LE MANOIR DU FANTASTIQUE
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 manuscrit trouvé à Wolfenbuttel 1

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macropoulos
Sangsue mort-vivante
Sangsue mort-vivante



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MessageSujet: manuscrit trouvé à Wolfenbuttel 1   manuscrit trouvé à Wolfenbuttel 1 EmptyJeu 2 Oct 2008 - 16:09

Un manuscrit trouvé à Wolfenbüttel I

L’unité de l’Allemagne s’étant faite la plus tardivement avec l’Italie parmi tous les états européens, elle a cet avantage de ne pas avoir été marqué par un centralisme absurde et une désertification culturelle du pays hors la capitale. Chaque Prince-Electeur, Prince-Evèque, Roi, Roitelet, Margrave, Langrave, même de la plus minuscule parcelle ayant pour capitale un bourg perdu au fin fond de la Westphalie, se devaient de fonder une université et par voie de conséquence une bibliothèque. On est ainsi surpris de visiter les anciens bâtiments renaissance de l’université d’Helmstedt baptisée Julianum alors que cette petite ville à la frontière de la Basse-Saxe et du Mecklembourg n’est guère plus grande et plus active que Romorantin-Lanthenay. Il en est de même pour Wolfenbüttel. Cette petite ville, paumée dans la lande, possède une extraordinaire bibliothèque, La Bibliothèque du Duc Anton-Ullrich de
Brunswick-Lünebourg, dont un des responsables fut au XVIIIème siècle Gottold Ephraïm Lessing himself. On peut même visiter sa maison qui était située juste à côté de son lieu de travail.
La bibliothèque contient de magnifiques globes terrestres, des cartes anciennes et un précieux exemplaire de l’Atlas de Gerard Mercator ainsi que de nombreux manuscrits. Amoureux des livres comme je le suis, je ne pouvais rester insensible à la beauté extraordinaire des lieux et aux trésors qu’ils contenaient. Pour des raisons obscures, j’étais attiré depuis très longtemps par les processus alchimiques, les doctrines rosicruciennes et plus généralement par l’hermétisme. J’aimais la quête alchimique parce qu’elle s’interroge sur
l’inquiétante étrangeté du monde. Le grand’oeuvre de l’alchimie est la conquête de l’or. L’alchimiste du XVIIème siècle Edward Kelly écrit que : « Le fondement de notre Art est l’or et sa compagne inséparable ». Cette recherche ne doit cependant pas s‘entendre comme la récupération d’un produit mercantile comme l’espère la caricature d’alchimiste qu’est sir Epicure Mammon dans L’Alchimiste de Ben Jonson. Le Traité de la pierre philosophale nous enseigne que « l’homme qui veut réaliser l’oeuvre par avarice n’y parviendra pas, mais seulement celui qui travaille avec sagesse et discernement » et Eyrénée Philalethe, un autre alchimiste, dans son
Entrée ouverte au palais fermée du Roi (autour de 1650) nous confesse : « Je méprise et je déteste avec raison cette idolâtrie de l’or et de l’argent avec lesquels tout est jaugé et qui ne servent qu’à la pompe et aux vanités mondaines. » Le sage, en réalité, cherche l’avènement d’un nouvel âge d’or et non le règne de Midas, comme le dit Jean Aurelle Augurelle au début XVIème siècle dans sa Chrysopée :
Si la discorde ne régnait pas
Mais si les Rois au contraire et les princes
Étaient unis de toutes les provinces
Pour qu’un accord sans nullement fléchir
Par ce bel art tout le monde enrichir (...)
Il régnerait une saison heurée
D’oeuvre de paix à chacun désirée.
L’or était donc le symbole d’un bon gouvernement des affaires terrestres voire de l’utopique établissement des états-unis terrestres. L’étude de l’occultisme n’est pourtant pas limité à la Renaissance ou à l’Age baroque. Le grand Goethe lui-même montra des tentations occultistes. Sa théorie de la métamorphose des plantes est à mettre, à l’évidence, en parallèle avec la transmutation des métaux tout comme ses Affinités électives sont une interprétation psychologique de certaines réactions alchimiques. Ce n’est tout de même pas le fruit du hasard si Rudolf Steiner s’est tant passionné pour l’auteur de “Faust”.
C’est en passant des heures à la bibliothèque de Wolfenbüttel que je découvris un manuscrit d’une vingtaine de pages dont chacune était marquée d’un blason constitué d’un dragon ailé à deux têtes surmonté d’une couronne de laurier. Sous le blason, on pouvait déchiffrer en lettres contournées et entremêlées A.S.K. Qui pouvait bien être ce mystérieux A.S.K.?
Pour le savoir je compulsais un manuel d’héraldique germanique, une sorte de who’s who de la noblesse allemande antérieure à l’avènement de la République de Weimar. Je trouvais assez facilement qu’il s’agissait du blason de la famille saxonne des von Schevenningen zu Kulmbach. Theodore Heubürger dans son Histoire de la Saxe des origines à nos jours (publiée à Leipzig en 1898) donne les précisions suivantes : la famille des Schevenningen était d’origine hollandaise ainsi que le nom l’indique. Il s’agissait de riches commerçants catholiques qui quittèrent leur pays lorsque celui-ci devint luthérien pour s’établir en Saxe restée fidèle au Pape. L’un des membres de la famille fut annobli par l’Empereur Ferdinand III en remerciement des services financiers rendus à la cause impériale pendant la Guerre de Trente ans. Deux ans après le Traité de Westphalie, la désormais famille von Schevenningen zu Kulmbach s’installa dans le château de Kulmbach entre Dresde et Leipzig, château qui fut somptueusement redécoré à la mode baroque.
Restait à déterminer la signification du A. Le papier utilisé par A.S.K. ne paraissait pas extrêmement vieux, sans doute pas au dela du XVIIIème siècle. Je trouvais assez facilement une généalogie de la famille. Mon homme devait être Adalbert von Schevenningen zu Kulmbach mort en 1848 et dernier de la lignée.
D’après ce que j’ai pu trouvé, Adalbert naquit dans le château familial en 1765. Il fit ses études à Jena et à Weimar. Il était particulièrement interessé par l’histoire naturelle et notamment la minéralogie. Il fréquenta alors Hölderlin et Fichte, plus lointainement Schiller. Sa famille étant amie avec la famille von Kühn de Grüningen, Adalbert leur rendit visite en 1795. C’est là qu’il fit la connaissance de la jeune Sophie von Kühn et de son fiancé secret Friedrich von Hardenberg qui prit le nom de plume de Novalis. Bien que sensiblement plus jeune que lui, Novalis eut une influence profonde sur la pensée de Adalbert. C’est Novalis, qui étudiait lui aussi la minéralogie, qui l’initia aux arcanes de l’hermétisme et au mysticisme de Jacob Boehme, le cordonnier-poète de Görlitz. Après la mort de son ami à vingt-neuf ans, Adalbert semble être tombé dans une mélancolie profonde, on dirait aujourd’hui une dépression nerveuse. Vers 1805, il devint professeur extraordinaire de géologie à l’université de Jena, puis en 1810 il acquit l’ordinariat.
Il s’était marié en 1798, mais son épouse mourût cinq ans plus tard sans lui avoir donné d’enfant. Il resta veuf le restant de sa vie. En 1813, à la veille de la bataille de Leipzig, les troupes napoléonienne brûlèrent totalement le village et le château de Kulmbach. Tous les manuscrits d’Adalbert brûlèrent. Il mourut à Berlin trente-cinq ans plus tard sans avoir écrit une seule ligne depuis la destruction du château familial. Le seul texte que l’on conserve de lui était donc le manuscrit que je trouvais à Wolfenbüttel. J’ignore toujours quand et dansquelles circonstances il a été rédigé. En voici une traduction approximative.
“La musique retentissait. Funèbre. Basses de viole et luths. Ces résonances sinistres lui rappelaient cette étrange cérémonie à laquelle il avait assisté chez l’Archiduc Albert en sa résidence de Bruxelles. Il y avait là, parmi quelques esthètes de l’intellect, Rubens qui charbonnait quelques fusains et lavait quelques esquisses ainsi que son ami le philosophe Juste Lipse. Interdit, cet aréopage de l’esprit avait vu pénétrer dans le salon surchargé de dorures et de repeints, témoin somptueux d’une civilisation parvenue au plus haut degré de
sophistication baroque, des hommes étonnamment vêtus de splendeurs qu’on imaginait barbares et sanglantes, magnifiquement emplumés de phanères d’oiseaux exotiques. Malgré tout ce qu’avait pu écrire le bon père Don Bartholomeo, étaient-ils vraiment des hommes, ces musiciens, avec leur peau sombre et mate, leur nez busqué et leur crâne dolichocéphale à l’excès? On lui avait, en effet, raconté qu’il s’agissait d’indigènes des Indes Occidentales, du
pays que le conquistador puis gouverneur général de la Nouvelle-Espagne Fernando Cortès avait naguère conquis au nom du Christ et de Sa Majesté Très Catholique. Ils jouaient sur des instruments bizarres, frappant sur des tambours dont le fut était découpé dans quelques stipes de palmiers gigantesques et mystérieux, soufflant dans des flûtes taillées, selon ce que
l’éditeur Plantin lui avait chuchoté à l’oreille, dans les tibias d’ennemis vaincus. On lui avait encore raconté que cette obsédante musique accompagnait des meurtres rituels auxquels les prêtres de leur religion païenne se livraient. Avec une lame d’obsidienne, les victimaires ouvraient la poitrine, arrachant le coeur du supplicié.
Lui aussi allait procéder à une manière de sacrifice sur un cadavre frais. Le souffle vital, la pneuma d’Aristote, venait de quitter ce pauvre hère que nulle famille n’avait réclamé.
Le froid de Janvier était suffisant pour que les organes se fussent conservés convenablement. Tout comme pour le vivant transatlantique, un concert allait accompagné ou plus exactement annoncé, telle une précession mortifère, le dépeçage de ce qui avait été un homme.
Il pénétra dans l’amphithéâtre que Fabrice d’Aquapendente avait fait édifié deux ou trois décennies auparavant. Le lieu était parcimonieusement éclairé par quelques chandelles. Il fallait éviter que la température ne monte et accélère le processus de pourrissement. Il vit sur la petite sellette située à coté de la table à dissection, les instruments nécessaires à sa macabre besogne ainsi qu’une carafe de vin et un verre. Le vin était figé : la froidure était
suffisante.
Il avait enfilé un grand tablier de cuir qui évoquait dans son esprit celui de
l’alchimiste. Il ressemblait, selon l’image incertaine et glauque que lui renvoyait son miroir vénitien, à l’imprévisible Duc François de Toscane qui s’était fait portraiturer par le flamand Stradano revêtu du costume même de l’ingénieur de l’Art Suprême. Les deux chèvres et le chien, attachés aux pieds de la table de dissection, attendaient, nerveux, que se jouent leurs destinées.
Le public était déjà nombreux, constitué d’étudiants en médecine, de bourgeois et de nobliaux désoeuvrés ou avides de sensations susceptibles de réveiller leur curiosité rassasiée de dresseurs d’animaux africains, de montreurs d’ichneumons ou d’armadilles et de monstruosités plus ou moins licites. Entassés, stratifiés sur les étroits balcons de bois, ils étaient comme suspendus dans l’air immobile et pesant. Une leçon d’anatomie, surtout
donnée par un maître aussi fameux que lui était un rare et aristocratique plaisir. Pendant très longtemps la plèbe avait pu s’agglutiner gratuitement dans les théâtres où l’on proposait des pitreries avilissantes alors qu’une dissection constituait une représentation payante donc élitaire.
Deux assistants attendaient. Ils l’aideraient pendant le travail sur les parties
anatomiques difficiles ou résistantes et nettoieraient les viscères lors de l’ouverture de l’estomac et de l’intestin.
Dieu qu’il était loin le temps de Messire Mondino, le temps où le médecin trônait en chaire comme un archevêque, lisant un quelconque traité de Galien ou d’Hippocrate,inattaquables autorités dont Paracelse, depuis, avait mis à mal la réputation en montrant les inexactitudes et la viduité pompeuse des écrits. Au cours de la lecture, un barbier-chirurgien, véritable exécuteur des basses-oeuvres, découpait, ouvrait, écartait, étalait la viande humaine, cependant qu’une sorte d’effroi sacré saisissait l’assistance délicieusement terrorisée. Les
dissections humaines, sacrilèges aux yeux de l’Eglise, étaient des événements rares, les autorisations étant très chichement accordées par les hiérarques ecclésiastiques.
Après tout, peut-être étaient-ils sages, ces vieux philosophes scolastiques qui avaient davantage confiance en l’immobilité hiératique du Divin qu’en l’impétuosité enfantine de leurs semblables? Depuis que Sa Sainteté le Pape Sixte IV, poussé par son entourage atteint de cette ivresse de la connaissance qui s’était répandu dans l’Italie du Quattrocento, avait émis une bulle libéralisant la législation en ces matières il y avait un peu plus d’un siècle, la
dignité de l’homme était de plus en plus souvent remise en cause par les manipulations et les expériences qu’on infligeait à son enveloppe charnelle. Dans son panthéisme de médecin et de chrétien, il supposait que si chaque être humain créé à l’image de Dieu contenait une parcelle de son créateur, ce devait être cette étincelle divine qui s’illuminerait lors de la résurrection et qui embraserait le monde dans la joie de la parousie, que nous détruisions en
anéantissant morceaux par morceaux le corps de ces malheureux. Fallait-il au prix de la désespérance eschatologique dévoiler et débrouiller les mystères du monde? Si comme l’enseignaient les spagyristes, chaque organe de l’homme était commandé par un élément du cosmos, si il y avait une aussi étroite communion entre le macrocosme et le microcosme et si l’homme était réellement le speculum mundi, alors étudier l’homme dans sa chair, c’était
arrêter le soleil dans sa course comme le fit Josué, c’était violer le secret ultime de la volonté divine, aller à rebours de notre nature de créature sans l’assentiment du créateur.
Les assistants entraient dans la salle portant une lourde civière recouverte d’une toile, véritable suaire, dont les reliefs laissaient facilement deviner l’inquiétant fardeau qu’elle taisait.
Il se remémorait les théories d’un étrange nolain qu’il avait rencontré, alors tout jeune étudiant, à Oxford. Cet ancien moine exalté défendait autant l’astronomie nouvelle et la Magia Naturalis qu’il attaquait l’intolérance, notamment l’intolérance religieuse. Il désirait ardemment que les disciples d’Hermès Trismégiste, ce frère de Moïse, vainquissent cette bête triomphante et nous permissent de sortir du labyrinthe enténébré des vaines croyances. Ils
s’étaient revus à Prague alors que le religieux défroqué essayait de se faire remarquer par Rodolphe l’empereur saturnien en lui dédiant un traité de géométrie occulte. Des années plus tard, après une vie erratique, il avait été brûlé par la Sainte Inquisition.
On lui avait rapporté, ou peut-être l’avait-il lu, la terrible histoire de ce docteur
allemand qui avait vendu son âme à Satan afin d’obtenir la connaissance absolue et dont l’anglais Marlowe avait fait une tragédie. Faudrait-il que nous nous damnions tous pour augmenter la ridicule importance de notre savoir? L’appétit de sciences qui s’était emparé des nations ne déboucherait-il pas, tel l’éternel retour du spectre honni de la solitude métaphysique, à un nouveau bannissement du jardin d’Eden que les navigateurs affirmaient avoir trouvé dans les îles lointaines.
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MessageSujet: Re: manuscrit trouvé à Wolfenbuttel 1   manuscrit trouvé à Wolfenbuttel 1 EmptyJeu 2 Oct 2008 - 17:49

Ouh la la, la mise en page est catastrophique, je t'encourage vivement à publier tes nouvelles en PDF si tu ne veux pas décourager tes lecteurs...
Si tu lis quelques uns des textes que j'ai posé ici, tu verras que je suis un barbare céleste et que mon avis, même s'il te paraît dur et injuste, n'est que l'avis subjectif d'un gars simple qui aime lire et écrire des histoires.

A peine sorti de la vie et de la mort de Mortange, je me jette sur ton manuscrit trouvé !
Je retrouve ton style. Trop journalistique pour me plaire. Froid, detaché, sans images.
Par contre, l'écriture est érudite et riche en vocabulaire (peut-être trop, ce qui peut faire passer ton lecteur pour un débile et qui risque de le décourager ! exemples :eschatologique - dolichocéphale - viduité et beaucoup d'autres dont j'ignore totalement le sens.)
Toutefois, l'intrigue est plus construite, ce texte me plaît plus que Vie et Mort de ... (peut-être parce que le sujet m'attire malgré une écriture peu impliquante). Tu es certainement un homme précis et très cultivé, ça se sent dans ce texte mais je n'adhère absolument pas à ton style, j'y suis totalement hermétique. Une fois de plus, j'ai l'impression de lire un article mais d'encyclopédie cette fois.


Dernière édition par Dagobert le Ven 3 Oct 2008 - 11:50, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: manuscrit trouvé à Wolfenbuttel 1   manuscrit trouvé à Wolfenbuttel 1 EmptyVen 3 Oct 2008 - 11:29

Re-bonjour macropoulos,

Bon, je ne suis pas un fan d'Histoire. Mais je dois dire que si par extraordinaire j'étais tenté de m'y remettre, ton texte me rappelerait aussitôt à mes états antérieurs !
C'est un exposé ou quoi ? Une petite présentation permettrait peut-être de s'y retrouver.
Là, j'arrive au bout du texte en lisant en diagonale et j'en conclut que ton gros problème ici, c'est que tu veux dire trop de choses, et rien ne semble construit.
Ne le prend pas mal, mais j'en suis venu à me demander si tu ne nous avais pas fait une blague, tant ce texte m'a rappelé, sur la fin, les textes pédants et incompréhensibles générés pseudo-aléatoirement.
Où alors je n'ai pas le niveau pour comprendre, ce qui expliquerait que cet otni aux objectifs obscurs me soit resté aussi étranger, et aussi diffile à lire.

En conclusion, malgré tous ses défauts, j'ai préféré ton autre texte.
En espérant ne pas avoir été injuste ni méchant,
Bon courage pour la suite !
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Catherine Robert
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MessageSujet: Re: manuscrit trouvé à Wolfenbuttel 1   manuscrit trouvé à Wolfenbuttel 1 EmptySam 4 Oct 2008 - 19:37

Je dirais comme Dagobert que je ne suis qu'une personne qui aime s'évader dans les histoires qu'elle lit. Ici, il n'y a pas d'évasion pour moi. Je suis dans un truc que je ne comprends pas vraiment et je ne sais absolument pas où tu veux aller. Tu as une bonne écriture avec un vocabulaire très riche qui peut faire merveille dans des articles genre encyclopédiques mais qui pour ma part m'est presque totalement étrangère.
En espérant que tout cela ne te refroidisse pas parce que ce n'est pas le but.
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MessageSujet: Re: manuscrit trouvé à Wolfenbuttel 1   manuscrit trouvé à Wolfenbuttel 1 EmptySam 11 Oct 2008 - 8:51

Dagobert a écrit:

Je retrouve ton style. Trop journalistique pour me plaire. Froid, detaché, sans images.
Par contre, l'écriture est érudite et riche en vocabulaire (peut-être trop, ce qui peut faire passer ton lecteur pour un débile et qui risque de le décourager ! exemples :eschatologique - dolichocéphale - viduité et beaucoup d'autres dont j'ignore totalement le sens.)
Toutefois, l'intrigue est plus construite, ce texte me plaît plus que Vie et Mort de ... (peut-être parce que le sujet m'attire malgré une écriture peu impliquante). Tu es certainement un homme précis et très cultivé, ça se sent dans ce texte mais je n'adhère absolument pas à ton style, j'y suis totalement hermétique. Une fois de plus, j'ai l'impression de lire un article mais d'encyclopédie cette fois.

Tout à fait d'accord. C'est recherché et on sent l'erudition derrière, mais personnellement, ça ne me touche pas du tout macropoulos, désolé Neutral (c'est bien la 1e fois que je fais une critique aussi courte lol mais Dago a déjà très bien expliqué ce que je pensais).
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MessageSujet: Re: manuscrit trouvé à Wolfenbuttel 1   manuscrit trouvé à Wolfenbuttel 1 Empty

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