-L’air attrapait le corps pour l’écraser au sol. Le corps percuta le sol, les os se brisèrent, la Mort entra dans son cœur. Ses yeux se fermèrent, il mourra.
-Un flash traversa son âme pour aller vers les souvenirs. Les souvenirs sont des habitants bien étranges… Ils sont là, mais ne viennent quasiment jamais vous voir. A part dans les moments les plus difficiles, à part dans les moments où vous commettez une bêtise, à part dans les moments où vous vous souvenez du bon vieux temps. Après un regard sur leur culture, les souvenirs sont toujours là, que vous le vouliez ou non, ils viennent vous voir, j’avais faux en ayant le souvenir qu’ils ne venaient que de temps en temps.
-Après un long trajet d’au moins 1 seconde, le flash arriva au pays des souvenirs. Il en prit un bien particulier qui répond au doux nom de « Prairie », s’entoura autour de lui, pour s’élancer violement au cerveau. Le « Souvash » fût violent, bien plus violent que d’habitude, bien plus douloureux, bien plus vieux. Il courra bien loin du cerveau, sans même s’excuser de la douleur qu’il lui avait provoqué.
-Plusieurs dixièmes de secondes plus tard, il arriva devant un puit pour plonger dedans sans hésiter. La substance qui y stagnait ne ressemblait à rien de connu, d’un noir sans joie, la profondeur semblait infinie. A peine eut il touché cette substance que le décor changea totalement pour laisser place à… une prairie.
-On pouvait y apercevoir un homme qui tournait sur lui-même, le sourire aux lèvres, la joie au cœur. Il riait à s’en étouffer, le bonheur se dégageait de lui. Oui… Ce « Souvash », malgré la douleur qu’il apportait, était un des plus beaux que je n’ai jamais eu l’occasion de voir… L’homme tomba dans l’herbe, et le « Souvash » s’arrêta.
-Un dernier sourire aux lèvres, il se reprocha à lui-même de ne pas avoir pensé à ce souvenir avant d’écouter le Désespoir. Il aurait pu le sauver… Le corps percuta le sol, les os se brisèrent, la Mort entra dans son cœur. Ses yeux se fermèrent, il mourra.