LE MANOIR DU FANTASTIQUE
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 Christelle

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Yann
Blondasse efféminée
Yann


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MessageSujet: Christelle   Christelle EmptyMer 27 Avr 2005 - 17:01

Une petite qui traine depuis quelques temps.

CHRISTELLE
Je m’appelle Samuel Gaulzi. Peut-être que certains d’entre vous ont déjà entendu parler de moi. J’ai fait la Une des journaux de ma région, et encore pas tous, il y a quelques années. C’est vrai que je n’ai tué personne, le seul à mourir dans l’histoire ça a été moi. C’est pour ça que c’est passé un peu inaperçu.
Mais si je suis mort, comment je fais pour vous adressez ce message ? C’est bien ça que vous vous dites ?
En fait c’est simple, enfin pour moi. Je suis maintenant aux royaumes des morts, d’ailleurs ce n’est pas du tout ce à quoi je m’attendais, mais enfin passons pour l’instant.
Je suis passé par l’intermédiaire d’un écrivain pour vous faire par de ma requête. Lui, il croit tenir une histoire, mais en réalité, c’est moi qui lui dicte.
J’ai besoin de vous pour retrouvez c’elle que j’aime. Mais il faut d’abord que je vous explique comment tout est arrivé.
Certains peuvent peut-être ce souvenir des articles de l’époque mais, je vais vous livrer l’histoire complète.
Tout a commencé un dimanche matin. Avec Christelle, la fille que je recherche. Nous nous sommes rendus à l’ouverture du supermarché de la ville voisine. Il y avait une quinzaine de personnes y compris avec le personnel. J’ai franchi les portes du magasin et je me suis dirigé vers les caisses.
Seul deux étaient ouverte, les caissières venaient de s’installer. Je me suis approché de c’elle situé le plus près de la porte, et je l’ai appelé comme pour lui demandé un renseignement.
−Vous désirez ?
−Juste un petit service, lui ai-je répondu.
Ecartant les pans de mon manteau, je lui ai montré ce que je cachais en dessous, lui faisant signe de se taire avec un doigt sur la bouche. Elle est devenu pale et m’a regardé, les yeux emplis de peur.
Sachant qu’elle avait les clés du magasin, je lui est demandé de fermer les portes pour que personne ne sorte, elle s’est exécuté en silence, pendant que j’allais trouver sa collègue pour lui expliqué ce qui ce passait, lui demandant de rester à sa place.
Ensuite, nous avons attendus tous les trois que les gens arrivent en caisse pour leur expliquer la situation. La plupart étaient choqué, mais dans l’ensemble, je n’avais pas l’air de trop leur faire peur. Quand tout le monde se retrouva devant les caisses, je les conduisis au coin des livres. Il y avait de la moquette pour que les gamins puissent lire. Chacun trouva sa place et plus personne ne bougea.
Christelle vint me trouver.
−Il y a des gens qui attendent devant la porte. Je crois que certains nous ont vu.
−Pas de problème, de toute façons, ça devait arriver.
−Tu as trouvé le directeur ? Lui demandai-je.
−Oui, il est dans son bureau et n’a rien vu pour l’instant.
−Ok je vais le chercher, reste ici et garde les.
Je me dirigeai vers les bureaux qui étaient au premier. Je gravissais l’escalier métallique et débouchai dans un couloir blanc, au sol en lino vert usé. Bon à changer pensai-je en m’arretant devant la porte marqué directeur. Je frappai et entrai sans attendre de réponse.
Derrière son bureau, le directeur leva la tête et me dévisagea. Il était grand, bien taillé et son costume lui donnait un air supérieur, renforcé par ses lunettes. Il souriait, prêt à recevoir un client mécontent. Il n’avait pas peur. Une fois de plus, j’écartais les pans de mon manteau. Quand il vit le pistolet mitrailleur que j’avais, il perdit son sourire commercial. Sans un mot je lui fis signe de me suivre. Il obtempéra et se retrouva bientôt assis sur la moquette avec les autres.
Je rejoignis Christelle qui était assise sur un tabouret. Elle en avait trouvé un deuxième qu’elle poussa vers moi, il glissa en silence grâce à ses roulettes.
−Et maintenant ? Me demanda-t-elle.
−A toi de voir, c’est ton idée.
Elle allait répondre quand on entendit les premières sirènes qui se rapprochaient.
−On attend.
Elle me regarda et me sourit.
*
Elle me faisait de l’effet cette fille. Depuis que je la connaissais, ma vie avait changé, avant j’étais quelqu’un de simple, banal, voir même invisible au yeux de beaucoup. Je n’avais pas d’amis, et ma famille était loin d’ici. Je ne m’entendais pas avec eux, et j’avais décidé de les fuir. Dés que j’ai pu, j’ai loué un appartement à l’autre bout du pays et je suis parti. Je ne les ai plus revu depuis. Ce n’est pas un mal.
Je l’avais rencontré un soir, alors que je marchais dans la neige fraîchement tombée, fumant ma clope. J’aimais bien me promener quand il faisait nuit, le monde prenait une autre dimension, les bruits changeaient, la vision des choses était troublée. Et elle est apparue devant moi, ses pas crissant sur la neige, je l’ai regardé approcher. Elle m’a demandai si j’avais une cigarette. Je lui ai donné, et on a commencé à discuter. On a tout de suite sympathisé et je me suis retrouvé avec elle effectuant une prise d’otage.
*
La police gardait toutes les sorties du magasin. Mais ils ne nous avaient pas encore contacté. Les otages ne bougeaient toujours pas. Certains pleuraient, d’autres me fixaient. Mais une petite fille attira mon regard. Elle était isolée des autres, assise sur la moquette avec un bouquin coincé sous le bras. Je m’approchai d’elle.
−Comment tu t’appelles ?
−Celine me répondit-elle timidement.
Elle devait avoir dans les douze ou treize ans. Les cheveux bruns, le visage fin.
−Qu’est-ce que tu fait là ?
−Je suis venu achetez çà.
Elle me montra le livre qu’elle avait. C’était une histoire d’horreur que j’avais déjà lu.
−Tu n’est pas un peu jeune pour ce genre de lecture ?
−J’aime bien.
Ca me suffisait comme réponse et je la laissais tranquille. Elle me plaisait bien. Solitaire, et elle aimait lire, un peu comme moi avant que je rencontre Christelle.
Je retournai m’asseoir. Un homme se leva et s’approcha. Je le visai avec mon arme. Il s’arrêta
−A qui parlez-vous ? Me demanda-t-il, regarda tour à tour Christelle et moi.
Ca blague ne me fit pas rire. Il manquait de respect à c’elle que j’aimais. Je me levai et lui assénai en coup de crosse sur la tempe sans qu’il pu bouger. Il tomba aussi sec. Des protestations et des cris s’élevèrent parmi les autres otages, que je fis taire d’un regard. Je trainais le corps inanimé dans un coin pour qu’il n’encombre pas le passage.
−Que voulez-vous ?
La question venait de l’extérieur.
La police se décidait à agir. Je regardais Christelle pour lui retourner la réponse. Elle haussa les épaules.
Elle m’avait entraîné dans cette sale histoire et maintenant elle ne savait plus quoi faire. J’étais bien.
*
Elle avait eu l’idée quelques jours avant. Elle voulait que je sois reconnu comme quelqu’un, que je cesse d’être invisible, que j’existe. Elle m’avait expliqué comment procédé, ou me procurer une arme. Je l’avais écouté, enthousiaste, ne me rendant pas compte que son plan restait dans le vague. Elle avait tout planifié pour le début et je lui avait obéit, aveuglé par l’amour. Tout ça pour me retrouver bloqué, sans revendication, ce qui est un peu ridicule pour un preneur d’otage.
Mais je l’aime.
*
Je ne savais pas quoi faire, et elle non plus. C’était pas grave, on allait improviser. Pour commencer, j’allais liberer les otages, sauf un, ou plutôt une, j’allais gardé Céline avec nous. Les autres me tapaient sur les nerfs. Les petits reniflements, ou leur regards remplis de mépris et en même temps de pitié me rendaient nerveux et j’avais peur de faire une bêtise. J’appelai la caissière. Elle s’approcha lentement de peur que je lui fasse subir le même sort qu’a l’homme.
−Ne craigniez rien.
Quelque peu rassurée elle s’approcha davantage.
−Allez ouvrir la porte et sortez, lui dis-je tout bas pour ne pas créer de mouvements incontrôlables dans les otages.
Tout le monde la regarda s’éloigner, puis elle ouvrit la porte et sortit, se precipitant en courant derrière les voitures de police.
Ils l’enviaient, les autres l’enviaient. Ca se voyait dans leurs yeux, ils me lançaient des regards de reproche. Et moi, et moi. Voila ce qu’ils voulaient.
De toutes façons j’allais les faire sortir.
Un par un, je leur permis de se lever et de retrouver la liberté. Je ne gardais que Céline, mais elle ne semblait pas les envier, et elle n’avait plus peur de moi. En quelques mots échangés au début, j’avais réussi à la rassurer. Je n’avais pas été contre elle et l’avais compris. J’avais accepté son point de vue c’est tout ce qui comptait.
Elle se trouva une place plus confortable et commença à lire jetant de temps en temps un regard par-dessus son livre pour nous surveiller.
Christelle était toujours assise sur son tabouret elle n’avait pas bougé depuis le début, me laissant décider. Mais là il me fallait son avis.
−Et maintenant, qu’est-ce qu’on fait ?
−J’en sais rien, mais je crois qu’on est mal barré, me dit-elle.
Ca je le savais, ce que je voulais c’était une idée, un moyen de s’en sortir, mais ça avait était trop loin pour elle. Elle était dépassée par les événements, mais malgré tout elle restait calme.
Elle se leva et me prit la main en souriant. Je voyais ce qu’elle voulait, et jetais un regard à Céline par-dessus mon épaule.
−C’est pas grave, elle ne vas pas bouger ne t’inquiète pas.
Elle m’entraîna dans un coin reculé du magasin, et nous avons fait l’amour sur des draps qu’elle avait étalé sur le sol pendant que j’étais occupé avec les otages.
Après ce délicieux moment, elle me parla à l’oreille, tout bas me confiant un secret.
J’acceptai et retournai vers Céline. Christelle arriva quelques minutes plus tard. Elle avait trouvé ce qu’elle cherchait.
Je m’accroupis à coté de Céline. Elle posa son livre.
−Je vais te libérer. Il faudra que tu sortes doucement. Tu leur diras qu’il n’y a plus rien à craindre, que tout est réglé.
Elle me regarda ne semblant pas comprendre mon intention.
−Quand je te le dirai, tu te lèvera et sortira. Tu peux faire ça ?
Elle hocha la tête.
Je me levai et retrouvai Christelle. Elle me donna la corde. Je la déroulai et en jetai un bout par-dessus une poutre du plafond. Je du m’y reprendre à plusieurs fois. Puis je fit un nœud et vérifiait que ça tenait, et plaçais le tabouret en dessous.
Céline me regardait faire au bout du rayon.
−Tu peux partir lui dis-je, et surtout ne te retourne pas.
Je ne voulais pas qu’elle voie ça.
−Au fait, garde le livre, personne ne te dira rien. Rajoutai-je à son encontre avant qu’elle sans aille.
Elle serra le livre sous son bras et se dirigea vers la sortie.
*
Le reste, je l’ai su du royaume des morts. Avant qu’elle ne sorte, Céline s’était retournée. Heureusement, elle ne m’avait pas vu. Par contre, elle avait vu le tabouret qui glissait sur le sol, tout seul. Il prit un virage derrière un rayon et alla se ranger à sa place. C’est ce qu’elle avait dit aux policiers. Bien entendu, ils ne l’avaient pas cru.
Quand ils sont entrés dans le magasin, j’étais mort. Mon corps pendait au bout d’une corde. Et Christelle avait disparu. Ils n’entendirent jamais parler d’elle.
Les otages ont racontés que j’étais fou. Je parlais à quelqu’un qui n’existait pas. Ils ignoraient Christelle. Et puis j’ai compris.
Je l’ai cherché partout, ici au royaume des morts. Ca m’a pris du temps pour explorer toute cette contrée. Mais je ne l’ai pas trouvé.
Alors, maintenant c’est à toi que je m’adresse. Toi Céline. Je sais que tu as grandis, et j’espère que tu lis toujours des livres d’horreur, le genre de livre ou une telle histoire peut se trouver. Alors si un jour tu lis cette histoire et que tu te reconnais, aide moi. Aide moi à retrouver Christelle.
Je l’aime.

FIN
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Nad
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MessageSujet: Re: Christelle   Christelle EmptyMer 27 Avr 2005 - 17:36

Yann ton personnage est attachant pratiquement d'emblée , c'est bien. On sent bien qu'il a fait une bêtise mais ce n'est pas expliqué trop vite , c'est bien aussi , et alors la clé est donnée vraiment dans les toutes dernières lignes , et ça c'est super! Personnellement je ne m'y attendais pas , donc surprise , et j'adore être surprise! Bravo.
Sinon il ya du coup pas mal de fautes facile à éviter il me semble: des mélanges entre infinitifs et participes passés en ER ou é, és. Des grosses fautes encore comme "c'elle" au lieu de "celle", plusieurs fois , ooohh!!
Ou encore "seul 2 (portes) était ouverte" , ouh là!
"Gravir" ça fait "je gravis" et pas "je gravissais" au passé simple.
Enfin plein d'autres comme ça et c'est dommage.
Essaie de faire relire avant d'envoyer , surtout à un éditeur ou un magazine.
Une petite bizarrerie aussi: coment il sait que le directeur est grand vu qu'il est assis derrière son bureau??
Bref , l'histoire est bien racontée et surtout l'astuce de l'existence improbable de cette Christelle est très bien amenée.
Nad
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Yann
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MessageSujet: Re: Christelle   Christelle EmptyMer 27 Avr 2005 - 20:20

Je suis content que ca t'ai plus. Pour les fautes, j'ai relu plusieurs fois, mais bon c'est pas encore ça, mais ca va venir.
Quand au directeur, meme assis derrière un bureau, je pense qu'on voit quand meme si une personne est grande ou non. Peut-etre que "imposant" aurait été plus approprié.
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MessageSujet: Re: Christelle   Christelle EmptyMer 27 Avr 2005 - 21:08

Ouais c'est pas mal du tout, j'ai bien aimé Mr. Green . Bon y a ptet qq tournures à revoir à droite à gauche mais l'ensemble se tient plutôt bien. Mais peut être que tu devrais en dire plus sur sa rencontre avec Christelle et ce qu'ils projetaient de faire en venant au magasin parce que c'est un peu nébuleux...
Je m'attendais à la chute car tu as laissé trop d'indices à mon avis, genre:

Citation :
Je retournai m’asseoir. Un homme se leva et s’approcha. Je le visai avec mon arme. Il s’arrêta
−A qui parlez-vous ? Me demanda-t-il, regarda tour à tour Christelle et moi.

La j'ai tout de suite pigé, c'est trop flagrant Wink

Non, ce que j'ai particulièrement apprécié c'est qu'il s'adresse à Céline à la fin, je trouve ça astucieux cette sorte de mise en abîme!!

Donc voilà, l'idée est bonne et en retravaillant qq points ça pourrait être encore mieux!!
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Nad
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MessageSujet: Re: Christelle   Christelle EmptyMer 27 Avr 2005 - 21:09

Non , je ne crois pas ça pour quelqu'un qui est assis! Tout dépend des proportions! J'ai déjà vu des gens un peu mal foutus , avec un haut buste et des petites jambes , ou l'inverse , et quand ils se lèvent ça fait tout bizarre... Mai c'est un détail et "imposant" peut être bien , oui. Ou alors "à l'air imposant", "à l'allure imposante". Au choix.
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MessageSujet: Re: Christelle   Christelle EmptyMar 10 Mai 2005 - 14:24

Je l'ai imprimée pour la lire ce soir, si j'y pense... Wink
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MessageSujet: Re: Christelle   Christelle EmptyVen 13 Mai 2005 - 13:56

Très bonne nouvelle Yann, tu m'as bluffé à la fin !!! Ok, c'est du déjà vu (Spolier à surligner : effet fight Club) mais franchement je me suis fait avoir... Tu n'as plus qu'à la fignoler pour qu'elle soit parfaite, surtout au niveau de l'attachement du lecteur aux personnages (accentuer le dialogue entre le mec et la petite fille etc...)

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MessageSujet: Re: Christelle   Christelle EmptyVen 13 Mai 2005 - 16:08

Content que ca te plaise.
Il faut que j' accentue l'amour aveugle qu'il porte a la fille, qu'elle est plus de presence tout en restant en arrière plan. J'y travail.
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