Chapitre 1 "Transformations"

Bonjour à toutes et à tous,

Voici le premier chapitre d'une nouvelle fantastique qui se nomme "Transformations"
Dites-moi ce que vous en pensez...
Bonne lecture,
Thomas

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Un parfum étrange flottait dans le salon, accompagnant un air moite et une lumière atone. Richard transpirait à grosses goûtes et son regard errait sur les murs jaunis, basculait lourdement de droite à gauche et se figea sur la lampe de tante Hortense... La lumière que projetait la lune se reflétait dessus ; l'image de l'astre y apparaissait pur, laiteux, dénoué d'imperfections et sa forme ronde, accueillante et hypnotique formait une figure d'une pale et froide beauté. Un sourire nerveux anima soudain le visage de Richard. Il soupira : - "va t'en..." pensa-t'il. Son regard était à présent fixé sur l'image de la lune posée sur la lampe. Il passa une main sur son front brûlant et ruisselant et se leva. Pris de nausée au fur et à mesure qu'il se dressait au milieu de la pièce ; il se mua vers la salle de bain, il agrippa le lavabo et fixa son reflet dans le miroir. Il déboutonna sa chemise et scruta son torse comme à la recherche de quelques indices cachés. "va t'en !" cette pensée revint en lui. Continuant à chercher, se yeux parurent presque soulagés devant un étrange phénomène : Un poil sur son torse, puis deux, puis trois se mirent à pousser, il pouvait sentir physiquement sa pilosité se développer au fil des secondes et des minutes passées dans la salle de bain. "vas t'en !" murmura-t'il cette fois. Un spasme réveilla ses muscles et le fit se cambrer brusquement, "VAS T'EN" hurla-t'il. La douleur installée dans son crâne quelques minutes auparavant s'intensifia et gagna tous ses membres, muscles et organes. Il se plia et se roula par terre comme une bête blessée serrant sa mâchoire pour s'empêcher de crier.
Une grondement rauque, inhumain et sauvage remonta du plus profond des ses entrailles. Toute la lumière de la pièce semblait pâlir pour se fixer sur cette silhouette terrifiante. La chose bestiale sembla se déplier amplement pour pouvoir se lever et sa taille à présent imposante remplissait la pièce.
Les yeux de la bête fixaient l'astre de la nuit, calme et serein dans le ciel. La nuit ne faisait que commencer.


--------------------- à suivre

Bonsoir Thomas/tfaller, (et bienvenu au manoir !)

Le thème abordé sera peut-être un peu classique, sauf si tu parviens à autre chose qu'un loup-garou à la fin de cette première "transformation"...

Il y a une lampe éclairée par la lune au début du récit ?... Ou c'est moi qu'il faut éclairer un peu mieux ? (Jeu de mot BIDON, s'cusez moi...). Mais le fait est que je n'ai pas compris ce passage ; comment Richard voit-il la lune, ou du moins, son reflet ?...

Si tu voulais montrer que le reflet de la lune se dépose sur une lampe en commençant par ces jeux de lumière, expliques un peu plus explicitement que la lampe est éteinte !... Non ?...

" Il soupira : - "va t'en..." pensa-t'il " Ce passage prête à confusion (il soupire ces mots, ou il les pense ?...).
S'il ne fait que soupirer, puis penser ces mots, utilise plutôt cette ponctuation (et cet orthographe) :
"Il soupira. "Vas t'en...", pensa-t-il"

En somme, je pense (du haut de mes 15 piges, ne l'oublions pas), que ton style possède quelques lourdeurs qu'il faut remanier. Je ne dirai rien sur l'histoire parce qu'elle semble une histoire classique de loup-garou, pour l'instant... mais il y a tout de même une recherche du détail, décrire la fraction de seconde, parfois, sur deux lignes... et je pense que tu t'en sors pas mal de ce côté-là.
Maintenant il faudrait laisser de côté des détails qui ne servent à rien, et trouver quelque chose qui ferait sortir ton récit de l'ordinaire au point de vue histoire.

Bonne continuation

Tu as oublié d'aller te présenter, tfallen.
Tu ne passes pas par la case départ et ne touches pas 20 000 francs