Remarques en vrac :
"Dans ce rêve, qui revient sans cesse, je
« change » le monde, en leur indiquant, par mes actions et mon discours, que la
destinée de l’homme n’est pas dans la Bible, ou entre les mains de Dieu, mais
entre nos propres mains."
=> Et bien, en voila des virgules !
"D’abord, une étiquette avec la mention : « Ultra-Secret » est sur la disquette,
renfermant mon ordre de mission."
=> "est" est inutile ici.
"En visionnant ce que le satellite-espion, envoyé sur Inu, a enregistré, je
comprends un peu mieux pourquoi ce peuple intéresse autant le Clergé politique."
=> virgules encadrant "envoyé sur Inu" inutiles.
"Inu est une planète typiquement terrienne. Trois continents. Elle est habitée par
une race humanoïde, morphologiquement pareille à la nôtre."
=> Le "Trois continents" me semble ici un peu posé comme un cheveux sur la soupe
"En mettant le pied
sur le sol sinusien, ce fut pour constater que l’aéroport était cerné par une foule
impressionnante… Par son silence."
=> il y a un problème la non ?
"Il est décapotable et suffisant vaste pour installer confortablement
une dizaine de personnes en plus du chauffeur."
=> étourderie
"Par les fenêtres, je vois des inusiens qui les arrosent.
Surprenant ! Lorsque l’eau touche le centre de la « goutte », elle prend sa
couleur, donnant ainsi l’impression que les fleurs pleurent des larmes de sang.
- On les appelle les « Larmes de Dieu », c’est une plante rare et très difficile à
cultiver, me dit Orad."
=> très joli !
"des seins moyens et fermes"
=> mouais... Il les a touché pour savoir qu'ils sont fermes ?
Belle description sinon.
"Quelqu’un m’a dit un jour que la beauté dépend des yeux qui regardent."
=> joli
"Je me penche, au-dessus d’elle et de mes lèvres,
cueille ces deux larmes.
Elle veut me parler, mais ne semble pas trouver les mots pour exprimer ce
qu’elle veut me dire. Elle n’en a pas besoin, je le sens au travers de son corps et
de son regard. Le moment magique s’éloigne de nous, à regret. Je reprends
contact avec la réalité. Il fait noir à l’extérieur. Par la fenêtre, j’aperçois quelques
étoiles qui brillent de mille feux. J’entends une petite voix à l’intérieur de moi.
Mon estomac."
=> lol, la scène d'amour se termine d'une façon un peu triviale...
"je me prépare à collationner"
=> mouais, "collationner"...
"Que j’ai sauté trop vite aux conclusions."
=> expression "locale" ? ^^
"- Vous me voulez-vous à la fin ? Foutez-moi la paix."
=> étourderie
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Il y a du talent derrière ces lignes.
L'écriture est bien maîtrisée, certains passages sont vraiment beaux. Le style est fluide, la lecture agréable. Le rythme est également bien réalisé. Il y a bien quelques coquilles (notamment des soucis parfois au niveau des virgules), mais c'est compréhensible sur un texte de cette longueur.
L'histoire est assez originale en effet, mais surtout, je suis admiratif par rapport au nombre de grands thèmes (philosophiques, religieux...) que tu évoques, cela aurait pu être lourd et pompeux, mais non, c'est parfaitement amené au sein de l'histoire et au tout au long de celle-ci. Alors oui c'est un peu simplifié, car développé en seulement quelques lignes, mais c'est suffisant.
Il y a beaucoup de profondeur dans cette nouvelle, une vraie épaisseur. On a donc une belle enveloppe et un vrai contenu, j'apprécie.
Les rapports entre le Bien et le Mal, entre ces deux mondes différents, entre les deux religions différentes, entre les conceptions de vie différentes etc. peuvent paraitre parfois un peu alambiqués au niveau des "interractions/relations" entre eux ; mais, le tout est plutôt bien agencé. Les raisonnements se tiennent, globalement. Même si, cependant et encore une fois, c'est un peu "basique" (dualité manichéenne Bien/Mal, bonheur/malheur, plaisir/ascétisme).
De même, certains passages sont un peu "accélérés", mais c'est pas plus mal, le texte est déja long.
Beaucoup de maîtrise, donc, dans cette nouvelle. Bravo
Chevalier Jari !