupin...
-Voyons Mireille. Laissez les enquêtes à la police... Sinon que ferait-elle?
-Ah! Ça vous avez bien raison docteur... Si la police n’arrive pas à empêcher les meurtres et les enlèvements, il faut bien qu’elle essaye de réparer les dégâts, déclara-t-elle reprenant la tasse, à présent vide.
Elle sortit, fermant la porte sans bruit.
-La police, murmura Saltzman avec un petit sourire.

***
La police tournait en rond. Les affaires de disparition ressemblaient de plus en plus à des enlèvements... Il faut dire que les inspecteurs avaient du mal à imaginer une veuve de soixante ans fuguer comme une adolescente! En tout cas pour la majorité des policiers il s’agissait clairement d’enlèvements. Et il était probable qu’une seule et unique personne les avait commis...
Toujours est-il qu’il fallut attendre le troisième enlèvement pour que les inspecteurs obtiennent les droits de perquisition dans les appartements des victimes. On ne trouva rien de fameux le premier jour. Les voisins n’avaient rien remarqué de spécial dans le comportement des personnes enlevées, même si dans deux des cas, ce fû eux qui appelèrent la police pour signaler les disparitions. En effet, de coutume, si les vieilles dames partaient en voyage, elles leur demandaient toujours de s’occuper du chat ou du canari. Pour Mme. Altberg, par contre, ce fû les services sociaux qui signalèrent la disparition.
Le lendemain, la police revint dans les appartement pour effectuer une deuxième fouille, plus en profondeur cette fois. Ils découvrirent alors, le seul et unique indice sérieux présent dans toutes les demeures et qui prouvait bel et bien que ces enlèvements ne connaissaient qu’un auteur: une série de lettres d’amours parfaitement identiques dans leur contenu, et apparemment frappées par la même machine. Aucune empreinte ne fut trouvée ni sur les lettres, ni sur leurs enveloppes. L’enquête pouvait enfin débuter sur des bases solides.

***
C’était vendredi soir, le docteur Saltzman lisait son journal du soir bien à l’aise dans son grand fauteuil vert. La lecture terminée, il se leva , finit la vaisselle.
-Tu sais chérie, c’est merveilleux. Nous aurons bientôt une nouvelle visite. Peut-être cette nuit même. C’est pourquoi je vais à nouveau devoir sortir ce soir. Et quand je rentrerai, peut être que tout sera prêt...
Saltzman dénoua son tablier, le pendit à la poignée de la porte de la cuisine.
-Je sais... Mais écoute: si je ne suis pas à tes côtés aussi souvent que je le souhaiterais, c’est uniquement pour toi... Et je te le répète, si elle vient ce soir, nous serons à nouveau tout le temps ensemble.
Il rentra dans sa petite salle de bain, prit une douche, et en sortit élégamment vêtu. Il mit ses chaussures cirées, boutonna son imperméable et, alors qu’il s’apprêtait à sortir, il regarda amoureusement la porte de la petite pièce où se trouvait sa femme.
-Bonne soirée à toi aussi. Je sais... Moi aussi je t’aime.
Il sortit, prenant bien soin de faire tourner deux fois la clé dans la serrure.

***
La police avait examiné la typographie des lettres, elle avait bien été tapées par le même modèle de machine. Aussi un inspecteur serait aussi présent à l’endroit des rendez-vous que le criminel avait donné à ses victimes. Si nouvel enlèvement il devait y avoir, il aurait logiquement lieu au même endroit, le même jour que les trois précédents!

***
Il vit un homme, vêtu d’un pardessus, descendre du taxi, juste devant le restaurent le Käser. “Premier suspect visible, pensa-t-il.” “Si c’est bien lui, une femme devrait le rejoindre dans cinq petites minutes.” Malheureusement pour l’inspecteur, (ou heureusement pour la victime qui aurait pu être présente), personne ne vint à dix heures précise. L’homme attendit encore une bonne dizaine de minutes et remonta seul dans le taxi. Une fois le taxi ayant prit un peut d’avance, l’inspecteur commença sa filature qui fut relativement courte. Il suivit le taxi jusque sur la Grüne Strasse et alors que son suspect payait sa course et franchissait le portail de sa résidence, il eu le temps de lire à la lueur des phares: “12 bis.”. Il releva le numéro dans son carnet. Une fois l’homme rentré chez lui, l’inspecteur fut prit d’une soudaine envie de “passer à l’action”, mais n’ayant encore aucune preuve pour se permettre un interrogatoire et voulant tout de même profiter de la nuit qu’il lui restait, il s’abstint.

***
Il nettoya son bistouri sous l’eau du robinet, alla se changer et jeta ses habits dans la cheminée. Il se rendit dans la pièce où se trouvait sa femme.
-C’est enfin fini, dit-il. Tu n’as jamais été aussi belle qu’à ce jour.

***
La filature de McIntosh avait porté ses fruits. La police découvrit que la personne qui résidait au 12 bis Grüne Strasse, était médecin de son état, et que l’entreprise, ayant fabriqué le modèle de machine qui servit à taper les lettres, avait bien fourni l’hôpital où il travaillait. Le docteur Saltzman devint dès ce jour le suspect numéro un. L’inspecteur McIntosh se rendit donc au Benedicte Hospital. La police embarqua Saltzman pour pouvoir l’interroger chez lui et fouiller son appartement. Elle commencerait par les questions et finirait par la perquisition. Saltzman ne parla pas beaucoup, mais il avoua avoir séquestré et tué quatre femmes dont Mme. Altberg. Lorsque l’inspecteur lui demanda pour quel motif il avait commi de tels actes, il répondit:
-Mais pour ma femme, inspecteur, pour ma femme...
Le jeune policier venu avec McIntosh et Saltzman commença la fouille. Il pénétra dans une petite chambre d’où provenait une horrible odeur: celle de cadavre en décomposition; mais il l’ignorait. Il trouva l’interrupteur et une fois la lumière allumée il eut souhaité ne jamais se trouver dans cette pièce. Un amoncellement d’organes vitaux divers étaient cousus ensemble de façon à former une macabre poupée de chair humaine. Le policier poussa un cri d’effroi qui fit sursauter l’inspecteur et Saltzman. Ils se précipitèrent dans la chambre. Une fois sur place Saltzman se rua sur l’amas de chair en hurlant: “Ma femme! Ne la touchez pas! Ne la touchez pas!”
McIntosh lui lança un regard où se mêlaientt pitié et dégoût.
-Surveille-le, demanda-t-il au jeune policier devenu livide. Je vais appeler les légistes.
Il sortit de la pièce, la démarche raide, et s’empara du combiné. A peine avait-il commencé l’appel, qu’un hurlement suivit de deux coups de feu retentirent. “Bon sang! pensa-t-il à haute voix.”
Sans attendre il courra rejoindre son subordonné. Dans la pièce, il découvrit le corps de Saltzman, recroquevillé par terre, dans son sang. Le policier, appuyé tout tremblant contre la paroi, la main tenant encore le pistolet, lui raconta la scène. Saltzman s’était jeté sur lui en hurlant,comme possédé, les yeux révulsés et injectés de sang. La vue des morceaux de cadavres et Saltzman le firent complètement paniquer, et c’est alors qu’il tira sur le dément.
Toujours au sol, Saltzman émit un râle et se traîna vers le tas de chaire morte. Il commença à lui murmurer quelque chose. Et si l’inspecteur s’était approché, voici ce qu’il aurait entendu: “Moi qui voulait nous réunir dans la vie, voici que je t’accompagne dans la mort. Peut-être est-ce mieux ainsi...” Il ferma les yeux embrassant une ultime fois sa “femme”.


Fin
Revenir en haut Aller en bas
http://kikograf.skyrock.com
miss witch
Sorcière cotorep à mi-temps
miss witch


Féminin
Nombre de messages : 1468
Age : 32
Date Naissance : 24 juillet 1991
Date d'inscription : 04/04/2007

Docteur Saltzman Empty
MessageSujet: Re: Docteur Saltzman   Docteur Saltzman EmptyJeu 28 Juin 2007 - 20:11

C'est bien écrit, mais ça manque de suspense je trouve. Dès le début on sait que Saltzman tue les femmes pour sa "femme".

Par contre j'ai une question : pourquoi il tue que des femmes de 60 ans?
Parce qu'en plus il dit qu'elle est belle à un moment, mais bon, avec des membres et des organes de femmes de 60 ans, elle est pas au summum de sa beauté, si je peux me permettre! Mr. Green
Revenir en haut Aller en bas
http://naellemoon.canalblog.com
kalcidian
Acteur de films X ninja
kalcidian


Masculin
Nombre de messages : 2174
Age : 45
Date Naissance : 03/02/1979
Date d'inscription : 30/10/2004

Docteur Saltzman Empty
MessageSujet: Re: Docteur Saltzman   Docteur Saltzman EmptyJeu 28 Juin 2007 - 21:01

c'est vrai que le suspens manque mais c'est bien ecrit et le rythme est pas mal avec de petite chute de temps en temps. sinon continue, tu est sur la bonne voix.
Revenir en haut Aller en bas
Hellebore
Vampire de campagne
Vampire de campagne
Hellebore


Masculin
Nombre de messages : 123
Age : 32
Date Naissance : 1991 ap. J.C
Date d'inscription : 25/06/2007

Docteur Saltzman Empty
MessageSujet: Re: Docteur Saltzman   Docteur Saltzman EmptyVen 29 Juin 2007 - 13:05

miss witch a écrit:
Par contre j'ai une question : pourquoi il tue que des femmes de 60 ans?
Parce qu'en plus il dit qu'elle est belle à un moment, mais bon, avec des membres et des organes de femmes de 60 ans, elle est pas au summum de sa beauté, si je peux me permettre! Mr. Green

Je prend note, je prend note... En fait il a choisi des victimes en rapport avec son propre âge... Et question "beauté", nul ne sais ce qui se passe dans la tête d'un névrosé... Mais je m'excuse si certains points n'était pas clairs... Parce que dans ce cas, ça veut dire que j'ai raté certains points...
prudency


J'ai essayé une fois d'écrire en mettant à la place d'un psychopathe schysophrène... J'ai arrêté après trois pages...
Revenir en haut Aller en bas
http://kikograf.skyrock.com
miss witch
Sorcière cotorep à mi-temps
miss witch


Féminin
Nombre de messages : 1468
Age : 32
Date Naissance : 24 juillet 1991
Date d'inscription : 04/04/2007

Docteur Saltzman Empty
MessageSujet: Re: Docteur Saltzman   Docteur Saltzman EmptyVen 29 Juin 2007 - 20:09

Ah oui, j'avais pas pensé à l'âge de Saltzman! M'enfin il aurait pu tuer des femmes plus jeunes quand même!
Revenir en haut Aller en bas
http://naellemoon.canalblog.com
TAK
Travelo kamikaze
TAK


Masculin
Nombre de messages : 4975
Age : 41
Date d'inscription : 29/12/2006

Docteur Saltzman Empty
MessageSujet: Re: Docteur Saltzman   Docteur Saltzman EmptySam 30 Juin 2007 - 8:23

Pas mal sympatoche, comme histoire. C'est vrai que ça manque peut-etre un peu de suspense, mais sinon c'est plutot bien vu et bien ecrit, meme si on n'en sait pas vraiment assez sur le docteur Saltzman (ça aurait été bien que tu decrives un peu plus son profil psychologique, ses pensées, etc).
Enfin voilà, c'est un texte plutot cool, sans etre transcendant non plus, mais qui a au moins le merite de se laisser lire tout seul et sans deplaisir. C'est déjà pas mal!
Revenir en haut Aller en bas
Hellebore
Vampire de campagne
Vampire de campagne
Hellebore


Masculin
Nombre de messages : 123
Age : 32
Date Naissance : 1991 ap. J.C
Date d'inscription : 25/06/2007

Docteur Saltzman Empty
MessageSujet: Re: Docteur Saltzman   Docteur Saltzman EmptySam 30 Juin 2007 - 9:19

miss witch a écrit:
Ah oui, j'avais pas pensé à l'âge de Saltzman! M'enfin il aurait pu tuer des femmes plus jeunes quand même!

Ouais... Mais c'est plus dur pour un vioque d'amener une jeune pucelle frétillente discrètement chez lui... lol
Revenir en haut Aller en bas
http://kikograf.skyrock.com
TAK
Travelo kamikaze
TAK


Masculin
Nombre de messages : 4975
Age : 41
Date d'inscription : 29/12/2006

Docteur Saltzman Empty
MessageSujet: Re: Docteur Saltzman   Docteur Saltzman EmptySam 30 Juin 2007 - 9:22

Hellebore a écrit:
miss witch a écrit:
Ah oui, j'avais pas pensé à l'âge de Saltzman! M'enfin il aurait pu tuer des femmes plus jeunes quand même!

Ouais... Mais c'est plus dur pour un vioque d'amener une jeune pucelle frétillente discrètement chez lui... lol

Oui, c'est exactement ce que je me disais lol c'est surtout la voie de la facilité (bcp plus facile d'embobiner une vieille dame seule qu'une tite jeunette!).
Revenir en haut Aller en bas
Paracelse
schtroumpf Ninja
Paracelse


Masculin
Nombre de messages : 5012
Age : 50
Date Naissance : 01-04-1974
Date d'inscription : 18/12/2005

Docteur Saltzman Empty
MessageSujet: Re: Docteur Saltzman   Docteur Saltzman EmptyDim 8 Juil 2007 - 14:00

Citation :
Toujours est-il qu’il fallut attendre le troisième enlèvement pour que les inspecteurs obtiennent les droits de perquisition dans les appartements des victimes.

Pourquoi ? Ça ne me parait pas logique.

Citation :
Elle commencerait par les questions et finirait par la perquisition.

En général, c'est le contraire.

Ça manque d'explications sur les meurtres et de suspenses comme expliqué plus haut. De plus, ça manque de ponctuations et j'ai relevé pas mal d'erreurs d'orthographes.
Revenir en haut Aller en bas
http://lelupanardeparacelse.blogspot.com/
Paracelse
schtroumpf Ninja
Paracelse


Masculin
Nombre de messages : 5012
Age : 50
Date Naissance : 01-04-1974
Date d'inscription : 18/12/2005

Docteur Saltzman Empty
MessageSujet: Re: Docteur Saltzman   Docteur Saltzman EmptyDim 8 Juil 2007 - 15:34

-Tout va bien docteur (espace) ?
Absorbé par ses réflexions, le docteur Saltzman ne réagit pas.
-Docteur(espace) ?
-Ah(espace) ? Euh, oui, ça va... répondit-il. comme (Comme ; Maj)tiré d’un rêve.
-Vous avez l’air épuisé, docteur. Peut-être devriez vous (devriez-vous ; trait d'union) rentrer chez vous. La journée a été particulièrement chargée aujourd’hui.
-Oui, oui. Vous avez raison Mireille. Je suis littéralement vanné. Je vais suivre votre conseil.
-Ce serait un comble, pour un docteur comme vous, de tomber malade(espace) !
Le docteur Saltzman la regarda et lui adressa un sourire nébuleux. Il mit ses affaires en ordre, rangea sa blouse après l’avoir soigneusement pliée, enfila son veston et quitta le Benedicte hospital. Saltzman monta dans le premier taxi qui le ramena chez lui, une jolie petite maison sur la Grüne Strasse.
-Je suis de retour chérie, annonça-t-il une fois le palier franchit.

***

Voilà plusieurs jours que la veuve Altberg recevait des lettres anonymes. Oh, rien de bien méchant, au contraire. C’étaient plutôt de galantes invitations(espace) : des lettres d’amour. Toutes les lettres était (étaient)identiques, mais la sexagénaire ne s’en souciait guère, il y avait si longtemps qu’elle n’avait pas goûté à l’amour.
Un matin, vendredi, elle reçut sa sixième lettre qui, comme toutes les autres, la pressait de rejoindre l’auteur à dix heures du soir devant un petit restaurant: le Käser. L’auteur disait aussi que ses poumons se gonflaient d’amour pour elle chaque fois qu’il l’observait de loin et qu’il brûlait de lui voler son cœur.
Ce jour là(jour-là ; trait d'union) , elle se résolut, elle allait rencontrer le mystérieux anonyme et vivrait peut être (peut-être ; trait d'union)une nouvelle histoire. “ (espace)Oui, se dit-elle. J’irai. (espace et le point après les guillemets)
Huit heures et demi (demie)approchaient et Mme Altberg était déjà fin prête. Pomponnée du bout des doigts au bout du nez, elle paraissait dix ans de moins. Elle commanda un taxi pour dix heures moins le quart et partit à son galant rendez-vous.

***

Une nouvelle semaine allait débuter pour le docteur Saltzman. Comme à son habitude, dès qu’il fut arrivé dans son bureau, il demanda à Mireille de lui apporter sa tasse de café matinal, qui selon lui était un ingrédient primordial pour bien commencer la journée.
-Avez-vous lu le journal avant de venir(espace) ? le questionna Mireille, posant la tasse de café bouillant sur le bureau.
-Non, pas eu le temps.
Il sortit le quotidien de sa mallette.
-On signale encore une disparition. Selon moi(virgule) elle est identique à celle de la semaine passée. Les deux personnes se ressemblent assez étrangement. Deux femmes ayant à peu près la soixantaine, d’après les photos... Vous savez docteur, j’adore les enquêtes policières. J’ai tous les Sherlok Holmes, les Hercule Poirot, les Lupin...
-Voyons Mireille. Laissez les enquêtes à la police... Sinon que ferait-elle(espace) ?
-Ah(espace) ! Ça(virgule) vous avez bien raison docteur... Si la police n’arrive pas à empêcher les meurtres et les enlèvements, il faut bien qu’elle essaye de réparer les dégâts, déclara-t-elle(virgule) reprenant la tasse, (enlever virgule)à présent vide.
Elle sortit, fermant la porte sans bruit.
-La police, murmura Saltzman avec un petit sourire.

***

La police tournait en rond. Les affaires de disparition ressemblaient de plus en plus à des enlèvements... Il faut dire que les inspecteurs avaient du mal à imaginer une veuve de soixante ans fuguer (fuguée)comme une adolescente(espace) ! En tout cas pour la majorité des policiers il s’agissait clairement d’enlèvements. Et il était probable qu’une seule et unique personne les avait commis...
Toujours est-il qu’il fallut attendre le troisième enlèvement pour que les inspecteurs obtiennent les droits de perquisition dans les appartements des victimes. On ne trouva rien de fameux le premier jour. Les voisins n’avaient rien remarqué de spécial dans le comportement des personnes enlevées, même si (virgule)dans deux des cas, ce fû (furent ; ce remplace "les voisins")eux qui appelèrent la police pour signaler les disparitions. En effet, de coutume, si les vieilles dames partaient en voyage, elles leur demandaient toujours de s’occuper du chat ou du canari. Pour Mme. Altberg, par contre, ce fû (furent)les services sociaux qui signalèrent la disparition.
Le lendemain, la police revint dans les appartement (appartements)pour effectuer une deuxième fouille, plus en profondeur cette fois. Ils découvrirent alors, le seul et unique indice sérieux présent dans toutes les demeures et qui prouvait bel et bien que ces enlèvements ne connaissaient qu’un auteur(espace) : une série de lettres d’amours(amour) parfaitement identiques dans leur contenu, et apparemment frappées (frappée)par la même machine. Aucune empreinte ne fut trouvée ni sur les lettres, ni sur leurs enveloppes. L’enquête pouvait enfin débuter sur des bases solides.

***

C’était vendredi soir, le docteur Saltzman lisait son journal du soir bien à l’aise dans son grand fauteuil vert. La lecture terminée, il se leva (espace superflue) , finit la vaisselle.
-Tu sais chérie, c’est merveilleux. Nous aurons bientôt une nouvelle visite. Peut-être cette nuit même. C’est pourquoi je vais à nouveau devoir sortir ce soir. Et quand je rentrerai, peut être que tout sera prêt...
Saltzman dénoua son tablier, le pendit à la poignée de la porte de la cuisine.
-Je sais... Mais écoute(espace) : si je ne suis pas à tes côtés aussi souvent que je le souhaiterais, c’est uniquement pour toi... Et je te le répète, si elle vient ce soir, nous serons à nouveau tout le temps ensemble.
Il rentra dans sa petite salle de bain, prit une douche, et en sortit élégamment vêtu. Il mit ses chaussures cirées, boutonna son imperméable et, alors qu’il s’apprêtait à sortir, il regarda amoureusement la porte de la petite pièce où se trouvait sa femme.
-Bonne soirée à toi aussi. Je sais... Moi(virgule) aussi je t’aime.
Il sortit, prenant bien soin de faire tourner deux fois la clé dans la serrure.

***

La police avait examiné la typographie des lettres, elle avait bien été tapées (elles avaient bien été tapée)par le même modèle de machine. Aussi un inspecteur serait aussi présent à l’endroit des rendez-vous que le criminel avait donné à ses victimes. Si nouvel enlèvement il devait y avoir, il aurait logiquement lieu au même endroit, le même jour que les trois précédents(espace) !

***

Il vit un homme, vêtu d’un pardessus, descendre du taxi, juste devant le restaurent le Käser. “ (espace) Premier suspect visible, pensa-t-il. (espace et point après les guillemets) ” “ (espace)Si c’est bien lui, une femme devrait le rejoindre dans cinq petites minutes. (espace et point après les guillemets) ” Malheureusement pour l’inspecteur, (en leve la virgule) (ou heureusement pour la victime qui aurait pu être présente), personne ne vint à dix heures précise. L’homme attendit encore une bonne dizaine de minutes et remonta seul dans le taxi. Une fois(virgule) le taxi ayant prit (pris)un peut (peu)d’avance, l’inspecteur commença sa filature qui fut relativement courte. Il suivit le taxi jusque sur la Grüne Strasse et alors que son suspect payait sa course et franchissait le portail de sa résidence, il eu (eut)le temps de lire à la lueur des phares(espace) : “ (espace)12 bis. (espace et point après les guillemets) ”. Il releva le numéro dans son carnet. Une fois l’homme rentré chez lui, l’inspecteur fut prit (pris)d’une soudaine envie de “ (espace)passer à l’action (espace) ”, mais n’ayant encore aucune preuve pour se permettre un interrogatoire et voulant tout de même profiter de la nuit qu’il lui restait, il s’abstint.

***

Il nettoya son bistouri sous l’eau du robinet, alla se changer et jeta ses habits dans la cheminée. Il se rendit dans la pièce où se trouvait sa femme.
- (espace)C’est enfin fini, dit-il. Tu n’as jamais été aussi belle qu’à ce jour.

***


La filature de McIntosh avait porté ses fruits. La police découvrit que la personne (virgule)qui résidait au 12 bis Grüne Strasse, était médecin de son état, et que l’entreprise, ayant fabriqué le modèle de machine qui servit à taper les lettres, avait bien fourni l’hôpital où il travaillait. Le docteur Saltzman devint dès ce jour le suspect numéro un. L’inspecteur McIntosh se rendit donc au Benedicte Hospital. La police embarqua Saltzman pour pouvoir l’interroger chez lui et fouiller son appartement. Elle commencerait par les questions et finirait par la perquisition. Saltzman ne parla pas beaucoup, mais il avoua avoir séquestré et tué quatre femmes dont Mme. Altberg. Lorsque l’inspecteur lui demanda pour quel motif il avait commi (commis)de tels actes, il répondit:
- (espace)Mais pour ma femme, inspecteur, pour ma femme...
Le jeune policier(virgule) venu avec McIntosh et Saltzman(virgule) commença la fouille. Il pénétra dans une petite chambre d’où provenait une horrible odeur(espace) : celle de cadavre en décomposition; (virgule et non point virgule) mais il l’ignorait. Il trouva l’interrupteur et une fois la lumière allumée (virgule) il eut souhaité (vérifie le temps)ne jamais se trouver dans cette pièce. Un amoncellement d’organes vitaux divers étaient cousus (singulier ; était cousu)ensemble de façon à former une macabre poupée de chair humaine. Le policier poussa un cri d’effroi qui fit sursauter l’inspecteur et Saltzman. Ils se précipitèrent dans la chambre. Une fois sur place Saltzman se rua sur l’amas de chair en hurlant(espace) : “ (espace)Ma femme(espace) ! Ne la touchez pas(espace) ! Ne la touchez pas(espace) ! (espace)(point)
McIntosh lui lança un regard où se mêlaientt (enléve un " t ")pitié et dégoût.
- (espace)Surveille-le, demanda-t-il au jeune policier devenu livide. Je vais appeler les légistes.
Il sortit de la pièce, la démarche raide, et s’empara du combiné. A (à)peine avait-il commencé l’appel, qu’un hurlement(virgule) suivit (suivi)de deux coups de feu(virgule) retentirent(retentit) . “Bon sang! pensa-t-il à haute voix.”
Sans attendre(virgule) il courra rejoindre son subordonné. Dans la pièce, il découvrit le corps de Saltzman, recroquevillé par terre, dans son sang. Le policier, appuyé tout tremblant contre la paroi, la main tenant encore le pistolet, lui raconta la scène. Saltzman s’était jeté sur lui en hurlant,comme possédé, les yeux révulsés et injectés de sang. La vue des morceaux de cadavres et Saltzman le firent complètement paniquer, et c’est alors qu’il tira sur le dément.
Toujours au sol, Saltzman émit un râle et se traîna vers le tas de chaire (chairs)morte. Il commença à lui murmurer quelque chose. Et si l’inspecteur s’était approché, voici ce qu’il aurait entendu (espace) : “ (espace)Moi qui voulait (voulais)nous réunir dans la vie, voici que je t’accompagne dans la mort. Peut-être est-ce mieux ainsi... (espace) ” Il ferma les yeux embrassant une ultime fois sa “ (espace)femme(espace) ”.

Met toujours des espaces entre le premier et le dernier mot entre guillemets. Ne met jamais de points entre le dernier mot et le dernier guillemet. Met toujours un espace avant les deux points.
Dans les dialogues, on place toujours un espace entre le tiret et le premier mot.
J'ai surement oublié des erreurs.
Je te le répéte encore une fois, passe plus de temps à la correction qu'à l'écriture sinon tu n'apprendras jamais. Disséque chaque phrase : syntaxe, mot précis, conjugaison, orthographe, ponctuation.
Revenir en haut Aller en bas
http://lelupanardeparacelse.blogspot.com/
Contenu sponsorisé





Docteur Saltzman Empty
MessageSujet: Re: Docteur Saltzman   Docteur Saltzman Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Docteur Saltzman
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Psychanalyse

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
LE MANOIR DU FANTASTIQUE :: ECRITURE :: VOS NOUVELLES, ROMANS-
Sauter vers: