LE MANOIR DU FANTASTIQUE
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 Dynamite

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thomas desmond
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thomas desmond
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MessageSujet: Dynamite   Dynamite EmptyMer 22 Mar 2006 - 10:55

J'ai remanié cette histoire initiallement paru dans mon deuxième recueil de nouvelles "12 Petits Cadavres". J'espère avoir réussi à lui donner un peu plus d'épaisseur et une fin plus...

Version PDF : http://tdesmond.free.fr/nouvelles/dynamite.pdf


DYNAMITE

Dans la petite société de balais et de produits d'entretien pour sanitaires "Net Cuvet", tout au fond du bâtiment, à côté de la salle des fournitures, moisissait dans l'oubli un petit bureau de six mètres carrés, sans fenêtre, avec pour seul occupant Carlos Dias, petit commercial approchant de la retraite, et présentement relégué (rétrogadé) à la saisie des commandes.
Emboucané par toutes les odeurs de la société qui finissaient toutes dans son antre, affaibli par le pâle halo jaune pisse des néons qui lui tenait lieu de lumière, Carlos rongeait son frein, sans bruit. Il avait pris le parti de décorer son bureau avec quelques photos sous cadre en plastique des membres de sa famille, mais de les voir toute la journée le rendait dingue. Quand il rentrait chez lui, plus stressé que jamais, il ne supportait plus de voir sa femme et des deux enfants, aussi souriants que sur ces satanées photos mal cadrées. Il avait envie de les cogner à coup de pelle... Il avait honte de lui quand il imaginait ces scènes de massacres jouissifs où il les coupait tous en rondelles, mais ça lui faisait du bien.
Quand il se couchait, il pensait à quelqu'un d'autre : son patron, et le sort qu'il lui réservait dans ses fantasmes nocturnes était bien moins clément que celui qu'il réservait aux innocents membres de son foyer.
Ce vendredi soir, quelques minutes avant la débauche, le patron en question pénétra en trombe dans son petit bureau.
– Monsieur Dias !
– Bonjour Mon...
– Une question. Combien avez-vous bu de café aujourd'hui ? le questionna son patron, glacial.
Carlos se mit à trembler. Inconsciemment, sa main gauche chercha l'agrafeuse, mais il ne réussit à saisir qu'un rouleau de scotch.
– Mais… je ne sais plus Monsieur Berthier... deux ?... ou peut-être trois ?... répondit-il d'une voix oscillant sur un fil d'équilibriste.
Le visage de son patron se tendit à l'extrême, la bouche grimaçante, les sourcils meurtriers. De toute évidence, l'air anxieux de son employé le rendait encore plus fou qu'il n'était. Son poing droit se leva et vint tirer le peu de cheveux qui lui restait sur le côté de son crâne en forme de pain de sucre.
– Bon Dieu, mais c'est pas possible ça !! Ce n'est pas un troquet, ici ! Combien de fois vais-je devoir vous le dire ! Si chaque employé prenait autant de cafés par jour, on ferait faillite ! Vous savez ce que vous êtes Dias ? Vous voulez que je vous le dise, hein ? Vous êtes une hémorragie fémorale pour cette société, DIAS !
Sur ce, il donna un coup de poing dans la porte jaune qui alla claquer contre la photocopieuse, puis sortit du bureau en trombe, ses pas résonnant sur le carrelage tels les sabots d'un Minotaure enragé.
Carlos était figé, tremblant, le visage cramoisi par la honte, puis la fureur. Il se tourna vers son écran, posa ses doigts sur le clavier aux touches grises et crasseuses, et se mit à souffler.
Je vais le planter ce gros connard de merde, je vais lui arracher la tête puis je pisserai dedans jusqu'à ce que ça déborde, je vais le crucifier les pieds en l'air, en chaussettes, le pendre par les couilles avec un bas de ligne en acier pour pas que ça casse, puis je vais les lui arracher, ces petites noix d'écureuil, et je les donnerai à bouffer à des rats...
Il reprit sa respiration et ferma les yeux. Il fallait qu'il se calme, retrouver sa maîtrise, garder son sang-froid...
Une fois son rythme cardiaque redescendu sous la barre des 150, une idée lumineuse fit la lumière dans son esprit.
C'en était trop. Cela devait prendre fin. Il n'en pouvait plus. Huit années que ça durait. Sa santé mentale déclinait à vue d'œil, il fallait faire quelque chose...
Il prit sa décision : la société "Net Cuvet" venait de signer son arrêt de mort. C'en était fini de ses saloperies de balais à chiottes roses et bleus ! Tout allait partir en fumée, un beau feu d'artifice !
Mais il fallait que son patron, Monsieur Berthier, fasse partie du bouquet final.


Vendredi soir, Carlos rentra chez lui, souriant, détendu. Sa femme le complimenta et ses enfants le harcelèrent pour qu'il partage leurs jeux, ce qu'il fit avec joie.
Samedi matin, ciel bleu. Il partit très tôt de chez lui et fit quelques emplettes. Il avait un ami qui avait un ami qui connaissait un ami qui... put lui fournir ce qu'il voulait, et il y mit le prix. Puis il rentra chez lui, réveilla ses enfants, leur prépara un petit-déjeuner, apporta le café à sa femme encore au lit, lui fit l'amour deux fois pendant que les enfants regardaient la télévision, l'accompagna au marché où ils firent provisions de légumes et de charcuteries, l'aida à préparer un bon repas, dégusta en famille un délicieux poulet rôti assorti de frites bien grasses, fit une sieste d'une heure... Bref, un samedi de rêve, comme il n'en avait plus connu depuis des années.
Enfin, dimanche arriva, gris et humide.
Carlos Dias déjeuna avec sa famille puis s'habilla pour sortir. Sa femme lui demanda où il allait, et il répondit qu'il devait aller voir un ami pour faire sa vidange de voiture. Elle lui fit une bise et lui annonça qu'elle allait sûrement sortir avec les enfants, et qu'ils ne seraient peut-être pas là quand il rentrerait.

Carlos roulait sur le périphérique, le coffre de sa Volvo plein de bâtons de dynamite. Mieux valait pour lui éviter les nids-de-poule et les freinages brutaux, sous peine de faire un vol plané tonitruant avec la bagnole.
Il était plein de joie, d'énergie, mais il sentait aussi la rage poindre dans son ventre. Il était nerveux, car ce qu'il s'apprêtait à faire était grave. Il allait falloir faire vite et bien, ne pas laisser de trace de son passage, afin qu'aucun doute ne subsiste quant à son innocence, au cas où une enquête dirigée par des flics style "Les experts" serait lancée.
Il prit la sortie de la zone industrielle et s'engagea sur la route défoncée par le passage incessant des énormes camions.
La zone était déserte, ce qui était normal pour un dimanche. Il avait choisi ce jour pour éviter de faire payer des innocents. La semaine, ça grouillait d'employés, de cadres et de femmes de ménage, qui s'activaient tous dans les locaux des entreprises comme des fourmis jusqu'à la nuit tombée.
Il était néanmoins sûr que son diable de chef serait au bureau, comme tous les week-ends, en bon capitaliste pratiquant qui se respecte. Le genre d'homme qui s'ennuie très vite chez lui en famille, et qui préfère retourner au boulot à la moindre occasion. Un boulimique de travail, de chiffres d'affaire et d'harcèlement moral.
Carlos ralentit et jaugea d'un œil mauvais les entreprises grises, vides, comme abandonnées. Rien de plus triste qu'une zone industrielle un dimanche. Mais Carlos allait remédier à ça, il allait mettre un peu de couleur dans tout ce béton, tout ce gris !
Il baissa sa vitre.
– Bande de connards ! cria-t-il aux enseignes criardes. Vous me ferez plus chier avec vos transporteurs, vos bons de livraisons, vos chiffres d'affaire de merde ! Vous allez voir tiens !
De toute évidence, il était remonté contre le patronat, qui selon lui exploitait depuis trop longtemps les pauvres couillons comme lui, comme tout ceux qui n'avaient jamais eu assez de relations, de pistons ou d'héritage assez gros pour pouvoir monter leur propre affaire. Tous ces gens esclaves jusqu'à la fin, commandés, dirigés, traités comme des sous-fifres, payés au lance-pierre...
Il était décidé à faire sauter le bâtiment de "Net Cuvet", son pourri de patron avec, et du même coup toute cette saloperie de zone industrielle, enfer de pollution et de capitalisme exacerbés.
Il se gara sur le parking habituellement réservé aux cadres (nous vous rappelons qu'il est interdit à notre aimable personnel de se garer sur le parking de la société – en gros allez vous garer ailleurs, si vous trouvez...), à côté du coupé BMW de son chef. Il sortit et se mit à rayer toute la voiture à l'aide de sa clé. Il écrivit quelques insultes sur le flanc, le capot mais aussi sur les vitres. Il s'arrêta brusquement et se tapa le front.
Quel abruti ! Et si les flics découvrent ces rayures, peut-être qu'ils vont se dire que... Merde et merde !! Quel con je fais !
Tant pis, il avait toujours rêvé de faire ça.
Il contempla avec mépris la large façade jaune pisse de l'entreprise. Il imagina avec jubilation la tête des membres de la direction quand ils découvriraient le tas de gravats et de ferraille qui resteraient de la construction ! Bien sûr, les assurances seraient là pour aider ces richards d'actionnaires mais ça leur ferait quand même un peu les pieds. Toute leur production de balais à chiottes en fumée ! Ils auront plus qu'à gratter leur merde à la main ces salauds ! pensa-t-il avec jubilation. Dommage qu'ils ne sont pas tous à l'intérieur en train de fêter une nouvelle année de salaires astronomiques, de voitures de fonction tapageuses et de frais payés !
Tout allait péter. Ça allait faire la une des journaux, des infos, du JT ! Quelle rigolade ce soir quand il serait tranquillement installé dans son canapé, face au téléviseur vomissant son flot de faits-divers, un bon Martini à la main, !
Il sortit les bâtonnets de dynamite du coffre et contourna le bâtiment administratif d'un pas vif. Mieux valait pour lui qu'il ne tombe pas sur son chef !
Il déverrouilla la porte du dépôt avec son passe et pénétra dans l'usine de production. Il y avait là de nombreuses cuves à éthylène et surtout, une immense cuve à Naphta lourd hydro traité, un produit chimique hautement inflammable. De quoi raser toute la zone sur trois kilomètres à la ronde en cas d'explosion.
Il installa ses bâtons de dynamite et fixa le détonateur. Puis il sortit son petit manuel de terroriste, déniché sur le web et téléchargé au format pdf. Il organisa les branchements avec minuties, et finit par décalotter la mèche. Il sortit son zippo et savoura l'instant. Il fit jaillir une flamme et alluma la mèche.
Deux minutes plus tard, la zone ne serait plus qu'un large cratère crachant des fumées acres et piquantes. Son chef ne serait plus qu'une petite merde, collée contre les débris de béton en fusion et de plastique fondu ! Quel pied !
Il courut et fit démarrer son véhicule. En reculant, il emboutit avec force la voiture de son chef, pour le plaisir, avant de filer à toute vitesse pour sortir de la zone, mais pas du côté qu'il avait emprunté à l'aller. Il n'aurait pas eu le temps d'échapper au souffle d'explosion. Il avait donc pris la direction opposée, qui menait directement à une bretelle d'autoroute qui lui permettrait d'échapper aux retombées toxiques.
Alors qu'il n'avait parcouru qu'une centaine de mètres, un ballon multicolore roula sur la chaussée. Il écrasa le frein pour l'éviter et jeta un coup d'œil ébahi sur sa droite. Une vingtaine de véhicules étaient garés le long d'un mur en bois recouvert de peintures bariolées.
Stupéfait, il découvrit un panneau flambant neuf qui disait :

OUVERTURE D'UN NOUVEAU CENTRE DE JEUX !
Emmenez vos enfants, c'est un vrai paradis !
Ouvert tous les week-ends, le samedi de 10h à 18h et le dimanche de 12h à 17h30

Paniqué, le cœur prêt à caler, il commença à accélérer, mais il freina brusquement et son visage devint gris.
Sur le parking, il venait d'apercevoir la Twingo rouge bordeaux de sa femme, avec les protège-soleil Mickey sur les vitres arrière.



FIN
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MessageSujet: Re: Dynamite   Dynamite EmptyMer 22 Mar 2006 - 11:53

Pas mal cette nouvelle, très bien écrite et facile à lire.

S
P
O
I
L
E
R
S
Si je peux toutefois me permettre, je dois t'avouer malgré tout que je m'attendais un peu à la fin, pas de cette manière là mais je m-'y attendais. Je m'en suis douté dès que son épouse lui annonce qu'elle va sortir avec les enfants.
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thomas desmond
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MessageSujet: Re: Dynamite   Dynamite EmptyMer 22 Mar 2006 - 12:00

SERGEI a écrit:
Pas mal cette nouvelle, très bien écrite et facile à lire.

Si je peux toutefois me permettre, je dois t'avouer malgré tout que je m'attendais un peu à la fin, pas de cette manière là mais je m-'y attendais. Je m'en suis douté dès que son épouse lui annonce qu'elle va sortir avec les enfants.

Ah putain j'aurai pas du rajouter cette phrase !!!!!!!! j'ai hésité en plus !! mais bon tu es un vieux de la vieille, on est du même sang toi et moi !!!

ps : je vais me permettre de mettre "spoiler" dans ton message si tu le permets...
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MessageSujet: Re: Dynamite   Dynamite EmptyMer 22 Mar 2006 - 12:06

Oups!! Désolé pour le spoiler, tu as bien fait de le signaler!
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MessageSujet: Re: Dynamite   Dynamite EmptyMer 22 Mar 2006 - 17:04

Une bonne histoire qui m'a fait passé un bon moment. Je n'ai pas deviné la fin, je m'attendais plus à un truc genre "Chantier", d'où une bonne surprise.
Est-ce que la première version est sur le site (suis-je bête, je vais aller voir...) ?

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MessageSujet: Re: Dynamite   Dynamite EmptyVen 24 Mar 2006 - 15:37

Citation:
Elle lui fit une bise et lui annonça qu'elle allait sûrement sortir avec les enfants, et qu'ils ne seraient peut-être pas là quand il rentrerait.


En lisant cette phrase, je me suis dis au début qu'elle était inutile et allourdissait sans la phrase sans rien apporté à l'histoire. Mais à la fin, on comprend, et c'est vraiment très cool. Mais pour éviter le fait que les lecteurs la remarque sans trop la remarquer, essaye de lui trouver une meilleur place dans la phrase.

L'idée est comme toutes tes histoires bien trouvée et bien écrite (bien qu'au tout début, dans les toutes premières phrases, qq petites longueurs pas très utiles se sont opposées, exemple :

Citation:
Dans la petite société de balais et de produits d'entretien pour sanitaires "Net Cuvet", tout au fond du bâtiment, à côté de la salle des fournitures, moisissait dans l'oubli un petit bureau de six mètres carrés, sans fenêtre, avec pour seul occupant Carlos Dias, petit commercial approchant de la retraite, et présentement relégué (rétrogadé) à la saisie des commandes.


La phrase est à mon gout beaucoup trop longues, et ca m'a lors de la lecture génait. Tu me rapelle Proust : tout un paragraphe sans point, que des virgules et des points virgules, et des trucs du genre. Mais ceci ne tient qu'à moi, ca peut passer pour beaucoups de lecteurs.

Après ce paragraphe, ca devient fluide et très - très très - plaisant à lire. Un vrai régal ! N'empêche que tu aurais pu mieux décrire la démence de Dias. Tu sais créer un personnage complètement cinglé, je sais que t'en ai capable après avoir lu VOISINS BRUYANTS. Tuas su rendre Patrick complétement givré.

Tes autres nouvelles m'attendent, Tom.

Leg

P-s : Ca fait un bon moment que je me balade dans des forums, c'est la première fois que je vois ce SPOILER, ca veut dire quoi ? toosad Merci de m'éclairer les gars .
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MessageSujet: Re: Dynamite   Dynamite EmptySam 15 Mar 2008 - 8:17

C'était vraiment bien écrit...bravo !
Perso, je ne m'attendais pas à la fin et je la trouve super géniale.
Par contre je doute des capacités de la dynamite à faire exploser le centre de jeux, qui se trouve plus loin. Mais bon j'ai pas fait de recherche pour voir...En tout cas, j'ai eu plaisir à te lire.
Bye @ la prochaine...
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MessageSujet: Re: Dynamite   Dynamite EmptySam 31 Mai 2008 - 8:47

J'ai bien aimé mais perso je trouve que ça va trop vite, on n'entre pas suffisamment dans la folie grandissante du personnage. Ca gâche même un peu la fin parce qu'elle arrive trop vite sans qu'on aie eu le temps de vraiment entrer dans le drame. Sinon cette fin, je l'aime bien et je ne l'avais pas devinée.
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MessageSujet: Re: Dynamite   Dynamite EmptySam 31 Mai 2008 - 13:12

Excellent.

Deux petites remarques :
>Dommage qu'ils ne sont pas tous à l'intérieur
qu'ils ne soient, non ?
>Il courut et fit démarrer son véhicule
et il rentre dedans avant ? Je sais que ça alourdit, mais il manque une étape...

Sinon, le fait qu'il fantasme de découper sa petite famille aténue franchement le dramatique de la chûte de l'histoire. En plus, ça fait un peu doublon avec le fantasme sur son patron.
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MessageSujet: Re :   Dynamite EmptyDim 29 Juin 2008 - 16:33

Dans l'ensemble c'est une nouvelle qui m'a plutôt plue, toutefois j'aurais quelques remarques à te soumettre:

"une idée lumineuse fit la lumière dans son esprit" , l'association des mots "lumineuse" et "lumière" dans la même phrase, me parait un peu répétitive.

Je ne suis pas un expert, mais la dynamite ne me semble pas être un composant si instable que cela (lorsque tu dis qu'il vaudrait mieux qu'il évite les nids de poule).
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MessageSujet: Re: Dynamite   Dynamite EmptyMer 9 Juil 2008 - 12:16

Très bien écrit, fluide et agréable à lire !
Côté histoire c'est sympa mais ton texte repose trop sur la chute finale qu'on sent venir mine de rien... Je rejoins Catherine pour ce qui est du développement, ton personnage a un potentiel que tu n'exploites peut-être pas assez, on aimerait suivre son cheminement plus longtemps et assister à une montée en pression plus longue, et donc plus folle !
Mais sinon c'est un bon texte, et un bon moment de lecture !
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MessageSujet: Re: Dynamite   Dynamite Empty

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