LE MANOIR DU FANTASTIQUE
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myrtille
Peter Cohen
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Peter Cohen
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Peter Cohen


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MessageSujet: Partout pareil ...   Partout pareil ... EmptyMar 21 Fév 2006 - 17:12

Partout pareil

Il soutenait sa femme en lui tenant la tête d'une main et en lui serrant les doigts de l'autre. Quand elle criait et poussait, il la serrait encore plus, comme pour lui transmettre sa force. Assis sur un tabouret bancal, il manquait de tomber à chaque contraction.
Cela était censé être le plus beau jour de sa vie, mais personne ne lui avait dit que ce serait aussi le plus stressant. Il touchait du bois pour que tout se passe bien.
Le morts subites du nourrisson étaient très fréquentes en ce moment dans la région. Mais les médecins s'étaient dits très confiants.
L'accouchement avait commencé depuis un moment, et il ne savait pas combien de temps cela allait encore durer. Il avait cette impression de lenteur extrême, comme dans ses mauvais rêves. Sauf que là s'en était un beau. Il voyait la sage-femme ciller et bouger les mains très lentement, ainsi que les deux assistantes qui écoutaient attentivement les sons anormalement graves émis par le médecin.
Quand soudain des cris le firent sortirent de son rêve éveillé. Tout redevenait clair ; le premier enfant était en train de sortir et il criait déjà. Sa femme arrêta de pousser tandis que le personnel médical aidait l'enfant à s'évader de sa prison de chair. Deux nouvelles infirmières apparurent, pendant que les deux premières sortaient avec l'enfant.
Leur médecin les avait prévenu il y a de cela dix-huit mois : "Le premier enfant est le plus dur et le plus fatiguant, mais le sixième est la porte ouverte pour l'enfer."
Mais sa femme n'en était pas là. Il faudrait sûrement encore dix minutes avant que le deuxième enfant ne commence à se manifester.
Sa femme lui souffla, entre deux respirations, d'aller voir leur premier fils. Elle transpirait beaucoup et un rictus animait ses lèvres, mais ses yeux étaient étincelants de vie.
Il lui serra la main en signe d'acquiescement et se releva en direction de la porte. Quand il fût arrivé devant un des battant, un cri se fit entendre! Il se dépêcha de se remettre en position. Apparemment ce deuxième enfant était du genre pressé. Celui-ci fût plus facile à "expulser".
Cette fois-ci il décidait de suivre son deuxième rejeton. Lui et sa femme n'avaient pas encore choisi les prénoms.
Il accompagnait les deux infirmières, quand il sentit une larme couler sur sa joue. En ce moment il était le plus heureux de la planète.
Il entrait dans une petite salle pleine de nouveaux-nés. Les deux femmes en blouse déposaient l'enfant dans un berceau qui se trouvait dans un coin de la pièce. Il s'avança vers les deux petits lits où étaient inscrits en lettres roses son nom et celui de sa femme. Il posa ses yeux sur ses deux fils et il se sentit transporté de joie au sens propre de l'expression. Il percevait à peine ses jambes tremblantes, et après un effort pour recouvrer ses esprits il s'assit sur une chaise. Il attendit une bonne minute avant de se rapprocher à nouveau de ses enfants.
Ils étaient si beaux. Il se demandait si les quatre autres seraient similaires. Ils étaient d'un bleu océan presque parfait. D'habitude les nouveaux-né étaient plutôt de l'ordre du pourpre mais ceux-ci avaient déjà leurs couleurs d'adultes. Leurs yeux noircissaient à vue d'œil. Si tout se passait bien, d'ici une heure, la totalité de leurs globes oculaires seraient devenus noirs. Leurs doigts étaient déjà longs et fins.
C'était de superbes enfants.
Un infirmière entra et lui annonça que l'arrivée du troisième enfant était proche. Un sourire se dessinait sur ses lèvres bleutées.

En retournant dans la salle d'accouchement, il passa devant une télévision. Le présentateur, un type qui postillonnait à tout bout de champ, ne faisait que ressasser la même information depuis des jours. On avait découvert une nouvelle planète, et les politiciens envoyaient une navette pour "expédition". Mais tout le monde savait que le gouvernement enverrait plus de soldats que d'astronautes. Les chercheurs semblaient certains que la technologie des habitants de cette planète n'était que peu avancée. La vraie raison de cette excursion spatiale était la colonisation. Il leur en fallait toujours plus à ces gens-là . La nouvelle planète était, selon les scientifiques, la seule à utiliser un système solaire à peu près semblable au nôtre. Mais puisque ces même connards avaient bousillés notre si beau monde, il se sentaient obligés d'en bousiller un autre. La nouvelle planète s'appelait apparemment : Terria. OU quelque chose du même style.

L'infirmière le rappela. Le cri de son troisième enfant se faisait déjà entendre. La nuit allait être belle.


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myrtille
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MessageSujet: Re: Partout pareil ...   Partout pareil ... EmptyMar 21 Fév 2006 - 19:19

Citation :
Il soutenait sa femme en lui tenant la tête d'une main et en lui serrant les doigts de l'autre. Quand elle criait et poussait, il la serrait encore plus, comme pour lui transmettre sa force. Assis sur un tabouret bancal, il manquait de tomber à chaque contraction.

Tu étais à l'aise quand tu as fait cette description ? Il y a un petit quelque chose qui me chagrine...

Citation :
Assis sur un tabouret bancal, il manquait de tomber à chaque contraction.

En général, pas de tabouret, en cas d'urgence.

A quelle hauteur se situe la table pour le tabouret ? Elle est haute la table d'après ce que j'en sais.

Il lève aussi la tête de sa femme, et il est assis sur un tabouret, hé ! c'est un effort pour lui aussi, d'une main il lève, de l'autre il serre la main, et il est assis ? Il ne fait pas un bras de fer, mais il assiste à un accouchement !

Citation :
Quand elle criait et poussait,
Trop long l'impression qu'on en a de la scène. Ce n'est pas de tout repos ! L'homme qui aide sa femme à accoucher... Les hommes ont bien souvent l'impression d'accoucher en même temps que leur femme.
Fais ta description qu'elle soit plus active, et non que tu sois spectateur seulement. Entre dans la peau de cet homme, même si tu n'en as pas eu l'expérience.
L'homme soulève la femme, il aide, il maintient dans le dos, il suit les conseils de la sage-femme, ou du gynéco. La femme se raidit seule, et elle a des poignées où elle s'accroche, en même temps qu'elle pousse le plus possible, en retenant quand même pour ne pas que l'expulsion soit trop rapide et qu'elle en soit déchirée. ça dépend de la grosseur de l'enfant et du passage.
Imagine que tu es aux toilettes... constipé. En fait c'est ça.
C'est c... mais c'est un bon exemple.

Citation :
Quand elle criait et poussait, il la serrait encore plus, comme pour lui transmettre sa force.

C'est le fait de pousser qui fait crier en même temps que les contractions, pour aider. C'est au passage du vagin que la douleur est la plus forte, donc ça ne dure pas, c'est un moment intense, et violent.

Ajoute de la vie à ton texte. Il y a de la vie intense à ce moment-là, rien n'est filtré, les émotions sont crues, c'est un comportement primaire, ce n'est pas feutré. Imagine la lutte de l'enfant pour sortir, le passage qui se fait, la dilatation, les contractions, la tension nerveuse et musculaire, le temps, car on est pris par le temps. Il faut "faire le petit chien" inspirer, souffler, pousser, et pousser de toutes ses forces, ça arrache, pousser encore, pas trop. L'homme à côté à ses chaleurs et ses sueurs, certains tournent de l'oeil, mais en tout cas très impressionnés, c'est pire qu'un simple soutien qu'on voudrait donner. On est dans le feu de l'action !

Tout ce que tu écris sur quelque chose doit sentir le vécu. Doit être vraissemblable. Tu dois t'imprégner, timbibé de ce que tu veux mettre en scène. Pas boire pour décrire un ivrogne, mais sentir, observer, connaître, te documenter, demander, te renseigner, être très curieux. Ne pas avoir honte, de t'informer, ni hésiter.

Citation :
Il touchait du bois pour que tout se passe bien.
Réellement ? Où ça ? Quoi ? Il n'y a pas de bois. Ou il pensait qu'il touchait du bois. Et puis on dit : Toucher du bois, du singe et du fer". Du fer il y en a dans la salle d'accouchement, il est chromé. Laughing Du singe, tu sais où il est...


Citation :
Le morts subites du nourrisson étaient très fréquentes en ce moment dans la région. Mais les médecins s'étaient dits très confiants.

Corrige la faute : Les, non le morts subites, et corrige aussi :

étaient très fréquentes en ce moment dans la région. Par étaient très fréquentes alors, dans la région. Ce n'est pas une épidémie, et ça laisserait le penser. Etaient fréquentes alors, tout simplement.

Mis à part cela, quand le risque de la mort subite chez un nourrisson ? Explique-moi. Et qu'est-ce ? Tu sais que ce n'est pas une épidémie. Mais qu'est-ce que tu sais dessus, sans aller te documenter davantage.


Citation :
L'accouchement avait commencé depuis un moment, et il ne savait pas combien de temps cela allait encore durer. Il avait cette impression de lenteur extrême, comme dans ses mauvais rêves.

ça n'empêche pas que c'est mouvementé, même s'il est dans ce qui semblerait être un ralentissement du temps.
Tu veux laisser poindre des signes annonciateurs ?

Citation :
Il avait cette impression de lenteur extrême, comme dans ses mauvais rêves. Sauf que là s'en était un beau. Il voyait la sage-femme ciller et bouger les mains très lentement, ainsi que les deux assistantes qui écoutaient attentivement les sons anormalement graves émis par le médecin.
Quand soudain des cris le firent sortirent de son rêve éveillé. Tout redevenait clair ;

Déconnexion de la réalité avec perte de notion de temps.

Quand tu écris tu dois traiter la scène au fur et à mesure de ce que le lecteur doit comprendre, afin qu'il y ait cette anticipation, et non seulement au fur et à mesure de ce que les personnages vivent. Ce que tu ne fais pas toujours.

Citation :
Tout redevenait clair ; le premier enfant était en train de sortir et il criait déjà. Sa femme arrêta de pousser tandis que le personnel médical aidait l'enfant à s'évader de sa prison de chair.

Non de non ! Vas-tu rentrer dans ton personnage et dans le feu de l'action !

mais le sixième est la porte ouverte pour l'enfer."
Mais sa femme n'en était pas là.

Répétition ! Mais mais mais... Regarde où et comment corriger.

Citation :
le deuxième enfant ne commence à se manifester.
Mal dit

Citation :

Sa femme lui souffla, entre deux respirations, d'aller voir leur premier fils. Elle transpirait beaucoup
Elle est plutôt haletante...

Jusque-là tu es à moitié dans la peau du personnage, et si tu n'y es pas, c'est parce que tu ne t'y es pas assez investi dedans. Mais tu es dans la pensée de ton personnage n'est-ce pas ? Bien, alors crois-tu que cet homme qui vient d'avoir un premier bébé, c'est un événement en soi, de la vie, n'est-ce pas... est-ce que tu crois qu'il va penser :
Citation :
son deuxième rejeton
quand il pense à celui qui vient. Toi oui, l'auteur tu le pense, parce que tout à coup tu devient étranger au ressenti du personnage, tout en étant dans ce personnage. ça ne colle pas. Ou bien tu n'es jamais dans ce personange et ta sensibilité est autre, ou bien tu reste dans et tu y en tre complètement et tu n'appelles pas "rejeton" le second enfant qui vient parce que tu es en partie ce personnage qui ne penserait pas une seconde en ce terme à son enfant. Do you understand ?

Citation :
un rictus animait ses lèvres
Non, un rictus n'anime pas les lèvres. Il étire les lèvres, ou il les déforme, et je dirait que ce serait plutôt ici le mot "déformer" car à la limite de la grimace, l'angoisse, la douleur encore, et le stress, le conditionnement.

Si je te pince 999 fois et que je te fais mal, comment es-tu dans l'attente de la millième fois ? Tu es hanté par l'angoisse, la douleur, le stress, le conditionnement. Alors imagine pour un accouchement...


Dernière édition par le Mer 22 Mar 2006 - 17:08, édité 4 fois
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myrtille
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MessageSujet: Re: Partout pareil ...   Partout pareil ... EmptyMar 21 Fév 2006 - 21:48

Citation :
Il accompagnait les deux infirmières, quand il sentit une larme couler sur sa joue. En ce moment il était le plus heureux de la planète.
Il entrait dans une petite salle pleine de nouveaux-nés. Les deux femmes en blouse déposaient l'enfant dans un berceau qui se trouvait dans un coin de la pièce. Il s'avança vers les deux petits lits où étaient inscrits en lettres roses son nom et celui de sa femme. Il posa ses yeux sur ses deux fils et il se sentit transporté de joie au sens propre de l'expression. Il percevait à peine ses jambes tremblantes, et après un effort pour recouvrer ses esprits il s'assit sur une chaise. Il attendit une bonne minute avant de se rapprocher à nouveau de ses enfants.

Tout ça c'est tout mignon. Mais ce n'est pas assez, ce n'est pas suffisant. Tu peux mieux, Peter. Tu epux beaucoup mieux, et dix fois plus vivant. Dis-moi si à la suite d'un tel événement, le type a le temps de laisser traîner ses yeux sur les lettres roses, ou dis-moi s'il est préoccupé par la vie de ses nourrissons ? Surtout après avoir vécu une tension nerveuse, même s'il n'était que le spectateur de sa femme, il mettait lui aussi au monde sa progéniture ! Il a eu mal, il a souffert, il a eu chaud, il a forcément ensuite un relâchement de tension nerveuse, c'est nouveau dans sa vie, sa vie ne sera plus la même, c'est un bouleversement, il attendait ce bouleversement sans savoir ce que ça serait, et ensuite c'est là, vrai, concret !

Citation :

Il posa ses yeux sur ses deux fils et il se sentit transporté de joie au sens propre de l'expression.
Seulement à ce moment-là ? Tiens ! La fébrilité ne l'as pas lâché,et il n'a pas eu de joie avant, même s'il est dans un état second de ralenti ? Tu veux dire que là c'est la joie dans la satisfaction ? Il y a de nombreuses étapes dans l'émotion de ce personnage, et il y a de nombreux degrès aussi à chaque étape. Il faut que tu reprennes tout et que tu les fasses tous ressortir.

Citation :
Cette fois-ci il décidait de suivre son deuxième rejeton.
Il décida : passé simple. "Il décidait" est une action qui dure. Tu vois que là, l'action est rapide, donc passé simple.

Cette fois-ci il décida de suivre son deuxième rejeton.(Non !) Lui et sa femme n'avaient pas encore choisi les prénoms.
Il accompagna les deux infirmières, sentit une larme couler sur sa joue. En ( Non !) A ce moment-là (et je n'aime pas cette façon d'introduire la phrase) il était le plus heureux de la planète.
Il entra dans une petite salle pleine ("remplie" dirait-n plutôt qui laisse mieux entendre ce qu'il faut) de nouveaux-nés. Les deux femmes en blouse déposaient (non ! elles ne s'y mettent pas à deux pour le porter) l'enfant dans un berceau qui se trouvait dans un coin de la pièce. Il s'avança vers les deux petits lits (ou c'est l'un ou l'autre, mais pas l'un et l'autre berceau et lit, trop différents. Je pense que tu as voulu éviter une répétition, et tu peux l'éviter tout autant en reconstruisant tes deux phrases en une. où étaient inscrits en lettres roses son nom et celui de sa femme. Il posa ses yeux sur ses deux fils et il se sentit transporté de joie au sens propre de l'expression. Il percevait (non, parce que c'est la notion de vision que de percevoir, ou de bruit, mais là il s'agit de ses membres, il ressent ou un mot équivalent) à peine ses jambes tremblantes, et après un effort pour recouvrer ses esprits, (virgule) il s'assit sur une chaise. Il attendit une bonne minute avant de se rapprocher à nouveau de ses enfants.
Ils étaient si beaux ! (exclamation, car crois-tu qu'il se dise oh ils sont si eaux bof bof... ? Non il est épaté, il est grandit à l'intérieur de lui-même, tu imagines ? Voilà son oeuvre ! L'oeuvre la plus naturelle de l'homme qui grandit un homme ! Tu te rends compte un peu de ça, l'effet que ça lui fait ? Donner la vie ! ça l'émeut ! ) Il se demandait si les quatre autres seraient similaires.
Là c'est l'accablement... Dis-donc toi, tu n'aurais pas vu le fim qui est passé la semaine dernière sur M6 ? ou sur la 1 ? Après des années de tentative, insémination et puis etc... Non un mais deux mais trois, mais 5, et à la fin il y en a 6 ! Le film ressortait comme un remake d'un événement qui a eu lieu aux USA dans les années 30 à 50 dans une famille.
Ils étaient d'un bleu océan presque parfait. (Alors là ce n'est pas bien dit "parfait" C'est trop utilisé en formule banale et ça ne rime à rien. C'est mon point de vue.) D'habitude les nouveaux-nés étaient plutôt de l'ordre du pourpre

Voilà couleur pourpre :
Partout pareil ... Couleurpourpre4lj

80% des nouveaux-nés ont les yeux bleus foncés qui n'est pas définitive comme on le sait.
Il y a quelque chose à laquelle tu ne fais pas illusion, et c'est pourtant ce qui se remarque le plus chez le nouveau-nez. Autant que ce soit un garçon qu'une fille, c'est là que l'on comprend que l'être humain est fait pour la procréation et que le sexe tient une importance fondamentale dans sa vie, également que le sens de la vie passe par là.

Tu iras voir ce site qui te parlera :

http://www.bebe.be/Bebe/croissance/mois1/bebe.htm

Et tu ne connais pas sans doute ce tableau qui s'apelle "l'origine du monde" Ormis son caractère pornographique, ormis ce qu'il peut suggérer, il est représentatif de cet origine du monde, "par là où la vie naît" "par là où la procréation, et le monde se pertpétue. Tu chercheras sur Google les infos, tu en trouveras. Evidemement il faut restituer dans son contexte de maternité et de procréation le sujet, et rien n'est déplacé. Sinon, vous en parler ici est tout à fait déplacé. Forcément qui dit maternité et accouchement dit intimité, d'où la nécessité de se détacher de plaisanterie autour du sujet.

Est-ce un test que tu veux faire Peter ? Eh bien je me suis prêtée volontiers au rang de cobaye pour corriger ton texte.

mais ceux-ci avaient déjà leurs couleurs d'adultes. Leurs yeux noircissaient à vue d'œil. (contradiction on dirait ? Si tout se passait bien, d'ici une heure, la totalité de leurs globes oculaires seraient devenus noirs. (là, il n'y a aucun signe annonceur préparant le lecteur, et là le lecteur s'intéerrroge, et se dit : Tiens ! qu'est-ce qu'il raconte ?!!! Si tu prépare ensuite un côté fantastque tu débousole le lecteur, qui réfléchit tout en te lisant, et comme je te corrige au fur et à mesure que je te lis, je me dis : Mais qu'estc-e que c'est que ça ?!!! doublement en tant que lecteur également) Leurs doigts étaient déjà longs et fins. (Et là on comprend brusquementqu'il y a quelque chose qui a été volontairement omis. Il n'empêche que même si tu as voulu cette lenteur dans ce que décrit ton personnage, un accouchement normal et celui-ci semble vouloir correspondre à la normalité, il faut que le déroulement soit vivant, faute que tu répètes régulièrement de ne pas t'investir assez dans le contexte. Autrement dit, tu ne te mets pas assez dans le bain, et mieux : tu dois t'y tremper, t'y mouiller jusqu'à la tête !)
C'était de superbes enfants. (Là, tu as voulu insister qu'ils sont si beaux, ils sont superbes, etc... mais attention... Je m'y serais prise autrement pour monter les oeufs en neige)
Un infirmière entra et lui annonça que l'arrivée du troisième enfant était proche. Un sourire se dessinait sur ses lèvres bleutées. C'est un peu troppoétique et pas assez fort, qui ne soutient pas l'idée qui s'annonce.

En retournant dans la salle d'accouchement, il passa devant une télévision. Le présentateur, un type qui postillonnait à tout bout de champ, ne faisait que ressasser la même information depuis des jours. On avait découvert une nouvelle planète, et les politiciens envoyaient une navette pour "expédition". Mais tout le monde savait que le gouvernement enverrait plus de soldats que d'astronautes. Les chercheurs semblaient certains que la technologie des habitants de cette planète n'était que peu avancée. La vraie raison de cette excursion spatiale était la colonisation. Il leur en fallait toujours plus à ces gens-là .

(Je ne sais pas comment te décrire mon impression... Mais là tu tombe dans la banalité. Sans doute la façon d'introduire cette idée, et tout ce que l'on pressent pour la suite.)

La nouvelle planète était, selon les scientifiques, la seule à utiliser un système solaire à peu près semblable au nôtre. Mais puisque ces mêmes connards avaient bousillés notre (Tiens ! d'un coup tu entre dans le bain et tu t'y mouilles jusqu'à t'impliquer dedans ? ça ne va pas. Tu restes en position de description du personnage et tu emploies "leur" et tu peux aussi bien en parler avec autant de force dans ce que tu veux faire dire.) si beau monde, il se sentaient obligés d'en bousiller un autre. La nouvelle planète s'appelait apparemment : Terria. OU quelque chose du même style. (A revoir)

L'infirmière le rappela. Le cri de son troisième enfant se faisait déjà entendre. La nuit allait être belle.

C'est bien, ça se termine en queue de poisson, au lecteur d'imaginer, tu as donné les indices qu'il fallait, mais tu ne les as pas exprimé avec suffisamment de subtilité. Tu retravailles ton texte, et on le revoit ensuite. Voilà mon conseil, Peter.

Le tout est que tu laisses bien durer le suspens le plus longtemps, alors il faut que tu mises sur un accouchement des plus vrais, avec des scènes des plus authentiques et des plus pathétiques, il faut donc couver la surprise jusq'au seuil final de l'annonce par la télévision quand ton personnage passe devant. J'espère que les éléments que je t'ai données te permetteront d'améliorer ton texte. Jusqu'à la description des noveaux-nés en l'accroissant au besoin, et comme tu l'as fait en ne surprant l'attention du lecteur que par quelques mots ici et là qui ont l'air de rien, mais tout de même... qui ne devraient pas être.
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Fox
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MessageSujet: Re: Partout pareil ...   Partout pareil ... EmptyMar 28 Fév 2006 - 17:10

Eh bien Myrtille!
J'aime beaucoup ta façon de dissequer les textes et de les corriger.
Bravo car ça demande du temps mais aussi de bonnes connaissances en écriture.
J'aimerai bien que tu en fasse autant sur les miens et je ne te câche pas que je suis déjà mort de trouille à l'idée de subir ton courroux waaaht
Mais des corrections comme celle-ci ne peuvent être que bénéfique pour les écrivains désirant progresser.

Cependant, ça demande du temps et je ne t'en voudrais pas si tu ne me donne pas ton avis sur un de mes textes(il manquerai plus que ça^^)

Quoi qu'il en soit, bonne continuation, car même si ce n'est pas mon texte, j'en apprends beaucoup.

Fox beauty
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MessageSujet: Re: Partout pareil ...   Partout pareil ... EmptyMar 28 Fév 2006 - 18:16

Bonsoir Fox,

Je passerai voir un de tes textes pour te dire ce que j'en pense.
Je ne te dis pas quand. Je ne sais pas. Mais ne t'en fais pas, ça ne tardera pas.
Pas de courroux... Laughing et ne te marre pas hein... Laughing
Tant mieux si tu apprends beaucoup sur ce forum, je suis contente, c'est le but. Wink Les mecs et les nanas qui sont là sont vraiment sympa. study Je ne me compte pas dedans... affraid
Merci pour ton post.

Je te dis à bientôt alors. En attendant, travaille bien. Wink
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Paracelse
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MessageSujet: Re: Partout pareil ...   Partout pareil ... EmptyMer 1 Mar 2006 - 4:50

je me suis bien fait chier !
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Peter Cohen
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MessageSujet: Re: Partout pareil ...   Partout pareil ... EmptyLun 6 Mar 2006 - 19:23

Paracelse merci !!
C'est honnete franc et parfait !!

Myrtille je te remercie , je la réecris et puis zut ^^ ...
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thomas desmond
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MessageSujet: Re: Partout pareil ...   Partout pareil ... EmptyMer 22 Mar 2006 - 11:47

Moi j'ai bien aimé cette histoire, vraiment beaucoup mieux écrite que ta première publiée sur le forum... Myrtille a trouvé les failles, mais moi j'ai passé un bon moment dans mon lit hier soir à lire ces quelques paragraphes...
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MessageSujet: Re: Partout pareil ...   Partout pareil ... EmptyMer 22 Mar 2006 - 17:02

C'est comme lors d'une séance d'acuponcture, il faut piquer au bon endroit, et tout se met d'aplomb. Sauf la tronche sur la photo qui reste indéfiniment en biais... Dommage...
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Peter Cohen
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MessageSujet: Re: Partout pareil ...   Partout pareil ... EmptyJeu 4 Mai 2006 - 16:32

Je vous remercie .....
Je la réecris c'est promis elle sera bien meilleure ....
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MessageSujet: Re: Partout pareil ...   Partout pareil ... EmptyLun 8 Mai 2006 - 7:36

Bonjour à vous tous,

Je fais un court passage sur votre forum, pour répondre au MP de Peter, et que je viens de trouver seulement ce matin car je ne suis pratiquement plus présente sur Internet. J'en profite pour vous laisser à tous un petit mot.

Hélas, je n'ai plus le temps de venir sur le forum, comme vous avez dû le constater. Mes activités professionnelles et personnelles ne me le permettent plus depuis quelques semaines.

Je suis très heureuse des échanges que nous avons eu sur le forum, j'espère qu'ils ont été fructueux pour vous et qu'ils vous ont convaincus de continuer à écrire. Je ne quitte pas le forum. Hors de question. Je reviendrai de temps en temps, quand je serai moins prise et j'espère pouvoir alors vous retrouver tous ayant écrit plein de belles choses à lire et sur lesquelles discuter un peu.

Merci Thomas, j'ai eu avec toi en particulier des conversations très interressantes qui me laissent un très bon souvenir.

Thomas, Maerlyn, Paracelse, Vincent (et j'en oublie, que ceux que je n'ai pas cités ne m'en veulent pas ;o) , je n'ai qu'un mot à dire : continuez. Vous êtes sur la bonne voie, et lancez-vous !

Peter, deviens plus sérieux et tu seras plus productif, et de meilleur qualité dans tes pontes.

Ne gâchez pas vos capacités, mais sachez tous les exploiter toutes.

Je vous fais à tous de gros bisous I love you
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MessageSujet: Re: Partout pareil ...   Partout pareil ... EmptyDim 13 Jan 2008 - 12:09

C'est pas mal mais, pour moi, il manque un je-ne-sais-quoi. Tout ça pour arriver où, au final ?
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