Par Ismaïl El Jabri
Note : Il serait peut-être préférable que vous lisiez
https://nouvelles.forumactif.com/viewtopic.forum?t=757" pour comprendre. Nouvelle écrite sous l'impulsion de la colère, et qui m'a ispiré celle-ci. Mais ce n'est pas necessaire. Tout ce qu'il faut savoir est que Alain est con. Très con.
Journal intime du Dr Alain Le Fleuve Agrémenté :
Le 29 Avril 2006
Depuis que je fusse emprisonné derrière les murs du camp d’extermination des cons de Treblinka, je ne pensasse plus qu’à une chose : m’évader pour ne pas être tué. Seulement, le fait est que je suis con. Du moins, ce fusse ce que les Allemands pensassent quand ils lurent mon article dans un journal. Voici ce qui se passa ce jour du 12 Avril : ils vinrent jusqu’à mon immense demeure de cinquante-six mètres carrés dont je ne sais que faire tellement l’espace est vaste. Ils me dirent avec une langue qui me sembla être de l’allemand : « Do you know what are we doing here, and why did we knock on your door, sir ? » Je suis sûr que ce fusse de l’allemand, je répondis alors : « Moi pas savoir Deutchland » en faisant des gestes négatifs avec les mains et la tête. L’un des deux allemands acquiesça et dit à l’autre : « He is fucking dumb. Our informer didn’t give us a shit as information. » Et l’autre lui répondit : « Yeah, he’s a real fucking asshole. » Comprenant alors mon incapacité de parler l’allemand, et ne sachant point ce qu’ils vinrent de dire, les deux allemands me présentèrent un papier. Je le pris, et fis mine de le lire, car je ne voulais point que les allemands sachent que j’étais con. Je levasse les yeux, et les fixasse sur les deux allemands. Ils voulaient que je les suive, j’en étais persuadé. Et je n’avais point tort. Quand j’eusse fermé ma porte à clef, l’un d’entre eux dit : « This motherfucker believed us ! » Ah ! Cet allemand est vraiment dur comme langue. En tant qu’érudit, je pensai à cet instant précis qu’il était en mon devoir d’étudier toutes les langues.
Ce même jour, à 5 h 3 du soir (car la petite aiguille de ma montre indiquait le 3 et la grande le 5), les allemands me firent entrer dans un bus, puis asseoir à côté d’une belle jeune femme rousse aux yeux bleus. Elle portait une magnifique robe assortie à la couleur de ses yeux.
« Bonjour, lui dis-je.
- Bonjour, monsieur, répondit-elle en souriant.
- Savez-vous où ces charmants allemands nous emmènent ? lui demandais-je, car j’ignorais encore que les allemands m’avaient trompé, et nous emmenaient pour nous tuer, croyant que nous sommes cons. Mais qui pourrait leur dire qu’ils se trompassent ?
- Je ne sais pas, mais sur le papiers qu’ils m’ont remis, il y avait un œuf dessiné au tout début, répondit-elle en se grattant le sein gauche, ce qui me fit durcir une partie de mon corps qui m’eusse toujours effrayé tant sur la forme que sur le fond. Je peux voir l’heure qu’il est ? dit-elle en clignant des yeux.
- Oui bien sûr, lui répondis-je en rapprochant mon poignet gauche de son visage.
- Ah, déjà 5 h 4, comme ça passe vite ! s’écria-t-elle en levant le bras brutalement, et ainsi, me donnant au passage un charmant crochet du gauche féminin qui failli me briser la mâchoire. Oh ! Excusez-moi ! Attendez, je vais essayer de vous aider. »
Elle approcha ses mains de ma bouche, et dit : « Oh zut, alors ! Vous avez une quarantaine de trucs blancs qui vous sortent du haut et du bas de votre bouche, et vous en avez une cassée aussi ! »
Heureusement pour elle que je suis un érudit.
« Ne vous inquiétez point, belle jeune dame, ce sont des dents, dis-je en me rengorgeant.
- Des dents ? dit-elle, stupéfiée.
- Oui, organes calcifiés et durs fixés sur les mâchoires inférieure et supérieure (de l'homme) et servant principalement à la mastication », répondis-je, encore plus satisfait de moi-même : comment peut-on être aussi intelligent, au point de connaître parfaitement ce qu’Encarta a dans son système informatique mot à mot ? La jeune femme en resta bouche bée. Toujours est-il que je n’avais pas de dent cassée avant qu’elle ne m’eusse accidentellement massacré la mâchoire. Peut-il y avoir un lien ? « Vous savez, madame, que vous en avez également. Les propos que j’avance sont scientifiquement prouvés, et ne peuvent être qu’approuvés. Vous êtes humaine, n’est-il pas ?
- Oui, monsieur, je le suis, j’en suis certaine, c’est ma maîtresse aux cours préparatoires qui me l’a…
- CP est une abréviation convenable », dis-je, mon intelligence intervenant encore, et poussant la jeune femme au bord du gouffre de l’admiration, que – et il est tout à fait normal – que je dégageais.
Le bus demarra, et je m’endormis. C’est ainsi que le 12 Avril eusse fini…
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Je sais que c'est bête, mais si j'ai un avis sur ca, je presente la suite où il y aura de l'horreur : Alain et les fantômes... Je pense que ça le ferait...