LE MANOIR DU FANTASTIQUE
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 Zombie

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deadrum
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deadrum


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MessageSujet: Zombie   Zombie EmptyDim 14 Déc 2008 - 0:06

Nouvelle un peu "cliché" mais que j'aime bien. Désolé pour la mise en page.

Zombie

par Raphaël Lopez / Deadrum.

« Nous sommes en direct de Manhattan. Les rues que vous voyez derrière moi, sont dévastées. Les cadavres jonchent le sol !!!! Ô mon Dieu ! L'homme juste devant nous se relève. Mais... Que se passe t-il ? Et euh... Ahhhh.
Nous interrompons ce programme pour cause de scènes de violence excessives.

Flash spécial:
Manhattan serait actuellement envahie par une horde d'individus barbares. Les quelques sources que nous avons pût recueillir, nous confirment que ces personnes sont... mortes. Les morts se relèvent et attaquent les derniers survivants.
Nous vous conseillons vivement de rester barricadé chez vous. Et si par malheur, un de ces dégénéré vous attaque * censuré*-le. C'est le seul moyen de s'en débarrasser. »

– « Putain de merde, pourquoi ils censurent ça ? On va tous crever à cause d'un connard de prompteur ! »

Max s'éjecta de son fauteuil et regarda ses compagnons d'un air horrifié. Ses yeux parlaient pour lui, et s'ils avaient réellement été capable d'émettre des sons, ils auraient certainement balbutié: « Mais merde faites quelque chose !!!! ». Ces mots n'auraient strictement servi à rien car la peur les avait déjà envahit, transformés en statues de pierre.
Dehors, quelques siphonnés finissaient leurs repas sanglants. Un embouteillage de voitures abandonnées avait pris place. Et tout cela sans qu'ils ne s'en rendent compte. Qu'allaient ils faire alors que le chaos était installé ? Barricader leur maison ? Non il était hors de question de rester terré chez eux à attendre le premier intrus. Il fallait sortir.

– « Allez go, on y va ! » s'écria Max
– « Oh, t'as pas écouté ce que le gars vient de dire ? Il faut rester chez nous ! »
– « Pour attendre le premier curieux ? Moi je vous dit qu'il faudra bien partir un jour ou l'autre ! Alors faisons-le tant qu'il en ai encore temps ! Moi je veux pas pas me faire bouffer les miches ! »

Les trois compagnons partirent donc après avoir préparé leurs bagages. Max était accompagné de deux autres jeunes hommes de sont âge. Jay, le plus grand et le plus noir, portait sur son dos un petit sac à dos qu'il avait remplit de saucisson et autres cochonneries. A sa taille un grand couteau de boucher était accroché. Bill n'avait rien prit. Il faut dire que sa carrure ne l'incitait pas à porter quelque bagage que se soit. Plus mince qu'un cure dents, il tenait à peine sur ses jambes.

Max entrebâilla légèrement la porte pour jeter un coup d'œil au carnage. A vingts mètres, trois cannibales finissaient leur festin. En face était assis le boulanger du village, en train de grignoter les restes d'une main. La vieille Camaro de Jay était garée sur le perron en face de la maison. Après quelques minutes à observer les détraqués, ils sortirent en file indienne sur la pointe des pieds. Jay sortit ses clés, ouvrit la voiture et sauta sur le siège conducteur. Les autres suivirent le mouvement en s'installant à l'arrière. Les trois claquèrent leurs portières à l'unisson, ce qui eut pour effet de réveiller les primitifs de leur concentration macabre. Jay eut à peine le temps de démarrer en trombe qu'un de ces salops se jeta sur le pare-brise. Les virages en épingle du quartier permirent à Jay de faire tomber leur invité dans le caniveau. Sortir du quartier fût la tâche la plus ardue. Une fois cela fait, ils rejoignirent l'autoroute pour s'éloigner le plus possible de Lewiston. Pendant ce trajet sans fin, les trois amis repensèrent à la vie qu'ils venaient de quitter, au Bates Collège qui n'abriterai plus jamais d'étudiants, et à leurs familles qu'ils avaient dût abandonner. Enfin bon, tout cela n'avait plus grande importance. L'instinct de survie est un reflex primitif mais déterminant pour leur vie. Ils roulèrent toute la journée s'en s'arrêter, si bien qu'il tombèrent en panne en plein milieu de l'autoroute. Ils marchèrent près de quinze kilomètres et volèrent une voiture sur une aire de repos. La Plymouth Barracuda était une vraie bête. Son moteur rugissait, surement plus même qu'une grosse Mustang. Enfin un petit plaisir dans ce monde de fou.

- « Bon, on fais quoi ? On va pas rouler éternellement . » dit bill tranquillement.
– « Je pense qu'on devrait rejoindre Portland. On trouveras surement des survivants et peut être même la police. » lui répondit Max.

A Portland, les choses n'étaient pas meilleures. Les rues étaient désertes, même les morts avaient disparus -surement pour chercher d'autres réserves de nourriture. Les quelques voitures abandonnées avaient brulé puis explosé. L'hémoglobine rependue sur le sol reflétait une couleur pourpre sur les murs abimés. Une vision d'apocalypse. La terreur cachée de ce monde avait enfin refait surface, le vrai visage des gens était apparu. Ces cannibales sans cervelle étaient finalement plus proche de l'honnêteté et de la sincérité que tous ces hypocrites rasant les fesses des autorités pour gagner leurs places dans la société.
Max et ses compagnons passèrent dans un grand magasin pour se réapprovisionner. Ils ne prirent que le nécessaire et laissèrent même de l'argent sur la caisse, au cas où un zombie SDF passerait par là. C'est pendant qu'ils repartaient, que Bill aperçut une petite armurerie. Là, pas question de laisser la monnaie et de se servir raisonnablement. La vieille gargote était située en plein Portland mais ne possédait pas une devanture à son avantage. L'intérieur n'était pas moins modeste, quelques révolvers par ci par là, mais rien d'extraordinaire. Pas question de partir en vadrouille à la Rambo, mais leur arsenal était assez puissant pour exploser de nombreuses têtes. Un révolver par homme, tel était leur régime. Ils sortirent la tête haute comme devenu plus puissant socialement. Un bout de fer les rendait enfin présentable.

– « Bon, je pense qu'on devrait partir à la caserne militaire près du périphérique sud. On est à une heure de route. »
– « Je pense aussi, et puis on devrait pouvoir se défendre maintenant. » affirma Bill.

Deux jours et trois heures plus tard, la caserne les attendait toujours. Les détours furent nombreux dès le moment où, au coin d'une rue, ils étaient tombés nez à nez avec une cinquantaine de débiles rugissant. Ils avaient dû perdre la moitié de leur munitions dans cette embuscade. A l'aube du quatrième jour, alors qu'ils dormaient, un bruit sourd et désagréable flottait dans l'air. Une grosse abeille devait se diriger vers eux car l'espoir qu'un hélicoptère passe par là était déjà enfouit dans les recoins de leurs cerveaux. Et pourtant, un hélicoptère massif de l'armée se posait actuellement sur le toit du carrefour juste en face. Trois militaires armés jusqu'aux dents sortirent en trombe et passèrent par la porte du toit qu'il défoncèrent d'un seul coup de pied. Une fois à l'intérieur plusieurs coups de feu se firent entendre, surement la caissière et autres employés qui étaient restés enfermé croyant être à l'abri. Comment cette chose avait elle pût se propager ? Pourquoi tous ces morts s'étaient réveillés ? Près de vingts minutes plus tard, un des soldat ressortit par le toit alors que les deux autres apparaissaient à l'entrée du supermarché. La terreur se lisait dans leurs yeux, le visage creusé les transformait en de vieilles et vulgaires momies. Leurs vestes kakis étaient tachées de sang et de boue, et les semelles de leurs chaussures commençaient déjà à se décoller. Quand ils aperçurent les trois survivants, un regard de haine se dégagea des pauvres cavités noires leur servant d'yeux. Les armes braquées en leur direction, les pauvres victimes se jetèrent dans une ruelle à toute vitesse pour esquiver les quelques coups de feu tirés. Une peur, plus forte encore que celle de se faire dévorer, les envahit. Même les personnes encore normales perdaient le peu de bon sens qui leur restait.

– « Eh !!!! On est normaux bandes de débiles!!! Nous trouez pas la peau !!! » hurla Jay après s'être bien camouflé.
– « 'Sont cons ces gars !! Ils ont quoi dans le ciboulot ? On est pas des zombies !!!!! »

A ces mots les deux gradés se regardèrent d'un air, « merde la boulette », mais ne baissèrent pas leur armes pour autant et restèrent sur leurs gardes. Le premier s'avança pendant que l'autre le couvrait. Une fois la confirmation obtenu, il ordonna à l'autre de venir le rejoindre. La peau trouée, le sang coulant, tel était l'état de Bill qui ne s'était pas couché à temps. Le cœur n'était pas touché mais la blessure était fatale, surtout en ces jours où les hôpitaux n'étaient plus que de vastes morgues. Bill n'eût pas le temps de prononcer le moindre mot avant de succomber à ses blessures. Un coup de poing, deux coup de pied... Une raclée. Le soldat n'évitait aucun des coups de Max et semblait être plus choqué par son meurtre que par les poids s'abattant sur son visage. Rien ne pouvait le ramener et la mort les poursuivait, il fallait donc se calmer et trouver une solution à ce calvaire.
Le deuxième soldat arriva en courant et d'un air étonné, les contempla tels deux trésors. Jay ne perdit pas de temps avec les formalités d'usage et abattit un raz de marré de question sur le militaire dépassé par les évènements.

– « Vous allez nous dire se qu'il se passe ! Pourquoi est-ce qu'il y a des morts qui se relèvent et se baladent pour nous bouffer ? Putain !!!! »
– « Euh... Je suis désolé. Euh... la situation, se calmer. Rester calme et se barricader... La situation a dégénéré. Des expériences chimiques sur la régénération des cellules étaient en cours dans le Montana, un rat c'est échappé et à contaminé des porcs. La suite vous la connaissez, les porcs ont contaminés les humains qui ont commencés à bouffer leur congénères. Un vaccin est en cours de conception, je crois même qu'il a déjà été inoculé dans le Montana. Je vous conseille de rejoindre un abri vers le sud, ne pensez même pas à retrouver vos proches ! Ils sont mort ! On peut vous accompagner vers le prochain abris si vous voulez. Les vaccins devraient arriver très bientôt si la situation du Montana s'améliore rapidement. »

Quelques minutes plus tard, les compagnons abandonnèrent leur ami mort dans le caniveau. Sanglots, cris et haine furent de la partie. L'hélicoptère décolla avec à bord ses deux nouveaux invités. Ils survolèrent toute la ville dévastée. Les buildings étaient presque tous détruits, le feu avait progressé dans toute la ville. Les campagnes étaient encore en bon état mais dénuées de vie. Seuls les animaux avaient échappés à ce carnage. Au loin, un grand feu faisait rage, une forêt qui abritait jadis un zoo était en train de brûler avec ses malheureux captifs. Plusieurs heures passèrent sans qu'aucun être vivant ne sois visible. Tout cela dura jusqu'à l'arrivée au camp de réfugié aux bordures de Billings. Le camp était un vaste village encadré par de grandes murailles sur lesquelles rodaient quelques sentinelles armées. Le village, aménagé pour l'occasion, comportait une cafétéria gratuite subvenant aux besoins nutritifs des réfugiés. Une clinique avait été érigé sous une tente quelques mètres plus loin. Aucune personne ayant été en contact avec une salive contaminée ou ayant été mordu n'était accepté dans ce camp. Après de multiples excuses et prières pour Bill, les trois soldats s'envolèrent de nouveau pour retrouver la réalité du chaos. Max et Jay étaient enfin entre de bonnes mains.

Un ans plus tard:

« Bonjour, nous sommes en direct de Manhattan sur ABC. Vous pouvez apercevoir, derrière moi, une grand monument aux morts. C'est ici qu'est ,actuellement, commémoré l'anniversaire du tragique accident s'étant produit l'année passé. Nous avons tous une pensée pour chaque individu ayant payé de sa vie lors de ….. »

Max coupa sa télé, prit ses clés et sortit de sa maison. Un an déjà. Un an qu'il avait failli mourir avec Jay. Et Bill qui avait payé le pris fort par la faute d'un humain futile. Enfin bon, cet humain lui avait aussi permis de reprendre une vie normale et d'accomplir ses rêves. Finir ses études était devenu son objectif principal pour devenir avocat. Toutes ces pensées s'entrechoquaient dans sa tête, une terreur mêlée d'une satisfaction. Tout en marchant, ces pensées l'occupaient sans qu'il voit au loin, la mort s'approcher, le virus ressusciter.

FIN (ou pas).


Dernière édition par deadrum le Dim 14 Déc 2008 - 12:50, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Zombie   Zombie EmptyDim 14 Déc 2008 - 12:16

Ce n'est effectivement pas très original, une enième revisitation du thème des morts-vivants (à croire qu'on doit tous passer par là quand on s'essaie à l'horreur lol).
Pour les points positifs, c'est plutôt vivant et même s'il reste des fautes, ce n'est pas catastrophique.
Pour le négatif, déjà le premier paragraphe est loupé, maladroit. Le dialogue sonne totalement faux (heureusement les dialogues suivants sont un peu meilleurs). Le sujet est survolé, on sait qu'ils rencontrent des zombies, qu'il y a des combats mais ce n'est évoqué qu'en une seule petite phrase. Il faudrait étoffer un peu ce récit.
Donc, un récit juste sympa mais encore trop maladroit.
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MessageSujet: Re: Zombie   Zombie EmptyDim 14 Déc 2008 - 12:49

Merci de ta remarque Smile
Effectivement, sujet cliché Very Happy
PAr contre je ne comprend pas ta remarque sur le premier dialogue. C'est un juornaliste qui parle... Enfin bon Merci Smile
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MessageSujet: Re: Zombie   Zombie EmptyDim 14 Déc 2008 - 13:20

Le dialogue de ce journaliste sonne trop faux. Comment expliquer ?
Citation :
« Nous sommes en direct de Manhattan. Les rues que vous voyez derrière moi, sont dévastées. Les cadavres jonchent le sol !!!!
Là, ça peut aller, quoique les points d'exclamation n'ont pas besoin d'être aussi nombreux.
Citation :
Ô mon Dieu ! L'homme juste devant nous se relève. Mais... Que se passe t-il ? Et euh... Ahhhh.
C'est cette phrase que je trouve trop maladroite Mais expliquer clairement pourquoi, difficile. Mais je suis sûre que certains par ici seront capables de te donner cette explication.
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MessageSujet: Re: Zombie   Zombie EmptyDim 14 Déc 2008 - 15:36

Ah, je crois comprendre. Peut-être que sa phrase fait trop "constatation", il est vrai que lorsque l'on regarde la TV, il ne commente pas tout Very Happy
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MessageSujet: Re: Zombie   Zombie EmptyDim 14 Déc 2008 - 15:42

Elle manque aussi d'ampleur par rapport à ce dont il est le témoin subit. Mais arriver à insufler cette ampleur à un dialogue est difficile.
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MessageSujet: Re: Zombie   Zombie EmptyDim 14 Déc 2008 - 18:04

OUais, ça viendras avec l'expérience. C'est la première fois que je met autant de dialogue Very Happy
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MessageSujet: Re: Zombie   Zombie EmptyDim 14 Déc 2008 - 19:18

C'est en forgeant qu'on devient forgeron.
N'hésite pas à reprendre tes textes pour les améliorer (pas comme moi, ouh la vilaine fille) en tenant compte des éventuels avis qui te seront donnés.
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MessageSujet: Re: Zombie   Zombie EmptyLun 15 Déc 2008 - 10:42

Mon avis à moi : j'essaie de prendre en compte ton age deadrum, ainsi que le fait que tu en es à tes tous débuts...mais désolé, je n'ai vraiment pas accroché Rolling Eyes
Bien sûr, le sujet des morts-vivants est un passage obligé en matière d'horreur (quoique moi, je ne m'y suis jamais essayé encore), mais tu n'y ajoutes pas ta touche personnelle, qui permettrait d'en faire qqchose de plus original. Ici, tout ce que tu dis est incroyablement banal et cliché, souvent bien vite expedié, par ailleurs. La mort de Bill? c'est limite si on le comprend sur le moment et ses compagnons ont l'air de s'en foutre comme une guigne, malgré une petite rixe "defoulatoire" de rien du tout.
Essaies de travailler davantage sur la psychologie de tes personnages : que pense-t-il à ce moment-là? quel sentiment cet evenement particulier fait naitre en lui? pourquoi agit-il de la sorte?

D'autre part, comme je disais plus haut, c'est souvent vite emballé, tu ne t'attardes pas assez sur les petits détails, sur les descriptions ou les explications : ton trio passe d'un point A à un point B en un claquement de doigt, constatant mort et désolation sur leur chemin, mais ça s'arrete là. Il n'y a pas assez de matière derrière tout ça et comme le disait Catherine, ça manque un peu d'ampleur. Pour décrire un tel carnage, il faut donner une idée globale de la chose, autant dans ses aspects les plus visibles que dans les petites broutilles qui font le grand tout.
As-tu vu 28 Jours Plus Tard? Repense à ces images d'océans de voitures abandonnées sur les autoroutes ou embouteillées dans les tunnels, ces rues vides et désolées, ce parfum de charnier, de mort et de folie qui flotte dans l'air.
Pour retranscrire tout ça, il te faut régler la focale de ta "camera narrative" sur le grand angle, sans t'empecher de zoomer aux endroits les plus sordides : ainsi, tu dépeins la crise dans ses grandes lignes, mais aussi ses implications plus "banales" et prosaïques, plus proches du lecteur.
Ce n'est pas facile, j'en conviens, mais c'est pourtant en envisageant les choses sous cet angle-là qu'il faut ecrire ce genre d'histoires. Sinon, le lecteur peine à imaginer cette catastrophe à grande echelle et du coup, ne s'implique pas. Et c'est fort dommage Neutral

Sinon, pour les points positifs (car il y en a quand meme lol), c'est pas trop mal ecrit, clair et lisible et j'ai bien aimé ce petit passage - encore que trop court - où tu abordes le contexte "social" de la chose, en comparant ces zombies à l'instinct primaire de l'homme. Pas bien original encore une fois, mais si tu veux retravailler ton texte, ce serait un bon point à creuser, pour essayer de lui donner un petit cachet Wink
Voilà, donc pour résumer : je n'ai pas accroché à cette histoire, trop déjà lue (et vue à l'ecran), mais au niveau meme de l'ecriture c'est pas trop mal et avec qques efforts, tu pourrais faire des trucs plutot sympa, je pense. Essaies juste d'affirmer ta plume en la faisant plus personnelle et en essayant de travailler sur certains points.
Ah oui et j'allais oublier : bcp de fautes de participes et d'accords, il faut retravailler ça ! Et "salop" n'existe pas, on dit "salaud" cool-blue

Bref, je suis pas rentré dedans, mais peut-etre pour une prochaine fois !
Au plaisir de te relire, deadrum Wink
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MessageSujet: Re: Zombie   Zombie EmptyLun 15 Déc 2008 - 10:54

MErci pour cette grand analyse TAK.
Je te remercis beaucoup car cela risque de memettra sur la bonn voie. Effectivement je l'ai un peu écrite à la vas vite. 28 jours plus tards peu effectivement être une bonne image pour les descriptions, je v is me pencher là dessus. Merci pour tout.
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