Eden Perdu (Ecorce et Embruns) (poeme)

Allez, un ptit dernier pour la route (du moins pour aujourd'hui lol) , après j'arrete de vous embeter et j'me remets en cours pour des nouvelles
Juste un ptit echauffement avant de revenir vous botter le cul avec des histoires de 30 pages, héhé...
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Eden Perdu (Ecorce et Embruns)

Le dauphin et le pivert se toisaient mutuellement
Chacun fiers de ce qu'ils etaient et des valeurs qu'ils respresentaient si chèrement
"Mon royaume aquatique, dit le dauphin, n'est semblable à aucun autre pareil!
Ses fosses océanes, ses labyrinthes de corail, ses lagons turquoises et la pureté de son eau sont sans contestation le plus beau spectacle qui puisse s'offrir à l'oeil"
Sur quoi, le pivert, d'un ton narquois et arrogant à la fois répondit :
"Je ne doute point de vos paroles avisées, noble mammifère
Cependant, je proclame qu'il n'est de plus grande merveille que celui des arbres séculaires
Du chant du vent à travers les frondaisons
De la mousse touffue proliférant sur les troncs
Et du soleil transperçant la voute de notre toit végétal
Ici demeurre le veritable et authentique trésor!"
"Vous contestez donc!" s'exclama le dauphin, indigné
Sur quoi, l'autre pavoisa sur les differentes teintes des feuillages selon le passage des saisons
Tandis que son confrère theorisait sur la polarité du soleil à travers sa chapelle maritime
Une joute verbale animée s'engagea, où chacun défendait corps et ame son territoire
La lutte faisait rage entre les deux emissaires pour savoir lequel, de l'ocean ou de la foret, rendait le plus parfaitement grace à la splendeur de Dame Nature
Rusé, le pivert lança avec malice :
"Vos mers, probablement, peuvent renfermer les plus riches et magnifiques beautés
Mais quand l'Homme y appose sa main, tout ceci ne ressemble plus qu'à un étang d'immondices asseché"
Furieux, le dauphin rétorqua en battant des nageoires :
"Et quand celui-ci meme vient de sa hache saigner les veines de vos bois, de vos hêtres, que pensez-vous qu'il en reste?"
Un instant, les deux parleurs se turent, gardant un silence circonspect
Songeant à ce que pouvait avoir de paradisiaque leurs habitats respectifs et l'empreinte qu'y laissait ensuite ce chargonard à deux pattes
L'homme mal avisé qui souillait tout ce qu'il touchait
Puis enfin, ils se detournèrenet l'un et l'autre dans le mutisme; rêvant chacun d'Eden perdus, de profondeurs océaniques et de ramures sans fin...

Citation :

Juste un ptit echauffement avant de revenir vous botter le cul avec des histoires de 30 pages, héhé...

Mais nous n'attendons que ça.
C'est une jolie fable écologique. En tout cas c'est très bien fait.

C'est pas mal en effet, malgré quelques fautes et imprécisions ( singulier /pluriel)

Lu et approuvé par l'autorité non compétente.

Quand Tak délaisse le modèle kinguien pour se tourner vers La Fontaine, ça donne un joli résultat!

Allez Tak, reponds nous une nouvelle en essayant de ne pas dépasser les 95 pages...

Je trouve ça excellent pour ma part. Mais j'ai l'impression de l'avoir déjà dit non ?