Résumé :
J’arrive dans une maison, je ne sais pas qui je suis, où je suis et comment j’y suis arrivé.
Histoire :
Il fait tout noir, j’entends un bruit de moteur. Soudain, le véhicule s’arrête, je perçois des gens. Quelque chose me soulève, des rayons de lumières passèrent par des petits trous, j’ai l’air d’être dans une caisse en carton, une grande caisse. On m’abaisse, et une personne ouvre une porte, alors il me soulève. J’ignore où je me trouve, un pied de biche vint ouvrire un côté de la boîte. J’aperçois plusieurs personnes devant moi, six personnes pour être exact, ils me regardent tous avec un air d’étonnement. Je me trouvais dans un salon. La petite fille qui était assise sur un fauteuil s’approcha de moi et dit à l’adresse de son père :
-C’est çà papa.
Ensuite ce fut à son tour de venir et il dit :
-Oui ma chérie, c’est fou comme il est bien fait.
Mais qu’est ce qu’ils disent. Ils ont l’air de parler de moi.
Je voulais leurs dire quelques choses, mais aucun sons ne sortit de ma bouche.
-Nous devons lui enfiler cette carte, ce qui lui donnera les compétences. Dit un des livreurs.
Des compétences, me donner des compétences, mais je suis bien. Je voulais tendre mon bras pour prendre un papier, mais je n’y arrivais pas. Ça avait l’air d’une notice. Le livreur enleva les autres côtés de la caisse. Je voulus bouger ma tête pour regarder autour de moi, mais pareil, aucun mouvement, aucun n’est possible. Je sens une main se poser sur mon crâne, et il appuie à un endroit dessus. Quelque chose s’ouvre. Mais il a ouvert mon crâne. Il y entre un truc.
-Voilà, la carte est entrée. Il faut attendre quelques secondes.
Une carte, il m’a entré çà dans mon crâne, mais comment aurait-il fait ?
-Donnée chargée. Dit une voix intérieure que je ne pouvais pas contrôler.
-Parfait. Il y a une notice dans la boîte qui vous expliquera tout ce qu’il y a à savoir. Si un problème survient, veuillez contacter l’entreprise.
L’entreprise, mais j’en ai marre moi, je ne comprends rien de ce qu’ils disent. Mais qui suis-je ? Je n’ai plus aucun souvenir.
Les deux livreurs dirent au revoir et partirent.
Un gamin surgit d’une pièce et cria :
-Il est enfin là. Depuis le temps que je l’attendais, que je le voulais.
Il s'avança vers moi et me serra.
Mais pour qui il se prend se môme, je le connais même pas.
Le père était entrain de lire la notice.
-D’abord, il faut que je lui entre ses informations. Mais comment…ah voilà, il faut que j’appuie sur le bouton sur son torse.
Ce qu’il fit. Un écran était incorporé en moi. Mais comment est-ce possible ?
-Il y a un menu, je vais d’abord introduire son identité. Comment désirez-vous l’appeler ?
L’appeler, c’est vrai je n’ai même pas d’identité. C’est eux qui vont la choisir.
La petite fille dit :
-Alexander.
-Je suis d’accord avec, papa. Dit le gamin.
-Parfait, alors nous l’appellerons Alexander.
Il me regarda dans les yeux, et affirma :
-Bienvenue à la maison Alexander.
A la maison, j’habite ici. Je ne comprends plus rien.
-Je n’ai pas besoin d’entrer d’autres choses, tout se fait automatiquement, tant mieux.
-Qu’allons-nous lui demander de faire ? Demanda la fille.
La mère répondit :
-Le ménage, le repassage.
Mais ils me prennent pour une nounou.
-Allez Alexander, prends l’aspirateur et aspire toute la pièce.
Je ne bougeai pas, je ne voulais pas faire le ménage.
-Tu es là pour çà, nous t’avons acheté pour çà.
Ils m’ont acheté, mais c’est de l’esclavage. Et en plus que j’étais enfermé dans une caisse. Je me demande ce que j’étais avant, je ne me souviens de rien, c’est çà qui est malheureux.
Le père haussa un peu la voix :
-Bon, maintenant écoute Alexander, l’aspirateur est là.
Ils croient que j’ai peur d’eux.
-Tu es un robot. Alors tu travailles.
Je resta bouche bée. J’étais un robot. Serait-ce pour çà que je n’ai aucun souvenir. Pourtant j’ai l’impression d’être un homme.
-Ah oui, je sais pourquoi il ne fonctionne pas, j’ai oublié de l’activé, il suffit juste d’appuyer sur le bouton On situé sur son dos.
Je suis condamné à faire le ménage et tout ce qui s’en suit. Je suis triste.
Quand il appuya sur le bouton, immédiatement je me dirigeai vers l’aspirateur, le pire c’est que c’était sans m’en rendre compte. Le fait d’avoir activé ce bouton, ils pouvaient faire ce qu’il voulaient de moi.
Les années passèrent. Et le jour que j’attendis avec impatience arriva enfin. L’un des enfants appuya sur le bouton Off. Maintenant, je pouvais faire ce que je voulais, ne plus obéir aux corvées.
Quand la mère et le père rentrèrent, ils me virent rien faire.
-Que fais-tu assis. Travailles donc, la lessive et le repassage ne sont pas faits.
Il essaya d’appuyer sur le bouton on, mais je l’avais arraché.
Il téléphona immédiatement à l’entreprise.
Une heure plus tard. Deux personnes étaient là et m’embarquèrent.
Je suis enfin débarrassé d’eux, après 5 ans. Quel bonheur.
Encore plus tard. Ils me déposèrent dans une pièce où ils y avaient plein de vieux robots, soit abîmés, soit démodés. Ainsi, je passai tout le reste de mon existence avec eux.
Sujet: Alexander 
