Je suis plein d'idées, bourré d'imagination, mais j'ai des lacunes immenses en français (orthographe, grammaire, conjugaison et tout le reste ...)
Lachez vous sur les critiques.
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La nuit allait bientôt tomber et François commençait à sentir la fatigue dans ses jambes. Il marchait depuis le lever du soleil, et il en était déjà à la moitié du chemin. François était un jeune niçois qui avait lancé un pari fou avec ses copains d’enfance, les rejoindre sur leur lieu de vacance, à Perpignan, à pied.
Un peu plus loin, il distinguait un vieux mas typique, il décida d’aller demander l’hospitalité pour la nuit. Il savait que les gens du coin étaient méfiants et qu’un jeune homme de la vingtaine comme lui se présentant la nuit tombée, avait peu de chance de se voir offrir une chambre. Mais il tenta sa chance, comme tout les soirs, et peu être qu’il passerait cette nuit confortablement installé et non pas à la belle étoile dans son vieux duvet rouge comme toutes les nuits de cette longue semaine.
Il se retrouva devant un vieux mas, la porte était en chêne, il frappa à trois reprise et attendit.
Apres quelques secondes sans réponse, il s’apprêtait à faire demi tour. A cet instant la porte s’ouvrit. Une vieille dame sans age était sur le perron, elle lui fit signe d’avancer.
« Bonsoir madame, je suis désolé de vous importuner à un heure pareille, mais je suis à la recherche d’un gîte pour la nuit.
La vieille dame avait le teint pâle, presque blanc. Elle le regardait fixement, le regard vide. Puis lui fit signe d’entrer.
L’intérieur de la maison était sombre, aucune lumière ne semblait être allumé. Et pourtant il ne faisait pas complètement noir dans la maison. Petit à petit, ses yeux distinguaient des contours. Il se trouvait dans un pièce carrée, très peu meublée. Ce devait être une salle à manger car au milieu trônait une vieille table dont un pied était cassé. Sur les murs de chaque coté se trouvait un miroir. C’est étrange, la maison semblait être abandonne depuis longtemps. Comment cette dame pouvait vivre dans de telles conditions. La poussière recouvrait tout, le buffet bas, sous le miroir à sa droite. La table au centre de la pièce. Le guéridon sous le miroir à sa gauche. Le sol, François avait l’impression qu’il n’y avait que la terre, il ressentait une étrange sensation. Il y avait comme une vibration. Le sol lui rappelait son court séjour à Paris, et la vibration du sol des stations de métro lorsque ce dernier était en approche.
Il était de plus en plus mal à l’aise. Un courant d’air glacial vînt lui caresser le dos. Tout son corps fût parcourus d’un frisson. Lorsque la porte se referma, François fît volte face pour remercier la vieille dame. Il n’y avais plus de vieille dame, enfin presque plus. Il se retourna à temps pour voir ses jambes s’effacer. Son cœur s’arrêta de battre un moment, lorsqu’il reprît un peu le contrôle sur son corps, il se précipitât sur la lourde porte pour s’enfuir. Cette dernière était close, il aurait du s’en douter. Un ombre bougea sur le coté, il se retourna brusquement et la vieille dame était de nouveau là, dans le miroir au dessus du guéridon. Elle le regardait fixement. Le visage neutre. François lui rendit son regard, il était maintenant pétrifié par la peur. Pas un peur comme celle qu’on les acteurs de cinéma, pas une peur « expressive » qui se traduit par des hurlements stridents. Non une vraie peur, une peur qui vous glace le sang, vous paralyse de la tête au pied et qui vous neutralise les cordes vocales.
Il ne pouvait plus bouger ni détourner son regard. La vieille dame du miroir, changeait d’attitude, un sourire s’esquissait sur son visage blème. Se sourire fît vite place à une grimace, découvrant de petits crocs à la place de dents. La maison se mit à parler, un langage incompréhensible. Le son venait de partout.