Le Bout Du Rouleau

Toujours une écriture riche et qui coule. Une petite erreur: Scott se réveille, tu dis "Il était neuf heures et on était vendredi", puis plus loin sa mère lui dit que son père "est parti faire les courses comme tous les samedis "
Sinon ce que j'aurais à dire est qu'on ne sent pas le moment où Scott bascule dans la folie meurtrière. Certes, je comprends que tu veuilles ménager un effet de surprise pour la suite de l'histoire mais à mon avis il faudrait pouvoir suggerer un indice qui, sans indiquer d'emblée ce qui va suivre puisse se comprendre comme tel à postériori...Bon, je suis pas trés clair! Je veux dire une petite phrase qui indique que la situation classique de l'ado qui s'engeule avec sa mère bascule vers autre chose, sans trop en dire, mais de façon à ce que le lecteur, lorsqu'il apprend le meutre se dise "Ha oui bien sûr!"
Bref, pas facile... Peut être faudrait il plus parler de la lacheté du père avant de le voir arriver.
Sinon J'aime beaucoup la fin...

Je te remercie pour ton commentaire Paladin.
Je crois que j'ai trouvé une phrase qui pourrait montrer assez explicitement la fin sans pour autant faire comprendre au lecteur la soluce un peu trop tôt. En ce qui concerne le père, à vrai dire j'ai pas mal hésité à en parler plus tôt , de peur de me répéter par la suite quand il fait son "entrée en scène". Je ne sais pas... je vais réfléchir à tout ceci.

Meme analyse que Paladin.
Il a l'air gentil comme tout ce gamin, et y'a rien qui nous amene a croire qu'il va tuer sa mere... surtout qu'on est dans sa tete, donc on devrait avoir un minimum d'indices...

Quelques tournures un peu bancales:

" De toute façon tu ne seras pas une grande perte " Pas vraiement utilisable dans ce contexte avec le "tu"... on l'utilise tout le temps avec "Ca".
"Métro-boulot-dodo en quelque sorte" c'est encore un jeune garcon, il n'a pas de boulot a proprement parler.

Je suis feignant... j'ai pas envie de relire le reste

J'ai beaucoup aimé, surtout l'ellipse lors de l'engueulade.
Par contre, quelques petites remarques : relis ton texte, tu verras qu'il y a parfois deux verbes qui se suivent (j'imagine que tu hésitais entre les deux et que tu as oublié d'en effacer un), des mots qui manquent, des mots en trop. Bref, que de l'inattention, donc rien de bien grave.
Sinon, la copine, elle s'appelle Lauren ou Laurel ? Parce que c'est un peu bizarre de passer de l'un à l'autre. Si encore l'un était un diminutif de l'autre, ok, mais ce n'est pas le cas.
J'ai adoré la fin. Bravo !!!

En postant cette nouvelle sur une autre forum, Raphael m'a très justement fait remarqué que ma nouvelle n'était pas, on va dire pas cohérente. Scott aimant Laurel (c'est Laurel Ness Faut vraiment que je me relise plus sérieusement moi!), il ne devrait pas péter les plombs car il devrait se raccrocher à l'amour éciproche qu'il lui porte!! Une effroyable prise de conscience que je pense avoir corrigée. Je posterai donc sûrement à nouveau ma nouvelle très prochainement

Franchement, je crois que quand un jeune mec pète les plombs comme ça, l'amour de sa copine ne le protège pas. A mon avis ce n'est pas une contradiction...

Ok Paladin... un partout, la balle au centre j'ai envie de dire...
Perso, je ne sais plus trop. En l'écrivant, ça ne me paraissait pas à moi non plus spécialement incohérent, mais en réfléchissant mieux à ce qu'on m'a dit, c'est vrai qu'un mec qui, même s'il est vraiment usé par le traitement de sa mère aurait peut-être pas envie de se battre pour la fille qu'il aime. De plus - et là je cite Raphael - " Qu'en penserait Laurel ?" Sans oublier qu'il n'a normalement plus qu'un an à tirer puisse qu'il va entrer en Terminale... Donnez-moi votre avis, j'en ai besoin là.

A mon avis pour en arriver là où il en arrive, au dela du traitement que lui fait subir sa mère il a déja une personnalité fragile psychologiquement, au départ!
Je dirais juste que par mon métier je suis en contact quotidien avec la folie. La schizophrénie qui heureusement prends rarement des formes aussi extrêmes s'installe trés tôt, souvent vers 17-18 ans. De plus, les psychotiques ont tendance à prendre les expressions au premier degré, et là, ça tombe juste avec ton histoire: voir les expression "Qu'est ce que tu as dans la tête?" ou "Qu'est ce que tu as dans le ventre?"
Laurel peut être un élément qui l'a stabilisé jusque là mais en plus sa mère l'empèche de la rejoindre...Les éléments sont réunis pour que ça tourne trés mal!

Merci Paladin pour ton aide. Je vais me fier à ton expérience vis-à-vis de ton boulot.

Une bonne histoire. J'ai beaucoup aimé la dernière réplique. La seule chose qui m'a un peu gênée, ce sont pas mal de coquilles. Pas vraiment des fautes d'orthographe mais plutôt des phrases qui clochent par un mot en trop ou des mots mal positionnés, ce genre de trucs qui pourraient être facilement corrigés.