LE MANOIR DU FANTASTIQUE
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 Atelier 5 : Ma dernière neige à Chicago

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Yann
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Olivier Michael Kim
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Olivier Michael Kim
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Olivier Michael Kim


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MessageSujet: Atelier 5 : Ma dernière neige à Chicago   Atelier 5 : Ma dernière neige à Chicago EmptyDim 13 Fév 2005 - 22:09

20 décembre 1988

Ce jour-ci pourrait être peinard, comme tous les jours de ma retraite. Café matinal, télévision en pantoufles et balade avec Trimaran, mon petit compagnon à trois pattes. Ma résidence en bordure de Los Angeles est calme avec des voisins chaleureux, genre « Bonjour » et distribution de sucres au clébard.
Manque de veine, cette époque était révolue depuis que Disney avait décidé de construire une copie de son parc sur le vieux continent. Cela faisait quelques mois que les condominiums de la résidences pullulaient de parasites, des ingénieurs français venus étudier le parc de L.A. Oh, ils n’étaient pas tous désagréables ! Et, dans l’ensemble ils se tenaient à carreaux.
Dans le groupe il y avait un Franco-cambodgien du nom de Song Kim. A son arrivée je m’en étais méfié comme la peste et le choléra. Pour avoir fait la guerre du Viêt-Nam, les Asiatiques moins j’en voyais…
Finalement, et au bout d’un mois, il s’était inscrit au même club de bowling que moi. Trois fois par semaine, je le croisais, lui et ses deux potes. Ils m’avaient fait pitié. Alors du coup, moi la grande âme, je les avaient entraînés.
Au fils des jours les discussions avaient déviées sur la guerre du Viêt-Nam et son sentiment m’importait. J’avais appris qu’il haïssait les Khmers rouges parce qu’ils avaient abattu ses trois frères. Il haïssait aussi les Américains parce qu’ils armaient les Khmers rouges contre les Viêt-Congs.
C’était un raisonnement con, aucun Américain n’avait tué sa famille. C’était alors que le mien le paraissait encore plus. Kim n’avait jamais tué d’Américain. Si on ne regarde pas avec les yeux des autres, on est condamné à vivre avec ses certitudes. Il m’avait fallu attendre de rencontrer ce Frenchie pour le comprendre.

On s’aimait bien finalement. Souvent, on bouffait ensemble devant les matchs des Lakers. Un Frenchie, fan de basket, on n’en trouve pas partout. Quand on ne regardait pas la télé, il me parlait de sa femme et de son gosse. Il en était fier. Il m’avait promis de me les présenter avant Noël.

Promesse tenue. Une semaine avant Noël, le gosse et la femme avait débarqué. Mary, sa femme, une belle brunette européenne avec l’accent anglais. Olivier, le kid, une tête d’ange vissée sur un corps à piles électriques. Je n’avais jamais vu un môme aussi turbulent. Je plaignais Song, il cumulait le stress : boulot plus famille.

Et nous y revoilà à ce jour, ce jour qui me bouleverse à jamais. Je me lève, tranquille. Je fais couler mon café. Les parfums de toast agrémentent mon salon avec baie vitrée donnant sur le jacuzzi. Il doit être huit heures du matin, comme d’habitude.
Soudain, j’entends un bruit de pression, comme une bombe de mousse à raser. Je retourne. Je me prends l’image en pleine gueule. Le môme Kim, douze ans au bas mot, dessine à la neige artificielle sur ma baie vitrée.
De la neige… La dernière fois que j’en ai vue, c’était à Chicago. Je me souviens de ce jour comme si c’était hier.

***

En 1958 j’étais inspecteur au commissariat central de Chicago. Par ce jeudi de décembre, le blizzard frappait. Comme tous les matins à 6h, j’embrassai ma femme et sortis de chez moi.
Je conduisis jusqu’à la piaule de Robert Kent. Sa bagnole était tombée en panne, je devais donc le prendre pour aller bosser. Robert Kent, dit « Red », un sergent rouquin et, forcément, irlandais catholique.
Je frappai à sa porte. Il l’ouvrit et les hurlements de ses sept mômes me sautèrent aux esgourdes comme une volée de corbeaux. Pas le temps pour les convenances, je ne saluai pas sa femme.
Nous partîmes alors pour le « repère ». On l’appelait ainsi mais c’était en réalité une boîte à tapin dans laquelle créchaient nos deux derniers copains : Jack « Hammer » Budrow et François Castaing, alias « Franky le Frenchie ».
Hammer, c’était le costaud de notre bande, un sergent blindé par les coups reçus en vingt-cinq ans de service. Une balle lui avait traversé la gorge, depuis, il était devenu muet et parlait avec des gestes et surtout des grognements.
Quant au Frenchie, il n’était pas vraiment français. Ses parents venaient du Canada, ils avaient pensé que le climat aurait été plus propice à Chicago pendant la crise de 1929. Ils s’étaient plantés, mais ils avaient bien fait. Le Frenchie était mon préféré : un gamin facétieux et érudit de vingt-cinq piges. Toujours un galurin vissé sur le crâne, avant d’aller au charbon il nous jouait du Beethoven. Ou plutôt il assassinait « die Mondscheinsonate », le seul morceau de son répertoire.
Nous entrâmes dans la cahute. Franky était déjà au piano droit. Hammer y était accoudé. A peine rentré, Hammer se précipita vers moi pour me donner l’accolade. Il était sincère mais brutal, j’en avais des bleus sur les épaules. Red eut presque un mouvement de recul avant que Hammer le salue à sa manière.
Le rituel pouvait commencer. Franky se mit à frapper les dents noires et blanches du piano et, comble de la fanfaronnerie, il fredonna l’air de la sonate. « Die Mondscheinsonate », un morceau grave rendu comique par le seul sourire du Frenchie. Nous écoutions religieusement, en contenant nos rires. Les poules de la boîte se taisaient aussi. Toutes ces femmes forçaient mon admiration, elles étaient la mère, l’amie, la confidente, l’épouse. En échange de leurs bonnes grâces, mes deux potes faisaient les videurs et tabassaient les indésirables. « On respecte la marchandise » disait Franky comme un slogan.
Franky, il me faisait marrer. Il avait sa régulière. Il ne couchait qu’avec elle et encore, certaines nuits il se contentait de bavasser avec elle. Kate, elle s’appelait. Pas la plus belle. Peut-être la plus gentille et la moins tarte. Je m’étais même demandé s’ils ne formaient pas un vrai couple d’amoureux. Mais comme disait Franky : « Ta femme vide ton lard feuilles tous les jours. La mienne, je la paie uniquement quand j’ai besoin ». Sa réflexion m’énervait d’une moitié et m’amusait de l’autre. Il ne pouvait comparer sa Kate à ma femme, une fille rangée de Boston éduquée et serviable.
Bref. J’annonçai la couleur. Des ritals allaient magouiller au cimetière de la colline Olivet. But de la journée : filature et pêche aux informations. Le topo fini, nous rejoignîmes l’objectif.

***

Par la tempête de neige qui s’abattait, on y voyait que dalle au cimetière. Seulement quelques silhouettes qui s’affairaient autour d’une tombe.
Le groupe de Ritals fit place net et dégagea de la scène en bagnole. Pendant que Hammer et Red les prenaient en filature, Franky et moi allions à la tombe de toutes les discussions. Pas vraiment une tombe, plutôt un gros mausolée avec en épitaphe: « Alphonso Capone ».
Le monument avait été fracassé et vidé de son occupant. Des gravas jonchaient le manteau blanc.
Franky monta alors sur un morceau de stèle et cria en Français : « Bienvenue à Chicago ! ». Bras ouverts et tendus vers le ciel, il continua une tirade de Hamlet pour faire son snob. Son galurin s’envola et il plongea face contre neige pour le saisir. Quand j’y repense, je me marre encore. Qu’est-ce que je l’aimais. Il était mon clown et mon petit frère.

***

Une heure plus tard, nous nous retrouvions tous les quatre près du lac Potomac. Red nous avait appelé par radio, la voix tremblante et les propos confus. J’espérais qu’en le voyant en face à face, il nous expliquerait ça bien mieux.
Finalement, rien n’était moins clair. Il balbutia et gesticula pendant que Hammer grognait comme à son habitude. Visiblement, tous deux étaient paniqués. Je sortis alors une bouteille de gnôle et lui colla dans le gosier. En bon Irlandais, il apprécia et se remit à parler en termes moins abscons.
Ces putains de Ritals avaient déterré Capone dans le but de le ressusciter. Dans un des abattoirs qui bordaient le Potomac, les gangsters nostalgiques avaient ramené un sarcophage égyptien. A priori les cons de Ritals croyaient en la vertu thérapeutique de cette boîte antique.
« Foutaises que tout ça », je pensais. L’affaire ne méritait même pas notre sortie du pieu. Je commençai à m’engouffrer dans la bagnole, que Hammer me retint par l’épaule. Il braillait et tentait de me dire un truc. Voyant mon incompréhension, il saisit son carnet de notes et écrivit : « Les Ritals ont déjà ressuscité Fouslecamp, le chat de Capone ! ».
Je n’y croyais toujours pas. Mais, paradoxalement, je me mis en tête d’aller regarder le manège. De la curiosité ce devait être.

Devant mon approbation, Hammer courut à son coffre pour déloger sa batte de baseball cloutée. Red astiqua sa vieille sulfateuse. Franky, lui, se la jouait tranquille. Il vérifia s’il avait des balles dans le barillet. Il fit tourner la roulette pour faire jouer les cliquetis à son oreille et rengaina aussi sec.
J’avais l’impression d’emmener une bande de gamins au square. Peut-être que nous l’étions : une bande de gamins sûrs de leur force, prêts à la castagne dès qu’on pouvait.

Après une marche dans la neige nous arrivâmes devant l’abattoir. Qui dit Chicago, dit abattoirs : vieux bâtiments de briques rouges sur poutrelles d’aciers goudronnées. Nous stoppâmes net devant les portes. De l’extérieur, on entendait des cris, des cris stridents d’agonie qui vous glaçaient le sang.
Hammer eut un réflexe de flic. Agression, donc intervention. Il fracassa le verrou de la porte de sa batte. De son pied, il fit valdinguer les battants et l’entrepôt de barbaques s’offrit à nous. Le blizzard s’engouffra sous le hangar cathédrale. Le silence se fit.
Red tremblait de peur à en perdre ses chicots. Franky, toujours souriant, lui donna une sérieuse claque dans le dos en lui disant : « Bouge-toi ! Faut bouger pour te dégeler !».
Tout à coup, le chat albinos de Capone apparut, à deux pas devant nous. Il avait l’air teigneux, le matou. Ses poiles hérissés et ses crachats n’impressionnèrent pas Hammer qui lui flanqua une volée de sa batte. Puis, le colosse, fier de son coup, m’adressa un grognement qui voulait dire « Tu vois boss ! Le chat est bien vivant ».
Je haussai les épaules, un chat blanc, on pouvait en voir aussi bien dans les abattoirs que dans sa crèche à putes. Vivant, le chat il ne l’était plus. Enfin, on le pensait parce que sa carcasse, personne ne la trouvait.
Nous avançâmes groupés, écartant la viande qui pendait aux crocs de boucher. On n’y voyait goutte. Seuls les rayons de lune, traversaient la verrière. On marchait à pas feutrés, l’œil aux aguets. Aucun Rital en vue, ni de babiole égyptienne. Je commençai à me demander si Hammer et Red n’avaient pas trop picolé.

Quelques pas plus tard, Red trébucha. Il venait de mettre le pied sur un macchabée de gangster. Un peu plus loin, on en retrouva un autre, abattu d’une balle dans le crâne. Un troisième rital, les bras sectionnés, gisait près d’une pièce fermée.
D’un coup de batte, notre colosse fractura le verrou. A l’intérieur, on trouva le sarcophage. Un Rital était planqué dans le coin. Le gangster recroquevillé sur lui-même, tremblait de trouille comme un fiote. Red voulut le déloger mais il eut un soudain mouvement de recul. La fiote venait de se pisser dessus en hurlant : « Il va revenir ! Il va revenir nous punir ».
Mon petit Frenchie fit sa manœuvre d’intimidation classique. Il pressa son calibre sur la tempe du pauvre type. Tout en sifflotant, il jouait avec le barillet. Les cliquetis du flingue résonnaient dans tout le hangar comme une musique obsédante. Il lui demanda enfin qui allait revenir. « Capone ! Capone va revenir.» répondit le gangster.
Notre interrogatoire stoppa net. Un bris de verre se fit entendre. Red sortit ses bracelets et fixa notre prise à un radiateur. Tel un chien fou, mon Franky détala à travers les barbaques suspendues. Il sortit de l’abattoir en courrant comme un dératé. Nous le perdîmes de vue mais nous avions ses traces de pas dans la neige.
Soudain, des coups de feux retentirent. Nous nous précipitâmes à travers les bourrasques givrées. Franky gisait à terre, le crâne fracassé et sanguinolent. Hammer tenta de suivre les traces de pas. En vain. Le reflux du blizzard avait tout effacé.
Red fit alors un signe de croix avant d’entamer un psaume. J’étais tétanisé. Mon souffle devint court, ma poitrine serrée. Mes yeux se chargèrent à exploser. En homme je ne devais pas pleurer. J’utilisai toute ma force pour me contenir.
On transporta alors le corps de Franky, mais arrivant devant nos voitures j’eus une idée de Rital. Demi tour, direction l’abattoir et le sarcophage.

Arrivés devant la boîte, on y installa le Frenchie en lieu et place de la momie. Puis, on referma la chambre, en laissant le Rital cloué au radiateur. Adossé à la porte, j’entendais les hurlement de notre prisonnier : « Il va me bouffer ! Sortez moi de là ! Pitié ! ».
Les minutes passèrent sur ma trotteuse. Et enfin, j’entendis un bruit, celui du couvercle qui tombait à terre. Puis, un cri d’agonie. Longtemps il dura, très longtemps. Hammer avait eu le temps de se griller trois clopes. Et enfin, le silence.
Nous ouvrîmes la porte. Au radiateur pendait le bras déchiqueté du gangster. Le sarcophage baignait dans une marre de sang. Aucun corps ne se trouvait dans la salle, ni celui du Rital, ni celui de Franky…
Putain de magie égyptienne. Il nous manquait un truc. Capone avait repris vie, ainsi que son chat. Mais notre bon Frenchie…

***

Nous rejoignîmes alors le repère, sans Franky. Kate nous dévisageait, l’air de dire : « Franky ? Où est Franky ? ». Hammer la fixa, puis secoua la tête. Kate s’enfuit alors en sanglotant. Jamais je ne l’aurais pensé. Etait-il plus qu’un client protecteur? Je pensais que j’étais celui qui aimait le Frenchie. Je devais me mettre à l’évidence. Kate était son cœur.

***

Voilà pourquoi la neige m’angoisse. J’avais perdu l’être qui m’était le plus cher. Même ma femme ne le compensait pas. Après cette mission de merde, j’ai donc quitté la police de Chicago pour un poste au bureau fédéral de Tampa en Floride. Ma femme ne m’avait pas suivi. Puis, la guerre. En tant qu’officier de réserve, j’avais été envoyé au Viêt-Nam. Cette fois-ci j’avais décidé ne plus m’attacher à mes boys. J’avais forgé une carapace qui me permettait de voir les cadavres comme de la viande sur un étalage. Il fallait bien tenir.

***

Il me faut habiter Los Angeles pour que je voie de nouveau de la neige. Satané kid. Je le choppe alors par l’oreille et le pose sur une chaise. Il me regarde avec un sourire narquois ce petit con. J’essaie de lui dire deux ou trois réprimandes, mais apparemment il ne veut pas comprendre l’Anglais.
Il file. Puis il se fige devant mon piano. Le kid pose ses doigts sur le clavier. Il commence à jouer.
« Die Mondscheinesonate »
Il assassine Beethoven.
Je n’en crois pas mes oreilles, je le laisse jouer. Ce morceau qui me faisait rire, me fait pleurer. Je cours dans ma chambre. Dans une caisse il y a mes vieux souvenirs. Je reviens vers le kid. Je lui visse le galurin de Franky sur la tête. Le petit se retourne vers moi et me lance en Français : « Bienvenue à Los Angeles ! ».
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thomas desmond
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MessageSujet: Re: Atelier 5 : Ma dernière neige à Chicago   Atelier 5 : Ma dernière neige à Chicago EmptyMar 15 Fév 2005 - 8:46

Bon texte !

Mais j'ai eu un peu de mal à suivre les changements dépoque au début, je ne trouvais pas le lien...

C'est bien écrit, mais ça mériterait vraiment un traitement plus long, plus affiné, surtout pour les scènes d'actions qui passent comme un éclair... On a l'impression que tu voulais aller vite, ou ne pas faire trop long...
T'as une super base pour un roman là mon gars !!!

Sinon, pour ce qui est de l'exercice, on s'attache (un peu) plus à Franck le français qu'au narrateur...
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Yann
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MessageSujet: Re: Atelier 5 : Ma dernière neige à Chicago   Atelier 5 : Ma dernière neige à Chicago EmptyMer 16 Fév 2005 - 17:26

Bien, encore une fois tu decrit bien l'ambiance, on s'y croirait. L'histoire est sympa. Par contre, si ceux sont des flics, ils ont pas l'air trop reglo, mais c'est pas genant.
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chicky
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MessageSujet: Re: Atelier 5 : Ma dernière neige à Chicago   Atelier 5 : Ma dernière neige à Chicago EmptyJeu 17 Fév 2005 - 23:28

trés bonne histoire!! l'ambiance est trés bonne! un petit peu dur a suivre a debut mais on rentre vite dedans et là c'est que du bonheur... et j'suis entièrement d'accord avec thomas tu as p-e là un sujet a dévellopé pour en faire un petit roman fort sympathique! Very Happy
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Nad
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MessageSujet: Re: Atelier 5 : Ma dernière neige à Chicago   Atelier 5 : Ma dernière neige à Chicago EmptyVen 18 Fév 2005 - 8:35

Un bon petit polar en condensé! De la matière , des personnages forts , de l'action , le tout servi par un bon vocabulaire et un style "à la manière de". C'est TON style , n'empêche qu'on se croirait vraiment dans une série noire vieille collection de "LE MASQUE" de mes jeunes années... J'en lisais dans le temps , mais ce n'est plus ma tasse de thé , maintenant je préfère le fantastique et la SF ou les 2 mélangés. Mais ton texte est bien Olivier. Je n'ai pas été gênée par la rapidité des "flash backs" d'époques , c'est bien construit. Décidément , j'ai l'impression que tu adaptes ton style à chaque type de texte. Tu te cherches encore , c'est ça? Tu finiras bien par te trouver, va... Nad
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Olivier Michael Kim
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MessageSujet: Re: Atelier 5 : Ma dernière neige à Chicago   Atelier 5 : Ma dernière neige à Chicago EmptyVen 18 Fév 2005 - 8:37

Merci Nad,
non je ne me cherche pas. Il est vrai que j'adapte mon style au genre de texte que je veux écrire. Voilà. Je suis ecclectique comme disait mon amie Monique.
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MessageSujet: Re: Atelier 5 : Ma dernière neige à Chicago   Atelier 5 : Ma dernière neige à Chicago EmptyVen 18 Fév 2005 - 9:13

NOTRE amie Mo devait dire "éclectique"... je déteins... Very Happy
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thomas desmond
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MessageSujet: Re: Atelier 5 : Ma dernière neige à Chicago   Atelier 5 : Ma dernière neige à Chicago EmptyVen 18 Fév 2005 - 9:20

A propos de Mo, j'espère qu'elle nous reviendra bientôt !!! pale
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Nad
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MessageSujet: Re: Atelier 5 : Ma dernière neige à Chicago   Atelier 5 : Ma dernière neige à Chicago EmptyVen 18 Fév 2005 - 9:27

A propos de Mo , j'ai eu quelques nouvelles dimanche et j'en aurai un peu plus après demain. Ca va. Mais non , elle n'est pas près de revenir. Même avec internet , pour l'instant pas moyen!! J'essaierai de lui dire que vous avez pris de ses nouvelles , ça lui fera plaisir! Merci pour elle. - Nad
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cornélia
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MessageSujet: Re: Atelier 5 : Ma dernière neige à Chicago   Atelier 5 : Ma dernière neige à Chicago EmptyVen 18 Fév 2005 - 17:47

très bon,


Dernière édition par le Sam 11 Fév 2006 - 16:55, édité 1 fois
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thomas desmond
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MessageSujet: Re: Atelier 5 : Ma dernière neige à Chicago   Atelier 5 : Ma dernière neige à Chicago EmptyLun 21 Fév 2005 - 8:03

je ne suis pas d'acc avec tes corrections, car elles dénaturent à mon sens le style d'Olivier...

Citation :
comme tous (comme tous ces jour qui suit ma retraite )les jours de ma retraite.

?? Shocked ... qui suivent ?
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MessageSujet: Re: Atelier 5 : Ma dernière neige à Chicago   Atelier 5 : Ma dernière neige à Chicago EmptyLun 21 Fév 2005 - 9:26

. misdoubt


Dernière édition par le Sam 11 Fév 2006 - 16:56, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Atelier 5 : Ma dernière neige à Chicago   Atelier 5 : Ma dernière neige à Chicago EmptyMar 3 Mai 2005 - 12:47

j'aime beaucoup cette histoire, en particulier la dernière partie. je trouve ton style très bon, facile à lire, l'action est fluide et les personnages sont assez bien posés. il y a des petites phrases que j'aime particulièrement je te les mets:
"Olivier, le kid, une tête d’ange vissée sur un corps à piles électriques"
" Il doit être huit heures du matin, comme d’habitude"
" Pas le temps pour les convenances, je ne saluai pas sa femme"
" Les poules de la boîte se taisaient aussi. Toutes ces femmes forçaient mon admiration, elles étaient la mère, l’amie, la confidente, l’épouse." Laughing
" Il était mon clown et mon petit frère."
"Le blizzard s’engouffra sous le hangar cathédrale. Le silence se fit."

je vais lire prochainement tes autres nouvelles, donc à bientot!
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MessageSujet: Re: Atelier 5 : Ma dernière neige à Chicago   Atelier 5 : Ma dernière neige à Chicago Empty

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