LE MANOIR DU FANTASTIQUE
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 "LA COURSE"

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viniwow
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Vampire de campagne
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MessageSujet: "LA COURSE"   "LA COURSE" EmptySam 18 Déc 2004 - 23:17

.
Alors pour vous distraire puisque vous aimez ça, voici à nouveau un texte issu d'un exercice dont l'énoncé était le suivant :

Paramètres à respecter :

- Où : à bord du Titanic
- Qui : une femme parcourt 10 km
- Il faut placer la phrase suivante :
« Pour servir et valoir ce que de droit »
- 10 à 15 000 signes (2 à 3 000 mots) maximum
- Délai : 1 semaine


Fastoche non ?! Voici le résultat de mes élucubrations...

------------------------------------------------------------------------------------------------------

"LA COURSE"

14 avril 1912.

Sur la passerelle du Titanic, dans la salle de conduite, le commandant est debout, le regard fixé sur un horizon lointain. La soixantaine altière, portant beau, collier de barbe et moustache blanches, bien droit dans sa vareuse à 2 rangées verticales de boutons, les manches ornées aux extrémités de 4 lignes dorées indiquant son grade, l’homme est silencieux. Le plus beau et le plus luxueux paquebot du monde, selon la presse internationale unanime, est sous sa responsabilité. Un bâtiment gigantesque propulsé par 46 000 chevaux à 700 mètres par minute, plus de 2200 personnes à bord dont près de 900 hommes d’équipage, voilà sur quoi le commandant Edward John Smith doit veiller jour et nuit, ce qu’il a commencé de faire depuis déjà 3 jours.

Tout se passe pour le mieux depuis le départ : les passagers n’ont que l’embarras d’un choix bien agréable entre les salles de bal, les restaurants, les salons, les bars, la bibliothèque, la piscine, les boutiques, le salon de coiffure, le sauna, la salle de gymnastique, le court de squash, le bain turc. Les membres d’équipage sont tous extrêmement attentifs aux moindres volontés de ces riches croisiéristes des première et deuxième classes, ceux de la troisième classe, bien que les plus nombreux, restant le plus souvent discrets et en retrait.

Sur un plan technique, quelques détails jugés sans grande importance ont été portés à la connaissance du commandant : les jumelles de la vigie restent introuvables depuis le départ de Queenstown et la TSF a eu une panne mais vient d’être remise en service, l’opérateur radio s’évertuant en ce moment même à rattraper son retard dans la transmission de centaines de messages personnels.

E.J. Smith est donc serein.

Le paquebot file ses 20 nœuds par une journée claire et fraîche sur une surface liquide parfaitement plane et rassurante.

De lointains échos rythmés d’un orchestre parviennent jusqu’à la passerelle, d’élégantes toilettes parcourent les coursives et les ponts d’un pas nonchalant, des phrases brèves issues de voix aux intonations métalliques sortent des haut-parleurs de la salle de pilotage.

Tout va bien.

Soudain le commandant Smith pivote d’un quart de tour, martial, l’air furibond :

- Cindy ! Qu’est-ce que tu fais là ? Je t’ai demandé de disparaître jusqu’à l’heure du dîner ! File !

Sans un mot, je tourne le dos, abandonnant ma contemplation admirative de l’homme qui a la haute main sur ce monde flottant et je me retrouve en quelques secondes dans la coursive qui donne accès au salon de musique. Je cours aussi vite que me le permet ma jupettes à volants en bousculant sans vergogne des couples attendris par le passage éclair de cette fillette aux joues rosies par la fraîcheur de l’air et aux yeux brillants de gaîté.

Depuis le début de cette belle journée ensoleillée, j’ai bien dû parcourir 10 kilomètres sur cet énorme navire ! Autant j’étais dans une petite forme deux jours auparavant au départ de Southampton – le jour de mon anniversaire ! - car je relevais d’une scarlatine bénigne, autant j’avais retrouvé tout le dynamisme de mes 12 ans – passés ! – après une nuit merveilleuse peuplée d’images colorées et bienfaisantes.

Mes parents avaient réservé l’une des plus belles cabines qui soient et, connaissant personnellement le commandant - la preuve : c’est mon parrain ! - ils avaient pu effectuer sous son patronage une visite presque complète que j’avais suivie avec eux. Naturellement, il avait fallu que l’on m’interdise certaines parties du navire sous de fallacieux prétextes de risques de salissures, ou de chutes, ou de bruit insupportable... Je n’avais donc pas pu assouvir toute ma curiosité et, naturellement, je n’avais qu’une envie, celle de découvrir ces endroits secrets qui me rappelaient l’horrible Barbe Bleue, Anne et sa sœur et la fameuse pièce verrouillée par la clé maléfique !

Je me retrouve ainsi sur le pont promenade et tente de me souvenir du chemin parcouru la veille depuis le pied du superbe escalier double dont l’extrémité inférieure de la rambarde centrale était ornée d’une belle statue d‘angelot. J’aimais bien aussi l’escalier des secondes classes : là, pas d’angelot, mais un grand chandelier qui parvenait à donner une note luxueuse malgré tout à cette belle et unique volée de marches. Nous étions donc sortis de notre suite des premières, avions descendu quelques degrés de l’aristocratie pour aboutir dans l’immense salle à manger, puis nous étions dirigés vers... zut, pas moyen de me souvenir... Bien, je vais aller vers le pont à verrières et essayer de descendre encore, on verra à ce moment là.

Une grande pendule rococo indique 21 heures 30, ce qui me rassure. Parrain m’a bien recommandé de rejoindre la salle à manger à 22 heures, j’ai largement le temps de retrouver les endroits interdits !...

Une coursive, le pont véranda, une interminable enfilade de canots de sauvetage qui surmontent le bastingage, une grande porte à seuil haut qui donne sur un escalier plongeant vers les boutiques, une porte d’ascenseur. Tiens, je n’ai pas essayé les ascenseurs... Mais ça va être délicat, ils sont interdits aux enfants même accompagnés. À quoi ça sert d’avoir 12 ans, hein ? À rien, voilà. Si, tout de même, je peux aller à ma guise, tant que je ne franchis pas une zone signalée comme réservée au personnel... Ce qui ne saurait tarder, cela me démange trop.

Ah ! Enfin un escalier étroit barré d’une simple chaînette rouge et blanche et sur la cloison, une pancarte : « Accès interdit ». Exactement ce qu’il me faut ! De plus, il me semble bien reconnaître l’endroit. Je crois bien que c’est à partir de là que la visite devient intéressante...

Un coup d’œil de chaque côté, personne, je courbe le dos et passe sous la chaîne pour dévaler prestement les marches qui tournent en un colimaçon interminable. Puis un long couloir étroit croisé par d’autres couloirs identiques, tous sans la moindre décoration hormis quelques étranges flèches vertes. Une multitude de portes de part et d’autre. Sur chacune, un petite pancarte indiquant ce qu’il y a derrière. Oui, je me souviens : nous avons parcouru ce labyrinthe avec le quartier-maître, nous étions entrés dans les locaux techniques de la station de TSF, du central téléphonique, d’autres endroits encore où je n’avais rien compris aux explications mais que je trouvais impressionnants, surtout en constatant que tout cela semblait fonctionner tout seul !

À mesure de ma progression, un grondement sourd indéfinissable se rapproche. Je me rappelle ce bruit, notre guide nous disait que nous n’allions pas tarder à arriver à la salle des machines. Et c’est là que mes parents avaient jugé bon de me confier à un matelot chargé de me distraire au lieu de les suivre ! Sous prétexte de bruit, de crasse, de danger, de chaleur ; enfin… ils avaient trouvé les meilleures raisons pour me laisser à l’écart. Je tenais ma revanche...

Le bruit devenait assourdissant, des vibrations emplissaient l’atmosphère en me remontant dans tout le corps par la plante des pieds. Enfin une grande porte avec un panonceau : « SALLE DES MACHINES ». Le saint des saints était devant moi ! Un bruit de voix. Évidemment, il fallait que ça arrive juste à ce moment là ! Une encoignure abritant une gros tuyau rouge sur un enrouleur me permet de me dissimuler pendant que trois hommes sortent bruyamment par cette porte sans me voir. Aussitôt après leur passage, je me précipite par l’ouverture et me trouve instantanément dans un autre monde.

Un monde gris, un monde sale, un monde de bruit, un monde immonde. Je comprends maintenant les réserves de mes parents à me laisser entrer avec eux... Mais tout cela me fascine. Je suis d’abord impressionnée par le gigantisme du lieu. Je m’étais déjà fait la réflexion lors de notre embarquement : que des hommes, ces petites fourmis industrieuses, aient pu imaginer puis construire cet énorme paquebot m’avait laissée pensive et totalement admirative devant la prouesse. Maintenant que je découvre de mes propres yeux le cœur du monstre, ce qui lui permet d’avancer en toute autonomie, me laisse pantoise d’émerveillement.

Il m’est facile, de par ma taille réduite, de me faufiler entre les machines, les armoires métalliques, les kilomètres de tuyauteries, sans me faire voir des quelques hommes qui s’affairent sans se préoccuper de ce qui ne concerne pas la tâche qui leur est assignée.

Depuis l’un de mes divers postes d’observation, j’arrive à voir s’activer des silhouettes devant ce qui pourrait ressembler à la porte de l’enfer, comme mes heures de catéchisme ont tenté de me le décrire... : torses nus, ruisselants de sueur et barbouillés de traînées noires, les « chauffeurs » jettent dans le foyer flamboyant des pelletées de charbon par dizaines, sans s’interrompre une seule seconde, dans un auguste geste parabolique. Cette énergie qui va se transformer en force de propulsion au prix de tonnes de peine et d’hectolitres de sueur payés une fortune par des magnats qui n’ont aucune idée de l’usine qui fonctionne sous leurs pieds pour leur plus grand plaisir. Malgré mon jeune âge, je me sens vaguement coupable de quelque chose, sans parvenir à en définir la raison.

Ce que je veux, c’est juste voir, regarder de tous mes yeux ce qui m’avait été interdit. Je veux essayer de comprendre par moi-même, pour pouvoir raconter à mes camarades, une fois de retour chez nous, que j’ai visité SEULE la salle des machines du Titanic ! Je n’en demande pas plus. Et j’y suis ! Alors pas question que quiconque me prive de ce plaisir intense !

Je gravis un escalier métallique pour tenter de voir la salle de plus haut car son plafond est extrêmement élevé et je suis sûr que, de là, je pourrai avoir un panorama encore plus intéressant. Il y a un vraiment un vacarme « d’enfer », la rambarde vibre sous ma main, des panaches de fumée ou de vapeur s’échappent de ci de là sans inquiéter personne. Je me trouve maintenant sur une sorte de pont métallique suspendu, dont le sol est un caillebotis à travers lequel on voit nettement à une bonne vingtaine de mètres en contrebas. Par chance, je ne suis pas sujette au vertige ! Je tente de contourner une espèce de grand volant vertical barrant presque totalement le passage. J’y parviens, mais la manœuvre me fait heurter de l’épaule une manette rouge et je ne peux m’empêcher de pousser un petit cri de douleur. Dans le bruit général personne n’a remarqué mon mouvement. J’ai mal à l’épaule et le haut de ma manche est déchiré. Je m’aperçois aussi qu’à force de circuler dans tout cet incroyable assemblage hétéroclite de ferraille, j’ai largement maculé mes vêtements. J’imagine que mon visage doit également être assez peu ragoûtant car j’ai dû essuyer plus d’une fois mon front en sueur d’un revers de main sale...

Mes réflexions sont brutalement interrompues par un sifflement inouï en provenance d’une grosse conduite à un mètre à peine de ma tête. Je fais un écart involontaire heureusement retenu par la main courante qui m’a évité une chute vertigineuse. Mon cœur bat la chamade. Serais-je à l’origine de cet incident avec ma maladresse sur la grande manette rouge ? Je me bouche les oreilles tant le bruit est terrible. Reculant pour m’éloigner d’un jet puissant de vapeur brûlante, je trébuche sur une deuxième manette située à ras du caillebotis et que je n’avais pas remarquée en venant. Celle-ci pivote à son tour de 90°, libérant instantanément une incroyable quantité d’eau bouillante en direction d’une sorte de turbine en fonctionnement quelques mètres plus loin près de la paroi. Des gerbes d’étincelles blanches et bleues jaillissent aussitôt du moteur qui se trouve alors enveloppé d’une épaisse fumée blanchâtre.

Folle de peur, maintenant persuadée que je suis la cause de tous ces accidents en chaîne, je me mets à courir vers l’amorce de l’escalier emprunté précédemment tandis que je vois, à travers les larmes qui troublent ma vue, plusieurs personnes qui courent vers les lieux de mon forfait.

Ils sont trop occupés à dérouler des tuyaux et à se lancer des invectives pour me voir. J’en profite pour filer en catimini sur mes propres traces et retrouve avec un soulagement énorme la porte d’accès qui donne dans le couloir de service. C’est là que mon calvaire commence ! Des cloches que je n’avais pas remarquées à l’aller tintent de toutes part, ajoutant à mon affolement. Le labyrinthe ne s’est pas simplifié, hélas, et je me vois déjà tourner ici pendant des heures, revenant sans cesse sur mes pas, avec la faim et la soif au ventre ! Le tintamarre ne cesse pas, au contraire, il s’amplifie de cris et d’ordres en provenance de petits groupes de matelots qui me croisent sans même me jeter un coup d’œil ! Pensant logique d’aller à contresens de ces hommes pour retrouver la sortie, mon idée est confortée par les flèches vertes réparties un peu partout et dont je comprends maintenant l’utilité ! En effet, je finis par déboucher sur le pont inférieur où il fait nuit noire. Des projecteurs me permettent de voir des dizaines de passagers courant dans tous les sens et hurlant à qui mieux mieux. Des hommes en uniforme tentent de les canaliser, de maîtriser les mouvements de foule. Des canots en bordure de bastingage sont déjà emplis de femmes et d’enfants, prêts à être descendus à la surface de l’eau.

Se pourrait-il vraiment que les dégâts de la salle des machines aient pu avoir de telles conséquences que le paquebot doive être évacué ?! Serais-je vraiment la seule coupable de cet état de choses insensé ?

Je me mets à courir en zigzaguant de mon mieux entre les passagers terrifiés, décidée à rejoindre la passerelle où je pense retrouver mes parents en compagnie du commandant puisque tout le monde avait décidé d’aller dîner de concert à partir de ce point de rendez-vous. Je finis par y aboutir, et je vois la grande salle de commande fortement éclairée de l’intérieur. J’y distingue nettement mon parrain, toujours très digne dans son uniforme strict - peut-être un peu pâle ? – qui semble dicter quelque chose à son second car ce dernier est penché sur le grand cahier de bord et y écrit.

Je m’approche subrepticement, la peur au ventre, persuadée que toute ma famille est à ma recherche, se doutant – connaissant bien mes frasques passées – que je suis la cause de ce charivari. Par la porte ouverte je parviens à entendre :

« Ceci constitue mes dernières directives et mes dernières volontés.
Pour servir et valoir ce que de droit.
Signé : E.J. Smith, commandant du Titanic ».

À ces derniers mots, je me sens basculer en arrière, le pont se dérobe sous mes pieds, je glisse vers l’inconnu dans un souffle frais d’air marin délicieusement iodé...


FIN
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viniwow
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MessageSujet: Re: "LA COURSE"   "LA COURSE" EmptySam 18 Déc 2004 - 23:27

Bonne idée la couleur!!! Ca soulage les yeux Cool
Je lis ça dés demain et je te poste un commentaire Wink
Bonne nuit
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Olivier Michael Kim
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MessageSujet: Re: "LA COURSE"   "LA COURSE" EmptyLun 20 Déc 2004 - 8:35

Sous la pression de Monique, j'avais participé à cet exercice. Je vais mettre mon texte. Cool
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Yann
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MessageSujet: Re: "LA COURSE"   "LA COURSE" EmptyLun 20 Déc 2004 - 16:42

Ou est-ce que vous trouvez ces exrecices?
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MessageSujet: Re: "LA COURSE"   "LA COURSE" EmptyLun 20 Déc 2004 - 17:03

On se les invente...
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ErikaLolita
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MessageSujet: Re: "LA COURSE"   "LA COURSE" EmptyVen 24 Déc 2004 - 10:37

oups je mettrai pas le mien, j'en connais certains qui ne l'on pas du tout aimé !!!
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Olivier Michael Kim
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MessageSujet: Re: "LA COURSE"   "LA COURSE" EmptyVen 24 Déc 2004 - 10:39

ErikaLolita a écrit:
oups je mettrai pas le mien, j'en connais certains qui ne l'on pas du tout aimé !!!

Moi ! Wink
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MessageSujet: Re: "LA COURSE"   "LA COURSE" EmptyMer 5 Jan 2005 - 11:31

Joli texte Mo dont le style m'a rappelé un certain Verne que j'affectionne tout comme toi ! Bravo pour ton lyrisme coutûmier et ta verve vocabulairienne, si j'ose m'exprimer ainsi !!!

Reviens-nous vite avec plein de nouveaux textes sur tes aventures !
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