LE MANOIR DU FANTASTIQUE
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 Pépère Gustave

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viniwow
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viniwow


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MessageSujet: Pépère Gustave   Pépère Gustave EmptyMer 27 Avr 2005 - 8:03

Attention, ça peut tâcher...

- Pépère est fou ! s’écrièrent en cœur Florence et Martin.
- Mais noooooon ! renchérirent les parents avec un sourire amusé.
- Il paraît peut être un peu bizarre parce qu’il est vieux aujourd’hui, et que sa vie n’a pas toujours été facile, expliqua le père.
- Mais il ne vous en aime pas moins pour autant, ajouta la mère d’un ton qui se voulait apaisant, sous le regard bienveillant de son mari. Et puis, vous êtes grands maintenant, alors pas de caprice, d’accord ?
- On veut pas y aller ! bouda Florence.
- On veut rester ici! confirma Martin.

Et ils avaient raison.
Pépère Gustave, bien que ne détestant pas ses petits enfants, prenait toujours un malin plaisir à leur faire subir bon nombre de ses frasques et multitude de ses plaisanteries douteuses. Mémé Pauline, elle, restait en retrait et se gardait bien de faire le moindre commentaire sur le comportement de Pépère, car alors sa vie, déjà triste et morose, serait devenue sans nul doute un enfer sur Terre. Aussi, se contentait-elle, dans ces moments là, de tricoter quelques unes de ces affreuses chaussettes dont elle avait le secret, assise sur sa chaise dans un coin sombre de la cuisine.
Ce jour-là, Pépère Gustave avait revêtu son plus beau costume, avait enfilé une couche toute neuve, s’était lavé ses quatre dents, en prenant bien sûr soin d’économiser le tube de dentifrice, et s’apprêta donc à préparer la venue de ses deux petits enfants, prévue le jour même. Excité à l’idée de passer ces quelques jours en si fraîche compagnie, Pépère Gustave s’accorda un petit plaisir et concocta à Mémé Pauline une de ses farces favorites à l’occasion du petit déjeuner.
Il prépara la chose avec une délectation enfantine, un rictus malicieux accroché au visage, et scrutait de temps à autres ses arrières de ses yeux minuscules, afin de s’assurer qu’il ne serait pas surpris en plein travail. Lorsque tout fut enfin prêt, il s’installa à table en arborant un air aussi détaché que possible et attendit que Mémé Pauline fasse son apparition.
Cette dernière ne tarda pas et prit sa place habituelle, face au vieil homme, sans se douter un instant qu’elle était la proie matinale d’un vieillard facétieux.
- Tiens Mémé, je t’ai préparé ton thé ! lança-t-il à son épouse. Mais ne va prendre l’habitude de te faire servir, vieille chouette !
Trop touchée par cette attention inespérée, Mémé Pauline ne se méfia pas et entreprit alors de savourer son breuvage avec un sourire timide à l’attention de Pépère Gustave. Une lueur fourbe emplit alors le regard de ce dernier et dansa allègrement au rythme de la dégustation du thé farceur, comme il aimait à l’appeler.
Le résultat ne se fit point attendre et, alors qu’elle avalait la dernière gorgée de son thé, Mémé Pauline s’arrêta net dans son geste et reposa lentement sa tasse sur la table, un regard dégoûté vissé sur le fond de celle-ci. Elle leva alors les yeux sur Pépère Gustave et dut réprimer un haut le cœur en voyant son expression jubilatoire. Quelle bécasse elle faisait décidément ! Comment avait-elle pu croire une seconde aux soit disantes bonnes intentions de ce vieux chameau racorni ?
Pépère Gustave riait de ses quatre dents et ne parvenait plus à contenir les hoquets qui l’assaillaient, et d’entre lesquels jaillissaient par intermittence quelques rots nerveux et odorants.
- Alors, il est pas bon mon thé aux crottes de nez ? s’écria-t-il les deux bras levés en signe de triomphe.
La malheureuse Mémé Pauline se leva d’un bond de sa chaise et traversa en trombe la cuisine, une main plaquée sur la bouche, et prit la direction des toilettes afin de régler une affaire qui se faisait soudainement urgente.
Tels étaient le passe temps favori de Pépère Gustave et le quotidien désolant de Mémé Pauline. Mais Pépère Gustave savait ménager ses effets et réservait en général le meilleur de son artillerie pour les visites de ses deux bouts de chou. Aussi, il lui fallait être prêt quand l’heure serait venue d’accueillir les petits veinards, et il passa donc le reste de la matinée à apporter une dernière touche d’exotisme aux nombreux préparatifs.

Lorsque Florence et Martin arrivèrent accompagnés de leurs parents, Pépère Gustave les attendait de pied ferme. Il ouvrit la porte et offrit à ses convives son plus beau sourire.
- Vous prendrez bien un thé avant de vous sauver ? demanda-t-il à Jacques et Marianne.
- Heu… une prochaine fois peut être, s’empressa de répondre Jacques. C’est que nous avons encore beaucoup à faire avant de partir.
- Ma foi, je ne vous retiens pas, lança-t-il sans rancune. Allez entrez mes petits bouts de chou, dit-il en s’adressant aux enfants. Pépère vous a préparé une bonne tarte !
Jacques et Marianne échangèrent un sourire attendri et s’en allèrent donc la conscience tranquille, sans voir l’expression horrifiée qui déformait le visage de leurs enfants.

Dans la cuisine, Mémé Pauline tricotait en silence et en était déjà à sa douzième paire de chaussettes quand alors elle aperçut les deux silhouettes enfantines se dessiner dans l’encadrement de la porte. Son visage s’illumina en un éclair et elle s’empressa alors de serrer fort dans ses bras tremblants ces petits êtres qu’elle chérissait tant, les couvrant de bisous pâteux et piquants. Ceux-ci se laissèrent faire de bonne grâce, ils aimaient bien Mémé Pauline. Mais quand Pépère Gustave déposa sur la table une tarte fumante à l’aspect expérimental, le malaise s’installa et Mémé pauline repartit à son tricot, les yeux chargés d’amertume.
- Goûtez ça mes petiots ! M’en direz des nouvelles !
Florence et Martin échangèrent un regard inquiet et tendirent leurs assiettes dans un mouvement fébrile et mal assuré. Pépère Gustave y déposa dans chacune d’elles un morceau de tarte informe et visqueux en tâchant de réprimer le fou rire qui le menaçait.
- Faut tout manger, hein ! croassa-t-il, exhibant ses quatre dents boiteuses en un sourire rayonnant.
- Oui, Pépère… répondirent de concert Florence et Martin dans un soupir résigné.
La surprise ne se fit pas attendre et bientôt, après quelques bouchées laborieuses, Florence et Martin tirèrent la langue d’un air dégoûté et crachèrent dans leur assiette l’immonde pâte qui semblait vouloir rester collée à leur palais.
- Alors, z’en dîtes quoi de ma tarte au pommes et aux poils de chat ? exulta Pépère Gustave, ravi de sa prestation.
- Gustave !!!
Mémé Pauline s’était levée de sa chaise et toisait son époux d’un regard à mi chemin entre le mépris total et la colère noire.
- Tu n’as pas honte, vieux corbeau sans cœur ? C’est ainsi que tu accueilles tes petits enfants ? lança-t-elle dans un soudain élan de courage.
Pépère Gustave, décontenancé, observait Mémé Pauline d’un air ahuri. Cependant, après quelques brèves secondes d’hébétude, il retrouva vite ses petits yeux gris, froids et calculateurs.
- Tais toi, vieille chouette, beugla-t-il en se levant de sa chaise. On s’amuse très bien tous les trois et tu es trop vieille et ridée pour comprendre !
L’incident se termina, comme à l’accoutumée, par une victoire écrasante de Pépère Gustave qui renvoya Mémé Pauline à son tricot à l’aide d’un dernier regard assassin.

Les jours passèrent avec une lenteur effrayante mais les plaisanteries de Pépère Gustave, de plus en plus épicées, gardaient leur cadence infernale. Une des plus marquantes fut sans doute le chat mort placé dans le sac à dos de Florence. Ou peut être la couche usagée stratégiquement déposée dans le lit de Martin. Mais il ne fallait pas omettre pour autant les sandwiches aux yeux de poissons ni le jus d’orange dilué à l’huile de foie de morue. Ou encore le poil à gratter dans la soupe. En quelques jours, la maison s’était transformée en un véritable « palais du rire ». Mais il s’agissait là d’un rire aux relents fétides et à la saveur rance.
Pendant ce temps là, Mémé Pauline rongeait son frein, baissait la tête et expérimentait de nouveaux motifs pour ses chaussettes. Florence et Pauline, eux, encaissaient en silence et barraient les jours restants sur un calendrier de poche.

Plus qu’un jour, réalisèrent-ils un soir en allant se coucher.
Bientôt la délivrance. Demain, enfin finis les goûters aux queues de rats (le menu variait selon les jours) et les surprises à toutes heures de la journée et de la nuit . Le calvaire cesserait enfin. Florence et Martin pourraient alors aspirer à une vie plus tranquille.
Car l’angoisse d’être en permanence dans la ligne de mire de Pépère Gustave les épuisait au plus haut point, et malgré tous les efforts de vigilance déployés par le frère et la soeur, il arrivait que le piège se referme tout de même sur eux. Et ce, sans que les malheureux n’aient pu avoir le moindre soupçon. Pépère Gustave semblait agir selon un plan parfaitement huilé.
Bientôt la délivrance, certes, mais une vigilance de chaque instant était indispensable, et Florence et Martin en avaient pleinement conscience. Car enfin, ils redoutaient que Pépère Gustave leur ait concoctés « quelque chose de spécial » pour leur départ…

Et encore une fois, ils avaient raison.
Tard le soir, la veille du départ des petits veinards, Pépère Gustave était seul dans sa cuisine, assis sur une chaise près du poêle. Il arborait un de ces sourires quadridentaires qui en disait long sur les idées qui suintaient dans son esprit baveux. Ses yeux minuscules clignaient de plaisir, ses genoux cagneux tremblaient d’excitation et ses mains noueuses se frottaient l’une contre l’autre dans un geste de totale satisfaction.
- Vivement demain, croassa-t-il dans le vide, alors qu’une lueur maligne emplissait son regard. Pépère Gustave vous prépare à tous une surprise de taille…
Puis, il se leva péniblement de sa chaise en s’aidant de ses bras frêles. Ses genoux craquèrent et son dos, déjà bien attaqué par la scoliose, se raidit brusquement. Mais en cet instant de bonheur, rien au monde (et sûrement pas ces douleurs auxquelles il était désormais habitué) ne pouvait lui ôter son sourire. Aussi, Pépère Gustave traversa la cuisine d’un pas allègre et se dirigea vers sa chambre en pensant aux beaux rêves qu’il allait faire…

Alors que l’aube pointait timidement le bout de son nez, Florence et Martin étaient éveillés depuis quelques heures déjà. Il ne s’agissait pas de se laisser surprendre dans la dernière ligne droite, aussi avaient-ils pris quelques dispositions.
Mais, quelques instants plus tard, alors qu’ils préparaient leurs affaires en silence, une voix chevrotante résonna dans l’escalier.
- Les enfants…
C’était Mémé Pauline. Elle pleurait.
- Les enfants, vous êtes là ?
Elle entra dans la chambre sur la pointe des pieds et posa un regard attristé sur Florence et Martin, lesquels se rendirent compte dans la clarté naissante du jour qui perçait à travers la fenêtre, à quel point leur grand-mère semblait avoir vieilli pendant ces quelques jours.
- Qu’est-ce qui se passe, Mémé ? s’empressa de demander Martin sous le regard affolé de sa soeur.
- C’est votre Pépère, lâcha-t-elle dans un sanglot. Il… Il…
- Qu’est-ce qu’il a fait encore ? tonna Martin, les poings serrés. Qu’est-ce qu’il t’a fait ?
- Oh… Mes pauvres petits chéris ! Je vais appeler votre maman pour qu’elle vienne vous chercher plus tôt.
Et elle s’effondra sur le lit, en larmes.
Martin bondit alors hors de la chambre et dévala les escaliers quatre à quatre, suivi de près par sa sœur. Cette fois-ci, pas question de se laisser faire, tempêta-t-il intérieurement. On va lui rendre la monnaie de sa pièce.
Mémé Pauline sortit en trombe sur le palier et leur supplia depuis le haut des escaliers de revenir, de ne pas y aller. Mais n’ayant plus ses jambes d’antan, elle ne put leur courir après et les ramener dans leur chambre. Alors elle se laissa glisser contre le mur et continua de pleurer en silence.

Martin surgit dans la cuisine tel un fauve enragé et balaya la pièce d’un regard féroce. Pépère Gustave était assis à sa place habituelle et leur faisait face.
Mais quelque chose clochait.
On aurait dit qu’il s’était subitement endormi en plein petit déjeuner. Son menton reposait sur sa poitrine et les bras pendaient mollement de chaque côté de la chaise. Puis, en s’approchant de la table, Florence remarqua quelque chose qui semblait dépasser de la bouche de Pépère Gustave.
- Martin, tu as vu ?
Martin ne répondit pas, il avait les yeux rivés sur le corps inerte du vieil homme. Il s’approcha lentement, sans un mot, et plaqua sa main sur le cou de Pépère Gustave.
- Martin ?
Soudain très pâle, il tourna vers sa sœur un regard terrifié.
- Florence… Il est… Il est mort !
- Que… quoi ??? bafouilla-t-elle d’une voix blanche.
- Il est tout froid !
- Ca ne veut rien dire voyons !
- Il n’y a plus de pouls…
- …
Florence s’approcha à son tour et tendit une main tremblante pour retirer ce qui dépassait encore de la bouche du vieil homme.
- Un morceau de papier, souffla-t-elle dans un murmure à peine audible.
Florence déplia lentement le papier, le geste mal assuré, et Martin vint se poster derrière elle afin de voir par-dessus son épaule.
Sur le papier, quelques mots étaient grossièrement griffonnés.
Alors et celle là, vous la trouvez comment ?
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MessageSujet: Re: Pépère Gustave   Pépère Gustave EmptyMer 27 Avr 2005 - 8:10

Imprimée !!! le titre me plaît bien !!! je crois que je vais la lire ce midi pendant mon déjeuner !
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MessageSujet: Re: Pépère Gustave   Pépère Gustave EmptyMer 27 Avr 2005 - 8:52

encore une bonne petite histoire bien dégueu viniwow , je commence à reconnaître ton style , ce qui est un compliment... sans mentir , on m'aurait demandé qui a écrit ça , j'aurais pensé à toi!! Alors ça m'a plu sauf les 2 coups de chat! t'as quelque chose contre les chats?? Non je plaisante. Y a juste une chose que tu pourrais travailler un peu (peut-être , c'est à toi de voir!) , c'est que les 2 gamins subissent totalement. Pourtant ils n'ont pas 4 ou 5 ans non? On sent qu'ils patientent en comptahnt les jours sans même une idée de révolte ou de revanche. Est-ce que tu ne pourrais pas carrément leur faire inventer à eux une idée pour surprendre le vieux à un moment donné , comme une petite vengeance. Un truc qui donnerait alors à Gustave l'envie de se surpasser en imaginant cette ultime farce de sa mort programmée? C'est une suggestion comme ça , en l'air. Mais l'histoire peut rester telle quelle.
Bein écrit comme d'hab.
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MessageSujet: Re: Pépère Gustave   Pépère Gustave EmptyMer 27 Avr 2005 - 12:03

Encore une bonne histoire qui m'a bien fait rire ce midi, alors que je la lisais dans ma voiture, une cloppe au bec !!

Ton style se précise, plein d'humour et de bon vocabulaire ! J'adore !

Sinon, quelques trucs que tu pourrais améliorer pour la rendre parfaite ( SPOILERS) :

- On a envie d'en savoir plus sur le vieux ? quelles sont ses habitudes, son quotidien, à mon avis t'as de quoi en raconter plusieurs pages, en nous faisant marrer.
- Comme l'a dit Nad, tu pourrais donner un rôle plus importants aux gosses, faire qu'ils aient un plan pour faire une sacré farce au vieux.
- C'est pas trop crédible que la vieille se laisse berner avec son thé. Après tant d'années de mariage, elle doit le connaître quand même. Peut-être devrait eu l'amener en faisant que la vieux fasse son mea culpa, style "je sais que je suis un infâme coquin, pardonne moi mes bêtises, buvons le thé de la paix etc..." pour tromper sa méfiance...
- La mort du vieux à la fin m'a un peu déçu, c'est un peu facile comme fin non ? Justement le plan imaginé par les gamins pour lui faire une farce pourrait amener à sa mort, genre il a préféré se tuer plutôt que d'être farcé à son tour, ou alors la farce le fait carrément mourrir, et les gamins s'en veulent malgré tout...

Voilà !! en tout cas, elle m'a bien détendu ! Very Happy
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MessageSujet: Re: Pépère Gustave   Pépère Gustave EmptyMer 27 Avr 2005 - 14:37

Merci à vous deux pour vos commentaires éclairés!! Idea
Oui, je crois que je peux reprendre ce texte sur plusieurs points comme l'attitude des gosses qui est effectivement un peu limite au vu de leur âge et peut être développer un peu l'histoire de Gustave...

Citation :
Alors ça m'a plu sauf les 2 coups de chat! t'as quelque chose contre les chats??

Y a souvent un chat qui trinque dans mes textes, c'est vrai, mais en fait j'adore ces bestioles, jte rassure Mr. Green

Citation :
C'est pas trop crédible que la vieille se laisse berner avec son thé. Après tant d'années de mariage, elle doit le connaître quand même.

Oui, c'est vrai mais dans mon esprit, vu qu'il lui proposait un thé de manière un peu brutale,j'ai imaginé qu'elle ne s'est pas méfiée. S'il avait été tout gentil en lui proposant, oui, elle aurait sûrement eu la puce à l'oreille!
Mais c'est ptet pas assez explicite!

Citation :
La mort du vieux à la fin m'a un peu déçu, c'est un peu facile comme fin non ?


En fait au lieu de finir en apothéose, j'ai préféré finir avec une touche d'ironie, un peu en décalage avec le reste du texte. Mais je comprends que ça puisse décevoir, le lecteur s'attend à ce que pépère gustave se déchaine, au lieu de ça il meurt... Mais c'est vrai que la fin en elle même, je ne la vois pas autrement pour l'instant. Peut être qu'en reprenant certains points une idée me viendra. scratch
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Yann
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MessageSujet: Re: Pépère Gustave   Pépère Gustave EmptyMer 27 Avr 2005 - 15:53

Bon je crois que tout a été dit, on aimerai en savoir plus sur le calvaire des gamins, et le coup du thé me semble hazardeux vu qu'ils se conaissent depuis longtemps. Sinon ca reste bien comme d'habitude.
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