LE MANOIR DU FANTASTIQUE
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

LE MANOIR DU FANTASTIQUE

Inscrivez-vous, présentez-vous, Firmin prépare votre suite...
 
AccueilRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
-39%
Le deal à ne pas rater :
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON AVR-X2800H, Enceinte ...
1190 € 1950 €
Voir le deal

 

 La charette aux damnés

Aller en bas 
3 participants
AuteurMessage
Raphaël
Vampire de campagne
Vampire de campagne
Raphaël


Masculin
Nombre de messages : 112
Age : 47
Date Naissance : 25 12 76
Date d'inscription : 04/01/2006

La charette aux damnés Empty
MessageSujet: La charette aux damnés   La charette aux damnés EmptyDim 2 Avr 2006 - 21:47

De jour comme de nuit, sous la pluie comme en plein soleil, Léo Velmart adorait son VTT. Ce VTT qui fut tout ce qu'on retrouva de lui, sur un petit chemin de cette Venise Verte où il vivait avec ses parents, Jacques et Marianne Velmart.
Deux jours. Depuis deux jours, les gendarmes passaient au peigne fin ces petits chemins bordés de fraîche verdure, ces petits chemins où le bourdonnement des abeilles se mêlait à celui des tracteurs, ces petits chemins où les parfums de l'herbe et des fleurs se mêlaient en un arôme suave.
L'adjudant-chef Alain Chautemps fut amené par ses hommes devant ce VTT gris argent. Trois plateaux, huit pignons : un total de vingt-quatre vitesses. Deux petits amortisseurs. Le genre à dévaler des lignes droites et grimper des murs avec la même facilité. Un vrai rêve de cycliste ! Et ce rêve de cycliste gisait sur le chemin herbeux, le long d'un court d'eau chargé de lentilles dont émanait une épaisse odeur de vase.
Alain Chautemps n'avait pas l'honneur de connaître Léo, mais ses parents l'avaient décrit comme un bon gars. Ce VTT lui avait été offert pour fêter sa mention très bien au bac (un bac scientifique). Il avait été emmené au garage devant une bâche noire, qu'il avait soulevée et... Waouh ! Mieux que ce qu'il aurait jamais voulu ! Trop génial ! Il avait pleuré de reconnaissance...
Et aujourd'hui, ce vélo mieux que ce qu'il aurait jamais voulu gisait, abandonné ! Aucun casque dans les alentours...
Il allait falloir avertir Monsieur et Madame Velmart de cette découverte pas réjouissante. D'autant moins réjouissante qu'Alain avait encore en mémoire les récits de ses très superstitieux parents sur des charettes fantômes remplies d'âmes que le Diable conduisait à travers le ciel certaines nuits. Il était toujours en quête de nouvelles âmes, et malheur au voyageur égaré ! Alain, tout jeune, était très impressionné par ces histoires. En grandissant, il cessa peu à peu d'y croire. Et aujourd'hui, le gendarme de quarante-deux ans qu'il était devenu se posait des questions...
Revenir en haut Aller en bas
Raphaël
Vampire de campagne
Vampire de campagne
Raphaël


Masculin
Nombre de messages : 112
Age : 47
Date Naissance : 25 12 76
Date d'inscription : 04/01/2006

La charette aux damnés Empty
MessageSujet: Re: La charette aux damnés   La charette aux damnés EmptyDim 2 Avr 2006 - 22:58

Trois jours avant que les gendarmes ne retrouvent son vélo, Léo avait reçu un coup de téléphone de Franck, son meilleur ami. Les deux adolescents se connaissaient depuis la maternelle, et c'était tout ce qu'ils avaient en commun ! Autant Léo était un élève studieux et calme, autant Franck était un véritable cancre. Autant Léo était tendre et fidèle en amour (et Emilie, sa petite amie, le lui rendait bien), autant Franck était fier de son interminable liste de conquêtes. Mais bon, c'était Franck, il était comme il était : boute-en-train, digne de confiance (avec ses amis, pas avec les filles !), serviable...
Franck appelait de Niort. En arrêt devant un cinéma, il avait repéré une projection de Shuriken, un film d'action qui promettait d'être une vraie bombe !
"_ Mais si, je t'en ai parlé, mec !
_ Ah ! Les extraits que t'as chopés sur Internet ?"
C'était cela même.
"_ Alors, Léo, tu kifferais pas une séance ce soir ?
_ Ouais, pourquoi pas ?"
Les goûts cinématographiques faisaient partie des rares points communs entre les deux amis. Ils convinrent donc rapidement du programme de leur soirée : rendez-vous à Niort à sept heures ce soir, une bonne pizza, et au cinéma ! Ca leur allait très bien à tous les deux, et ils se quittèrent là-dessus. Puis Léo téléphona à Emilie, qui lui rappela que ce genre de film la gavait profondément... avant de l'inviter à passer l'après-midi avec elle, s'il le souhaitait. Oui, il le souhaitait. Il prévint donc ses parents qu'il allait passer l'après-midi chez Emilie, puis la soirée à Niort avec Franck. Non, il ne repasserait pas dîner à la maison.
"_ Bonne soirée, Léo !"
Là-dessus, il enfila son casque, chargea son sac à dos -qui contenait une combinaison K-way ainsi que ce qu'il fallait pour aller se baigner à la piscine, ce qu'Emilie et lui aimaient beaucoup !-, sortit son vélo du garage, l'enfourcha et fonça vers chez celle qu'il croyait bien être l'amour de sa vie. Quatrième pignon. Cinquième pignon. Sixième pignon. Septième pignon, l'un des deux réservés à la vitesse. Huitième pignon. Les petits chemins défilaient de plus en plus vite sous les crampons des roues. Le caoutchouc des pneus chantait sur le goudron.

Emilie habitait aux Ombres, un village qui ne justifiait pas vraiment son nom dans la mesure où il n'était pas plus sombre que n'importe quel village. Léo s'arrêta devant la petite maison sans savoir que ce nom des Ombres offrait une coincidence aussi étrange que sinistre avec sa disparition, qui aurait lieu dans quelques heures... Il descendit de son vélo, le posa contre le mur et n'eut même pas à sonner : une petite brune souriante lui ouvrit.
"_ Salut Léo !
Salut Emilie !"
Ils échangèrent un rapide baiser et convinrent du programme de leur après-midi. Piscine à Mauzé ? Ca roulait !
Ils s'y rendirent en vélo, et celui d'Emilie, très rustique, était fort pénible à la moindre côte, que Léo dévalait pratiquement sans effort et se retrouvait donc obligé d'attendre que sa copine le rejoigne, hors d'haleine et les jambes douloureuses...
Une fois arrivés, ils passèrent l'après-midi à nager tout en échangeant de tendres baisers. Puis ils revinrent chez Emilie, qui apprécia les descentes, où ils grignotèrent quelques biscuits afin de récupérer les forces dépensées dans l'eau.

Arriva pour Léo l'heure de se rendre à Niort. Il embrassa Emilie pour la dernière fois de sa vie et fila. Aïe ! Il avait oublié de rétrograder avant de s'arrêter. Le huitième pignon, très dur, offrait un démarrage laborieux. Léo passa donc le septième, qui craqua, mais s'enclencha bien. Puis le sixième, qui le gratifia des mêmes sons protestataires, mais s'enclencha néanmoins. Il put accélérer. Septième pignon. Huitième.
A Niort, il retrouva Franck devant cette pizzeria qu'ils connaissaient si bien tous les deux. Ils frappèrent ensemble leur paume droite, fermèrent leur poing et les avancèrent jusqu'au contact.
Ils dégustèrent leur pizza en échangeant de bonnes blagues. Puis ils se rendirent vers le cinéma, Léo poussant son vélo afin de ne pas obliger Franck, qui était à pied -depuis que sa mère, veuve, avait trouvé un poste de secrétaire à la MACIF, il habitait Niort-, à courir.
Shuriken ne les déçut nullement. Sortis du cinéma, le corps vibrant des picotements de l'adrénaline, ils se saluèrent selon le rituel qu'ils avaient suivi en se retrouvant. Franck partit à pied. Léo alluma son phare et son feu arrière et fila vers sa mort.
Revenir en haut Aller en bas
Raphaël
Vampire de campagne
Vampire de campagne
Raphaël


Masculin
Nombre de messages : 112
Age : 47
Date Naissance : 25 12 76
Date d'inscription : 04/01/2006

La charette aux damnés Empty
MessageSujet: Re: La charette aux damnés   La charette aux damnés EmptyDim 2 Avr 2006 - 23:40

Il ne tarda pas à quitter Niort, ses boulevards et ses lampadaires. A présent, c'était la route, surplombée du ciel sombre de la nuit. Devant lui, le court rayon lumineux de son phare trouait l'obscurité. La côte se rapprochait. Léo passa le deuxième plateau. Ses pieds se mirent à mouliner. Le vélo attaqua la montée, mais ne tarda pas à ralentir. Septième plateau. Sixième. Cinquième. Léo put accélérer.
Un moteur se rapprocha. La voiture dépassa Léo, qui vit les phares au xénon déchirer la nuit de leur faisceau blanc bleuté. Puis le faisceau disparut, remplacé par deux feux rouges qui rétrécirent.
Bientôt, la montée ne fut plus qu'un souvenir. Léo tourna. Puis tourna encore. Au loin, des grenouilles coâssaient.

Il n'avait parcouru que quelques mètres de ce petit chemin où il s'était engagé lorsqu'il entendit une étrange mélodie, loin au-dessus -oui ! C'était bien au-dessus, mais est-ce que c'était possible ?- de lui. Un choeur de voix monocordes, tel une secte qui psalmodiait une lugubre prière, se mêlait au coâssement des grenouilles et lui donna une ampleur malsaine.
Léo n'était pas impressionnable. Voir un film d'épouvante juste avant de se coucher ne lui donnait pas le moindre cauchemar. Mais ces voix au-dessus de sa tête, en pleine nuit, c'en était trop ! Qu'est-ce que ça pouvait être ?
Il s'arrêta et leva la tête en direction de cette sinistre mélopée et ne put retenir un cri d'horreur. C'était impossible, grotesque, il devait devenir fou ! Oui, c'était ça, il était en train de perdre la boule...
A la lueur de la lune, il vit dans le ciel une charette où s'agitaient des formes vagues. Des chevaux, qui, au mépris des lois de la gravité, volaient, tiraient cet attelage monstrueux. Des chevaux ? Ces formes avaient quatre pattes, mais c'était bien leur seule ressemblance avec des chevaux !
Il vit ces étranges bêtes amorcer un virage.
Dans sa direction.
Elles se rapprochaient, et avec elles ce choeur fantômatique.
Léo ne demanda pas son reste et repartit. Comme en partant de chez Emilie, il se trouvait sur le huitième pignon. Il décolla donc péniblement, et le sinistre attelage se rapprochait, se rapprochait... Et Léo put distinguer les monstruosités qui le tiraient. Il vit des mufles de requins. Il vit une peau de crapaud scintiller sous la lune.
Non, non ! Il passa le septième pignon, accéléra pour l'aider à s'enclencher, le fit craquer, mais put prendre un petit peu de vitesse, mais pas assez, sixième pignon, qui craqua mais finit par s'enclencher. Cinquième.
Et les voix, lugubres, se précisèrent.
Douces ténèbres, soyez notre royaume !
Ô jour honni, que plus jamais ne te lève !
Ô Grand Maître ! Loué sois-tu à jamais !
Douces ténèbres, prospérez pour toujours !


Léo pédalait de toutes ses forces. Sixième pignon. Septième. Huitième. Il manquait tomber à chaque virage, mais n'en avait cure. Son cerveau n'entendait plus les horribles paroles de ces choses dans la charette ! Il semblait plus n'entendre que l'ordre qu'il envoyait sans cesse au jambes : pédalez ! pédalez !
L'abjecte mélopée se rapprocha. Fut juste au-dessus de la tête de Léo.
"_ Non ! Non !"
Il hurla de douleur et lâcha son vélo lorsqu'une main lui saisit les cheveux. Il fut balancé sans ménagement dans la charette où régnait une brûlante odeur de soufre.
"_ Bienvenue parmi nous, Léo Velmart !" dit une voix très grave et très lente, une voix de cauchemar.
Léo sursauta et se retourna. Juste avant que les formes indistinctes qu'il avait vues lorsqu'elles étaient encore loin de lui ne se ruent sur lui, il eut le temps de voir une parodie sacrilège de silhouette humaine. La lueur de la lune laissait voir des yeux jaunâtres, trois rangées de crocs pourris et une peau calcinée.
Puis les formes fondirent sur lui. Il eut le temps de voir leurs visages indistincts et hideux, pâles, si pâles ! Il eut le temps de voir leurs yeux révulsés, d'abjects yeux de cadavre. Il eut le temps de sentir des haleines putrides.
Les bouches mordirent sa chair, en arrachèrent des lambeaux. Il hurlait pendant qu'on le dévorait vivant. Il se débattit vainement contre ces mâchoires qui déchiraient sa chair. Il sentit des dents fouiller ses entrailles, déchiqueter son sexe...
Léo devait sans doute rêver. Il était assis à l'arrière d'une charette qui volait dans la nuit pendant qu'une masse grouillante de silhouettes vaguement humaines s'acharnaient sur il ne savait trop quoi. A l'avant, bras croisés, le monstre à la peau calcinée qu'il avait vu peu avant de...
...de mourir. Léo était mort ! Il n'était plus rien d'autre qu'une âme, et ces espèces de zombies étaient en train de dévorer ce qui restait de son corps !
"_ Non ! Non !"
Enfin, les silhouettes grotesques s'écartèrent.
Il ne restait plus rien. Plus un os. Plus une goutte de sang. Comme si Léo n'avait jamais eu de corps, comme s'il n'avait toujours été que cette âme perdue parmi les âmes perdues...

Et la charette continua son sinistre chemin, et Léo sut que le monstre à la peau calcinée n'était autre que le Diable, et qu'il était damné, damné parmi ces autres damnés qui s'étaient repus de son corps pour capturer son âme, mais qu'avait-il fait, bon sang ? Qu'avait-il fait pour mériter ça ?
"_ Pitié ! pleura-t-il, indifférent au sinistre chant des damnés. Pitié !"
Il pensa à Emilie, avec qui il avait nagé quelques heures plus tôt. Il pensa à Franck, à qui il devait une soirée sympa. Il pensa à ses parents.
Bonne soirée, Léo !
"_ Non !" hurla-t-il.

FIN

Arrow Cette histoire est bien entendue fictive, mais les lieux cités existent réellement. La Venise Verte est le surnom donné au marais poitevin en raison de ses nombreux cours d'eau, qui forment un véritable réseau de canaux. De même, il existe bien un village appelé Les Ombres, et un autre appelé Mauzé (Mauzé sur le Mignon, pour être exact). J'ai fait du vélo dans cette région plusieurs fois. De jour, bien sûr ! C'est un cadre superbe, très calme, idéal pour la balade.
Le chariot rempli de damnés est inspiré d'une superstition.


Dernière édition par le Lun 3 Avr 2006 - 19:44, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Leg
Vampire de campagne
Vampire de campagne
Leg


Nombre de messages : 100
Date d'inscription : 06/02/2006

La charette aux damnés Empty
MessageSujet: Re: La charette aux damnés   La charette aux damnés EmptyLun 3 Avr 2006 - 16:57

j'adore cette charette ! drole d'idée mais effrayante !

Mais j'aurais aimé que les flics retrouvent le corps dechiquété et ouvre une enquete qui aboutira après à une sorte d'éxorcisme de l'âme de Leo pour qu'il puisse reposer en paix. Le flic Alain se metra à fouiller et se rertouvear dans l'antre du Diable ou il devra surmonter les ténèbres et essayer de sauver l'âme de Leo...

Une sorte de roman quoi :Rolling Eyes:

Leg
Revenir en haut Aller en bas
Raphaël
Vampire de campagne
Vampire de campagne
Raphaël


Masculin
Nombre de messages : 112
Age : 47
Date Naissance : 25 12 76
Date d'inscription : 04/01/2006

La charette aux damnés Empty
MessageSujet: Re: La charette aux damnés   La charette aux damnés EmptyLun 3 Avr 2006 - 19:29

Merci, Leg !

J'ai voulu écrire une nouvelle et en resterai donc à cette faim.
L'idée de la charette n'est pas si originale que ça... Elle est inspirée de la superstition des chasses nocturnes, sur lesquelles tu pourras te renseigner vite fait au lien suivant : http://www.alyon.asso.fr/litterature/superstitions/
Clic sur la lettre c, défilement jusquà "Chasses nocturnes". Les renseignements seront très sommaires, mais tu en sauras un peu plus.
Au Canada, il existe un conte dans lequel un trappeur échappe à un canoë rempli de damnés (comme ma charette !). Ce canoë est la version canadienne des chasses nocturnes.
Je vais relire mon histoire et la fignoler pour la rendre plus glauque (je l'ai écrite d'une traite)...
Revenir en haut Aller en bas
Peter Cohen
La tata du showbizz
Peter Cohen


Masculin
Nombre de messages : 862
Age : 37
Date Naissance : le 25 juillet 1986
Date d'inscription : 10/11/2005

La charette aux damnés Empty
MessageSujet: Re: La charette aux damnés   La charette aux damnés EmptyDim 14 Mai 2006 - 14:15

[i]Mieux que ce qu'il aurait jamais voulu [/i] Un peu lourd comme expression et en plus tu la répètes !! "Mieux que ce qu'il avait jamais éspèré" ça ne sonne pas mieux par hasard ?
et c'était tout ce qu'ils avaient en commun Tu dis ca et après tu dis qu'ils en ont quand même un peu ... cinématographiques faisaient partie des rares points communs entre les deux amis
Le caoutchouc des pneus chantait sur le goudron : j'adore cette image!! C'est le genre de phrase qui fait mouche et qui plonge littéralement le lecteur dasn l'histoire.
qui était à pied -depuis que sa mère, veuve, avait trouvé un poste de secrétaire à la MACIF, il habitait Niort-, à courir. je trouve cela très maladroit : cela eloigne le lecteur , trop lourd ..A la limite si cela est vraiment important, fait une phrase à part ...
Au loin, des grenouilles coâssaient. Tu utilises vraiment bien ce genre de petite phrase qui donne vie à ce texte ...

La fin est très bonne, l'intensité est bien décrite, ...

Bravo, belle nouvelle !
j'ai beaucoup aimé !!
Revenir en haut Aller en bas
Raphaël
Vampire de campagne
Vampire de campagne
Raphaël


Masculin
Nombre de messages : 112
Age : 47
Date Naissance : 25 12 76
Date d'inscription : 04/01/2006

La charette aux damnés Empty
MessageSujet: Re: La charette aux damnés   La charette aux damnés EmptyDim 14 Mai 2006 - 21:23

Merci, Peter ! J'ai publié sur un autre forum une version retravaillée de cette nouvelle.

Sinon, merci pour tes corrections, mais je les prends avec des pincettes !
1) Ce que tu me proposes à la place de "Mieux que ce qu'il aurait jamais voulu" ne sonne ni mieux, ni moins bien. C'est pareil.
2) Pour l'histoire des points communs : j'ai retravaillé ce détail dans la nouvelle version. Enfin, je crois... Répond à ce message si tu veux lire la nouvelle version, je t'en donne l'adresse !
3) "qui était à pied -depuis que sa mère, veuve, avait trouvé un poste de secrétaire à la MACIF, il habitait Niort-, à courir." Je comprends ce qui te gêne : la longueur de la phrase. Ca a de l'importance : expliquer pourquoi Franck est à pieds alors qu'il retrouve son copain Léo qui est un fan de vélo. Une phrase à part, je veux bien, mais est-ce que ce sera plus adroit ? Ca éloignera autant le lecteur de l'histoire, sinon plus. Je trouve au contraire que l'imbrication permet de rester dans l'histoire.

Dans la nouvelle version, la fin est beaucoup plus détaillée... donc plus gore ! Et j'ai revu la description des "chevaux".
Revenir en haut Aller en bas
Peter Cohen
La tata du showbizz
Peter Cohen


Masculin
Nombre de messages : 862
Age : 37
Date Naissance : le 25 juillet 1986
Date d'inscription : 10/11/2005

La charette aux damnés Empty
MessageSujet: Re: La charette aux damnés   La charette aux damnés EmptyLun 15 Mai 2006 - 10:16

Bah je veux bien lire la nouvelle vesrion...

Par contre je te dis pour les recommandations ce ne sont que mes avis, tu en fais ce que tu veux ....

Pour ton 1/ je ne pense pas que ce soit la même chose...Si quelqu'un d'autre pouvait donner son avis ce serait cool... Un e petite phrase de ce genre peut tirer le lecteur hors de ton texte et ainsi l'empechera d'etre captivé...
Mais encore fais en ce que tu veux : c'est ta nouvelle.^^
2/ l'histoire des points communs étaient un non sens mais n'était pas le plus gênant ^^
3/ c'est ici réellement que je voulais attiré ton attention. Cette phrase est maladroite selon moi, je te promet que quand je l'ai lue elle m'a dégagé de l'histoire , je l'ai même relue plusieurs fois pour voir si ce n'était pas moi. mais ensuite ce n'est que le point de vue d'un lecteur, les autres ont peut etre aimé cette phrase...je ne sais pas..

En tout cas il n'y avait rien de méchant là dedans, juste des petits conseils...

En tout cas merci pour cette nouvelle ^^
Revenir en haut Aller en bas
Raphaël
Vampire de campagne
Vampire de campagne
Raphaël


Masculin
Nombre de messages : 112
Age : 47
Date Naissance : 25 12 76
Date d'inscription : 04/01/2006

La charette aux damnés Empty
MessageSujet: Re: La charette aux damnés   La charette aux damnés EmptyLun 15 Mai 2006 - 20:59

Mais, Peter... J'ai lu ton avis avec la plus grande attention ! Et rien ne m'a blessé, ni vexé, ni rien !

Le lien avec la nouvelle version : http://174464.aceboard.fr/174464-327-3263-0-charette-damnes.htm
Revenir en haut Aller en bas
Peter Cohen
La tata du showbizz
Peter Cohen


Masculin
Nombre de messages : 862
Age : 37
Date Naissance : le 25 juillet 1986
Date d'inscription : 10/11/2005

La charette aux damnés Empty
MessageSujet: Re: La charette aux damnés   La charette aux damnés EmptyMar 16 Mai 2006 - 8:18

Ok je te remercie ^^
Bah c'est cool ...je lis ca bientot là j'ai pas le temps mais promis je la lçis sous les deux jours ^^
a+
pete
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





La charette aux damnés Empty
MessageSujet: Re: La charette aux damnés   La charette aux damnés Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
La charette aux damnés
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» La cité des damnés

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
LE MANOIR DU FANTASTIQUE :: ECRITURE :: VOS NOUVELLES, ROMANS-
Sauter vers: