Théorie sur le mot "Con"

Théorie du docteur Alain Le Fleuve Agrémenté :
Etre con, là est la question ?
Peut-être, avec un peu de chance, être con, ne signifie pas être stupide. Bien que cette théorie ne fusse jamais vérifiée, et plutôt considéré telle une connerie par les personnes les plus averties, j’ose prétendre que l’authenticité de mes dires est vérifiée et approuvée.
Je suis con, du moins, les gens le pensent. Einstein est con. Les Beatles sont cons, Led Zepplin sont cons, et peut-être même, que toi qui est entrain de me lire… Oui toi, tu es con. Je ne veux pas t’offenser cher lecteur, mais tu ne peux pas me blâmer, parce que j’ai peut-être raison. Qui me dit que tu n’es pas entrain de penser à te faire un shampoing avec de la poudre d’escampette ? A te demander si un jour, tu pourras faire un bébé sans une compagne ? Mais prends ceci – qui va suivre – comme une leçon de moralité plus ou moins concrète que l’on pourrait qualifier avec toute sobriété de Table de Loi des Possibles.
Tu vas lire une théorie sur le mot Con, qui à l’origine, veut dire sexe de la femme. Connaissiez-vous une chose au monde aussi fertile ? dit Werber dans son livre « Le père de nos pères ». Mais nous n’allons pas nous attarder dans cette facette inconnue par la plupart, car elle pourrait heurter d’une manière très prononcée la sensibilité des jeunes lecteurs, les plongeant dans une léthargie vulgaire et malhabile, prenant alors un plaisir pervers à lancer des grossièretés. Je ne veux en aucun cas être responsable d’une telle tragédie. De plus, je n’ai jamais entendu quelqu’un traiter une autre personne de Vagin. Raison de plus pour ne pas m’attarder dans cet angle obtus de ma théorie.
Un jour, j’ai dit à une personne qui marchait dans la rue qu’elle était peut-être conne, parce qu’elle avait un chien qui ressemblait à une brosse à cheveux de coiffeur. Et je ne peux vous décrire ce que j’ai ressenti à ma mâchoire quand le poing de cet homme bien bâti la heurta. Il me cassa avec toute simplicité la gueule, et s’en alla en me donnant un coup de pied dans ma mâchoire déjà extrêmement endommagée. C’est ce qu’on appelle je crois la grosse baffe. J’ai encore mal. Mais vraiment mal. Je souffre atrocement. Ma souffrance est épouvantable…
Quand j’étais petit, on me surnommait Le Con, alors que je ne l’étais point. Une supercherie qui ne me complexa guère, néanmoins, être traités de con peut-être une offense pour les gens, et peut-être même pour toi, lecteur.
Je suis certain que tu as suivi jusque là ma théorie sur être con, et si tu lisais en hochant la tête de temps en temps, c’est que tu es con, car depuis quelques minutes, je n’écris rien d’intéressant, mais tu m’a néanmoins suivi en hochant la tête. Pourquoi l’as-tu fait ? Crois-tu que je fusse d’une manière ou d’une autre con ? Je ne t’en veux pas, je peux même te dire que je t’aime. Tu m’as lu, aussi stupide que j’eusse été, et aussi idiot, et je t’en remercie. N’empêche que tu as lu la plus belle connerie que ce monde ne portasse depuis un bon bout de temps.
Par contre, si tu as lu ceci en me traitant de con, c’est que tu n’es pas con. Et je suis ravi pour toi.
Je suis con.

31 Février, Alain Le Fleuve Agrémentée
Article dans le Parenthèse Journal.

Le passage où Alain s’adresse au lecteur – c'est-à-dire à vous – ne doit pas être considéré telle une offense. L’état d’esprit dans lequel j’ai pondu cette connerie explique mon absurdité. Merde !

Attention aux passés du subjonctif, mal conjugués ! Si tu as du mal, contourne !

"que cette théorie ne fusse" = "que cette théorie ne fût". Mais ici, "n'ait jamais été vérifiée" suffit largement, non ?

Il y en a d'autres...

Je me suis amusé à faire ces fautes. C'était intentionel.

Alain est un abruti. Et je voulais le montrer.
J'ai écrit ça parceque je voulais un peu m'amuser, et essayer d'egayer la colère dans laquelle j'étais enfoui.
Je l'ai écrite en même pas trois minutes, et je ne savais pas qu'il y avait des gens qui allait lire. Enfin, si, mais bon...
C'est un peu trop osé, quand même.
Pardonne-moi, mais c'est un exellent remède et je suis desolé, si d'une manière ou d'une autre, ça t'a décu, Raphaël, mon intention était simple : M'amuser à écrire n'importe quoi. De même pour toute personne qui l'a lu.
Ca ne t'a pas plu. Et moi non plus Et ca ne plaira à personne
Je m'excuse encore une fois. Mais je peux dire que, ca m'a amusé de faire ça.
Vous n'avez qu'à essayer !

Leg

Ah ! Je n'avais pas saisi que les fautes étaient intentionnelles ! Autant pour moi...
Une histoire écrite pour s'amuser peut être bonne... si elle tente également d'amuser les autres ! La retravailler pour renforcer le côté abruti d'Alain (en lui donnant un langage encore plus pompeux : plus de mots inutilement compliqués, plus de passés du subjonctif...). Mais écrire au dix-neuvième degré n'est pas chose facile ! Voici ce qu'en dit John D. MacDonald dans sa préface à Danse macabre :

Citation :

Les deux genres les plus difficiles à manier sont l'humour et le fantastique. Sous une plume maladroite, l'humour tourne au chant funèbre et le fantastique tourne au comique.

Euh... Qu'est-ce qui t'a mis en colère ?

Je suis constamment en colère, Raph.

Elle a dû atteindre son paroxysme hier

Je ne pense pas l'étoffer, mais peut-être que si, encore une fois, ma colère se met à me harceler, j'ecrirai un autre article dans le Parenthèse Journal de notre cher Alain Le Fleuve Agrémenté.

Je me demande si tu as remarqué la date.
Ah !
Leg

Mouais : c'est sur dans cette optique

Par contre un journal ne publierait jamasi une chose pareil ! OU du moins elle corrigerait la plupart des fautes d'orthographe et de grammaire (il peut en rester mais bon !!)
Je sias pas , moi je te conseille plutot de le faire dans le sens d'un journal intime peut etre ...
Enfin retravaille ce texte ca peut etre amusant !!

Cial

C'est pas si mal, même si effectivement, ca veut pas dire gand chose. Mais on ressent pas trop de colère dedans.
Anecdote: au lycée, dans une salle il manque une table, je vais la chercher avec un pote, le prof nous accompagne, et le reste de la classe fout le bordel (c'était evident). Le prof se precipite a la porte, et leur dit: "mais vous êtes cons", puis il se reprend: "non, pour etre con, il faut d'abord etre intelligent".
Voila, si ca peut te servir, n'hesite pas.

Merci d'avoir lu la théorie du Dr Alain. Comme je l'ai dejà dit, elle a été écrite en quelques minutes (depasse pas 5 min) et n'a pas été relu... même pas une seul fois. Mais le subjonctif a été employé n'importe comment de ma part..; et volontairemn! Ce que je n'arrive tout de m^me pas à saisir, cest ce qui m'a pris de la mettre sur le forum... A en croire que je sois con.
J'ai essayé de - en quelques phrases - parler d'un truc qui m'a enervé sans en parler concrétement. Etre completement out d'une certaie manière tout en soyant dedans. (la aussi ca ne veut rien dire, mais bon...)
Peut-être qu'un jour, je mettrai un nouvel article absurde dans le paranthèse journal... sans queu ni tête.
@ +

En tout cas j'ai trouvé ça super tripant... mort de rire même, à certains passages ! Tu as un plutôt bon sens de l'absurde. Continue à faire des trucs aussi funs.
(Attention clichés méchants )
Ca devrait être remboursé par la sécu !
Quelques grammes de délire dans un monde foutrement trop sérieux !


Ah, et puis en fait c'est pas si con ton article : un moment, j'en suis venu à me demander si j'étais pas un peu con. Et j'ai peur de ne pas avoir trouvé de réponse...

Ca me fait plaisir que ca t'eusse plus. Et je mettrai un nouvel article sur le paranthèse un de ces jours.
Pour ta question sans réponse : Si en lisant, tu hochais la tête,je suis dans le regret de t'annoncer que tu es ,d'une manière plus ou moinsprononcée, con.
@+
Leg

Ah ben, ça me rassure alors !

Leg a écrit:

[...] car depuis quelques minutes, je n’écris rien d’intéressant [...] N’empêche que tu as lu la plus belle connerie que ce monde ne portasse depuis un bon bout de temps.

je suis d'accord avec toi !!