LE MANOIR DU FANTASTIQUE
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 Embarquement

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Zeus
Sangsue mort-vivante
Sangsue mort-vivante
Zeus


Nombre de messages : 29
Date Naissance : 06/10/1988
Date d'inscription : 25/06/2005

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MessageSujet: Embarquement   Embarquement EmptyLun 27 Juin 2005 - 17:37

Sur cette nouvelle, je ne me suis pas inspiré d'une autre histoire.

Résumé :

Un homme entre dans un avion. Pendant tout le voyage, des choses bizarres se passent.


Histoire :

-Embarquement du vol 13. Veuillez vous présenter à l'entrée de l'embarquement.
Je me dirigeais vers la porte, la réceptionniste me demanda :
-Bonjour monsieur, puis-je avoir votre billet s'il vous plaît...Monsieur.
-Eh oui, bonjour, excusez-moi. Voici.
-Merci, bon voyage.
Je passai, et j'arrivais à l'avion, j'y montai. Une hôtesse me dit :
-Bonjour et bienvenue à bord monsieur.
Je lui tendis mon billet et elle me répondit :
-Siège 13 monsieur. Bon voyage.
-Merci.
Quelle coïncidence, c'est le vol numéro 13 et le siège n°13, le chiffre porte malheur, et oui je suis très superstitieux, c'est un de mes gros défaut, enfin si on peut appeler çà un défaut.
Le commandant dit aux hauts-parleurs :
-Bonjour, je vous souhaite un excellent voyage, veuillez vous asseoir, accrocher vos ceintures, nous allons à présent décollez. Merci d’avoir choisis notre compagnie.
Bizarre, nous n’étions que…1, 2, 3, 5, 7, 10, 13…oui, 13, mais est-ce une coïncidence à la fin. Tout par 13, ce chiffre que je hais tant. En plus, c’est à mes 13 ans, la pire époque de ma vie.
L’avion décolla. Je ne me sentais pas très bien, j’ai toujours eu peur de l’avion. Mais je n’ai pas le choix, il faut absolument que je le prenne pour aller à une conférence de presse, et oui je suis quelqu’un de très connus, je suis un écrivain, Stephen Baer, j’ai écris plus d’une vingtaines de livres, mon dernier roman se nomme Embarquement, je vais en discuter à la télévision. En fait, mon histoire parle d’une invasion extraterrestre, un embarquement. Mon personnage principal se nomme Eric, il se trouve également dans un avion, au même siège que moi, et à la fin des extraterrestres débarquent dans l’avion, ils en prennent contrôle.
Un homme s’approcha de moi et me dit :
-Etes-vous bien Stephen Baer ?
-Oui, c’est moi.
-Oh, j’arrive pas à le croire, je suis un de vos plus grands fans, j’ai lu tous vos romans.
-J’en suis très ravi, que mes romans puissent vous plaise.
-Pourrais-je avoir un autographe ?
-Bien sûr. Comment vous appelez-vous ?
-Eric, comme votre dernier héros dans votre livre Embarquement.
-Ah, mais c’est fantastique.
-Le moment que j’ai préféré, c’est quand les extraterrestres débarquent, la manière dont vous l’avez expliquez est…excellente, divine, sublime, impeccable.
-Merci. Quel roman avez-vous préféré ? Lui demandais-je en signant l’autographe.
-Le grand mystère.
-Ah oui. Je trouve que c’est l’un des meilleurs que j’ai écrit.
Ce livre parlait d’une grotte, une grotte bizarre, un mystère y était caché. C’est encore une histoire avec des extraterrestres, d’ailleurs c’est ce qui était caché à l’intérieur de la grotte.
-Qu’allez-vous écrire comme prochaine histoire ?
-En fait, ne le répétez pas, ce ne sera pas qu’une histoire, je pensais faire des nouvelles.
-Pourquoi pas. Se serait un excellent choix. Vous êtes vraiment mon écrivain préféré. Quand j’ai commencé à lire vos romans, j’avais 7 ans, la plupart des enfants de mon âge ne lisaient pas des histoires de 400 pages, de 600 ou même plus, ils se contentaient d’une bande dessinée. J’ai tout de suite été fasciné par votre style, il est extraordinaire, dés que j’ai lu votre premier roman, je voulais immédiatement en acheter d’autres, j’utilisais tout mon argent de poche pour des trucs qui vous concernaient, et j’attendais chaque fois avec impatience votre prochain roman.
-Et ben, vous êtes quelqu’un qu’on peut vraiment appeler un fan.
-Merci beaucoup.
-Non, merci à vous, d’apprécier mon style. C’est pour des gens comme vous que je veux écrire.
-Excusez-moi, puis-je avoir l’honneur de m’asseoir à côté de vous ?
-Bien sûr.
-Merci.
A peine il fut assis, une hôtesse s’amena auprès de nous et dit à mon fan :
-Excusez-moi monsieur, veuillez-vous bien retourner à votre siège.
-Pourquoi donc ? Il y a suffisamment de place, nous ne sommes que 13, c’est un avion de 250 places.
-Monsieur !
-Très bien madame.
Il me dit :
-A plus tard j’espère.
-Oui. A plus tard.
Une hôtesse passa un peu après.
-Désirez-vous quelque chose monsieur ?
-Que me proposez-vous ?
-Une coupe de champagne.
-Mais c’est parfait.
-Autre chose ? Un sandwich, des cacahuètes, des biscuits peut-être.
-Un bon sandwich ne serait pas de refus.
-A quoi ? Jambon, fromage, américain,…
-Un jambon fromage mayonnaise, mon préféré.
Elle me les tendit.
-Merci madame.
-De rien monsieur. Bonne appétit.
Et elle partit demander aux autres passagers.
Mais je repense à çà, dans une histoire, pas la mienne. Toutes des personnes se trouvaient à un siège précis, peut-être est çà qu’ils veulent, mais pour faire quoi ? Que va-t-il se passer ?
Je flippais un peu, moi qui n’aimais déjà pas l’avion, et maintenant des choses des plus bizarres. Mais bon, y peut encore avoir pire, ouah, c’est fou, là je suis vraiment entrain de me rassurer.
Une femme qui était dans la même rangée à l’autre bout me fit un sourire, je le lui rendis. Elle me demanda à voix basse :
-Etes-vous bien l’écrivain Stephen Baer ?
-Oui.
Et voilà, je suis quand même connu, mais ce n’est pas toujours amusant, des gens qui vous suivent dans la rue, impossible de sortir faire ses courses ou autres choses, sans que quelqu’un vous arrête et vous demande un autographe. En plus tous ce que vous faites est dit. C’est çà la célébrité.
Le commandant dit :
-Nous allons passer une zone de turbulence dans quelques instants. Veuillez donc rester assis. Merci.
Je vis une hôtesse aller s’asseoir sur un siège près de la cabine du commandant, ainsi que d’autres par la suite.
L’une d’elle me regarda avec un air de mépris. Son regard me fit froid dans le dos.
J’aperçus une langue verte sortir de la bouche de l’hôtesse et des yeux jaunes exorbités. Je me frotta les yeux, aurais-je rêver ? Je ne sais pas. C’est peut-être seulement une hallucination dû au stresse.
Je me rassis confortablement sur mon siège. J’ouvris la tenture, regarda un peu dehors et la referma, ensuite je fermai mes yeux, mais à ce moment les turbulences commencèrent.
-Nous traversons actuellement la zone de turbulence. Dit le commandant.
Je me demande à quoi il ressemble le commandant, je ne l’ai pas encore vu, il reste dans la cabine, enfin pour bien faire, vaut mieux qu’il y reste, sinon sa ferait un crash. Je tiens à ma vie.
Nous tremblions tous, mais moins que les hôtesses. J’aperçus l’une d’elle entrain de vomir, mais la couleur du vomis était bleu et vert. Comment ça se fait ? Je n’ai jamais vu du vomi de cette couleur. A mon avis, elle a mangé quelque chose qu’elle n’aurait pas dû.

Ça faisait à présent 5 minutes que nous avions des turbulences, sa dure très longtemps.
J’appelai une hôtesse. Elle me fit signe de me taire. Je la rappelai.
-Monsieur, veuillez bien vous taire s’il vous plaît.
-J’ai juste une question, quand allons-nous sortir de la zone de turbulence ?
-Je n’en sais rien monsieur, mais veuillez bien vous taire.
-Vous avez la radio ?
-Oui, il y a des baffles et des écouteurs au-dessus de vous, mais veuillez utiliser les écouteurs. Comme çà vous ne dérangerez pas les autres voyageurs.
Et je l’entendis murmurer :
-Au moins, il nous laissera enfin tranquille.
J’adorais la radio, je trouvais çà l’une des meilleures inventions, la première pour moi est l’écriture. Qu’aurais-je donc fait sans l’écriture ? Je l’ignore là, ah moins que, peut-être aurais-je choisis une carrière d’acteur. C’était quand même un de mes rêves de jeunesse. Et peut-être qu’un jour, je produirais un de mes films, j’aimerais bien que mes histoires deviennent des films. Ou même des spectacles, pourquoi pas du théâtre.
Je me tournai vers la femme qui m’avait fait un sourire tout à l’heure, mais elle dormait profondément. Ensuite, je me tournai vers les autres passagers, mais idem, ils étaient tous dans un sommeil profond. J’enlevai les écouteurs, pour que la musique soit dans tout l’avion, mais même çà ne les réveille pas. L’hôtesse me regarda encore une fois sévèrement, son regard faisait dire : Toi, si tu continues, je vais te foutes une raclée que tu vas te souvenir, c’est pas parce que t’es connu que j’hésiterais. Ca tu peux me croire.
Pourquoi étaient-ils dans un sommeil pareil, tous sauf moi, les hôtesses et peut-être le commandant, cela m’effrayait.
Je voulais me lever et aller voir si le commandant allait bien. Ce que je fis. Je m’approchai des hôtesses et l’unes d’elles me dit :
-Monsieur, vous commencez à dépassez les limites, veuillez immédiatement vous rasseoir.
-Madame, je vous demande juste encore un truc et puis c’est tout.
-Quoi donc encore ?
-Puis-je aller près du pilote ?
-Vous n’y êtes pas autorisé.
-Mais pas y rester, juste voir, c’est tout ce que je vous demande.
-Je suis désolé, mais c’est impossible.
Pourquoi ne voulaient-elles pas me laisser aller voir le pilote. Avait-il quelque chose de particulier, de bizarres ?
-Laissez-moi y aller s’il vous plaît.
-Je vous le répète encore une fois non, non et non.
-Mais…
-Il n’y a pas de mais, maintenant allez vous rasseoir ou sinon j’appelle le commandant.
-Ben allez-y.
-Pardon...Que me dites-vous ?
-Allez le chercher, c’est ce que je demande.
-A l’arrivée, se ne sera pas de tout repos pour vous, ça faites moi confiance. Vous allez me le payez très cher.
-Et quand est-ce que ses turbulences finiront enfin ?
Elle ne répondit pas. Je lui répétai une nouvelle fois.
-Monsieur, je l’ignore.
-Mais que savez-vous alors ici ?
-Votre insolence ne me plaît guère. Pour un écrivain, vous n’êtes pas très poli.
-Et moi quand je dirais ce que j’ai vu ?
-Qu’avez-vous vu ?
-Le vomi vert et bleu, vos yeux jaunes exorbités et votre langue verte.
-Je ne vois pas de quoi vous voulez parler. A mon avis, vous écrivez trop de roman de se genre, cela vous as beaucoup affecté.
-C’est cela, on verra plutôt qui aura raison, une hôtesse ou un écrivain célèbre.
J’hésitai à lui demander autre chose, mais je me lâchai :
-Et pourquoi tous les autres sont enfouis dans un profond sommeil ?
-Ils ne font que dormir, vous devriez en faire autant.
-Douze personnes qui se sont endormis en même temps, vous ne trouvez pas çà bizarre ?
-Tous ce que je trouve bizarre, c’est vous. Allez maintenant vous rasseoir.
Quelles m’énervaient, je décida donc d’aller me rasseoir.
Les lampes de l’avion s’éteignirent.
-Madame, pourquoi les lampes se sont éteintes ?
-Ce n’est rien de grave, c’est parce que nous sommes en plein milieu de la zone de turbulence.
-Quoi, nous ne sommes qu’au milieu. Ça fait une demi-heure que nous sommes dedans.
Je décidai d’ouvrir la tenture pour avoir un peu de lumière. C’était tout noir, impossible d’y voir quelque chose. Ah si, une lumière très vive se trouvait à l’horizon.
-Fermez immédiatement cette tenture.
Ce que je ne voulais pas, jusqu’à ce que la lumière me face mal aux yeux.
L’hôtesse retourna près des deux autres, je les entendais chuchoter :
-Il l’a vu.
-Quoi ?
-Ben la lumière.
-Oh non, c’est pas vrai.
-Si et si c’est le cas, nous risquons de tout rater.
-Nous allons nous arranger. Combien de temps reste-t-il avant d’arriver ?
- Dans une dizaine de minutes nous y serons.
Elles parlent de la lumière, que représente-t-elle ? Soudain, je sentis un produit, un produit qui me fit m’endormir.

12 minutes plus tard.
J’ouvris mes yeux, je regardai par la fenêtre, je vis quelque chose qui ressemblait à un vortex. Je me leva, et ne vit pas les hôtesses, où pouvaient-elles bien être ? Les turbulences étaient toujours présentes, mais encore plus fortes.
Les hôtesses sortirent de la cabine du commandant, l’une d’elles me vit éveillé, s’approcha de moi et me dit :
-Alors vous voila réveillé. Maintenant, vous allez voir ce que nous sommes.
-Et vous qui m’avez dit de me calmer.
Le commandant dit :
-Nous voilà, nous venons de disparaître de la galaxie La voie Lactée, nous nous propulsons à présent à plusieurs km/h, c’est à dire à 10 000 km/h, ce qui n’est pas beaucoup.
Nous ne nous trouvions plus dans le même avion, c’était un vaisseau ici.
L’hôtesse me dit :
-As-tu compris maintenant, ce que tu écrivais est réalité.
-Mais qui êtes-vous à la fin ?
-Nous sommes des extraterrestres, nous vous avons enlevés, nous ferons des expériences sur vous, vous étudiez un peu plus. Vous pauvres humains, nous sommes entrain de vous envahir et vous ne voyez rien. Vous n’avez même pas des véhicules comme nous qui permettent de traverser toutes les galaxies à une rapidité incroyable.
-Vous n’êtes que des fous, voilà qui expliquent toutes les choses que j’ai vus.
-Vous n’aurez sûrement pas l’occasion de les révéler, vous serez sans doute mort dans quelques heures.
-Laissez-moi partir, je vous en supplie.
-Suppliez tant que vous voulez. Maintenant votre vie est fichue. Il est trop tard.
Et ainsi, je partis vers ses lieux, ses cieux qui je ne verrais qu’une fois. Au revoir, la Terre.
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MessageSujet: Re: Embarquement   Embarquement EmptyMer 1 Sep 2010 - 7:11

Un texte sympathique, mais des extra terrestres qui envahissent la Terre, c'est pas très original.
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