Les Ghosties

Bonjour à tous!
Aujourd'hui je vous soumet ma toute première création.
Elle est surement pleine de coquilles et de maladresses, je vous demande donc avant tout de l'indulgence... non je blague, toute critique sera la bienvenue, car c'est grâce à cela que je pourrai m'améliorer pour mes prochaines histoires.
Merci d'avance!



Les Ghosties



Pour Antoine, plus rien n’était pareil.

Le monde dans son essence avait changé !

Hier encore, tout était parfait, la vie se déroulait de manière limpide et douce.

D’un pragmatisme à toute épreuve, il aimait l’ordre, la discipline et faisait preuve d’un matérialisme à toute épreuve.

Il ne fallait pas lui en conter ! Les religions, les croyances et les superstitions de toutes sortes, ce n’était pas pour lui. Chaque chose avait sa place dans ce monde et tout pouvait s’expliquer de manière scientifique, preuves à l’appui.



A la longue, cela exaspérait ses amis car il mettait en doute tout ce qu’on pouvait lui raconter. Qu’Anne lui dise qu’elle avait entendu à la télévision que l’homme n’avait jamais marché sur la lune, ou que son Ami Edouard lui raconte ce qu’une voyante avait pu lire dans ses mains, il réfutait tout en bloc !

C’était confortable après tout de s’en tenir aux faits, aux choses solides, et de ne pas tergiverser dans des balivernes uniquement avalées par des gens naïfs et incultes.



Il était pourtant nés de parents catholiques, avait été baptisé dès son plus jeune âge et avait même fait sa communion à l’âge de 12 ans.

C’est au cours de son adolescence qu’il avait perdu la foi. Sans raison aucune, cela lui était venu tout naturellement. Il avait commencé à trouver complètement débile que ses parents aillent à la messe tous les dimanches, toutes ces bondieuseries et ces croyances à la noix. Et pas seulement ça, mais ces croyances en une vie après la mort, en les anges, les démons, la force de l’esprit et tout son florilège de fantaisies enfantines, il rejeta tout.

A présent c’était la science qui allait guider sa vie, seule elle pouvait lui donner un certain confort et les bases solides pour faire face à la vie.

Après avoir entamé des études de médecine et de chimie, il était devenu un éminent spécialise en biologie moléculaire. Car là résidait la vérité ! Chaque être vivant, chaque objet, chaque matière, n’était en fait qu’un ensemble d’atomes accrochés les uns aux autres.



Mais à présent c’était le doute et l’angoisse et il avait la trouille!



Aujourd’hui, ses amis lui avait fait un drôle de cadeau pour célébrer son anniversaire !



Sincèrement il ne s’attendait pas à ce qu’ils organisent quelque chose pour lui : ils savaient très bien qu’il n’aimait pas ces fêtes en tout genre, et encore moins quand c’était pur lui rappeler que le temps passe inexorablement, année après année. En plus 40 ans, c’est marquant, n’est-ce pas ? Et plus encore pour un homme persuadé qu’après cette vie il n’y a que le néant..



C’est sa compagne, Chantal, qui avait tout organisé. Contrairement à lui, elle adorait tout ce qui touchait à l’ésotérisme, elle aimait les romans fantastiques et les histoires de maisons hantées. On dit que les contraires s’attirent et il faut dire que dans leur cas, la citation leur allait très bien. Aussi exubérante qu’il était taciturne, aussi bonne vivante qu’il était économe. Mais l’amour est une chose étrange et on peut dire qu’ils s’aimaient ces deux là !







Par amour, elle avait organisé un diner très spécial dans un endroit non moins spécial !

Ses amis s’étaient rassemblés dans une demeure louée pour l’occasion, à près de 60 km de la ville.

Antoine et Chantal arrivèrent aux alentours de 19h devant le portail de la maison.



La porte s’ouvrit sur l’obscurité, et Antoine savait très bien que dans le noir se cachaient ses fidèles amis prêts à lui faire la surprise. En effet, 2 minutes plus tard la lumière s’alluma sur un bandeau géant affichant un « Bon anniversaire » multicolore des plus kitch, et une chanson adéquate pour l’évènement fit diffusée dans les hauts parleurs.



Parmi les convives, une jeune femme qu’il n’avait jamais vue rayonnait d’une aura mystérieuse. Elle devait avoir 22 ans et un style latin très prononcé avec ses longs cheveux noirs et sa tenue de bohémienne. Mais c’est surtout ses yeux mauves qui attirait Antoine, il avait l’impression qu’il se perdait dedans.



On la lui présenta sous le nom de Castalina, sans lui dévoiler la raison de sa présence.



Ce n’est qu’à la fin du diner et après avoir dégusté le gâteau d’anniversaire, qu’on annonça que le cadeau d’Antoine n’était autre qu’une séance de voyance et d’hypnose par la belle et mystérieuse Castalina.



Les choses qu’elle devina, sur son passé et sa vie actuelle le stupéfièrent mais il resta stoïque pensant qu’elle était surement une grande manipulatrice et qu’elle parvenait à faire croire à ses interlocuteurs ce qu’elle voulait.



Mais c’est la séance d’hypnose qui le fit basculer de la réalité au surnaturel ou de la raison à la folie.

Elle le mit en condition afin qu’il remonte les sources de son enfance jusqu’au delà de sa naissance, et il se vit au début du 20^ème siècle armé jusqu’aux dents, en train de poursuivre avec l’aide de quelques camarades des créatures horrible pourvue de dents pointues, semblables à des vampires mais avec un aspect plus bien plus effrayant.



Dans ses souvenirs retrouvés, il savait que ces monstres n’étaient pas visibles en tant que tel par le commun des mortels. Ils se cachaient sous une apparence humaine et rien ne pouvait les distinguer des autres hommes.

Seuls quelques privilégiés comme lui avaient le don de voir leur véritable apparence et de les pourchasser.

On les appelait les ghosties, ils avaient toujours fait partie de notre monde et se mêlaient au genre humain de façon parfaite, pouvant même se marier et fonder une famille. Mais leur véritable dessein était de détruire. Les psychopathes, les tueurs en séries, les violeurs, les pédophiles et autres criminels en tout genre étaient pour la plupart des ghosties. D’autres avaient des postes élevés dans notre société et s’en servait pour faire le mal à plus grande échelle. On trouvait là les pires criminels de guerre, les dictateurs, grand prédicateurs asservis à un dieu sanglant.



Quand Castalina le réveilla, Antoine crut que tout ceci n’avait été qu’un simple rêve créé par la jeune femme.



Et ce fut la consternation totale : 3 des 5 convives lui apparaissaient soudain sous leurs vrais visages de ghosties ! Et parmi eux, sa propre femme. Elle avait la même chevelure mais ses yeux étaient jaunes et rouges. Les dents pointues lui déformaient la mâchoire et sa peau était complètement flétrie.

Elle persifla un « ça va mon chéri » qui lui glaça le sang.

Son reflex fut de s’emparer du couteau à trancher qui se trouvait encore sur la table de la salle à manger et d’égorger ce monstre qui fut sa tendre aimée.

Le sang gicla de la gorge de Chantal et elle émit un son rocailleux.

Il n’eut pas le courage de s’occuper des 2 autres ghoulies et il s’enfuit au plus vite de la maison.



Sa tête tournait, le monde venait de basculer dans l’horreur. Sa propre femme était un monstre abominable ! Et il l’avait éliminée, dieu soit loué !.



Arrivé chez lui, il se barricada. Il ne savait plus quoi faire. Les autres allaient surement vouloir le poursuivre. Et comment vivre dans un monde où plus rien n’était tangible, en tout cas selon ses principes. Il prit alors la grave décision de s’emparer de l’arme dans le tiroir de son bureau et de se tirer une balle dans la tête.



Il mourut le jour de ses 40 ans.



Dans la demeure louée par ses amis, on entendait plus que cris et pleurs.

Ils étaient tous prostrés autour du corps de Chantal. Les 2 amis avaient ôté leur masque et on avait aussi prit soin de retirer celui de la jeune femme.

Ce qui aurait dut être une grande farce s’était transformé en cauchemar, car Castalina, qui s’appelait en fait Marina, n’était autre qu’une spécialiste en autosuggestion et avait créé dans l’esprit d’Antoine toute cette histoire de chasseurs de Ghoulies afin de lui donner une bonne leçon.

Bonsoir Piloulou,

Tout d'abord un conseil pour la mise en forme de tes récits que l'on m'a donné à moi-même (cela peut rendre la lecture plus aisée pour nous autre, et donc nous encourager à te lire) :

- Transformer ton récit sous format PDF (pour cela, je te conseil le site : http://www.conv2pdf.com/ qui est très rapide)
- Puis, héberger ce fichier PDF sur internet (je te conseil ensuite ce site là : http://www.fichier-pdf.fr/)
- Et enfin créer un lien sur tes prochains message ici bas qui nous guidera directement jusqu'à ton fichier PDF, téléchargeable.


Ensuite, pour "Les Ghosties"...

Personnellement, je trouve que l'idée de base n'était pas trop mal ; montrer que le plus grand des scientiste peut aussi tomber dans le surnaturel... Tu introduis bien la psychologie du personnage, en développant de nombreux aspects.
Mais après, c'est l'élément perturbateur et la situation finale (en chute... ratée) qui me posent problème ! Je m'explique...

1° l'élément perturbateur : Une femme fait entrer en hypnose le protagoniste... Fort bien, mais après en découle un scénario assez peu crédible sur une histoire de vampire je cite "mais avec un aspect bien plus effrayant"... En tout cas, je n'y ai pas cru.
De plus, (je n'en suis pas sûr, mais...) d'après ce que je pense, durant une hypnose, un individu ne rêve pas. Il ne peut donc pas avoir eu l'impression de rêver ; son état d'hypnose lui restera pour toujours après la séance, il ne fallait pas le faire "se réveiller"... En tout cas ceci n'est qu'un détail, dont tu me pardonneras si j'ai eu tord.

2° La situation finale : La femme meurt... Tout va "bien", si j'ose dire... Mais pourquoi ? Pourquoi des meurtres, pourquoi tant de noirceur ?? Parce que Castalina/Marina cherche à punir les scientistes ? C'est un peu fort, non ?... (Dans ce cas, expliquer que Castalina/Marina est tout de même un petit peu dérangée mentalement ! Ou qu'elle sert un principe plus important que "afin de lui donner une bonne leçon." !)
De plus, cette vérité est "balancée" pour conclure le texte dans une longue phrase : ça donnerait le même effet qu'une histoire fantastique de monde imaginaire qui se terminerai par un simple "mais en fait, ce n'était qu'un rêve."

3° A noter, enfin, quelques décalages temporels : "Mais à présent c'était le doute et l'angoisse et il avait la trouille!" puis, juste après : "Aujourd'hui..." pour revenir à "Il mourut le jour de ses 40 ans" : si le récit est écrit au passé, ne pas employer de "Aujourd'hui" ou "à présent", etc. Sauf pour ramener à un temps "encrée dans la situation d'énonciation du narrateur" soit, le moment pendant lequel il écrit. Là, ce n'était pas le cas.


Mais mais mais, ceci est un premier écrit non ? Alors il faut tout de même relever que la lecture n'est pas lourde ; le style n'est pas mauvais et c'est déjà une grande chose que de démarrer avec ça. Maintenant, pour progresser, je te suggère de manier mieux le fond de ton intrigue Fais-nous rêver ! =P

Au plaisir !

J'ai pas lu le texte mais je tiens à féliciter Time2Reload pour sa critique détaillée et sa participation au forum.

... Merci beaucoup Lestat. J'ai été surpris en voyant ce message ! ça m'a fait tout drôle. ça me touche, merci encore !

Bonjour Piloulou!

Vu la critique très détaillée de time2reload qui rejoint un peu ce que je pense je vais faire bref.

Dans un premier temps, la présentation du texte m'a rendu la lecture quelque peu difficile. Tu devrais t'orienter vers un format pdf qui la rendra plus agréable et devrait amener plus de personnes à lire ton histoire.

Ton récit quand à lui est assez agréable dans l'ensemble. La trame est originale et l'ensemble assez bien mené.

Cependant la fin m'a laissé quelque peu perplexe quand aux agissements de Castalina/Marina mais n'en demeure pas moins mauvaise.

On en tient pas le texte du siècle mais il s'avère tout de même bon et je ne peux que t'encourager à persévérer...

Time2REload : merci pour tes critiques qui sont on ne peut plus judicieuses.
En effet la chute est vraiment ratée puisqu'elle n'a apparement pas atteint son but. J'ai en effet attribué le mauvais coup porté à Antoine uniquement à Catstalina-Marina alors qu'elle n'était finalement que l'instrument de Chantal et ses amis pour faire une bonne blague à son cartésien de mari. La blague tournant mal puisque finalement c'est l'histoire de l'arroseur-arrosé poussée assez loin.

En ce qui concerne la scéance d'hypnose, je ne suis effectivement pas spécialiste en la matière. j'ai affabulé en pensant qu'on pouvait auto-suggérer de pseudo souvenirs d'une autre vie à une personne.

Et merci pour tes conseils pour convertir les textes en format pdf.
J'en tiendrai compte pour ma prochaine nouvelle.

randall a écrit:

Bonjour Piloulou!

Vu la critique très détaillée de time2reload qui rejoint un peu ce que je pense je vais faire bref.

Dans un premier temps, la présentation du texte m'a rendu la lecture quelque peu difficile. Tu devrais t'orienter vers un format pdf qui la rendra plus agréable et devrait amener plus de personnes à lire ton histoire.

Ton récit quand à lui est assez agréable dans l'ensemble. La trame est originale et l'ensemble assez bien mené.

Cependant la fin m'a laissé quelque peu perplexe quand aux agissements de Castalina/Marina mais n'en demeure pas moins mauvaise.

On en tient pas le texte du siècle mais il s'avère tout de même bon et je ne peux que t'encourager à persévérer...

Merci pour tes encouragements!

Concernant tes remarques, j'y répond dans mon message précédent.