Crash sur Crash

Ma nouvelle de l'antho 3 bis du cafard cosmique: Theme --> Crash

Crash sur Crash

CRASH SUR CRASH par Tylert.

Crash 1 :

- Fais moi un check up rapide pendant que je stabilise notre trajectoire !!
- Hum, à première vue les dégâts sont gênants mais pas forcément mortels.
- Introduction intéressante, mais j’ai besoin de plus d’info !!
- Ben, la propulsion supra-luminique est HS, mais les réacteurs conventionnels sont OK.
- Diable ! Rien de pire ?
- Heu, le module de communication semble être encore là, mais impossible de le faire fonctionner. Ah, et l’IA ne répond plus.
- Et tu n’as pas une bonne nouvelle ??
- Si : aucun problème de pressurisation ou d’étanchéité. Apparemment le sas du secteur machines a tenu le coup malgré l’arrachage du caisson hyper propulsion.
- Conclusion : on est vraiment dans la merde.
- Toujours aussi optimiste Youss, a ce que je vois…
- Et toi Jack, tu ne perds jamais espoir. On est quand même perdus dans l’espace sans système de propulsion rapide et sans moyens de communication dans un secteur qui vient à peine d’être pacifié par les forces guinandaises.
- Justement !! Le secteur risque d’être moins désert qu’on ne le pensait, il doit bien y avoir un vaisseau dans les parages.
- Sûrement, mais bon dieu, entre être écharpé par des survivants négationnistes en goguette, ou finir dans un tribunal militaire guinandais, condamnés pour trafic de contrebande, je ne sais vraiment pas ce qui doit me réjouir le plus.

Jack restait sans voix. Pour la première fois depuis le début de cette aventure, Youss avait réussi à le déstabiliser. Jusqu'à maintenant, tous les possibles problèmes qu’il énumérait n’avaient pas entamé sa carapace d’optimisme. La menace des destroyers guinandais, ratissant l’espace et interdisant les pillages aux pirates, les rares poches de résistants négationnistes interceptant tout vaisseau étranger, même cela ne l’avait pas affecté. L’idée de ce rocher de quarante tonnes de diamant flottant dans l’espace à la portée de n’importe quel hardi entrepreneur l’avait maintenu dans un état de semi-extase lui faisant braver tous les dangers.

- Je pense qu’on va devoir se séparer de la cargaison, Youss.

Son partenaire quitta l’écran de contrôle de stabilisation pour le regarder droit dans les yeux.

- Mais tu veux vraiment nous enfoncer !! Ça ne t’a pas suffi de provoquer une collision avec l’astéroïde ?!!!
- Ne remet pas ça sur le tapis, je te dis que c’est l’IA qui s’est brusquement déconnectée. Je n’ai pas eu le temps de repasser en commande manuelle. Même un cyborg n’aurait pas eu assez de temps pour corriger la trajectoire.
- Quoi qu’il en soit, tu ne largueras pas dans l’espace la seule chose qui puisse nous servir à négocier un sauvetage !!
- Bah et l’IA ? Neuve, sortie tout droit d’un laboratoire militaire guinandais !! N’importe quel commandant négationniste paierait une petite fortune pour l’analyser.
- Putain d’IA volée !! jeta Youss en se retournant. C’est de la merde en boîte invendable. Ne m’en parle plus. La prochaine fois que tu m’adresses la parole, c’est pour me dire que tu as une solution à notre problème.

* * *

- Là, dit Jack en désignant un point sur la carte 3D. Razzet. C’est la plus proche planète civilisée dans la zone. Conquise il y a un mois par les forces guinandaises. On se pose dessus discrètement, on répare le vaisseau, et on repart incognito direction l’espace guinandais originel !!
- Tu ne lis jamais entre les lignes ??? Cette planète va être atomisée… Ils vont détruire toute forme de vie dessus à coup de nucléaires pour exploiter les ressources plus facilement !! Comment veux-tu réparer quoi que ce soit sur un caillou radioactif ??!!
- J’ai fait les calculs à la main, ça devrait passer, à peine six mois de voyage. Et regarde, d’après les bases de données, le début de l’exploitation n’est prévu que pour dans huit mois. On a juste assez de carburant pour faire le voyage et atterrir. On arrivera vers la fin de l’exode négationniste.
- Six mois !! rugit Youss. Six putains de longs mois dans un réduit de dix mètres carrés avec pour toute compagnie une IA muette et toi !!
- Je sais, ça n’est pas une perspective très rassurante, mais, bonne nouvelle, les caissons cryogéniques sont en parfait état de marche !
- Hein ?? Je ne t’avais pas demandé de balancer ces vieilleries à la casse quand on a fait réviser le vaisseau ?

L’air ahuri de son coéquipier fit sourire Jack. C’était le moment de renverser la situation et de reprendre le dessus, le moment de positiver !! Quelle idée il avait eu le jour où il avait dû choisir entre garder ce matériel obsolète et le balancer aux ordures !

- Je n’ai jamais fait confiance à la supra-luminique et il restait de la place dans la soute. Tu te rends compte que ça va nous permettre de transformer un voyage de six mois, en un rêve de cinq minutes ??!!
- Mais bougre de bon sang de bon dieu !! On aurait pu embarquer du matériel radio de rechange à la place de tes foutus caissons !! Ça se trouve on aurait même pu installer un module HP de rechange là dedans, et on ne serait pas là à se traîner dans un coin perdu de l’espace !! Mais qu’est ce qu’il m’a pris de t’emmener avec moi, cria-t-il en se prenant la tête entre les mains. Six mois, six mois…
- Heu, Youss, tu sais, tout n’est pas si…
- Ferme la ! Tu vas me reprogrammer le trajet et nous calculer une trajectoire idéale pour qu’on soit dans six mois tout au plus en orbite autour de Razzet. Moi, je vais vérifier mon caisson. J’espère pour toi qu’il est bien rembourré : si je me réveille dans 6 mois avec des escarres aux fesses, tu prieras pour qu’un vaisseau guinandais nous intercepte…

Crash 2 :

- Rien sur le radar, on peut entamer la descente.
- C’est étonnant… répondit Youss en regardant l’écran, où sont les vaisseaux préparant l’exode ?? Ça devrait grouiller de cargos et de transports civils.
- Ecoute, c’est notre chance, on va se poser sur la planète sans attirer l’attention des autorités. On n’aura pas à justifier les quarante tonnes de diamant que l’on trimballe !!
- Mouais… Bon vas y, intègre ton programme dans la procédure d’approche, je vais prier pour nous. Aucun signe de l’IA ?
- Non, Jack. Apparemment son état n’a pas changé en six mois. J’ai essayé de lui faire analyser mon code, mais rien à faire, elle répond toujours pas.
- Bordel, je ne suis pas rassuré. Si t’étais pas sensé être le spécialiste de l’astrogation dans ce vaisseau, j’aurais fait les calculs moi-même.

Jack baissa les yeux, pour éviter le regard de son coéquipier.

- Si seulement je n’avais pas séché les cours…
- Quoi ???!!
- Du calme, du calme Youss. J’ai deux ans de pratique de ce vaisseau et puis de toute façon, il vaut mieux finir en une belle gerbe de feu, qu’électrocuté, pendu ou écartelé.
- Ça me fait pas sourire, imbécile, répondit froidement Youss. Concentre-toi sur ton programme et ta trajectoire. Sainte Marie mère de dieu, priez pour nous…

Les cinq minutes suivantes se déroulèrent dans un silence ténu, seulement troublé par le pianotement de Jack sur le clavier. Youss vérifiait de temps en temps les données prévisionnelles sur l’entrée dans l’atmosphère de Razzet. Finalement, il hocha la tête.

- Lance la procédure d’approche.
- OK, c’est parti, lança Jack tout en appuyant sur la touche de validation. Je garde une main sur les commandes, au cas où !!

Le vaisseau fit une légère embardée, sous l’impulsion des moteurs d’appoint. Il sortit rapidement de son orbite, sous un angle qui les ferait entrer dans l’atmosphère de Razzet dans quelques instants.
Ils apercevaient maintenant les contours des continents, et même la ville près de laquelle ils étaient sensés se poser.

- On entre, accroche-toi Youss !!

L’habitacle se mit à trembler fortement. Sur l’écran de contrôle, où était représenté schématiquement le vaisseau, les jauges de température montèrent brusquement.

- Ça tient on dirait, ce bon vieux raffiot ne va pas nous lâcher, s’exclama Jack. Dans 40 secondes, on pourra ralentir et passer en vol atmosphérique pour trouver un endroit ou atterrir.

Les dernières secondes leur parurent très longues. Accrochés aux accoudoirs, ils regardaient la terre se rapprocher à une vitesse folle.

- Maintenant, Jack !! Il faut perdre de la vitesse !!

Une sonnerie retentit dans le cockpit.

- BORDEL !! Le sas du secteur machine n’a pas tenu… Dépressurisation complète de la partie arrière de l’appareil, on va être complètement déstabilisé.
- Hé, mais j’ai pas inclus ça dans mes calculs !!
- Putains de calculs !! Pose-nous Jack !! POSE-NOUS !!
- Mais c’est ce que je suis en train de faire, cria jack tout en s’acharnant sur le clavier.

Le vaisseau tanguait dangereusement dans tous les sens, le sol était maintenant tout près.

- Je vais y arriver, je vais y arriver !! … Et voil…
- Oh mon dieu…

Crash 3 :

- Un crédit stick, j’ai trouvé un crédit stick intact !!!
- Oh merde, s’exclama Youss, la première bonne nouvelle du voyage.
- Ben, et le fait qu’on soit vivants ???
- Nan, Jack, ça ce n’est pas une bonne nouvelle, c’est un miracle !! Faut croire que les vieux vaisseaux sont les plus résistants. Il reste combien sur ton stick ?
- Il affiche 50000 crédits guinandais.
- Ah putain, ça pouvait pas être une bonne nouvelle je le savais. On ne réparera jamais les dégâts causés par le crash avec une si petite somme.

Youss tourna la tête vers ce qu’il restait du vaisseau : une épave fumante, plantée dans une butte de terre, recouverte de branches d’arbres brûlées, des morceaux fondus de métal éparpillés tout autour de la coque. Il soupira.

- On doit avoir assez pour se payer un retour dans l’espace guinandais via un transport civil, poursuivit-il, d’un ton maussade. C’est déjà ça…
- Le diamant, Youss !! Si on le retrouve, on aura largement de quoi se payer une petite flotte de vaisseaux ultramodernes !!
- Mais bien sûr… et tu as calculé l’endroit exact de ce continent où il est tombé ? Nan parce que moi, j’ai pas vraiment eu le temps de voir quand est-ce qu’on l’a perdu en route. Ça peut être quand le sas a lâché, ou bien quand on a touché le sol la première fois ? En tout cas, je vais pas marcher des milliers de kilomètres pour un hypothétique rocher que je n’aurais jamais dû essayer de récupérer, BORDEL !!
- Le caisson de l’IA est intacte Youss, on pourrait toujours…
- Ah mais tu vas me lâcher avec ton IA ? On est dans le pétrin à cause de cette foutue machine. J’aurais dû partir dans un vaisseau piloté par mes soins, sans assistance informatique, et seul. Je serais sûrement mieux loti que maintenant !!
- Calme-toi, tu craques. C’est le choc post-traumatique. Tu viens d’échapper à la mort de justesse. On va marcher tranquillement jusqu'à la ville la plus proche, et acheter des billets pour un voyage en hyper propulsion jusqu'à chez nous. Ok ?
- Si j’ai survécu à tout ça, je peux bien survivre une heure de plus avec toi…

* * *

Ils trouvèrent l’astroport aux limites de la ville. Seuls quelques passants pénétraient dans l’immense battisse. Avant d’entrer à son tour, Youss s’arrêta un instant.

- Y’a peu d’activité pour un astroport de cette taille, ils ne savent pas qu’ils vont être vitrifiés dans 2 mois ???
- Tu sais mon vieux, si on m’avait dit que ma planète allait être bombardée dans si peu de temps, je ne sais pas si je bougerais. J’aurais sûrement envie de profiter de ma maison et de mon lopin de terre. Je ne me presserais pas.
- Ouais peut-être. J’aurais imaginé qu’y avait moins d’hurluberlus de ton acabit sur cette planète. Enfin, que cela ne nous empêche pas d’acheter les billets.

L’hôtesse se trouvait au fond du hall, dans un stand miteux. Elle semblait s’ennuyer et baillait en regardant les rares passagers traverser le hall.

- Bonjour messieurs, que puis-je faire pour vous ?
- Nous souhaiterions acheter deux allers simples pour Gina, astroport de Zeth, en hyper propulsion, lui répondit Youss.
- Hum, dit t’elle après avoir tapoté sur son clavier, le prochain vol est planifié dans trois mois, le coût total sera de 27 300 Rinals.
- Trois mois ??? Mais... mais, c’est après la date de la vitrification de la planète ça ?
- Quelle vitrification ?
- Celle prévue depuis la fin de la guerre !!
- Mais messieurs, il ne me semble pas avoir vu aux nouvelles que la république négationniste prévoyait de vitrifier des planètes. Quelle horreur ! C’est un gag j’espère?

Jack et Youss se regardèrent, étonnés.

- Heu… oui excusez-moi, je devrais arrêter de faire de l’humour. On prend les billets, on paye en crédit guinandais. Tenez, dit il, en tendant le crédit stick.
- Le crédit n’est pas suffisant, il vous manque 26 834 Rinals monsieur.
- Hein ? Je viens de vous donner un crédit stick de 50 000 crédits guinandais. Je pourrais vous acheter pour toute une vie avec ça.
- Monsieur, premièrement je serais trop chère pour vous, deuxièmement, le crédit guinandais a été dévalué depuis la fin de la guerre.
- Dévalué ?
- Oui, le crash boursier, vous voyez ?
- Non je ne vois pas…
- Mais vous sortez d’où ? D’un voyage de dix ans en hibernation ?
- … en quelque sorte… expliquez-moi.
- Vous ne lisez jamais les journaux c’est ça ? Les guinandais avaient tout misé sur cette guerre, gagner et piller nos ressources leur était nécessaire. Quand les négationnistes ont renversé la vapeur et finalement remporté la victoire, les finances guinandaises étaient au plus bas. La défaite a rapidement été suivie d’un crash boursier. Ceci expliquant cela. Vous prenez toujours les billets ???

Youss ne pouvait répondre. Il était blanc comme un linge. Jack s’avança.

- Heu non merci, un autre jour… Dites on peut acheter quoi avec ce qu’il y a sur le stick ?
- Une course en taxi bus, à la rigueur.

Youss s’évanouit.

Crash 4 :

- Pendant un court instant, j’ai cru que tu étais mort.
- Ça ne me fait pas rire, Jack.
- Bah relativise, regarde, maintenant qu’on sait qu’il ne va rien arriver à cette planète, on a tout le temps pour trouver une solution. Solution, que j’ai d’ailleurs !!
- Mon dieu, qu’est-ce que tu vas nous inventer encore ??
- L’IA Youss, l’IA !!
- Tu ne vas pas recommencer ??!!
- Attends, vu la somme astronomique que l’on a déboursée pour l’obtenir, on doit sûrement pouvoir trouver quelqu'un qui mettra un bon prix pour l’acheter, même en rade. De ce que je me souviens de la guerre, au début, on leur a mis une sacrée raclée aux négationnistes. Et justement grâce à cette nouvelle génération d’intelligences artificielles !
- Mince, tu as peut être raison. On n’est pas forcement coincé ici. Mais y’a un petit problème, comment fait on pour ramener le caisson de l’IA ici ?

Jack brandit le crédit stick :

- Tu ne vas pas t’évanouir cette fois ci ? tu me le jures ?
- Nan.

Un grand sourire dévoila les dents blanches de Jack.

- Taxi bus !!

* * *

Le commerçant releva les yeux du caisson.

- C’est du matériel informatique de pointe ce truc-là. Qu’est-ce que c’est exactement ?
- Un petit bijou, répondit Jack, un pur produit de technologie guinandaise, tout droit sorti des laboratoires militaires !!
- Ouais c’est ça, épargnez-moi les blablas.
- OK, OK. C’est une IA militaire.
- Une IA vous dites ?
- Ouais de la dernière génération !!
- Oh, dit le commerçant avec un sourire en coin, de la dernière génération ? Je vous en donne le prix de la matière première au kilo.
- Quoi ? Nan mais vous croyez qu’on va vous laisser cette petite merveille pour rien ?
- Ce tas de ferraille, personne n’en voudrait pour rien au monde… Je vais perdre de l’argent si ça se trouve dans l’opération de séparation des matières premières !!
- Je ne comprends pas, quand on nous l’a vendu on nous a assuré que n’importe quel commandant négationniste tuerait sa mère pour en avoir une comme ça interfacée sur son vaisseau ??!!
- Ça c’était avant la guerre et le crash.
- Le…
- Vous savez pourquoi les guinandais ont perdu la guerre ??? Tout simplement parce que ces nouvelles IA était, comme vous le dites, des petites merveilles !! Trop intelligentes, trop sensibles mêmes. Elles souhaitaient une paix durable pour les hommes, chose que les guinandais pouvaient réaliser, avec leur aide. Elles vous ont donc aidé à gagner la première partie de la guerre. Et puis après, elles ont appris ce que les hauts responsables voulaient faire de nos planètes… Elles ont trouvé ça horrible, et dans un bel élan collectif, se sont toutes crashées. Le plus beau crash informatique de toute l’histoire selon moi !! Quoi qu’il en soit, personne aujourd’hui ne voudrait de cette machine sur son vaisseau !!

Il tapota le caisson de la main.

- C’est pour ça que je vous en donnerais 2 000 Rinals, ça vous va ? conclut-il un grand sourire sur le visage.

Jack se retourna pour consulter Youss. Ce dernier n’était plus dans la pièce.

- Un instant, s’il vous plaît.

Il traversa la salle et sortit dans la rue. Youss était allongé sur le bitume, les yeux fermés.

- Qu’est-ce que tu fous Youss ???
- Je suis fatigué, répondit-il en soupirant. J’ai pris LE coup de trop et là, j’en peux plus.
- Mais …
- Nan, plus un mot. Je n’ai plus la force de me battre contre le destin. Je me pose et j’attends le prochain crash…

Trés sympa ton histoire! J'ai trouvé le début un peu confus et puis à partir du crash3 j'ai mieux suivi. Le style est alerte, et la fin est innatendue! Ca fait penser un peu (La fin en tout cas) à du Clifford D.Simack...
Bref, j'ai bien aimé!

c'est evidemment dans le style de l'age d'or de la science fiction!!!
je vois bien les defauts de mon histoire:

- bien reconnaitre qui dit quoi dans les deux premiers crashs
- La toute toute fin (les dernieres phrases) qui meriteraient d'etre un petit peu reflechie

mais je suis fier de quelques repliques et du scenario!!

Si je parle de Simack c'est en raison de la dimension philosophique, voire spirituelle de l'explication finale. Et peut être, c'est juste une idée comme ça, tu pourrais dans les touites dernières phrases faire un parallèle entre le crash volontaire et positif des IA et celui des personnages, enfin faudrait chercher un rapport...

Le scénario a de la gueule, c'est indéniable !
Et c'est pour cela que j'ai beaucoup accroché : ça change des nouvelles en général où tout est calculé pour la chute...
Là, c'est plein de péritpéties, plutôt original. C'est vivant, bref, c'est réussi.

Mon seul repproche porte sur certaines maladresses de tournures (notemment au début), qui pourraient sûrement être corrigées avec une nouvelle relecture

Très bon texte !!!

Bon tout ça n'est pas crédible pour un sou, mais c'est le genre qui veut ca.

Quoi qu'il en soit une bonne histoire avec le petit revirement de situation de la fin qui va bien