LE MANOIR DU FANTASTIQUE
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 l'autre

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edd
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MessageSujet: l'autre   l'autre EmptyJeu 9 Fév 2006 - 12:51

l'autre.


par Kévin Polez.


Alain venait de sortir de la station de métro. Il était en forme, reposé et la journée s'annonçait particulièrement belle et chaude. l'air était léger, les passants plutôt souriant, bref, une journée d'été telle que tout le monde en rêve. De plus, il avait une heure de retard à son rendez-vous. Une raison supplémentaire d'être de bonne humeur.

Ils doivent être en train de m'attendre, de s'angoisser dans leurs bureaux. En train de transpirer comme des porcs dans leurs beaux costards. Ils doivent certainement être en train de peaufiner leur petit discours. Comment éviter de se sentir coupable ? vite ! une réponse ! Comment me faire sentir que tout est de ma faute et que dans leur grande humanité, ils ont décidés de faire durer notre association le plus longtemps possible (car il s'agit bien d'une association, on est des collègues, des camarades, pas tes patrons). Malheureusement, les impératifs économiques ...quelle fatalité ! Une signature, une poignée de main, un regard condescendant, et voila, c'était fait.

Mais ça n'allait pas se passer comme ça. Alain y veillerait. Première étape : le retard. Pas un petit retard de cinq minutes auquel il donnerait une explication bidon style embouteillage, mais un bon vieux retard bien insultant, sans autre explication que la liberté qu'il prend de les faire poireauter, rien que pour le plaisir. Les faire mariner. Laisser l'angoisse qu'il ne se présente pas au rendez-vous faire son petit travail de démoralisation. La deuxième partie de son plan était tout aussi machiavélique. Il aller les menacer. Le plus beau c'est qu'il était dans la position adéquate pour le faire. Mais quel bonheur d'arnaquer les bourgeois, surtout lorsqu'il s'agit de mes patrons ! Alain savait pertinemment qu'ils étaient au courant de ses absences répétées, de ses retards, de son manque de motivation et du travail exécrable qu'il fournissait. Mais voilà, tout ça s'était passé chez un client, loin de leurs yeux inquisiteurs, et ils n'avaient pas les preuves matérielles de ses fautes. Le client, par peur d'être responsable de la création d'un chômeur supplémentaire, avait maquillé son renvoi, et finalement il était revenu chez ses patrons sous le prétexte foireux d'un changement de projet auquel ses compétences n'était plus en adéquation. Le contrat avait été perdu, lui se retrouvait sans mission, et ses patrons préparaient son licenciement pour faute grave, et ce sans les preuves. Jubilatoire ! La troisième et la dernière étape de son plan n'était encore qu'une image dans son esprit. Lui, debout devant le bureau de son ancien patron, un chèque à la main (de préférence avec beaucoup de zéro), lui tendant la main tout sourire, en lui souhaitant une bonne journée avec l'air le plus dégagé qu'il pourrait prendre.
C'était vraiment une belle journée.

Deux heures plus tard, il était dehors, l'air un peu éberlué. Il tenait dans sa main un chèque de dix-mille euros. A l'intérieur des bureaux, son ancien patron relisait encore une fois la promesse écrite d'Alain de ne pas les attaquer aux prud'hommes, vérifiant qu'il n'y avait aucune entourloupe et que la signature était correcte. Il était en sueur et se sentait malade.
C'était vraiment une belle journée.

Alain ne rentra à son appartement que tard le soir. Il faisait toujours bon dehors, et après s'être baladé dans toute la ville, visité deux musées (celui des beaux-arts, et celui d'histoire naturelle), il avait décidé de flâner dans les rue de la vieille ville sans but précis, juste pour le plaisir des découvertes de hasard. Il avait croisé de nombreuses personnes, et observé plusieurs situations cocasses qui l'avait beaucoup amusé. Dommage que je n'avais pas d'appareil photo. Le meilleur moment de sa journée avait été lorsqu'il avait déposé son chèque à sa banque. Il y était entré la tête haute. Pas comme les autres fois, ou il avait l'impression d'être un voleur venu quémander quelques pièces qu'il ne méritait pas. Et maintenant, il s'apprêtait à rentrer chez lui, et à profiter de sa journée de demain en restant bien confortablement sous sa couette, au chaud.

Il ouvrit la porte et pénétra dans son petit deux pièces. Petit mais confortable. Il alla prendre un bouteille de bière dans le frigidaire et s'installa sur son canapé (son premier achat lorsqu'il avait commencé a travailler) pour fêter sa journée. A la mienne, se dit-il intérieurement.
La dernière chose qu'il fit avant de s'endormir fut de jeter son réveil dans la rue. Et hop ! du balais.

Deux jours plus tard, Alain était inscrit aux assedics. Ses activités principales étaient ses promenades, ses beuveries nocturnes (pour fêter sa réussite) et son sommeil. Ça n'a l'air de pas grand chose, mais c'était beaucoup pour Alain, surtout après avoir vécut l'enfer qu'était la vie d'un ingénieur informaticien.

Son appartement était en désordre. Deux semaines que la vaisselle n'avait pas était faite. Les poubelles s'entassaient les unes sur les autres, débordant quelque peu sur le salon. A côté du fauteuil, une rangée de canette de bière. Sur la table basse, une pile de lettre. EDF, GDF, société des eaux, anpe, assedics. Alain était sur le fauteuil. Il dormait. Dehors, la vie continuait. Il faisait beau, et les passants profitaient de cet après-midi ensoleillé. Ballade, sport, shopping. L'été était là.

Pierrot aimait l'été. Surtout dans le nord. Il y faisait chaud, mais pas trop. Suffisamment pour être à l'aise. Il venait de quitter son bureau et profitait du beau temps pour rentrer chez lui à pied. En passant près d'un appartement aux volets baissés, il fut intrigué par un vacarme assourdissant. Il s'arrêta, aux aguets. Les bruits provenaient de l'appartement aux volets, pas de doute à avoir. Aucune lumière ne filtrait, il devait faire sombre à l'intérieur et visiblement on s'y battait. Et violemment ! On distinguait des bruits de vaisselle brisée, des meubles déplacés, et des coups contre les murs à tel point que les volets en tremblaient. Ce n'est pas mon problème ... avance, passe à autre chose. Et c'est ce que fit pierrot. Ce n'était pas son problème, il fit quelques pas, et avança. Il passa à autre chose. Encore quelques pas, et les bruits étaient oubliés. Non, ce n'était plus son problème.

Alain se réveilla avec un horrible mal de tête. Une belle migraine. Il se frotta le front, ouvrit les yeux, et découvrit le désastre qu'était devenu son appartement. Nom de dieu ! se dit-il. Mais qu'est-ce qui s'est passé ? La pièce était dévastée. La vaisselle sale qui s'amoncelait dans l'évier avait été projetée un peu partout, et les débris recouvraient quasiment tout le sol. Sa table avait été renversé, ses pieds brisés. Les murs portaient des marques de coups. L'angoisse monta sans prévenir, le clouant au fauteuil. Merde ! c'est quoi ce bordel ?

Une canette de bière encore pleine avait miraculeusement été épargnée. Alain s'en empara et la descendit en quelques gorgées. Il se sentait mieux. Suffisamment pour se lever et pour explorer son salon. il commença par faire le ménage avec ses pieds, regroupant en tas les morceaux d'assiettes et de verres. Un couteau était planté dans le mur. Il l'enleva et le jeta dans l'évier. Va rejoindre tes congénères ... Il entassa les restes de sa table dans un coin. Une fois les tâches ménagères les plus urgentes effectuées, il commença à s'intéresser à ce qui lui avait été dérobé. Son appareil photo, acheté récemment, était toujours dans sa boite, son ordinateur portable (lui aussi tout récent) toujours branché et en état de marche. Il retrouva son chéquier par terre, et son porte-feuille était toujours dans la poche arrière de son jean. Bref, on ne lui avait rien pris. Merde ... c'est qui le connard qui m'a fait ce coup là ?
Sa porte d'entrée était ouverte. Après avoir jeté un oeil dans la rue, (Des passants, que des passants ... allez bosser ! moi je me marre !) il referma sa porte à clef.
Il restait de la bière dans le frigo. Une autre, faut que je me réconforte.

Madame Paniche habitait le quartier depuis quarante ans. Elle l'avait vue changer, évoluer, se transformer. Il y avait eu des démolitions, des nouvelles constructions et des rénovations. Elle en était contente. La mairie faisait bien son travail. Et ces nouveaux pavés, magnifique. Ça faisait comme dans l'ancien temps, surtout avec les nouveaux lampadaires qui diffusait une belle lumière jaune la nuit. Son mari était mort depuis cinq ans, la laissant seule dans leur maison emplie de souvenirs communs. Ce matin là, madame Paniche sortit pour aller chercher son pain à la boulangerie du coin qui portait fièrement l'enseigne "Au pain chaud" et dont l'odeur caractéristique du pain frais embaumait toute la rue. Il faisait beau, et, chose très appréciable à cette heure matinale, aucune voiture n'était présente. Il n'y avait que quelques personnes qui venait de se lever pour aller travailler. un jogger la dépassa. Il portait un Walkman sur les oreilles. Quelle belle journée ! se dit madame Paniche. Elle parcourue le petit bout de chemin jusqu'à la boulangerie toute pimpante, heureuse d'être là et de vivre cet instant.

La boulangerie était encore vide, les pains tout juste sortis du four. L'odeur emplissait toute la pièce. Derrière son comptoir, la femme du boulanger l'attendait, les mains posé sur la caisse enregistreuse. Elle se laisse aller celle là. D'année en année, les kilos s'additionnent.
- Bonjour madame Paniche ! comment va aujourd'hui ?
- Oh, ça va ... le beau temps est là ! Et vous ? comment allez vous ?
- On bosse dur, mais ça roule ! une baguette comme d'habitude madame Paniche ?
Madame Paniche sortit son porte-monnaie et en tira une pièce d'un euros. La femme lui rendit sa monnaie.
- Profitez bien du beau temps !
- Oh, vous savez, depuis que mon serge m'a quitté, il m'en faut plus que le beau temps pour passer une bonne journée ... (et toc ! vas-y, console moi !)
- Faut pas dire ça, madame Paniche ...
Un jeune homme, les yeux encore rougis de sommeil entra dans la boutique. Profitant de l'occasion de laisser là cette conversation hypocrite, la boulangère se tourna vers le nouveau venu :
- oui monsieur ? Qu'est ce que je vous sert ?
et d'un léger mouvement de tête, elle se tourna vers la vieille peau pour conclure la discussion :
- Allez (dehors !) madame Paniche, tachez de profiter du beau temps. (va te morfondre dans ta vieille baraque pleine de souvenirs !)

Madame Paniche rentrait chez elle. Elle ne souriait plus et paraissait contrariée. Le beau temps, elle s'en foutait. Et les gens souriant encore plus. Non, ce qu'elle voulait, c'était qu'on la plaigne. Et là, il semblait qu'elle eut raté son coup. Qu'est-ce que ça lui coûtait à cette grosse vache de me faire la conversation encore quelques minutes de plus ? Moi j'ai perdu mon serge ! ça me fait mal ! Elle passa devant la façade aux volet clôt de son voisin (Il se laisse aller aussi, celui là ,depuis qu'il est au chômage) et s'arrêtât net. Elle plissa ses sourcil et tenta d'identifier ce qui la dérangeait. L'odeur, c'est l'odeur. Effectivement, une odeur pestilentielle s'échappait de la porte restée à demie ouverte. C'est une honte, pensa-t-elle. C'est carrément devenu une porcherie ! Non mais ! Les Copet se retourneraient dans leur tombe s'ils savaient ce qu'était devenu leur si jolie maison. Sur ces considérations, elle repris sa route, se concentrant sur les jolis pavés qui donnaient une impression de l'ancien temps, tellement mieux que les horreurs d'aujourd'hui. Elle rentra chez elle et y resta enfermé jusqu'à lendemain matin, heure d'aller chercher sa baguette chez le boulanger.

Il est encore revenu. Ce salaud à encore foutu le bordel dans mon appart. Alain venait de se lever, c'était la fin de l'après-midi. Son appartement ne ressemblait plus a rien. Cette fois ci, l'autre c'était attaqué à ses murs. Il avait déchiré la tapisserie (tant mieux, elle était immonde) et avait gribouillé des tas d'inscriptions sur les murs. Il avait encore une fois travaillé pendant son sommeil, dans un silence impressionnant, vu qu'il n'avait pas entendu le moindre bruit. Il était ressortit en laissant la porte ouverte. Alain alla la refermer. Il remonta son pantalon (c'est dingue ce que j'ai maigri !) et s'intéressa aux messages que son visiteur lui avait laissé. Tous les murs avait été mis à profit. Même les fenêtres. L'autre avait laissé le marqueur dont il s'était servi par terre, au milieu de déchets divers. Alain appuya sur l'interrupteur pour faire de la lumière. Rien ne se passa. Fait chier. Ça c'est un coup d'edf. Il fouilla dans l'un des tiroirs de sa commode et en retira une lampe torche. La lumière qu'elle diffusait était faiblarde mais ça suffirai. Sur les murs, les inscriptions n'avaient aucun sens. Avait été dessiné une immense bouche d'où sortait un rire (HAHAHA). Juste a côté, l'autre avait écrit rageusement l'inscription suivante (bande de salauds, je vous ai bien eu ! c'est qui le boss maintenant ?) Suivit d'une série d'insulte (gros porc ! je vais vous faire transpirer moi !). L'esprit confus, Alain se dirigea vers son évier. Plein. Il fit le ménage, tout se fracassa par terre. Il laissa couler un filet d'eau et s'en aspergea le visage. En se retournant, il tomba nez à nez avec son reflet et poussa un cri d'horreur. La glace n'avait pas été cassée et Alain put s'observer. Son visage dégoulinait d'encre. On lui avait écrit dessus ! Ses doigts tremblant explorèrent son visage. Les inscriptions continuaient sur son cou. Fébrilement, il retira son sweet, et repoussa un autre cri d'horreur. Tout son torse était noir de l'encre du marqueur. Des insultes, des rires stylisés et des chiffres. (10 000). Alain tremblait de tout son corps. C'est pas possible ! mais qui ? Son reflet lui fit un clin d'oeil. Et un sourire commença à se former. Alain regarda, hypnotisé, son image lui rire au nez. (AH AH AH).


Dernière édition par le Sam 11 Fév 2006 - 13:29, édité 10 fois
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MessageSujet: Re: l'autre   l'autre EmptyJeu 9 Fév 2006 - 12:52

- Non ce n'est pas toi.
(Tu les a bien eu !)
- Je n'ai rien fait, je dormais !
(Tu les a bien roulé dans la farine !)
- Arrête ! c'est qu'un reflet ! tu n'a pas à lui parler.
(Dix-milles euros, c'est une belle somme non ?)
- Oui c'était un beau coup.
(Ils n'ont eu que ce qu'ils méritaient)
- Oui
(Dehors, la machine continue de fonctionner)
- Sans moi !
(Belle évasion)
(Et maintenant ?)

- Je ne veux plus revenir ...
(Peu importe, dehors, la machine continue de fonctionner, avec ou sans toi)
(Qui es-tu ? pas grand-chose !)
Des larmes s'étaient misent à couler le long des joue d'Alain.
(Tu n'es rien ! Tu ne sert à rien ! Et tu ne servais à rien !)
(La preuve ... tu disparais, et pof ... rien ne se passe.)
(Alors ?)

- Quoi ? alors quoi ?
(As tu réussi ton coup ?)
- Mais qu'est-ce que je devais faire ?
(As tu réussi ton coup ?)
Alain pleurait de plus belle. Il répondit d'une voix presque inaudible.
- Non ... j'ai raté mon coup. Rien n'a changé.
(Et que dois tu faire maintenant ?)
- Faire changer, faire changer.
(Et cette fois si, pas question d'échouer !)
Alain était vaincu. Non cette fois si plus question d'échouer. Il devait réussir son coup.
(regarde). Son reflet lui désigna un coin de son appartement. (J'ai tout préparé). Sa tremblote avait cessé. Alain était plus rassuré depuis qu'il savait ce qu'il devait faire. Oui tout est prêt ! Et cette fois si, plus question d'échouer. Il devait réussir son coup. Une évasion, ça ne suffit pas. Ce qu'il devait faire, c'était faire dérailler la machine, la gripper. Il remis son sweet et se dirigea vers le coin. D'une main ferme, il saisit l'imposant couteau de boucher qui y traînait, et ouvrit sa porte.
Dehors, il faisait beau. Alain était confiant, il savait ce qu'il avait à faire, son ancienne boite n'était pas loin. Le couteau était caché sous son sweet. La machine déraillerai, il en était sur.

C'était vraiment une belle journée.


Dernière édition par le Ven 10 Fév 2006 - 15:02, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: l'autre   l'autre EmptyJeu 9 Fév 2006 - 17:47

Waow
j'adore ! Tout simplement bon !
Le style est fluide , l'idée est bien exploitée !
Que dire !
Ma première lecture ne me permet pas de trouver de quoi critiquer !
Mais ne te rejoui pas trop vite ma seconde lecture sera terrible ^^

Serieusement j'ai adoré !
Continue de nous regaler avec des histoires tel !!
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MessageSujet: Re: l'autre   l'autre EmptyJeu 9 Fév 2006 - 20:01

bah tu peut critiquer mes fautes d'orthographes Smile


merci pour les compliments !
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MessageSujet: Re: l'autre   l'autre EmptyVen 10 Fév 2006 - 10:52

Ce ne sont pas des compliments , comment te dire ???
J'ai juste adoré et j'éspère sincérement accroché autant avec les autres !! J'ai commencé à lire ton repertoire !! Alors attention !!

hihhi !!
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