LE MANOIR DU FANTASTIQUE
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 Peter

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Zeus
Sangsue mort-vivante
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Zeus


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MessageSujet: Peter   Peter EmptyJeu 21 Juil 2005 - 17:49

Résumé :

Une maison tout ce qu’il y a de plus normal. Mais ce qui y abrite est tout le contraire, une chose inexistante pour certains.

Histoire :

Voici une maison tout ce qu’il y a de plus normal. Mais ce qui y abrite est tout le contraire, une chose inexistante pour certains.

La mère de Peter nommé Lucie entra dans la cuisine.
-Bonjour Peter.
-Bonjour maman.
-Ca va bien aujourd’hui ?
-Oui. J’ai regardé sur le calendrier, aujourd’hui çà fait un an jour pour jour que papa est parti.
-Et oui.
-Maintenant, je crois que tu peux enfin me dire ce qu’il s’est passé, comment et pourquoi il est parti ?
-C’est assez difficile Peter, je ne préfère pas te le dire.
-Mais pourquoi maman, j’aurais 12 ans dans 2 semaines, je suis assez grand pour entendre la vérité.
-Je ne veux pas dire que tu n’es pas grand, mais c’est…
-Mais c’est quoi ?
-Trop dure à en parler, désolé, plus tard.
Lucie s’assis à table et déjeuna.
-Oh dommage, aujourd’hui j’ai un contrôle en sciences.
-Et as-tu révisé ?
-Bien sûr.
-Difficile à croire. Mais quand feras-tu un effort ?
-Je le fais.
-Ne me prends sûrement pas pour une sotte. C’est sur quoi le contrôle ?
-Les symboles.
-Ah d’accord, une petite révision. Al c’est ?
Aucune réponse.
-Mn ?
Toujours rien.
-Bon, Peter, tu ne travailles pas, tu n’étudies pas, tu ne fais pas tes devoirs. Je suis about, about Peter, tu ne fais aucun effort, on n’a dure à s’en sortir ici, et tu ne serais même pas me faire plaisir de bien travailler à l’école, c’est pour toi plus tard, il te faudra un métier, pour ne pas vivre comme nous.
-Mais maman ?
-Assez, j’en ai assez. Quitte la table. Allez !!!
Peter se leva et courut jusqu’au salon. Il n’avait jamais vu sa mère aussi énervé, sauf les disputes avec son père. Il s’approcha discrètement de la porte de la cuisine, et regarda.
-Maman, tu pleures ?
-Non, fiston.
Sa voix la trahissait.
-Je m’excuse de t’avoir crier dessus.
-Non maman, tu as raison, je devrais faire un effort, non je dois en faire.
-Je l’espère. Bon, maintenant il faut que j’y aille, sinon je vais encore arriver en retard, et monsieur Volcano ne sera pas encore content.
Volcano était le surnom du professeur, il se mettait souvent en colère, comme les élèves disaient : Il entre en éruption, voilà l’origine de son surnom.
-Oui, vas-y, dépêche.
Il s’approcha de Lucie et lui donna un bisou.
-A tantôt.
-A tantôt Peter.
Peter sortit.
Lucie entendit un bruit, elle se leva de sa chaise, s’approcha de la porte et l’ouvrit. Plus de bruit.
-J’ai dû sûrement encore rêver.
A ce moment, un autre bruit retentit, mais cette fois-ci plus bruyant, il provenait du haut, sans doute du grenier. Elle prit un couteau dans une des armoires. Ensuite, monta les escaliers. Arrivé à la porte du grenier où se situait la chambre de Peter, elle réentendit un bruit assourdissant.
-On dirait que quelque chose vient de tomber.
Elle voulut ouvrir la porte, mais impossible. Elle avait l’air d’être fermer. Mais Peter ne la fermait jamais à clé, et il ne disposait pas de cette clé, c’est Lucie qui l’avait dans sa chambre. Elle courut voir, la clé était là, bien cachée, comment l’aurait-il prit, et en plus il ne sait pas que cette clé existe. Elle retourna, la mit dans la serrure, mais impossible de tourner la clé. Quelque chose bloquait. Une lumière bleue ou jaune, très vive, passait par le dessous de la porte.
-Qu’est ce que c’est ? Ouvre-toi, allez.
A présent, elle entendait des pas, ceux-ci se rapprochaient.
-Mais il y a quelqu’un, c’est fermé à clé, et Peter est partit. J’appelle la police.
Les pas c’était arrêté derrière la porte, celle-ci s’ouvrit.
-Comment ? Elle était fermée, et maintenant, elle s’ouvre. Je n’y comprends rien.
Elle pénétra dans la chambre. Elle cria :
-Qui est là ? Vous êtes dans une propriété privée, je vous demande…ordonne de sortir d’ici immédiatement.
Quand elle eut monté les escaliers de la chambre, elle ne vit personne. Juste les deux petits poissons rouges de Peter.
-Mais j’ai bien entendu quelque chose, j’en suis sûre.
Soudain, elle sursauta, c’était la sonnette.
-Oh, çà doit être Aurore.
Aurore était sa meilleure amie.
Elle lui ouvrit.
-Bonjour Aurore.
-Bonjour Lucie, tu as l’air pâle, qu’est ce qui ne va pas ? On dirait que tu as vu un fantôme.
-C’est à peu près çà.
-Quoi donc ? Explique.
-Restes pas dehors, entre.
Elles s’asseyaient dans le salon.
-Tu veux un café ?
-Oui, avec lait et sucre, s’il te plaît.
-Pas de problème, j’arrive.
Lucie alla dans la cuisine, prit une tasse…et la lâcha. Aurore se leva brusquement et dit :
-Qu’est ce qui se passe ? Ca va ?
Aucune réponse. Elle pénétra dans l’autre pièce et vit Lucie affalé sur le sol.
-Lucie !
Tous les débris de la tasse étaient autour d’elle, par chance elle ne c’était pas écrasé sur l’un d’eux.
- Réveille-toi.
Elle approcha son index et son majeur de son cou. Heureusement, elle respirait encore, mais son pou était très faible, à peine 40 pulsions par minutes.
-Oh non, j’appelle un médecin…Le téléphone, où est le téléphone ?
Elle se dirigea vers le corridor, il était là, juste sur la petite table à côté du porte manteau.
-Bonjour, je suis la secrétaire du docteur Herbert. Que puis-je faire pour vous ?
-Bonjour, pourriez-vous demander que le docteur passe immédiatement, une amie vient de faire un malaise. Je n’arrive pas à la réveiller.
-Le docteur est actuellement en consultation, il n’est pas dans son bureau.
-Que puis-je faire ?
-Appelez une ambulance.
-Merci, au revoir.
-Au revoir.
Elle raccrocha le combiné d’une manière brutale.
-Je vais vite aller voir si elle va mieux. Et je sonnerais ensuite à l’hôpital.
Elle revint dans le salon, et vit Lucie, installée sur le canapé.
-Que fais-tu là Aurore, ça ne va pas ? Viens boire ta tasse de café.
-Hein…Mais il y a une seconde, tu étais couché dans la cuisine.
-Ne dis pas de bêtise.
-Attends une minute, je vais voir dans la cuisine.
Les éclats de la tasse n’étaient plus à terre, ils avaient disparus.
-Je ne comprends pas.
-Aurore, arrête de te tracasser pour rien, vient, ton café va refroidir.
Elle s’assit sur l’autre canapé, fixant Lucie.
Le téléphone sonna. Lucie alla décrocher, c’était le docteur Herbert.
-Bonjour Lucie, vous m’avez appelé ?
-Non.
-Mais, ma secrétaire vient de m’avertir que vous aviez eu un malaise.
-Pas du tout.
-Dans ce cas, au revoir.
-Au revoir.
Aurore demanda :
-Qui étais-ce ?
-Le docteur Herbert, sa secrétaire lui a dit que j’avais eu un malaise.
Elle ne savait pas quoi dire.
-Est-ce toi qui as sonné Aurore ?
-Oui.
-Mais pourquoi ?
-Je te l’ai dit, tu avais eu un malaise et quand je suis revenu tu étais assise ici.
-Oui, bon, oublions çà.
Aurore bu sa tasse de café rapidement et ensuite dit :
-Excuse-moi Lucie, mais je dois y aller.
-Déjà ?
-Oui, je dois…aller chercher ma belle-mère.
-Ok. Au revoir.
-Au revoir.
Quelques instants après le départ d’Aurore, d’autres bruits retentirent.
-Mais c’est quoi ses bruits !
Une voix résonna : « Diligentia ».
-Diligentia ! Mais çà veut dire quoi ce truc ?
Elle vit un éclair blanc et s’endormit.

Vers 04H15, la porte s’ouvrit, c’était Peter.
Il vit sa mère dormir, il s’approcha d’elle et dit :
-Maman, réveille-toi.
-Hein, il est quelle heure ?
-04H15, pourquoi ?
-Déjà, je me suis endormie, enfin peut-être évanouie, depuis 10H30.
-Ouh là, sacrée sieste.
-Oui…oui.
Elle regarda autour d’elle, elle ne se souvenait de rien, mis à part le mot « Diligentia ».
-Chéri, tu sais ce que çà veut dire…non rien.
-Si maman, quoi. J’apprends des langues, dis toujours.
-Di…diligentia. Tu crois que c’est qu’elle langue ?
-Il me semble que c’est du latin.
-Et ?
-Si je me souviens bien, çà veut dire « Attention ».
-Attention !
-Oui, mais pourquoi ?
-Pour rien.
-Tu me demandes un mot comme çà, sans savoir où tu l’as trouvé. Où tu l’as entendu ?
-Je sais pas, c’est un truc qu’est venu dans ma tête, sûrement de mon cours de latin dans le temps.
-D’accord.
Il ne la croyait pas, elle ne voulait pas lui dire ce qu’elle avait entendu dans sa chambre.
« Miaou Miaou »
-C’est quoi ce bruit ? Demanda-t-elle à Peter ?
-Je ne sais pas maman.
-Oh que si, ça vient de ton sac.
-De mon sac !
Lucie se leva et ouvrit le sac, une chose en sortit.
-Mais…mais c’est un chat.
-Oh maman, s’il te plaît, on peut le garder, s’il te plaît. Il était perdu, il allait se faire déchiqueter par un chien.
-Il appartient peut-être à quelqu’un.
-Non, il n’a pas de collier.
-Ça ne veut rien dire, il s’est sans doute échapper.
-Mais on ne retrouvera peut-être pas ses propriétaires.
-Je mettrais une annonce dans le journal, si personnes ne le réclament, il sera à toi.
-D’accord. En attendant, je vais l’appeler Oliver.
-Tu veux manger quelque chose avant de faire tes devoirs ?
-Non merci, je vais aller dans ma chambre.
Quand Lucie eut entendu ce mot, chambre, elle devint comme paralysé.
-Maman…Maman, qu’est ce qu’il y a ?
Elle n’arrivait pas à répondre.
-Assis-toi, et dis-moi ce qu’il ne va pas.
Peter était inquiet, il ne savait pas ce qu’elle avait.
-Je vais dans ma chambre, a tantôt.
-Non, non, fait les dans la cuisine.
Elle avait enfin réussi à reprendre la parole.
-Mais tu me cries dessus quand je ne veux pas les faire dans ma chambre.
-C’est pas grave, fait les dans la cuisine. Restes avec le chat.
-Oliver.
-Quoi ?
-Oliver, c’est Oliver, pas le chat.
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Zeus
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MessageSujet: Re: Peter   Peter EmptyJeu 21 Juil 2005 - 17:49

-Oui, oui.
Peter alla dans la cuisine en pensant : « Elle est bizarre, qu’est ce qu’il lui arrive ? ».
-Allez Oliver, viens, on va regarder si il n’y a pas quelque chose à manger pour toi.
« Miaou ».
Peter trouva un biscuit sec dans une armoire et lui donna. Il s’assit et sortit son cours de Français. Il devait conjuguer des verbes.
« Aaaah Peter ».
-Quoi ? Maman.
Il se précipita dans le salon, Lucie était une seconde fois affalée sur le sol.
-Maman.
-Peter, j’ai peur.
-Pourquoi ?
-Ses bruits.
-Quels bruits maman ?
-Ils viennent de…
-D’où ?
-De ta chambre.
-Des bruits dans ma chambre.
-Oui, il ne faut pas que tu y ailles.
-Mais où vais-je aller alors ?
« Sanguis ». Ce mot résonna.
-Peter, Peter, çà veut dire quoi ? Dit-elle, les larmes aux yeux, la peur l’envahissait.
-Non, maman, çà veut dire…sang.
-Du sang ?
-Oui. Maman, je veux partir d’ici, j’ai trop peur.
-Non Peter, nous devons vaincre cette chose.
Le chat se mit à miauler plus fort et monta les marches.
-Non Oliver, reste ici.
Peter se mit à le suivre.
-Peter, tu veux vraiment te faire tuer ou quoi.
-Mais Oliver, je ne veux pas qu’il se fasse tuer, je l’aime bien.
-Moi aussi, je t’aime bien, je ne veux pas qu’il t’arrive quelque chose, je n’ai plus que toi Peter.
« Miaou Miaou…Miaou »
-Oliver !
Peter monta les marches deux à deux, suivi de sa mère.
Ils s’arrêtèrent devant la chambre, et vit ses éclairs verts. Peter approcha sa main de la clinche, il reçut un picotement, qui se transforma en une douleur, il voulait la lâcher, mais impossible, c’est comme si il y avait de la super glue.
-Maman. Dit-il, les larmes aux yeux.
Du sang se mit à couler de ses ongles.
-Maman, je saigne.
Lucie essaya de tirer Peter, mais elle n’y arrivait pas. Quelque chose le tenait à travers la clinche, mais quoi ?
-Voilà, le mot sang. Ils sont fiers parce qu’il coule.
-Aide-moi, je t’en supplie. Quoi que ce soit, qui que vous soyez, lâchez-moi.
Il arriva enfin à enlever sa main, mais le sang était toujours présent. Heureusement, il s’était quand même arrêter de couler.
-Regarde ta main Peter. Elle est toute rouge.
Sa main n’était plus qu’une marre de sang.
-Viens vite à la salle de bain.
Lucie lui lava la main, et lui mit des pansements à l’extrémité de ses ongles.
Une fumée blanche sortit à présent par le dessous de la porte.
-Des éclairs verts, de la fumée blanche. Mais qu’est ce qui se passe dans cette maison ?
-J’ai envie de partir maman, je ne veux plus rester ici.
-Je sais, dépêchons-nous, partons, nous irons chez mes parents.
Ils coururent jusqu’au hall. Ils prirent leur manteau et Lucie voulut ouvrir la porte.
-Mince, elle est bloquée.
-Par la porte de derrière maman.
-Bonne idée.
Mais pareil, elle était fermée aussi.
« Operio »
-Ca veut dire fermer, tous est fermés, nous n’avons aucune chance de nous échapper.
-Ne dis pas çà Peter, nous réussirons à nous échapper.
« Quomodo »
-Comment ? Voilà, il nous demande comment nous nous échapperons.
-Je l’ignore, mais nous trouverons un moyen.
« Quod »
-Lequel ?
-Je ne sais pas, mais nous y arriverons, nous vaincrons cette chose.
-Aïe aïe aïe.
-Qui a-t-il Peter ?
-Ma main…ma main.
-Quoi ?
-Regarde entre mon pouce et mon index.
Une boule apparut.
-J’ai mal ma main.
Lucie était paniquée et ne savait quoi faire pour l’aider.
-Maman, aide-moi, je t’en supplie.
-Mais…Arrêtez, laissez-le tranquille.
« Umquam »
-Parlez dans notre langue.
-Ca…ça veut dire…jamais. Aïe.
Il se mit à pleurer. La boule grandissait et devenait plus grande.
-Maman, on dirait un autre doigt.
-Non, comment est-ce possible ?
-C’est le diable !
« Vous allez tous mourir »
Voilà, c’était ses premiers mots dans notre langue, enfin.
-Pourquoi ?
« Vous allez payer »
-Mais qu’est ce qu’on vous a fait ?
« Dites au revoir à ce monde »
-Quand allez-vous répondre à mes questions ?
-Maman.
Sa main avait à présent 6 doigts.
-Oh non Peter.
« Le sang coulera »
-Regarde maman.
-Quoi ?
-Sur le mur.
-C’est rempli de sang.
-On dirait des chiffres.
Il était écrit 666.
-Qu’est ce que sa signifie ?
Peter répondit :
-C’est le nombre du diable.
-Que voulez-vous nous dire ?
« Votre sang, c’est le sang de votre fils qui est sur le mur. Regarde ton nez. »
Lucie se mit à saigner du nez.
-Maman, tu saignes.
Le téléphone se mit à sonner, les appareils ménagers se mirent en marche, les radiateurs s’allumèrent, ils étaient au maximum.
-Il fait chaud.
« Ce sont les flammes de l’enfer que vous sentez, elles vous brûleront, vous cramerez, vous ne serez plus que poussières. »
-Pauvre malade.
« Surveillez vos paroles, plus vous serez agressive, plus vous souffrirez. Je peux faire ce que je veux de votre fils. »
-Ne le touchez pas, ne lui faites pas de mal.
« Je vais me gêner. Ne regardez pas derrière vous. »
-Pourquoi ?
Peter se retourna, le corridor était en feu.
« Et oui, vous allez brûler vifs. Vous avez deux solutions : Soit vous brûlez, soit vous risquez de monter ses marches qui vous mèneront à … »
-Dépêchons-nous Peter, ne restons pas là.
-Non maman, il va encore me faire mal.
-Chéri, viens.
-Je vais encore saigner alors, j’ai assez eu mal.
-Peter, je t’en supplie, ne restes pas là, tu vas brûler.
-Je préfère çà, plutôt que de…
« Comme c’est mignon, dépêchez-vous, le feu se rapproche, la bonne chaleur. »
-Taisez-vous.
« Dites-vous au revoir alors, vous vous retrouverez en Enfer, là où vous souffrirez éternellement. »
-Non. Maman, je te suis.
« Je sais de quoi tu as peur Peter, vas-tu réussir à vaincre ta peur ? »
-Je n’ai peur de rien.
« Ne me ment pas, je connais tout. »
L’escalier se rempli d’asticots.
-Oh non, pas çà.
« Alors, je te disais bien, tu as le choix mourir vif ou tenter ta chance à travers les asticots. Miam, c’est extrêmement savoureux. Quand ils bougent dans ta bouche et qu’ils descendent ta trachée. »
-Maman, je n’arriverais pas à passer, je n’y arriverais pas.
-Si Peter, ce n’est qu’une illusion.
« Oui, bien sûr, allez Peter une illusion. Mets ta main dedans et dis-moi si c’est une illusion.
-Vite Peter, il faut y aller. »
Le feu était à un mètre d’eux.
« Oh mon diable, il se rapproche. »
Lucie prit Peter par le bras, et se dépêchèrent à monter les marches.
-Ils montent sur mes jambes.
-Non Peter. N’ai crainte.
« Ce n’est que le commencement. »
Arrivé au-dessus, ils essayèrent d’ouvrir les portes, mais elles étaient toutes fermées.
« Je peux vous proposer quelque chose qui mettra fin à tout cela. »
-Quoi ?
« Pactum »
-Quel genre de pacte ? Demanda Peter.
« L’âme »
-Que voulez-vous dire ?
« Lucie, décidez, votre âme contre la vie de votre fils. »
-Non, non maman, n’accepte pas.
-Je n’ai pas le choix, je veux le meilleur pour toi, je ferais tous, même ma propre vie.
« C’est très touchant, mais dépêchez-vous. »
-Je suis d’accord.
« Parfait. Vous allez ressentir de la douleur et de la faiblesse. »
-Au revoir Peter.
-Non maman, non, reste, je veux que tu restes.
-Au revoir.
Tous deux pleuraient.
« Dernière fois que vous vous voyez. »
Et Lucie disparue par un éclair de feu.
-Noooooooooooooooon nooooooooooooooooon.
Tous les asticots et les flammes disparurent. Le doigt en trop de Peter aussi. Il se dépêcha à monter les autres marches pour aller voir sa chambre.
La porte s’ouvrit. Des éclairs jaillirent. Il fut aveuglé.
« Ta maman n’est plus ici, moi si. A présent, tu es coincé ici, dans cette maison. Tu es maudit, tu seras maudit toute ta vie. »
-Où est ma maman ? Où est mon chat ?
« Loin, très loin d’ici. Ils ne sont plus de ce monde, je te l’ai dit, ils sont en enfer. Et maintenant ta vie sera aussi un enfer. »

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