LE MANOIR DU FANTASTIQUE
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 Melec Yanovkris

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Elianaca
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MessageSujet: Melec Yanovkris   Melec Yanovkris EmptyVen 13 Aoû 2010 - 13:44

Bonjour à toutes et à tous !


Voilà je me lance moi aussi dans mes écrits. Celui-ci n'est qu'un début j'en suis désolée mais je n'allait pas non plus vous sortir une histoire de trente pages. En réalité, je m'essaie à l'écriture à la première personne du singulier et j'aurais largement besoin d'avis sur cette partie.


Elia



Manuscrit n°3 : écrit de Melec
Yanovkris, sage de l’Archipel de Corne et archiviste à la recherche de la
vérité sur les mondes.



Frère Melec. On me nomme ainsi depuis des générations bien que j’eus d’autres noms encore. J’exerçais, il y a bien longtemps de cela, le fin métier d’archiviste. Je passais mes journées à m’exalter du nombre incalculable de livres et de manuscrits qu’il m’incombait de lire et de trier soigneusement. Cela faisait presque vingt ans que je travaillais en temps que Sage auprès des érudits de l’abbaye d’Imroche et je comptais encore en faire tout autant avant de pourvoir à l’une des places tant privilégiées du conseil des Sages.

Je suis né dans un petit village attenant de l’abbaye. N’ayant rien connu d’autre que notre grande île, je rêvais de très peu de chose. Je le constate maintenant, comment ma vie d’autrefois était futile. Je me voyais rêver de toutes choses en lisant chacun de ses écrits que je trouvais fascinants. Mais en aucune manière, je ne me voyais partir de mon île.

Ma tâche, aussi simple fut-elle demandait étrangement beaucoup de concentration et d’esprit. Je me devais de retenir le moindre détail de chaque recueil pour pouvoir les retrouver si l’on en faisait la demande. J’étais intelligent. Je le
dis sans honte, car tous les Sages de l’abbaye devaient l’être. En tant qu’homme intelligent, il y a une limite à tout, tout comme aux souvenirs. Nous étions entraînés très jeune à se souvenir de n’importe quelle chose. En tant
que Sage vieillissant, nous nous devions de conserver nos facultés intactes. Chaque Sage archiviste avait un domaine spécifique à traiter. Pour ma part, je devais m’atteler aux récits et légendes de toutes sortes. Nos moeurs ne nous
permettaient pas de les juger réels ou imaginaires même si la plupart les considéraient comme abreuvés de tout sauf de la connaissance des Dieux. Ne me faisant pas réellement de propre opinion, je me réjouissais de lire et classer
ces recueils fantastiques au fin fond de ma mémoire.


Je me complaisais dans cette seule vie que je connaissais sans trop me poser de questions. Tout ceci aurait pu continuer sans que je prenne conscience de mon immobilité croissante si un manuscrit ne s’était pas arrêté entre mes mains. Son auteur était un prêtre du nom de Anaël ayant vécu il y a de cela des décennies, peut être même des siècles. Rien dans ces quelques lignes ne me permettaient de croire si ce pouvait être une fabulation ou non. Mais c’est en continuant ma lecture que je compris. Le vieux religieux racontait dans les moindres détails sa vie passée auprès de peuples qui nous étaient encore inconnus. Il y racontait comment il avait traversé les mondes a dos de dragons immenses, pourquoi il avait partagé une partie de sa vie avec un semi-homme et comment des petits êtres il luminescents lui avaient appris la quintessence de la magie. Ces écrits étaient tellement détaillés qu’on ne pouvait que le croire et imaginer sa vie passée auprès de toutes ces créatures fabuleuses.


À ce point la de ma lecture, je pensais à cet homme comme un très grand écrivain qui avait appris à faire croire l’impossible. Pourtant, une ligne m’arrêta. Il était question que ces créatures aient été créées par les dieux eux-mêmes. Il est dur de croire qu’à la vue de ces quelques lignes mon esprit perdu dans l’imaginaire du vieil homme tendit plutôt à le croire aux mots. Mais c’est ce que je fis, car tout homme sait qu’aucun prêtre ayant juré fidélité à nos très chers Dieux ne peut les évoquer sans mentir. À cet instant, je sus que ce prêtre Anaël ne pouvait raconter que la vérité.

Trop heureux de ma découverte, m’imaginant déjà à la droite du Haut Mage au conseil des Sages, je délaissais mon travail pour demander une audience privée auprès du Grand Mage. Plus rien n’avait d’importance dans mon esprit que de montrer ce fabuleux trésor que j’avais déniché. Heureusement pour moi, le Grand Mage avait un peu de temps devant lui et me reçut rapidement. Il me fit entrer dans une antichambre dans laquelle nous pourrions parler. Il avait l’air assez pressé et très peu à l’écoute de ce que j’avais à dire. Mais cela, je ne le compris que trop tard.

Quelque peu nerveux sous ma toge de frère, je m’assis tant bien que mal puis lui expliquât en détail ma trouvaille. Son regard se posa sur moi dès mes premières paroles. Austère il en disait long sur moi. Je ne pourrais dire si un jour il a
pu m’apprécier, mais à ce moment-là je crois qu’il m’a détesté. Au fur et à mesure de mon récit, ses yeux s’étrécirent pour finir par se fermer complètement à la fin de mon récit, las de mes médisances.


_Frère Melec, dit-il, les yeux toujours fermés. Il me semble que vos nombreuses lectures ont altéré votre esprit.

Son regard me transperça de part en part. Je sus à ce moment que j’aurais dû me taire, mais cela ne me
convenait pas.

_ S’il est vrai pour vous, Grand Sage, que je mélange mes lectures, voyez donc par vous-même les écrits de ce cher prêtre Anaël !
Je lui tendis le manuscrit, pensait un seul instant qu’il le regarderait. Il l’ignora totalement tout comme ma présence dans cette salle. Il se retourna chuchota quelque chose aux deux Sages l’attendant patiemment dehors puis s’en alla. Les deux Sages entrèrent, attrapèrent le manuscrit et sans trop d’explication m’enlevèrent mon statut de Sage auprès de l’abbaye. Il ne me restait plus qu’à récupérer le peu d’affaires qui étaient miennes et prendre le bateau du soir pour le continent. Je compris, bien trop tard que tout ne serait plus pareil, que ma vie changera du tout au
tout.




Après être passé à ma chambre, de l’avoir convenablement vidée, je passais voir les Sages boursiers pour récupérer l’argent qui m’était du pour le travail fournit durant ces années. La somme n’était pas colossale, mais suffisante pour survivre quelque temps. Me posant maintes questions je partis le cœur lourd vers le port. J’embarquais dans la foulée. Lorsque le bateau prit le large, j’étais debout sur le ponton, regardant la seule île que j’avais connue sortir de ma vie à tout jamais.

Le bateau faisait route vers Murenn une petite ville portuaire non loin de la passe du Caldère. L’hiver pointait son nez à force de grands vents cette année. Il valait mieux s’arrêter avant la passe et couper par les terres, car elle était trop dangereuse en hiver pour les marins qui ne connaissaient pas l’emplacement exact de chaque pic rocheux. Notre capitaine n’était qu’un simple marchand qui ne naviguait que sur la lande bleue et s’offrait quelquefois le luxe d’emmener des passagers. Jamais il n’aurait pu prendre la passe du Caldère en plein hiver. Je me demandais même s’il pouvait même le faire en plein été.

J’avais évité de justesse la cale de l’équipage. Je me retrouvais dans un petit réduit, une cabine avec pour seule place un petit couloir entre mon lit de fortune et le mur en bois. Au moins, j’étais seul. Je pouvais enfin prendre le temps de me remémorer les dernières heures passées sur l’île et essayer de comprendre un tant soit peu ce qui venait de se passer. Le Haut Sage venait tout simplement de me mettre à la porte pour avoir cru les écrits d’un prêtre mort il y a de
cela des années. Même en lui montrant les preuves et en les lui expliquant il n’avait rien voulu savoir me prenant pour un fou. Je ne le nie pas, mais tout ceci était bien étrange, mais à ce moment précis je ne pouvais pas mettre en
avant mes doutes quant au passé, mais me tourner vers l’avenir. La première question qui m’apparut fut bien celle qui me désespérait le plus. Qu’allais-je bien pouvoir faire ?
[...]
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MessageSujet: Re: Melec Yanovkris   Melec Yanovkris EmptyVen 13 Aoû 2010 - 14:18

Rien dans ces quelques lignes ne me permettaient de croire si ce pouvait être une fabulation ou non.
-> ne me permettait, le sujet c'est rien

À ce point la de ma lecture,
->là

Austère il en disait long sur moi.
->cette phrase est bizarre, peut-être as tu voulu dire : Austère, il donnait l'impression d'en SAVOIR long sur moi ?

Après être passé à ma chambre, de l’avoir convenablement vidée
->et l'avoir convenablement vidée semble plus correct

je passais voir les Sages boursiers pour récupérer l’argent qui m’était du
->l'argent qui m'était dû

Ton texte est intéressant, et ton monde semble bien élaboré dans ton esprit, il n'est pas facile d'en dire plus avec un si petit exemple, car il est évident que ton texte appelle une aventure bien plus longue, reste à savoir ce que toi tu voudras en faire.

En tout cas, je ne saurais trop que te recommander de faire attention aux mots que tu emploies, certaines tournures t'ont peut-être semblées claires mais ne me parraissent pas évidentes à saisir...
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MessageSujet: Re: Melec Yanovkris   Melec Yanovkris EmptyDim 15 Aoû 2010 - 21:21

En effet, je suis d'accord avec Pikachu. Plusieurs phrases sont à reformuler; " il y a de
cela des années", "Qu’allais-je bien pouvoir faire ?" par exemple. Mais bon, je suis pas là pour corriger la grammaire ou le style, pour ceci je suis mal placé. Cependant, j'ai des remarques au niveau de l'histoire.
Le conseil des Sages. Voilà une bonne idée, mais à quoi bon une bonne idée si elle n'est exploité. L'histoire sera plus intéressant si tu raconte plus sur ce conseil (à quoi il sert? pourquoi? qui? ...) Ainsi nous saurons vers la fin, que le frère Melec ne s'est pas fait virer d'un simple conseil, mais peut être d'un qui un incident sur le événements mondiaux par exemple.
Je trouve que la narration s'achemine très bien avec mon gout, et ton baguage linguistique est à envier, mais l'impression finale n'était pas si terrible. Bon Courage.
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MessageSujet: Re: Melec Yanovkris   Melec Yanovkris EmptyLun 16 Aoû 2010 - 6:21

On me nomme ainsi depuis des générations bien que j’eus d’autres noms encore

Ca, c'est bien pour un personnage qui a vécu des siècles, fait beaucoup de choses et changé la vie de nombreuses personnes. Jusque là, le personnage n'est qu'un petit moine. Gandalf peut avoir plusieurs noms, mais là... ça m'a donné une impression de puissance et donc faussé l'image du personnage que tu donnes après.

Sinon, ça manque de détails, de description, de vie. La fantasy demande toujours un effort d'imagination au lecteur, mais il faut quand même lui donner du grain à moudre.
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MessageSujet: Re: Melec Yanovkris   Melec Yanovkris EmptyLun 16 Aoû 2010 - 7:28

Merci pour vos commentaires !

Arsy-Deska, lorsque tu dis que l'impression finale n'est pas si terrible, je voudrais bien que tu m'explique, j'avoue ne pas saisir le sens de ce que tu veux me dire !

Didier Fédou, ne peut-on pas être puissant mais tout aussi sage de sa puissance et ne pas la montrer ? Ou alors mon personnage t'apparaît encore autrement et je voudrais comprendre

Elia
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MessageSujet: Re: Melec Yanovkris   Melec Yanovkris EmptyMar 17 Aoû 2010 - 16:21

Ceci est une remarque qui est très personnelle, quelqu'un d'autre pourrait me contredire, autrement dit, c'est une question du gout. Mais puisqu'on y est... Smile Tout genre littéraire, dont la nouvelle et le conte, vise avant tout à divertir le lecteur, si ce n'est pas pour défendre une thèse. Le but d'écrire donc, n'est pas d'écrire, mais d'essayer de choquer le lecteur, de l'émouvoir, de lui avoir tracé un sourire sur le visage Smile ou lui avoir versé une larme :'(, après qu'il ait lue l'œuvre.
Alors moi quand j'ai lu, j'ai rien éprouvé de spécial -_-, enfin... pas terrible dans le sens que l'histoire, je l'ai lu avec mes yeux, compris avec mon cerveau, mais mon cœur n'a pas participé pas à l'opération de lecture.
J'aime bien les personnages qui dissimulent leur réel puissance, qui ont l'air d'être faible mais qui peuvent soulever des bateaux, qui sont pendant le journée des mendiants et pendant la nuit ils dorment sur des nuages... un personnage "puissant mais tout aussi sage de sa puissance et ne pas la montrer ", moi ce que je veux, c'est de voir sa puissance, je sais pas, c'est toi le dieu de ce monde, engage le dans un combat contre le père du conseil, implique dans un complot, les sages qui veulent le tuer après l'avoir viré, pour qu'on ait une idée plus détaillé sur le personnage. Ceci et d'autres, me plaira :p, ce ne sont que des idées en vrac, à toi de voir... Wink
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MessageSujet: Re: Melec Yanovkris   Melec Yanovkris EmptyMer 18 Aoû 2010 - 12:45

Je vais faire preuve d'une originalité incroyable en reprenant ce que les autres commentateurs ont dit:
- Pikachu: "Ton texte est intéressant, et ton monde semble bien élaboré dans ton esprit". Le monde élaboré, ça se voit surtout à la fin, quand le prêtre est dans le bateau vers le continent, tu décris bien par où il va passer. Mais...
- Didier Férou: "ça manque de détails, de description, de vie". ... on a beaucoup de mal à imaginer l'île sur laquelle le prêtre a vécu pendant toutes ces années. L'endroit où il "travaillait", sa vie, tout ça on n'en sait pas grand-chose, alors que, si j'ai bien compris, c'est le début de l'histoire, là, or la première impression est super importante, si on n'imagine pas les lieux on va vite abandonner la lecture, que l'histoire soit intéressante ou pas. Il faudrait que tu t'attardes plus sur la petite vie tranquille que menait le moine avant de se faire virer, qu'on sache ce qu'il perd, et que tu expliques plus en quoi le manuscrit est vraiment digne d'être montré au Haut Mage en personne. On dirait que tu t'es dépêchée de raconter ça pour entrer dans le vif du sujet, c'est-à-dire ses aventures. Je sais pas si tu as remarqué, mais dans tout bouquin de fantasy qui se respecte, il se passe un certain temps avant que l'action démarre vraiment.
- Arsy-Deska: "quand j'ai lu, j'ai rien éprouvé de spécial. [...] L'histoire, je l'ai lu avec mes yeux, compris avec mon cerveau, mais mon cœur n'a pas participé à l'opération de lecture". Ce qui nous mène à ce que dit Arsy-Deska. Comme c'est très rapide, on n'a pas le temps de s'attacher au personnage, ou du moins d'apprendre à le connaître. Donc on a lu, mais au final ça restera pas gravé dans la mémoire. La preuve, pour écrire ce commentaire, j'ai dû revenir plusieurs fois au texte parce que je commence déjà à oublier les détails.
- Pikachu: "En tout cas, je ne saurais trop que te recommander de faire attention aux mots que tu emploies, certaines tournures t'ont peut-être semblées claires mais ne me parraissent pas évidentes à saisir..." Oui, il y a beaucoup de tournures et expressions un peu obscures ou maladroites, tu gagnerais à relire tout ça à voix haute, tu verrais peut-être les choses qui vont pas.

Par contre, il y a des choses sur lesquelles je suis pas d'accord:
- Didier Férou: "Ca, c'est bien pour un personnage qui a vécu des siècles, fait beaucoup de choses et changé la vie de nombreuses personnes." Là, c'est qu'un petit moine, mais il écrit pas l'histoire au jour le jour (du moins j'en ai pas l'impression), donc au moment où il raconte, il a pu vivre des siècles, faire beaucoup de choses, changé la vie de bien des personnes et être devenu très puissant.
- Arsy-Deska: "Voilà une bonne idée, mais à quoi bon une bonne idée si elle n'est exploité. L'histoire sera plus intéressant si tu raconte plus sur ce conseil (à quoi il sert? pourquoi? qui? ...) Ainsi nous saurons vers la fin, que le frère Melec ne s'est pas fait virer d'un simple conseil, mais peut être d'un qui un incident sur le événements mondiaux par exemple." C'est que le début de l'histoire, donc il faut pas tout expliquer tout de suite. Mais ça paraît logique, quand le prêtre se fait virer sans ménagement, que le conseil est louche (ou dirigé par des mecs louches) et que la découverte du manuscrit du prêtre Anaël va occasionner de grands changements et des péripéties, sinon y aurait pas d'histoire.


Voilà voilà. En conclusion, étoffe tout ça, fais attention à ton expression, et tu feras un grand bond en avant! Smile


Dernière édition par miss witch le Dim 12 Sep 2010 - 11:54, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Melec Yanovkris   Melec Yanovkris EmptyMer 18 Aoû 2010 - 22:46

Au fait, j'ignore si c'est l'incipit d'un roman ou tout simplement une nouvelle, parce que si le début d'un roman, je retirerais quelques remarques...
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MessageSujet: Re: Melec Yanovkris   Melec Yanovkris EmptyJeu 19 Aoû 2010 - 8:12

Merci énormément pour tout ces bons conseils ! Je vais essayer de remettre tout ça d'aplomb dans les plus brefs délais, bien qu'ils risquent d'être long ! Je garde tout vos commentaires précieusement

Elia !
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MessageSujet: Re: Melec Yanovkris   Melec Yanovkris EmptyMar 7 Sep 2010 - 8:07

Voilà j'ai remanié tout mon texte ! Je remet le début puisque la suite est encore en construction !

Elia

Manuscrit n°3 :

Melec. Voici comment l'on me nomme aujourd'hui. Certaines personnes me reconnaissent comme un grand personnage qui a vécu beaucoup de choses. Je voudrais bien les contredire et pourtant c'est en partie vrai. J'ai vécu toutes ses longues années sur les routes, dans des pays étranges à côtoyer des personnes formidables. Aujourd'hui, mon corps ne pourrait plus suivre tous ses aléas qui m'ont amené à ce que je suis.
Après avoir passé des dizaines d'années à suivre le chemin d'innombrables personnes de sagesses aux idéaux déroutant, je me décide enfin à m'arrêter pour partager mon incroyable expérience. Ma vie s'est succédé en d'innombrables rencontres, de découvertes fantastiques et d'innovations énigmatiques. Je veux faire partager ce que j'ai appris, ce savoir que j'ai accumulé tout au long de ses années avec tous ses peuples vivant sur les mondes de Naviaka.

Mon histoire commence tout bonnement au jour de ma naissance. Fils d'un pêcheur, je suis né dans une famille pauvre. Ma mère me donna le nom de Richard, Richard Fèvre. Mes parents vivaient sur l'ile d'Imroche. C'était l'ile la plus grande de l'archipel de Corne au nord-est du continent de Dunmore. Notre village, surplombant la falaise, était à une heure à cheval de l'abbaye, seul domaine d'importance de l'ile. Nous vivions tous pour cette étrange forteresse emplie de moines, de frères et de Sages de toutes sortes. Rares étaient les villageois qui quittaient l'ile. Nous ne vivions pas dans la l'extrême richesse, mais au moins notre vie était paisible.
Ma mère qui souhaitait avoir un fils depuis des années fut des plus heureuse lorsque j'arrivai lors d'un hiver assez rude. Selon nos croyances, le jour de ma naissance était béni. Mes premiers mois dans ce cocon familial m'amenèrent ma première gloire. Malgré le froid mordant des mois qui se succédèrent, tout le village survécut. Ma mère, prénommé Elnéria ventait à qui veut l'entendre que la naissance de son fils avait apporté la quiétude dans notre village. Beaucoup étaient d'accord avec elle et sans le savoir, je devins un enfant important au sein du village. Je grandis sans savoir si cet étrange don m'avait été réellement donné par les dieux, mais c'est ce que semblaient croire les adultes autour de moi.
Comme pour continuer à croire à cette fable, mon père m'emmena, le jour de mes six ans voir le Grand Sage. Homme le plus important de l'ile et peut-être même de la planète, c'est à lui qu'incombe toutes les décisions concernant l'abbaye et ses membres. Il est assisté de deux Sages qui siègent à ses côtés en toutes occasions. Du haut de mes six années, je ne comprenais pas encore l'importance de voir ce personnage éminent.

Le soleil montait lentement dans le ciel azuré de nuages. Nous chevauchions depuis une demi-heure environ. La charrette de mon père était remplie de poisson frais destiné à être vendu aux cuisines de l'abbaye. Je me tenais à l'avant, le regard se posant en tous sens à la recherche des premiers signes de la bâtisse. Au bout de quelques minutes, j'aperçus enfin les premières lueurs se reflétant sur ses tuiles rouges. Au fur et à mesure de notre avancée, je la vis complètement. C'était un magnifique château que l'on pouvait apercevoir à des lieux à la ronde. Située en haut d'une colline, elle jetait un regard vieux de plusieurs siècles sur les villages alentour. Il n'y avait pas de mur d'enceinte. Seul le château se présentait devant mes yeux ébahis comme chef d'œuvre construit par des mains divines. Il y avait en ces murs une présence sereine qui me réchauffait le cœur. J'avais les yeux rivés sur cette étrange beauté et la bouche grande ouverte. C'était un spectacle éblouissant.
Une demi-heure plus tard, nous arrivions enfin aux portes du château. Mon père se présenta puis on nous laissa entrer. Mon regard se faufilait dans tous les recoins, très curieux d'en voir toujours plus. Nous étions dans une grande cour intérieure pavée de briques blanches. Les murs montaient de toute part entourée de lierres et d'autres plantes grimpantes. De-ci, de-là, des oiseaux s'engouffraient dans des anfractuosités pour se parer contre le froid qui arrivait à grands pas. Il y avait deux grandes portes face à l'entrée ainsi que des plus petites menant à différents endroits de la maisonnée.
On laissa le chariot de poisson à un apprenti qui se dépêcha d'aller le présenter aux cuisines tandis que mon père me conduisait auprès d'un Sage qui se trouvait dans la cour. Ce dernier se prénommait Valerum. Il était un des membres du conseil des Sages. Il y avait treize sièges au conseil. Chacun d'eux avait un rôle important dans la gestion de l'abbaye, des règles, des lois et des recherches de toutes sortes. Le Haut Sage et ses deux conseillés y siégeaient en tant que maîtres du conseil. Valerum quant à lui s'occupait de l'intendance du château. Il nous accueillit chaleureusement puis congédia rapidement mon père. Il m'emmena ensuite dans une succession de couloirs qui débouchèrent sur une porte vieillie par le temps. C'était la porte d'entrée des invités au Grand Conseil. Une légende raconte que cette porte est enchantée par un sortilège incroyable et que seules les personnes aux intentions pures peuvent la passer. Les membres de l'abbaye sont superstitieux et pour que le sort ne se jette pas sur eux, ils ont décidé de ne jamais rénover ou toucher à cette porte.
Je contemplais cette porte qui avait dû être finement ouvragée il y a des siècles, mais qui maintenant tombait en morceaux. Valerum m'intima de rentrer. La peur commençait à me gagner. Je ne savais pas exactement à quoi m'attendre, mais le Sage me poussa gentiment en avant. Je pris la poignée de mes deux mains et la tourna avant d'entrer dans une grande salle circulaire entourée de gradins.

Je me tenais au milieu de la salle, le dos droit, la tête basse. À mon entrée, j'avais croisé furtivement le regard du Grand Sage et sans même y penser j'avais immédiatement baissé la tête. Le conseil était au complet. Tous les regards étaient rivés vers moi. Je ne savais pas si je devais parler ou attendre alors je ne dis rien préférant regarder le bout de mes chausses. Pendant un moment, personne ne parla puis l'homme assis à la gauche du maître du conseil se leva et parla.
_ Bienvenue jeune Richard Fèvre au conseil des Sages. Te voilà parmi nous dans l'attente d'un avis de notre part quant à ton admission dans nos rangs. Avant de pouvoir te juger, tu vas devoir apprendre en très peu de temps. Nous te laissons à la charge de maître Eborn qui prendra le temps de t'enseigner les bases. Après quoi tu reviendras dans cette salle et nous jugerons de tes compétences.
Il s'assit puis ce fut au tour du Grand Sage de se lever. Il me fixa de son regard pénétrant et dit :
_ L'atout d'un homme est dans son esprit. Doit-il seulement essayer de le trouver. Grâce à cela, il en trouvera la connaissance et la victoire.
Puis il s'assit et l'homme à sa droite se leva et m'intima de le suivre.
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MessageSujet: Re: Melec Yanovkris   Melec Yanovkris EmptyMar 7 Sep 2010 - 10:50

C'est pas mal du tout, bon, il y a quelques fautes d'orthographe dans le début.

Mais il y avait un petit truc qui m'interpelle, le grand conseil se réunit-il au complet à chaque fois qu'un nouvel arrivant va faire son entrée dans l'abbaye ? Cela me semble beaucoup demander que de déranger treize personnes sans aucun doute très occupées juste pour leur montrer un enfant et lui souhaiter la bienvenue. Cela pourrait sans doute être fait par un seul membre. Ou alors cet enfant est déjà important à cause de la superstition qui plane sur lui, dans ce cas, il faudrait peut-être que tu fasse dire au Sage que c'est un événement exceptionnel.
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MessageSujet: Re: Melec Yanovkris   Melec Yanovkris EmptyMar 7 Sep 2010 - 16:05

J'ai lu en diagonale, mais c'est déjà 'achement mieux. Du détail, de la vie, de l'imagination. C'est bien.
La fantasy est un domaine difficile, mais c'est aussi une très bonne école d'écriture. Persévère. Que tes visions soient justes dans ton esprit, et tu n'auras plus qu'à choisir les mots kivonbien.
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MessageSujet: Re: Melec Yanovkris   Melec Yanovkris EmptySam 18 Sep 2010 - 13:00

Merci beaucoup pour vos commentaires ! Pikachu je garde ton commentaire de côté, c'est intéressant et très vrai, je vais voir comment mettre tout ça en place et à mon avis ça peut grandement m'aider pour le début parce que je me suis lancée par la même occasion dans un story board pour créer un manga de cette même histoire.

Ensuite, je pense que je vais vous laisser la suite ! Very Happy J'ai déjà eu quelques commentaires sur le souci des temps :S J'avoue avoir bâclé cette partie et j'ai honte je vous la mets sans avoir recorriger ces satanés fautes de temps !!!

Bonne lecture ! ;-)

Elia





L'abbaye était un endroit immense réputé pour ses couloirs qui n'en finissaient pas. Une vieille histoire de village raconte que seules les personnes travaillant dans le château peuvent s'y retrouver seules. Tout autre villageois se doit d'être accompagné s'il ne veut pas mourir dans ce labyrinthe étrange.
J'acceptais en silence de suivre le Sage Eborn dans ces couloirs de pierre froide. Le lieu n'avait rien de bien accueillant. Les murs étaient identiques sans symbole ou fresque à contempler. Mais ce n'est pas ce que l'on venait chercher à l'abbaye. Les villageois et les voyageurs de tout monde s'arrêtaient dans ce château à la recherche de savoir. Dans toutes ses salles froides s'entassaient des milliers voir des milliards de manuscrits, de récits, de livrets de comptes ou d'ébauche de poèmes. L'abbaye était le lieu saint du savoir où tous les manuscrits du monde étaient récupérés et répertoriés. Aucun document n'était oublié.

Maître Eborn me fit parcourir un long chemin avant d'arriver devant une porte entrouverte. Il me demanda doucement d'entrer, ce que je fis sans rechigner. La porte grinça lorsque je la poussais sur ses gonds. J'entrai timidement dans une petite salle ronde. À gauche, il y avait une table en cèdre et devant moi s'étalaient dans un rangement incohérent des tables de travail accompagnées de leurs tabourets rabougris. Moi qui pensais que les frères étaient très stricts en voyant ce désordre, je pensais m'être largement trompé, mais mes pensées furent vite démenties lorsque le Sage me demanda de m'assoir à l'une des tables et qu'il commença mon apprentissage.
C'était un homme de sagesse, mais son apprentissage était rude. Je m'assois à une table et posa mon regard sur les murs. Toute la pièce était ornée de symboles de toutes sortes que je ne comprenais pas. Ils étaient vraiment beaux avec leurs lignes droites et courbes se croisant en tout sens. Certains se ressemblaient, mais ils m'étaient totalement inconnus. Maitre Eborn m'expliqua qu'elles représentaient les lettres de l'alphabet. Il se plaça devant une colonne de lettre et me la présenta comme étant celle de notre langue. Les autres provenaient d'une multitude de langues différentes. Sans prendre le temps de m'expliquer plus en détail les autres alphabets, il se lança dans l'explication de celle qu'il m'avait montrée. Il commença par celle se situant tout en haut. Il me donna son son principal puis continua avec les suivantes. Sans m'en rendre compte, il m'apprenait à lire l'alphabet, chose que je n'avais encore jamais faite. Je ne savais ni lire ni écrire. Je ne pouvais mettre des lettres sur les mots qui sortaient habituellement de ma bouche. Il finit tranquillement l'alphabet avant de m'expliquer quelques règles. Je buvais ces paroles tellement j'avais hâte d'apprendre.
À la fin de ses explications, il me demanda de me lever et de le suivre à nouveau. Nous traversions encore une série de couloirs avant d'arriver dans une salle identique à la première en dehors des symboles. Il m'expliqua en détail à quoi se rapportaient chaque chiffre et chaque nombre. Il prit aussi le temps de m'enseigner l'utilisation des billes de verres pour compter plus facilement.
Nous recommencions ce cheminement vers une autre salle cette fois-ci rectangulaire. Sur des étagères parcourant tout la salle était entreposée des manuscrits de toutes tailles. Sans hésiter, le Sage alla en chercher un et me l'emmena à une table où il me demanda de le rejoindre, ce que je fis sans rien dire. Je m'asseyais à côté de lui avant qu'il me demande de lui lire le parchemin. Je ne saurais dire ce qui me passa par la tête à ce moment-là, mais j'hésitais à me plonger dans la lecture. Je n'avais jamais lu de toute ma vie et je ne pensais pas pouvoir le faire maintenant sans être un minimum aidé. Pourtant, je baissais les yeux et commençait ma lecture avec un bon nombre d'hésitations. Maître Eborn me corrigeait quelques fois sur les grosses erreurs que je faisais, mais la plupart du temps, il me laissait me débrouiller tout seul. Quand j'eus fini ma lecture, je ressentis une intense fierté qui redescendit vite lorsque le Sage me demanda de me relever et de me préparer à rencontrer une nouvelle fois le conseil.

Comment un enfant de mon âge aurait pu s'imaginer que son entrée dans l'abbaye se fasse en à peine quelques heures. Lorsque le Haut Sage m'avait annoncé que j'allais étudier je pensais passer un an voir deux à apprendre. Il semblerait que cela ne se passe pas ainsi. Je me préparais donc à être jugé par les membres du conseil pendant que nous rejoignons la salle en prenant, il me sembla, un raccourci. Au bout de quelques minutes, je me retrouvais à nouveau face au conseil, me posant mille et une questions sur le déroulement de ces tests.
Ils avaient cet air sévère qui juge une personne en un seul regard. Je retrouvais la vision de mes pieds pour ne rien faire paraître de mon stress évident. Je ne doutais pas qu'ils attendaient quelque chose, mais ne sachant quoi, je me tue. Ce fut le Grand Sage qui prit la parole, mais il ne s'adressait pas à moi.
_ As-tu pu lui inculquer ce qu'il faut Eborn ?
_ Oui, répondis l'intéressé. Je lui ai donné les bases. À vous de jugez maintenant s'il est apte où non de nous rejoindre.
_ Richard Fèvre ! (Je relevais la tête) Nous allons te poser une série de questions. Essaye d'y répondre comme tu le peux. Ensuite, nous voterons ton entrée dans cet établissement.
Au moins maintenant, je savais à quoi m'attendre. S’ils acceptaient mes réponses en tant que telles, je pourrais intégrer l'abbaye. À l'inverse, je rentrerai chez moi pour suivre les traces de mon père. Au fond de moi, je voulais réussir, pouvoir montrer à ma mère et aux gens de notre village que leurs espoirs n'étaient pas vains, que je peux réellement devenir quelqu'un.

Mon test commença comme ça. Moi les yeux à nouveau rivés sur mes chaussures avec treize regards rivés sur moi. Ce fut un homme, le plus vieux des membres du conseil il me semblait au vu de sa barbe immense et blanche comme la neige, qui me posa la première question.
_ Qui veux-tu venir ?
Sa question me prit de cours. Je relevais la tête pour le regarder avec étonnement. Je ne m'attendais vraiment pas à ce genre de question. Son regard plein de sagesse me fit comprendre qu'il attendait une réponse franche. Je réfléchis un peu à la question avant de répondre.
_ Je souhaiterai vivre pour le monde. Apprendre à le connaître, à vivre avec lui.
Lorsque je donnais ma réponse, je fixais mes yeux bleus dans ceux du Sage. Je pensais réellement ce que je disais, mais en y réfléchissant maintenant c'était un immense rêve que de pouvoir réaliser tels vœux. Personne ne fit de remarque et un autre posa une question. Il voulait que je lui explique la signification de certains mots. Cependant ma culture s'arrêtait au vocabulaire de pêcheur et les mots qu'il employait m'étaient totalement inconnus. Sans mentir, je lui avouais que je ne pouvais lui répondre. À ce moment, une boule s'installa dans mon ventre, j'espérais au plus fort de moi que ma naissance dans une famille pauvre ne pourrait m'empêcher de rejoindre l'abbaye. La question suivante était dans le prolongement de la première, il me fallait écrire les mots. Je me souviens d'avoir gribouillé des lettres, d'avoir essayé des sonorités pour enfin voir des sourcils se froncer pendant leur lecture. Ma boule se serra encore plus dans l'attente d'autres questions.
En réalité, les Sages posaient chacun à leur tour une question, hormis les trois maîtres du conseil. Les questions continuaient. On me demanda de faire quelques calculs de tête que je pus faire facilement puisque cela faisait un an que j'aidais mon père à vendre ses poissons et il me demandait sans cesse de faire les comptes à sa place. Ensuite, je dus réciter l'alphabet que Maître Eborn m'avait appris. Une question me surprit. Je devais redessiner un symbole de la salle des alphabets dans le moindre détail : un symbole qui ne m'avait pas été présenté. Les détails y étaient, mais je n'avais jamais utilisé de plume de ma vie, mes mains étaient hésitantes. Ce fut au tour d'un Sage du nom de Béreck de m'interroger. Pendant les différentes questions, je l'avais vu me scruter comme s'il cherchait à trouver quelque chose en moi.
_ Tu as lu un manuscrit avec Maître Eborn. Je voudrais que tu nous le récites en entier.
J'avais lu ce récit avec des hésitations puisque je ne connaissais pas les mots. Mais une fois déchiffré, je récitai sans problème tout le texte. À la fin, j'aperçus quelques personnes me dévisageant, le regard perplexe. J'ai toujours eu un don pour retenir les choses, mais je crois que la c'était beaucoup plus qu'un petit don de rien du tout, plutôt un cadeau des dieux. Ma boule se desserra un peu sans pour autant s'en aller. Le jeu de question n'était pas encore fini. Un autre Sage enchaina à nouveau sur la question précédente.
_ Qu'est ce que tu as compris de ce texte ?
Dans l'ensemble, j'avais bien compris l'idée du texte malgré quelques mots qui m'étaient inconnus. Je leur expliquais ce que je pensais puis une autre interrogation suivit.
_ Si tu étais pris à l'abbaye en tant qu'apprenti, que voudrais-tu faire ?
_ Mon père m'a expliqué un peu ce que les Sages font à l'abbaye. Ils récupèrent le savoir des mondes et les trient dans d'immenses pièces. Tous ceux qui travaillent connaissent ce qu'il y a écrit dans ces manuscrits. Je veux apprendre tout cela. Comprendre les choses, trouver des réponses aux questions.
Je m'étonnerai toujours d'avoir pu dire des choses pareilles en étant si jeune, mais c'était un peu le reflet des pensées de ma mère qui en étant une femme n'avait pas pu accéder à cette source de savoir immense. Cette envie d'apprendre je la tiens d'elle et je préserve se souvenir dans ce que j'ai réussi à faire sans qu'elle puisse le savoir.
La dernière question arriva enfin, comme une brise fraîche au beau milieu de l'été. Le Sage savait tout comme moi qu'il était le dernier à poser sa question. Il me laissa un instant mijoter bien que le calme régnait dans mon corps avant de se décider à parler.
_ Que connais-tu de ce monde ?
_ Je connais certaines choses, Maître, comme je n'en sais pas assez pour vous répondre dans la totalité. J'habite sur l'ile d'Imroche, dans un petit village au bord de la mer Eliante. Mais tout ceci n'est que très petit face au continent que je n'ai jamais vu, mais don les marins parlent tellement. Une immense terre où les hommes ont peur des territoires intérieurs. Ils restent cloitrer sur les côtés et ne chevauche jamais préférant les voyages en bateau.
Notre monde s'appelle Dunmore. On l'imagine grand, mais il en existe d'autres par delà du portail situé de l'autre côté du continent. Un marin un jour m'a dit qu'il était passé par se portail et qu'il avait voyagé sur d'autres mondes sur des bateaux volants. Je ne sais pas s'il faut le croire, mais ces autres mondes sont comme le nôtre, tout simplement fantastique.
Si quelques Sages furent stupéfaits de ma réponse, ils ne le montrèrent pas. J'avais répondu à toutes les questions, il était maintenant l'heure des votes. D'une certaine manière, tout mon stresse c'était évacué. Je n'avais pas encore la réponse, mais au moins j'en avais fini d'avoir peur de ce qu'ils allaient me demander. Là, je ne pouvais plus reculer, c'était oui ou non. Je devais juste attendre un peu. Il y eut un long silence puis le Grand Sage se leva. Il regarda un par les membres du conseil avant d'annoncer :
_ Il est temps, messieurs, de prendre une décision. Que ceux qui sont pour que ce jeune homme intègre notre abbaye se lèvent !
Seules six personnes se levèrent. J'en voyais certains hésiter, mais ils ne bougeaient pas. J'attendais que le Sage dise quelque chose, mais il y eut un nouveau long silence. Silence pesant qui faisait ressortir à nouveau ma boule au ventre. Je voulais juste savoir, cette attente m'était insoutenable. Puis, un homme se leva, à la droite du Maître du conseil, le Sage Eborn. Il posa un regard bienveillant sur moi et esquissa un petit sourire.
_ Eborn, il semblerait que ce jeune homme vous ait titillé, lança l'homme à la gauche du Grand Sage.
Eborn acquiesça, mais ne dit rien. Le Maître du conseil me nomma alors officiellement apprenti. Mes études commenceraient dès le lendemain.
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MessageSujet: Re: Melec Yanovkris   Melec Yanovkris EmptySam 18 Sep 2010 - 14:53

Elianaca a écrit:
J'avoue avoir bâclé cette partie et j'ai honte je vous la mets sans avoir recorriger ces satanés fautes de temps !!!

Typiquement le genre de truc qui font que je ne lis pas une nouvelle.
Prendre soin de son texte et présenter un truc correct, c'est tellement mieux...
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Elianaca
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MessageSujet: Re: Melec Yanovkris   Melec Yanovkris EmptySam 18 Sep 2010 - 18:56

Pour te répondre Max il n'y a que quelques fautes de temps qui m'ont été pointés et que je n'ai pas corrigé. Le reste du texte est tout à fait comme la première partie, il y a juste ces quelques erreurs. Tu ne veux pas lire tant pis, je ne force personne à le faire.

Elia
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