Bon allez, je me lance ! Juste une chose, c'est pas de ma faute si je commence par cet atelier !!!! Ce texte je l'avais déjà écrit lors d'une petite joute entre kingiens (d'ailleurs Nao, je ne vois pas le tien ici...). Et pour le titre, merci ma Takounette !
Par contre, s'il est trop érotique, Tak, je me vengerai !!!!!
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22h05. La petite auto se faufile entre les rangées de places pour venir se garer près de l’entrée du parking, au plus près de l’accès piétons, prête à repartir au plus vite quand le « chargement » aura été récupéré. Le moteur s’éteint, la portière s’ouvre. Deux jambes s’extraient de l’habitacle. Une paire de bottes de cuir noir annonce deux genoux luisants, puis deux cuisses charnues, appétissantes mais que très vite recouvrent les
pans d’une jupe noire à volants.
Elle verrouille la portière et contourne le véhicule. Son cœur bât la chamade. Trois semaines qu’elle ne l’a pas revu, qu’elle ne l’a pas serré dans ses bras. Au plus profond d’elle, un magma incandescent s’embrase, furieux, impatient…
Elle jette un œil sur la grande horloge centrale en pénétrant dans le hall. 22h08. Son avion atterrit à 22h35, elle a largement le temps de trouver la zone d’arrivée et de s’y installer pour l’attendre. Elle se dirige vers le panneau d’annonce des différents vols, repère le sien. Zone A. C’est à l’autre bout du terminal. Elle sourit. L’avion n’a aucun retard. Les retrouvailles sont proches.
22h30. Ca y est. Elle referme le livre qu’elle s’efforçait de parcourir. Impossible de se concentrer de toutes façons. Cela fait trop longtemps qu’elle attend ce moment. Elle décroise ses jambes et quitte le siège sur lequel elle s’était installée, pour aller se placer juste en face des portillons. Qu’il la voit dès qu’il entrera. Que son regard se pose avant tout sur elle, et qu’il ne la quitte pas des yeux jusqu’à son départ.
22h38. Ce regard, ce sourire… Elle ne bouge pas, elle l’attend. Il s’avance vers elle et leurs mains se rejoignent enfin. Ils se regardent sans rien dire. Leurs visages se rapprochent, les lèvres s’immobilisent à quelques millimètres les unes des autres.
_ Tu m’as manqué… souffle-t-il.
_ Prouve-le !
Elle se soulève sur ses pieds et prend sa bouche, sa langue se fraie un chemin et trouve la sienne. Caresses buccales, remontée d’émotions enfouies. Elle ne peut s’empêcher de laisser échapper un doux ronronnement qui l’excite, lui. Il met ses mains sur ses hanches et la
rapproche plus près de lui. Il la serre à l’étouffer, la plaque subtilement
contre son entrejambe qui commence à s’échauffer.
_ Viens, on rentre !
Il la prend à nouveau par la main et la tire, se libérant de l’étreinte de son baiser et tentant de dissimuler cette érection qui le gêne.
Ils se précipitent vers la voiture et elle s’empresse de mettre le contact. Ils ne se regardent pas. Ils ne peuvent pas. Leurs corps se réclament à grands cris et ils savourent chacun de leur côté ce déferlement de passion et d’envie qui les habite.
« Nice par la Promenade ». La petite auto s’infiltre dans la circulation, tranquille à cette heure. On est jeudi soir et il y a très peu de gens de sortie. Ceux qui travaillent finissent leur soirée devant la télé, avant d’aller se coucher. Quant aux éventuels boulets alcooliques, ils sont déjà bien éméchés, accoudés devant une énième pinte.
Il se penche vers l’autoradio et choisit une station qui passe de la musique douce, reposante. Elle sourit. De la musique de gonzesse ! Il y vient ! A un feu, il pose sa main sur la sienne. Elle sent son regard rivé sur son profil et résiste. Elle se concentre sur la route, ils sont presque arrivés. Sa main sur la sienne se fait plus douce, il la caresse doucement et remonte le long de son bras. Elle ferme les yeux juste une seconde et frémit intérieurement.
Les feux sont verts, elle en profite pour poser sa main droite sur sa cuisse et laisse ses doigts errer vers les coutures intérieures. Il la rejoint et guide cette main vers une forme protubérante qu’elle frôle subtilement.
C’en est trop ! Elle accélère en trombe et déboule comme une furie dans sa rue. Une place est libre. Tant mieux, mais de toute manière elle n’aurait pas cherché deux heures un emplacement vacant. Elle se gare, coupe le moteur et le regarde.
_ Encore deux petites minutes et je te promets que tu vas me payer cette absence.
Il la dévisage en souriant.
_ Ouais des promesses, toujours des promesses…
Ils s’extraient de la voiture et se dirigent, main dans la main, vers son appartement. L’air est doux et pourtant ils ont chaud, très chaud. Ils grimpent les escaliers quatre à quatre et elle s’empresse d’ouvrir la porte.
Mais déjà ses mains à lui sont sur elle. Remontant le long de ses cuisses. Il rencontre le haut de ses bas et sourit. Ses doigts s’aventurent en dessous, désireux de lui arracher cette mince couche de protection qui l’excite au plus haut point. Elle glousse et le pousse à l’intérieur. Se recule pour mieux se faire désirer et verrouille la porte d’entrée en lui lançant un regard plein de désir.
Ils sont dans le noir mais ne s’en préoccupent pas. Il la plaque contre la porte d’entrée, agrippe une de ses jambes qu’il tient fermement serrée contre lui et pose sa main sur une de ses fesses.
Pendant ce temps, leurs langues se mêlent, s’entremêlent. Leurs respirations se confondent. Leurs regards se cherchent, alternant œillades provocantes et yeux fermés dans un total abandon.
Elle colle son bassin contre le sien et l’appelle de tout son corps. Ses mains descendent, s’infiltrent et commencent à déboutonner son jean. Il se recule pour mieux la regarder et lui enlève son haut. Son soutien-gorge ne fait pas long feu, il a besoin de retrouver cette poitrine qui lui a tant manqué et se jette allègrement dessus, une fois l’avoir libérée. Des mains il agrippe ses deux seins et les dévore. Il mordille, il lèche… elle gémit.
L’ayant à présent libéré de son jean, elle s’attaque à son boxer qu’elle fait glisser le long de ses cuisses.
Ce faisant, elle libère son membre, dur, tendu par l’érection. Elle le colle
contre son ventre et le frotte contre sa peau. Puis elle se dégage de son
étreinte et le plaque à son tour contre le mur. Sans le quitter un seul instant du regard, les yeux fixés dans les siens, elle se baisse, remontant les côtés de son tee-shirt et lui signifiant ainsi de se débarrasser de celui-ci. Il s’exécute et la dévisage, un sourire au coin des lèvres, dans l’attente de ce qu’elle lui réserve.
Elle lui embrasse lentement le ventre, un peu partout avant de continuer sa descente et de se rapprocher tout doucement de ce membre imposant qu’elle caresse déjà, lui imposant entre ses doigts un langoureux mouvement de va et vient. Elle approche sa bouche de son extrémité, lui jette un dernier regard aguicheur, les yeux pleins de la malice qui la caractérise, passe langoureusement sa langue sur son bout, avant de le prendre tendrement dans sa bouche. Ses lèvres le maintiennent fermement en place tandis que sa langue s’active et le caresse. Elle l’enfonce au plus profond de sa bouche avant de le retirer lentement, puis recommence l’opération. De temps en temps elle le retire complètement pour mieux le regarder gémir ou reste concentré sur la seule extrémité de son membre, ce qui le fait se tordre dans des spasmes de plaisir.
Après un moment, désireux de lui rendre la pareille, il l’oblige à se relever, l’embrasse à pleine bouche et la conduit vers la table où il la soulève avant de l’y installer. Il retrousse sa jupe, découvrant un petit boxer qu’il retire et plonge sans attendre sa bouche entre ses cuisses, ses yeux la provocant continuellement, dans la seule intention de l’exciter plus encore et de la regarder se tordre et gémir de plaisir.
N’en pouvant très vite plus, elle l’agrippe par les cheveux et le tire contre elle. Elle enroule ses jambes autour de sa taille et amène son membre, qu’elle a saisi, à l’entrée de son vagin. Elle le frotte légèrement contre elle et retire sa main. Ils se regardent, la sueur dégoulinant déjà sur leur corps excités, et il avance son bassin, la pénètre lentement, profondément, tandis qu’elle penche sa tête en arrière, dans le plaisir de le sentir enfin en elle. Il s’anime dans un lent mouvement de va et vient, s’enfonçant plus profondément à chaque fois dans la moiteur et la chaleur de son intimité. Ils gémissent tous les deux. Elle sent monter en elle une vague de plaisir, alors qu’il sait qu’il ne va pas tenir longtemps. Elle lui a trop manqué.
_ Je viens chérie, je ne vais pas tenir.
_ Oui, viens ! Maintenant ! Je te veux maintenant !
Il accélère la cadence, ne la quitte pas des yeux, jubile en voyant ses pommettes se teinter de rouge sous l’action de la jouissance qui survient…. Et elle se cambre, la tête en arrière, elle pousse un long gémissement, cependant que ses ongles s’enfoncent dans le dos de son bien aimé. Il pousse un râle de contentement en se libérant en elle, sentant la tête lui tourner sous le coup de l’émotion. Puis il ralentit considérablement ses va et vient et reste là à la regarder, les yeux dans le vague… elle sourit en le regardant.
_ Tu m’as terriblement manqué.
Sujet: Atelier 9 : Brûlantes retrouvailles 
