"Grocelaiche,"
=> lol...
"… en France, on possède une chaîne spécialisée comme Arte, puis la culture existe..."
=> l'enchainement avec le "puis" me semble maladroit. Ne dirait-on pas "et puis..." ?
"Déjà, je ne suis pas certain qu’Arte est exempt d’une ligne directrice idéologique"
=> "soit exempt" me semble mieux ; et je rajouterais aussi "certaine" avant "ligne" pour que le tout gagne en fluidité.
"vie professionnelle prégnante"
=> ??
"et si l’on consacre la télévision qu’essentiellement au divertissement"
=> maladroit. Et si l'on NE consacre... serait peut-être un peu mieux ?
"s’intéressent encore moins au savoir et aux arts majeurs qu’un curé à une femme."
=> mouais...
"le plateau constitué d’un patchwork de couleurs si vives qu’elles rendraient la vue à Gilbert Montagné."
=> excellent ça par contre !
"Un triomphe populaire digne des Alliés venus libérés Paris"
=> libérER
"Au poil, dit-il en exposant une partie de son torse velu."
=> bien trouvé.
"Donc, vous êtes venu pour nous présenter votre premier One Man Show « Au ras des pâquerettes »… une mise en scène de Patrick Titbit au théâtre de la Fofolle-Montparnasse."
=> Idem, et je vais arrêter là de quoter les trucs positifs car il y en aura trop
"Est-ce la première fois que vous vous produisiez sur scène ?"
=> problème de temps ici.
"n se léchait la pomme digne d’un film de Marc Dorcel"
=> maladroit ou alors j'ai pas compris. Est-ce la pomme qui est digne de, ou est-ce qu'on se lèche d'une manière digne de ?
"Il se demandait comment on pouvait engranger autant d’énergies et s’ingéniait à paraitre aussi con qu’un primate cherchant à s’embrasser à l’aide d’un miroir."
=> Y'a un problème au niveau de "s'ingéniait" là non ?
"À la fin de la séquence, le public ovationna le talentueux parkinsonien avec l’exaltation d’une bande de phoques à qui l’on tendait du poisson frais."
=> LOL, j'adore. Pas pu m'empêcher de la quoter celle-là.
"— Lénifient ? Répondit le comique, ça a un rapport avec Lénine ?"
=> "Intervint le comique", je mettrais plutôt un truc comme ça, puisque le comique ne répond pas au philosophe qui ne s'adressait de toute façon pas à lui.
"L’écrivain soupira devant cet immonde inculte."
=> c'est un peu fort, le personnage du philosophe devient exagéré. C'est surement voulu mais bon.
"— Bon si c’est comme ça, je ne vois pas l’intérêt de rester une seconde de plus sur ce plateau. On ne m’a jamais autant manqué de respect qu’en ce moment même, s’énerva d’un seul coup l’essayiste.
Il se hissa hors de son siège et se dirigea vers la sortie,"
=> La scène me fait penser à Attali quittant le plateau de Ruquier
"En quoi, au juste, consiste votre procédé"
=> En quoi consiste, au juste, votre procédé... me semble plus correcte.
"Mais le rappeur n’a pas le choix d’être un symbole des banlieues, sinon ça lui sera reproché."
=> "n'a pas d'autre choix que d'être"... c'est mieux non ?
"Excusez-vous tout de suite, monsieur !"
=> Mouais... un peu gamin et raide ce philosophe. Surtout quand on voit ce qui se passe ensuite...
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...En même temps cette nouvelle est pour le moins spéciale. Mais j'aime beaucoup.
J'adore cet humour dans le texte, servit par des jeux de mots et des expressions excellentes. J'aime le mélange entre un grand n'importe quoi décomplexé et les messages sérieux de fond (encore que le résultat est parfois trop exagéré à mon gout).
Dans le fond ce que tu évoques (par le biais du philosophe) fait pas mal écho à ce que je pense, donc j'ai également apprécié.
Au niveau du style, excepté quelques petites coquilles, c'est efficace ; une écriture satirique légère et agréable.
Du bon boulot, une bonne nouvelle. Bravo
Sujet: Du nimportelaoik dans la lucarne 
