LA BRECHE

Je viens de retrouver cette nouvelle, non terminée que j'avais laissé en plan. Toutes les critiques sont bienvenue, je vais essayer de trouver la suite ce week-end.

LA BRECHE

Catherine et Mark étaient un jeune couple sans histoire. Ils étaient ensemble depuis quatre ans et venaient d’acquérir une maison. Ils y avaient quelques petits travaux à effectuer, mais elle était habitable tout de suite et elle était grande. Elle possédait un salon, une grande cuisine, très appréciable, un bureau, une salle à manger, et deux salles de bains dont l’une était attenante à leur chambre. Les deux autres chambres étaient simples mais spacieuses. Le jardin aussi était assez grand, il était parcouru par des allées de graviers et possédait des endroits ombragés qui invitaient à venir s’y relaxer, le chien, Patch, s’y plairait.
Ils l’avaient visitée, et elle leur avait tout de suite plu. Après avoir vu leur banquier et réalisé un prêt, ils avaient signé le contrat de vente et dés le lendemain, ils avaient commencé à déménager.
Ils n’avaient pas beaucoup de meubles, mais ceux-ci allaient bien dans les pièces sans les rendre trop vide, ni les surcharger. Les cartons arrivèrent ensuite. Ils leur fallu tout ranger, mais il y avait des grands placards très pratique dans la maison et il trouvèrent de la place pour tout ce qu’il possédait, et il en restait encore après. Ils avaient de quoi voir venir.
Enfin, ils avaient vidé leur appartement, et ils allaient passer leur première nuit dans la maison. Ils avaient bien sur choisi la chambre avec salle de bain, ce qui était nouveau pour eux, et après avoir bien travailler toute la journée a ranger et mettre en place leur dernières affaires, ils profitèrent d’une bonne douche avant de ce coucher et s’endormirent rapidement, fatigué mais heureux.
Le lendemain, ils travaillèrent dans le jardin à la création d’un potager. On était déjà fin mai, et ils avaient l’intention de profiter de l’été pour manger leur propres tomates, si bonnes, quand on vient de les cueillir et qu’on les mange encore chaudes du soleil qui les fait rougir. Le soir, ils prirent leur douche, et allèrent se coucher, mais en sortant de la salle de bain, Mark remarqua que le mur de leur chambre, derrière lequel se trouvait la douche, était un peu gonflé. Il n’y prêta pas plus attention et alla s’occuper de Catherine; maintenant qu’ils avaient la maison, il fallait songer à en remplir les chambres.
Les journées se succédaient, semblables les unes aux autres. Un peu de jardinage, un peu de boulot de rénovation, un peu de repos, quelques repas avec les amis pour arroser la maison. Puis, Mark en allant se couchant, repéra de nouveau le mur qui était gonflé. Son volume avait beaucoup augmenté. Il promena ses doigts sur le papier peint. Il ne ressenti rien d’anormal, si ce n’est l’énorme boursouflure qui déformait le mur. Il pressa un peu plus, et ses doigts traversèrent le papier et la plaque de bois derrière. Le mur était en brique, mais dans la chambre, il était recouvert de bois au forme arrondit ce qui donner du cachet à la pièce.
Une odeur d’humidité lui monta aux narines, et il ne pu retenir un éternuement. Quand le relent de moiteur arriva dans sa gorge, il chercha son air, et du détourner la tête pour reprendre son souffle. Puis il regarda de nouveau le mur.
Ses doigts y avaient percé une brèche, une dizaine de centimètres de long sur deux de haut tout au plus. C’est de là que venait cette odeur, mais maintenant elle était moins forte, il avait crevé l’abcès, et le plus gros était sorti.
Il retourna dans la salle de bain, et constata que dans la douche les carreaux de faïence ne montaient pas jusqu’au plafond. A chaque fois que Catherine ou lui se laver, des gouttes d’eau leur rebondissaient dessus, et allaient éclabousser le haut du mur qui n’était pas protéger par les carreaux, et dans lequel elles pénétraient. Puis, elles coulaient à l’intérieur de la cloison et l’avaient fait gonfler.
Mark se dit qu’il n’avait plus qu’à démonter le panneau de bois, puis mettre du produit d’étanchéité, avant de remettre un autre panneau. Le plus dur serai de trouver le même papier peint qu’il y avait déjà, car il n’avait pas envie d’avoir à changer toute la chambre, et de plus elle lui plaisait comme ça. Il se coucha donc et s’endormit en réfléchissant à ce qu’il avait à faire le lendemain.
Le soleil venait à peine de se lever et n’éclairait que très faiblement la chambre à travers les fentes des volets, quand Mark du se lever. Il fut prit d’une crise d’éternuements ce qui réveilla Catherine, qui à son tour éternua plusieurs fois. Ils ne réussirent pas à ce rendormirent et se levèrent.
Quand Catherine ouvrit la porte de la chambre, le chien lui fit la fête. Elle le caressa, puis Patch la contourna et se dirigea vers Mark, mais il n’entra pas dans la chambre, il resta sur le seuil, la truffe en l’air, humant des odeurs que lui seul pouvait distinguer, puis il regarda son maître en remuant la queue et attendit que celui-ci sorte pour lui faire la fête à son tour. Mark ne pu s’empêcher de penser à ce qui avait retenu son chien a l’extérieur de la chambre, mais le temps d’arriver devant son café, il n’y pensait déjà plus.

« Le chien a compris, il faut que je me méfis du chien. Mais pour cette nuit ça va, ils ont eu leur dose. La nuit prochaine, je recommencerai à m’occuper d’eux, mais pour aujourd’hui laissons les tranquille. Il n’aurait pas du me faire mal.»

La journée se passa comme les autres, les quelques réparations de la maison se déroulèrent avec succès, et le potager était bien avançait. Après un nouveau dîner entre amis, Mark, un peu grisé par l’alcool alla se coucher après avoir vérifier que tout était fermer. Il passa devant le mur troué et s’apprêta à s’allongeait quand une sensation de froid le saisit, comme si un courant d’air glacée venait de caresser tout son corps. Il se redressa, surpris et pris de frissons, et se retourna prêt à fermer la fenêtre. Mais elle était déjà fermée. Il se contempla dans la glace sur le mur à coté de la brèche, et esquissa un sourire. L’alcool.
Il se coucha et s’endormi rapidement, d’un sommeil lourd et sans rêve, le cerveau embrumé par la soirée.

« A moi de jouer. »
Un son léger parcouru la chambre, si faible que personne ne le perçu, ni Mark, ni Catherine, ni même Patch, qui avait pourtant l’oreille fine comme tout ceux de son espèce, et qui dormait contre la porte, aux aguets. Il dormait profondément le jour quand ses maîtres étaient debout, mais la nuit, quand eux dormaient, il montait une garde discrète.
Le son se fit plus constant, comme un léger sifflement. Il semblait provenir de la fente dans le mur, et bientôt, un gaz presque incolore commença à sortir, se dirigeant vers le lit, et entourant Mark et Catherine. Le filet de gaz fit plusieurs fois le tour du lit puis se coula entre eux, cherchant leur bouche et leur nez pour y pénétrer.
Mark commençait à s’agiter. Le gaz se retira de son corps, puis de celui de Catherine. Les deux filets tourbillonnèrent au-dessus d’eux, et se mélangèrent avant de se diriger vers la fente, puis de disparaître à l’intérieur du mur.
Mark se redressa dans le lit et s’assit sur le rebord. Il se sentait nauséeux, et avait les idées floues. Peut-être était-il encore en train de rêvait ? Il se passa la main sur les yeux, et une douleur virulente lui traversa le crâne, partant des orbites, passant par les tempes pour venir s’échouer sur la nuque qui se raidit. Une légère cuite en perspective. Il se leva, alla dans la cuisine et prit un jus d’orange. Catherine le rejoignit.
?Je ne me sens pas bien, dit-elle.
?Moi non plus. Voila ce qui arrive quand on boit un peu trop.
?Je n’ai rien bu, répondit Catherine.
?Peut-être un coup de froid, renchérit Mark, repensant au courant d’air de la veille.
?Sûrement.
Ils traînèrent toute la matinée, se remettant doucement de leur léger malaise.

« Voila une bonne chose de faite, sa commence a agir, ça fait du bien. »

L’après-midi, remis de leurs émotions et réchauffés par le soleil, ils se remirent au travail, et l’heure du dîner arriva sans qu’ils voient le temps passer. Ils se mirent à table, Patch leur tournant autour, réclamant quelques morceaux. Ils parlèrent de choses et d’autres, et profitèrent de la douceur de la soirée pour aller faire un tour à pied. Ils traversèrent le village et s’enfoncèrent dans les bois par un chemin qui conduisait à un petit pont qui enjambait une rivière. Beaucoup de lapins fuirent à leur arriver, disparaissant dans les fourrés bordant le chemin. Enthousiasmé par la situation, un coin isolé, personne au alentour, Mark attira Catherine dans un petit chemin parallèle, où il se livrèrent à leur sport préféré, avant de rentrer tranquillement se coucher, la tête vide de tout problème. S’ils savaient ce qui les attendait.

LA SUITE!!!!!!! J'aime beaucoup

2 p'ties fautes que j'ai relevée:

- et le potager était bien avançait .
Ce serait pas plutôt "é" ou "er"? (je suis nulle en conjugaison mais je pense pas que cela se finisse en "ait" .

- sa commence a agir, ça fait du bien
Ca ou encore cela (pour éviter la répétition .

Sinon:
Il ... alla s’occuper de Catherine; maintenant qu’ils avaient la maison, il fallait songer à en remplir les chambres.

J'adore la tournure de cette phrase.

Je travail sur la suite mais je manque de temps. Je serai bientot en vacances et j'espere pouvoir en profiter pour ecrire au maximum, la suite arrivera bientot, enfin j'espere. Merci pour les fautes, elles sont enormes, et y en a surement d'autre. La phrase ou il faut remplir les chambres et venu simplement, ca me permettait d'etre moins "cru" dans mes explications.

Bon alors mon avis sur ta nouvelle (désolé pour le retard...)

Est- ce que les détails du déménagement sont si importants ? Tes trois ou quatre premiers paragraphes, je pense que tu pourrais les résumer en quelques lignes, plus fluides et moins lourdes...
Le premier événement bizarre (le mur gonflé) n'est pas assez mis en avant par rapport au reste. Ce passage devrait être plus développé.
Après c'est bien quand il fout sa main.
Encore des détails inutiles après... Peut-être passer toutes ces explications style Leroy Merlin par des dialogues avec sa femme ?...
Ça va un peu vite après quand il comprend tout la gars... On ne comprend pas très bien...
Pas mal le coup de l'alcool !! La phrase est bien tournée !
On ne comprend pas très bien les phrases entre guillemets... Tu devrais plus développer le côté bizarre et la "voix" ??

Pas mal l'histoire et l'idée, mais tu peux encore vachement afiner je pense !!

A quand la suite ???

Merci pour ces indications, je vais essayer d'y remedier dés que j'aurai un peu de temps, et aussi d' ecrire la fin.
Super le recueil, a quand la version papier?

Citation :

Super le recueil, a quand la version papier?

Ah mon vieux si je le savais !!

Bonjour Yann,
Moi aussi j'ai bien aimé et j'attends ta suite avec beaucoup d'impatience, car tu as réussi à m'intriguer !!! But atteint.
J'ose espérer que tu as une idée précise de ce qui se trame, ou bien attends-tu encore l'inspiration ?? Tu te rends compte ? Si jamais tu n'avais plus d'idées ? Le nombre de frustré(e)s ??
Bien, moi j'ai souligné pas mal de fautes de français, si tu veux la correction de ce premier épisode il est à ta disposition. Par exemple par l'intermédiaire de "Thomas l'administrateur "qui pourrait faire relais. Dac ?
Oui, le développement sur le déménagement pourrait être allégé, il y a trop de détails peu utiles.
Si ta nouvelle doit être beaucoup plus longue, ce serait bien que tu décrives mieux physiquement le couple et leur chien. A moins que tu aies prévu de les faire disparaître rapidement !!!
Si ce n'est pas le cas, ça permettrait de s'y attacher un peu plus, tu comprends ?
Allez, bon courage pour la suite, c'est prometteur.
Mo

Merci pour ces encouragements, pour les fautes je suis premeur de toutes corrections, ce qui j'espere me permettra par la suite de ne plus les faire.
J'ai une idée assez precise de la fin, mais il me manque quelques elements pour aller jusque là, mais ca va venir. Le plus dur est de trouver le temps d'ecrire, mais j'y travail aussi. Meme si c'est long, ca viendra, et de plus je travail sur un roman, ce qui n'arrange pas les choses.

J'ai transmis le texte corrigé à Thomas. Voir avec lui pour le récupérer.
Cordialement.
Mo

Je viens de lire ta nouvelle, qui me semble plus partie pour un roman !
Mais je rejoins Thomas, et Mo pour la densité des détails.

Pour la voix, elle n'est pas reelle, c'est une reflexion que ce fait la maison.
Ce sera de toute facon une nouvelle, mais meme si je connait la fin, je bloque un peu et je suis passé a autre chose en attendant d'y revenir.
Pour les fautes j'ai une version corriger, merci Mo, mais je ne l'ai pas mis, ca ne sert a rien de la mettre deux fois. Et puis si les gens sont comme moi, il regarde principalement l'histoire, meme si quelques fautes peuvent etre genantes, la plupart passe au travers.

Justement si c'est la maison qui parle,

En fait, je laisse tomber, pour le moment, la redaction de cette nouvelle, mais tous les jours j'y reflechie comme sur tout mes autres textes, ce qui fait que je ne perd pas le fil et quand je trouve une bonne idée, je rentre du boulot et j'y travail, soit sur un nouveau texte, soit sur un ancien que je retravail.

ANGOISSANT JUSTE COMME IL FAUT, BIEN ECRIT, PLEIN DE FAUTES, MAIS CA LES AUTRES L'ONT DEJA DIT... MOI AUSSI J'AIMERAIS BIEN UNE SUITE, CETTE AVENTURE NE PEUT PAS EN RESTER LA, IL FAUT QU'ON SACHE CE QUI VA ARRIVER A CES GENS!!!

J'y travail, mais c'est pas evident du tout, je manque un peu de consistance pour cette nouvelle, mais ca va venir, je ne l'ai pas abandonnée.